Tout sauf Summers

Alors que se profile le remplacement de Bernanke à la tête de la FED, la candidature de Lawrence Summers ne semble avoir d'autre opposition que le sentiment politiquement correct qu'il faudrait aussi une femme à la tête de l'institution, comme au FMI.

L'espect politiquement correct ne nous intéresse pas ici.

En revanche, il faut éviter de confier à un pyromane qui a été largement à la souce des difficultés que nous connaissons un instrument aussi dangereux pour le monde que la FED.

Que la carrière officielle de Larry soit exeptionnel, aucun doute. C'est le plus beau CV d'économiste aux Etats-Unis. 

Mais voilà : c'est lui qui a fait sauter tous les verrous de la finance obscure et dangereuse, avec Rubin et Greenspan.C'est cette troïka tragique qui a détruit le Glass-Seagall-Act et promut les OTC, les produits dérivés dangereux, qui allait accélérer la folie financière née du système global de changes flottants  et finalement faire sauter le système.

Summers a été le promoteur tonitruant des produits les plus dangereux et a provoqué des hivers économiques cruels pour des millions de gens.