Désolés, pas de Bons Voeux possibles pour 2023 avec ceux qui nous dirigent vers le précipice.

L'année 2022 a démontré toutes les difficultés que les Français ont bien voulu laisser s'accumuler sur leur tête. Avec Anne Hidalgo et Emmanuel Macron, les dirigeants qu'ils se sont laissés imposer ont été à leur maximum d'indifférence morbide, de nullité triomphante, de perversité infecte. Le résultat : la situation des Parisiens et des Français  n'a jamais été plus abîmée et fragile  avec des risques effarants pour 2023 entièrement provoquées par les erreurs de dirigeants indignes. A PARIS règne une vraie folle qui ose tout et finira par tout détruire.  A l'Elysée règne un vrai guignol qui croit que gouverner c'est plastronner et manipuler l'opinion, en laissant faire toutes les politiques anti françaises. Il finira de ruiner tout le monde.

Quand on pense que la première mesure annoncée par M. Macron en 2023 a été la gratuité des préservatifs pour les adolescents et que la plus forte suggestion de Mme Hidalgo é été d'ouvrir des pistes à vélos à Kiev, comme ne pas considérer que la petite caste énarchique est devenue  folle ?

Nous disons depuis 1979 au Cercle des économistes e-toile que la France était désormais mal partie.  La destruction du pays depuis cette date n'a pas cessé. 25 années de descente aux enfers. Tout ce que nous écrivions, angoissés, sur le forum du Monde à cette date, se retrouve en pire aujourd'hui. Tout sans exception ! 

Les Français, peuple vieilli qui ne fait plus d'enfants, se divise désormais entre les paniqués et les colériques. Plus de compétitivité, plus d'énergie, plus d'industrie, plus d'agriculture, plus de santé, plus de justice, plus d'école, plus d'armée, plus de police, plus de sécurité, des dettes délirantes, des impôts et des règlementations terrifiants,  et voici les voeux de notre président soliveau ! Une honte parfaite !

En guise de voeux pour 2023, nous donnons une traduction du langage codé de cette allocution honteuse à faire vomir les moins démocrates et patriotes  des Français. En faisant le voeu que plus jamais on entende un apeuré dire : "il nous protège"  ou un désespéré affirmer : "mais qui d'autre".

S'il reste encore un seul Français qui pense, après l'année 2022, que l'Enarchie est une chance, que l'Europe nous protège, que le couple franco-allemand fonctionne, que les américains pensent à autre chose qu'à leurs intérêts, que l'écologie militante est une solution, que le vélo est l'avenir du Parisien, et que la France s'en sortira en élisant des minables comme ce Macron et cette Hidalgo, alors ce pays est foutu.

Qu'on ce réveille enfin. Ces déchets politiques doivent être renvoyés à leur néant. La france ne peut pas finir comme celà ! Il ne peut pas y avoir de bons voeux personnels dans un tel égoût. Nous n'avons plus vingt ans devant nous. C'est aujourd'hui qu'il faut réagir.

Didier Dufau pour le Cercle des économistes e-toile.

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Traduction des voeux du Présient Macron en bon français.

« Mes chers compatriotes »

Traduction : Idiots de Français

« Les cérémonies de vœux obligent à parler d’un futur qu’on ne connaît pas, dont nous savons pourtant avec certitude que nous devrons l’affronter ».

Traduction : Parlez pour ne rien dire, c’est mon exercice préféré. Je n’ai jamais su où j’allais.

« Je ne perds jamais de vue cet impératif d’unité de la nation que nous formons »

Traduction : « Je sais, mes bêtises divisent le pays. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas vous rallier à mon absence de panache ».

« Si nous cédions à l’esprit de division qui nous presse de toute part, nous n’aurions à peu près aucune chance de nous en sortir »

Traduction : je sais que je suis strictement incapable de montrer un chemin hors des difficultés. Alors c’est à vous de le trouver.

« Alors je nous souhaite donc de vivre 2023, autant que possible, en pays uni et solidaire, reconnaissant la place de chacun et respectueux de tous »

Traduction : ne me critiquez pas et respectez-moi, même si 2 023 sera, de ma faute, particulièrement pénible à vivre en France.

Nous venons de « sortir avec beaucoup de difficultés d’une épidémie planétaire,

T : « J’ai exploité à mort le Covid pour éviter tout débat sur mon bilan, créant à l’assemblée des débats stériles et insultants pour les récalcitrants en début d’année. Ne me parlez pas de mon bilan sanitaire puisque c’était un choc « planétaire ». Ne me parlez pas non plus de ma gestion de l’hôpital. Je n’ai fait aucune réforme et promu dans mon nouveau gouvernement l’incapable qui en savait trop sur nos défaillances pour le laisser vaticiner ».

« Nous aurons à affronter en quelques semaines d’inimaginables défis : la guerre revenue sur le sol européen après l’agression russe jetant son dévolu sur l’Ukraine et sa démocratie

T : La guerre en Ukraine m’a permis une réélection facile et sans débat. Chouette ! Quelle chance ! De toute façon je n’avais rien prévu. Je n’ai aucune politique étrangère depuis que je suis arrivé au pouvoir. Ni d’ailleurs de ministre des Affaires étrangères sérieux. Je crie Europe, Europe, Europe et cela me suffit. Pour le reste, je parade avec les grands d’une façon plus ou moins digne et tout le monde me trouve ridicule. Pour les Français c’est bien suffisant.

« Nous aurons à affronter une effroyable crise énergétique »

T : J’ai détruit la filière nucléaire et laisser faire par facilité toutes les destructions commencées sous Jospin et continuées sous Hollande. J’ai même réussi à faire du mécano financier contre les intérêts français, cédé Alstom dans des conditions douteuses, détruit EDF pour satisfaire Bruxelles. Fric, et myopie, sans m’occuper de l’intérêt de la France et des Français. J’ai effectivement mis les Français et les industriels français dans une merde noire. Mais puisqu’on vous dit que c’est la guerre en Ukraine ! Ouf ! Je suis nul mais je peux encore cacher ma nullité en la renvoyant sur la responsabilité des autres ! Chouette ! Et en plus il n’y a eu aucun débat sur la politique énergétique ni pour la Présidentielle ni pour les législatives ! La France n’a plus la moindre indépendance et ne peut plus influer sur le cours des choses. Chouette ! Si ces crétins pensent que je vais revenir sur le système européen ridicule qui nous fait acheter de l’énergie à 600 E quand on la produit à 27 E ils se trompent. Mon projet personnel en Europe d’abord.

 « Nous aurons à affronter une crise alimentaire menaçante »,

T : Pour satisfaire l’Europe et les écolos j’ai systématiquement détruit la filière agricole, après l’industrie. Premier pays producteur historique en Europe nous sommes maintenant déficitaires. J’aime détruire s’il est nécessaire de satisfaire des intérêts qui peuvent me nuire. Les Français de toute façon, je m’en fous. Ma survie politique d’abord.

« Qui aurait pu prédire la vague d’inflation »

T ; Tous les économistes sérieux. Quand on dépense des centaines de milliards généralement empruntés, sans rien produire, on récolte de l’inflation. J’ai endetté le pays pour deux générations au moins. Mais j’ai été réélu. Alors ? Que me reproche-t-on ? La guerre me sert de paravent. Formidable !

« Qui aurait pu prédire la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? »

T : Cela fait simplement plus de trente  ans que Chirac a déclaré que la terre brûle et qu’on s’en moque. En tout cas moi je m’en moque. J’ai collé la Wargon pour prendre des mesures de dingues dont les gens n’ont pas senti l’importance. J’ai tout fait pour casser le marché immobilier pour rien. Je déteste les propriétaires immobiliers. Pour le reste j’ai laissé l’Europe empoisonner toutes les perspectives de croissance avec un plan de dingue pour 2 035 et 2 050. C’est une folie. Je m’en fous. C’est l’Europe ! Mon seul rôle est de faire du greenwashing au max. Le reste ce n’est pas mon affaire.

« Pourtant, au fil de ces saisons de dangers, ce qui est demeuré constant, une fois encore cette année, est notre capacité collective à relever ensemble ces défis »

T : J’ai tout laissé filer, mais ce « nous » fera très bien pour rejeter mes échecs sur le pays. C’est « nous » qui aurons échoué. Ah ! Ah ! Ah ! Bande de neuneus !

« Durant cette année, la France a porté avec l’Europe la voix du droit et de la liberté pour soutenir l’Ukraine ; des milliers d’entre vous ont fait œuvre de solidarité en accueillant, dans nos villes et nos villages, des réfugiés fuyant l’invasion russe ».

T : Je n’avais aucune politique claire sur le glacis russe. J’ai laissé faire les États-Unis et leur toutou européen. J’ai totalement abandonné les positions diplomatiques gaullistes que je hais. Tout le monde me trouve ridicule. Je fais n’importe quoi, comme divulguer des conversations privées qui ont fait de moi un paria diplomatique. Mais je m’en fous. Quelques photos dans Gala et hop !

« La solidarité nationale, financée par les contribuables français, a permis d’atténuer la hausse des prix de l’énergie pour chacun, de sauvegarder nos entreprises, de protéger particulièrement les revenus des plus modestes d’entre nous ».

T ; J’ai emprunté à mort et augmenté tous les impôts sans que vous puissiez vous en rendre compte facilement puisque j’ai réduit l’ISF en IFI et supprimé pour la majorité des Français la taxe d’habitation. La réalité c’est que nous sommes toujours le pays le plus fiscalisé du monde, et mes sottises énergétiques font que les industriels français vont payer leur énergie trois fois plus que leurs concurrents ! J’ai honte de parler de « solidarité nationale » pour justifier ces folies. J’ai choisi la démagogie, la facilité, la dette et les impôts pour sauver ma peau électorale et la suite de mes ambitions. J’ai été solidaire avec mes ambitions. Pas plus. Et je vous emmerde tous, les Franchouillards que j’insulte à chaque fois que je m’exprime à l’étranger.

« Grâce à notre action collective, nous avons soutenu la croissance, contenu l’inflation à des niveaux inférieurs à ceux que connaissent nos voisins, et porté le chômage à son plus bas depuis quinze ans ».

T : Comme dans tous les pays le rebond de croissance a été rapide à un moment où tous les circuits étaient encore désorganisés. La comparaison avec les autres ne nous est pas favorable sauf sur l’inflation que nous avons contenue en poussant à mort nos capacités d’emprunt et de redistribution. L’ennui c’est que nous sommes au bout de ce chemin de dette astronomique. J’emploie le « nous » pour vous associer à cette faillite. Ce ne sera pas moi le responsable mais nous donc vous. Comme je suis malin !

« À chaque épreuve, l’Europe nous a permis d’agir plus vite et plus fort ».

T ; Je travaille à mon job d’après, président élu par tous les pays de l’Union devenue totalement fédérale. Toutes les politiques européennes mettent la France à genoux. Mais ne comptez pas sur moi pour m’y opposer. Je suis le pire cabri qu’on puisse trouver. Mais la France, je m’en fous totalement.

« Ainsi, pendant les six premiers mois de cette année, alors que la France présidait le Conseil de l’Union européenne, nous avons pris les décisions pour réduire de plus de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, nous avons acté une taxe carbone à nos frontières pour protéger nos industries et notre planète, nous avons ensemble décidé de créer un impôt minimal sur les grandes multinationales pour lutter contre l’évasion fiscale, et nous avons ensemble commencé à mieux encadrer les grandes plateformes du numérique. »

T : Celui croit que c’est moi qui ait fait tout cela pendant ma « présidence » au conseil européen est un débile mental. Je n’aurai pas été là, rien n’aurait été changé. Les décisions prises sont catastrophiques pour la France où aucune étude d’impact n’a été présentée. Si les pauvres couillons de Français savaient ce qui les attend !

« Et malgré toutes ces crises, tous ces défis, 2 022 fut aussi, pour nous tous, une année démocratique intense au cours de laquelle vous avez renouvelé notre Assemblée nationale et où vous avez, lors de l’élection présidentielle de ce printemps, décidé de me confier un nouveau mandat de cinq ans à la tête de notre nation, ce qui m’honore et m’oblige »

T : Bien que je n’aie rien anticipé, rien fait de bien, multiplié les démagogies pitoyables, laissé aller tout à vau l’eau, en me contentant de faire de la com’, j’ai réussi à éviter tout débat et à être réélu sur la peur. Et je n’ai plus de majorité au parlement. La France est en morceaux. L’abstention a été catastrophique et plus personne n’a confiance dans les hommes politiques. La seule chose intense, c’est le rejet des élites qui dirigent. Mon seul rôle maintenant c’est de durer en essayant de manœuvrer pour ne pas me retrouver dans une impasse totale. Alors n’oubliez pas Français que c’est vous qui m’avez mis sur le pavois. Alors aidez-moi à y rester !

« 2 022 fut aussi une fois encore une année de rayonnement artistique, culturel, sportif de notre pays, avec deux Prix Nobel, et tant de grands moments de création et de sport. De tout cela, de tout ce que nous avons ensemble accompli »

T : Les papouilles à Mbappé n’ont pas suffi pour que je récupère les retombées des mérites des autres. Encore un effort !

« Je crois que cette année 2023 est d’abord celle de questions que je sais inquiétantes, et de crises une fois encore à affronter. »

T : Vous avez vu que j’affronte les crises merveilleusement. Je vous protège. Si vous croyez ces conneries alors je suis sauvé !

« Aura-t-on des coupures d’électricité ? Continuons à économiser l’énergie, comme nous le faisons depuis quelques mois, c’est entre nos mains ».

T : Je vous ai foutu dans la merde mais « nous », c’est-à-dire vous, vous êtes seuls responsables si cela foire un peu plus, espèces de ringards pétochards.

« Aura-t-on des augmentations du prix de l’énergie ? Dès demain, vous aurez des aides adaptées, en plus du bouclier tarifaire déjà mis en place, de telle sorte que la pérennité de votre activité, de nos emplois et de notre compétitivité puisse être assurée. Et, à chaque fois qu’il le faudra, le gouvernement adaptera ses réponses comme il l’a fait à chaque instant. »

T : Je marche au chéquier mais la dette est astronomique. Alors j’annonce de nouvelles folies de dépenses ciblées. Je viens d’offrir la gratuité des préservatifs, alors vous voyez comme je pense à tout et à tous dans le détail. Je suis le pire démagogue mais c’est vous qui paierez les pots cassés. Alors de quoi vous plaignez-vous ? La facture arrivera un peu plus tard. Mais j’aurai gagné trois minutes de pouvoir en plus. C’est tout ce qui compte.

« Surtout, nous accélérerons les solutions pour sortir de nos dépendances et avoir un prix de l’électricité qui correspond à son coût de production. »

T : Je ne vais pas vous dire qu’elles existent ces solutions depuis que je suis au pouvoir et que je n’ai rien fait. Comment je vais faire ? Je n’en sais rien puisque les Allemands ne veulent pas. Mais autant parler d’intention même si les moyens sont absents. Oui je suis un Jocrisse. Et alors ? Cela marche avec les Français.

« Covid, là aussi nous pourrons faire face. D’abord, grâce à l’usage raisonnable et adapté des gestes barrières contre le virus, que nous avons appris. Ensuite, grâce à la vaccination qui a montré son efficacité ; et j’incite ce soir tous nos compatriotes de plus de 70 ans en particulier à faire leur rappel ou à se faire vacciner, si ce n’est pas déjà fait. Enfin, en testant, en séquençant, en établissant les contrôles aux frontières. »

T : Lavez-vous les mains et moi je m’en lave les mains. Mais je mets un contrôle aux aéroports pour ne pas recommencer les sottises de 2020 ! La com’ d’abord.

« Devra-t-on travailler plus longtemps en 2023 ? Il nous faut travailler davantage. L’objectif est de consolider nos régimes de retraite par répartition, qui, sans cela, serait menacés, car nous continuons de financer à crédit ».

T : J’ai raté la réforme des retraites pendant 5 ans et j’ai aggravé diaboliquement la dette. Là je n’ai pas de majorité au Parlement donc je dois piéger LR. Si cela passe ce sera ma réforme. Sinon c’est la faute de LR. Le piège est fameux. Notez que moi qui n’ai plus aucun souci de retraite et qui pourrait finir mes jours dans l’opulence sur argent public, j’emploie le « nous » à nouveau. Comme si je devais travailler plus ! Bande de gogos !

« Dans la longue histoire de notre nation, il y eut des générations pour résister, d’autres pour reconstruire, d’autres encore pour étendre la prospérité conquise. En ce qui nous concerne, il nous revient d’affronter ce nouveau chapitre d’une rude époque, et au-delà des urgences de cette année, que je viens pour partie de mentionner, d’avoir la charge de refonder nombre des piliers de notre nation, qu’il s’agisse de notre école, de notre santé, de nos transports, de l’aménagement de notre territoire, de nos industries, et j’en passe. »

T ; Évidemment j’ai tout laissé s’effondrer depuis que je suis aux manettes en mettant des incapables aux postes régaliens. Il n’y a plus d’hôpital, d’école, de justice, de sécurité. C’est sûr qu’avec Pap NDiaye l’école va renaître ! J’ai tout de même réussi à ne pas dire : on va se réinventer ! Je m’améliore. Jouer les Résistants, c’est un peu culotté. Mais s’il y a des gens qui y croient ! Franchement, ces Français, on les manipule trop facilement !

« Je nous souhaite pour 2023 par notre travail et notre engagement d’œuvrer à refonder une France plus forte, plus juste, pour la transmettre à nos enfants ».

T : Des enfants ? Quels enfants. Je sais bien que nous avons abandonné 500 000 naissances chaque année. De toute façon je n’aurai jamais d’enfants. Je ne compte que sur l’immigration africaine. Nous n’avons jamais été plus faibles, moins justes, et j’y contribue fortement. Notez ce « nous ». Je suis vous et vous êtes moi. Sauvez-vous, sauvez-moi !

« Restons fidèles à nos valeurs, toujours. Intégrons mieux par la langue et le travail, protégeons les combattantes et les combattants de la liberté, comme celles et ceux qui viennent d’Iran ou d’ailleurs, mais gardons le contrôle de nos frontières, de l’unité de la nation ».

T : Le contrôle de nos frontières on l’a vu avec l’OCEAN VIKING. Quel baratin cynique ! Je le sais ! je sais aussi ce que vous voulez entendre et que vous attendrez longtemps, très longtemps la moindre esquisse de début de commencement d’une solution.

« Nous bâtirons aussi une nation productive et écologique « à l’échelle industrielle ». Et après la loi visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables, la loi sur le nucléaire marquera le lancement de la construction de nouvelles centrales sur notre territoire ».

T ; Quel baratin ! Je fais tout et le contraire de tout, en même temps. Espérons que cela marchera encore le temps qu’il faut avant qu’on ne me vire à coups de pied au derrière.

« Être aux côtés de celles et ceux qui sont en situation de handicap ».

T : Ouf ! J’ai failli les oublier ceux-là.

« Nous avons aussi commencé de raviver la confiance dans notre Éducation nationale, notre santé en nous appuyant sur l’énergie et le dévouement de nos enseignants et de nos soignants. Nous poursuivrons avec ardeur durant l’année qui s’ouvre, par des choix clairs, forts, et un travail au plus près du terrain ».

T ; Tout s’effondre et il faut que je caresse les agents de l’État qui sombrent dans la déprime. Une petite caresse et on pensera à autre chose. Prendre les Français pour des idiots débiles et consternants, cela m’amuse trop !

« Une société plus juste, elle l’est aussi sur le plan social. Pas par plus d’impôt, non. Ni en léguant plus de dettes aux générations suivantes. »

T : l’union des contraires en même temps. En cinq ans j’ai tout ravagé. Mais j’ai été réélu. Alors ? Cela marche. Continuons notre baratin. Sans jamais chercher un résultat quelconque. Je n’ai pas d’objectifs pour le pays. Mon seul objectif, c’est moi !

« Protéger nos enfants, protéger notre information libre et indépendante, l’ordre libre et juste qui permet aux citoyens d’être heureux : voilà quelques-uns des combats de notre époque. Nous sommes tenus de nous en saisir. »

T ; J’adore ce « nous » qui veut dire « vous ». L’ordre juste : je fais du Ségolène. J’ose tout. Je fais même du Hollande en utilisant la même figure de rhétorique, l’anaphore : « c’est bien par notre travail et notre engagement » répétée inlassablement. Mettre mes pieds dans les pas de ces deux abrutis que j’ai dézingués sans pitié, quelle jouissance !

« En somme, en 2023, nous aurons à consolider pas à pas notre indépendance énergétique, économique, sociale, industrielle, financière, stratégique et à renforcer notre force d’âme, si je puis dire ».

T : « nous » c’est-à-dire « vous » vous aurez à vous taper le boulot que je n’ai pas fait pendant cinq ans et que je ne ferai pas plus dans les cinq ans à venir. J’ai dit tout ce que les gens voulaient entendre d’après mes communicants. Cela devrait suffire. Les Français sont des veaux disait de Gaulle. Je me sens très gaulliste dans les mots et très macronien dans les maux.

« Depuis 2017, nous menons ce combat pour que notre Europe rassemble ses forces. Pour qu’à 27, nous soyons plus forts ».

T ; Ici, nous voulons dire « moi ». Je travaille à mon job d’après. La France ce n’est plus rien et je n’en ai strictement rien à faire. Mais l’Europe me tend les bras et mon job d’après. J’y arriverai. Même s’il faut dire autant d’âneries pour débiles que dans ce discours de communicants pour crétins rédhibitoires. Je vous méprise tous. Vive moi !

PS : Ah mes photos dans l’avion en James Dean de sous-préfecture. Quel pied ! D’accord quelques psychiatres perspicaces ont détecté que j’étais un malade mental plus grave que ce qu’ils croyaient et ne s’améliorant pas. Mais si je ne prends pas mon pied, à quoi sert ce cirque ? le cynisme ne me suffit pas. Comme pour Hollande rue du cirque. Sauf que pour moi, le miroir suffit et la photo de moi-même. C’est drôle ces Français qui se croient protégés par Narcisse ! Ce sont eux qui se suicident, pas moi. Narcisse vaincra !

Commentaire
Siem's Gravatar Je suis d'accord avec vous. Nous sommes au bord d'un précipice vers lequel nos élites bureaucratiques et surtout l'épouvantable incapable qu'est Macron nous ont conduit avec une com' cynique et fumeuse.

Il est difficile de résister à la colère devant le tableau terrifiant qu'offre le résultat des programmes déments de Mme Hidalgo à Paris.

Il est difficile de résister à la colère devant le saccage de notre appareil nucléaire auquel Emmanuel Macron a personnellement collaboré.

On a envie de crier "Dehors, "du balais", "Charlatans à la petite semaine". .

Mais la réalité est là : la France est démolie pour des années.
# Posté par Siem | 06/01/23 19:57
Tiri's Gravatar Bonne année au cercle des économistes !

Espérons que cette année 2023 soit l'année de la crise décennale car cela fait maintenant 16 ans que nous attendons...
# Posté par Tiri | 07/01/23 20:41
DD's Gravatar Deux mots sur les crises décennales

Oui, le Cercle des économistes e-toile a constaté depuis la suppression de facto des exigences de Bretton-Woods, l'émergence de crises décennales ou quasi décennales qui avaient disparu depuis 1945. 73-74, 81-82, 82-93, 2002-2003, 2008-2009 sont des récessions de ce type. Elles s'expliquent facilement par l'effet délétère des gros excédents et de leurs contreparties déficitaires.
De même nous avons souligné le caractère d'aggravation des crises successives du fait des méthodes employées pour les surmonter : la création monétaire massive par les banques centrales.
Nous avons même expliqué que depuis le nettoyage fait début 80 par les États-Unis et l'ouverture massive à la Chine à partir de cette période, et plus généralement depuis la mondialisation, l'inflation a été maîtrisée sur les prix à la consommation et remplacée par une plus-value sur les biens durables et surtout immobiliers.
Après la crise de 2008 aggravée par la crise spécifique de la zone Euro provoquée par Trichet, nous avons énoncé que les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il fallait s'attendre dans les huit à dix ans suivants une crise de même nature, mais plus faible, l'histoire montrant qu'à une crise sévère succédait toujours une crise de plus faible intensité.
Nous pensions donc, toute chose étant égale par ailleurs qu'il fallait se montrer vigilant sur les signes de ralentissements qui pourraient survenir à partir de 2020. Certains commençaient d'ailleurs à apparaître, expliquant partiellement l'affaire des Gilets jaunes, le trumpisme et le décalage entre peuple et élite.
Naturellement le Covid et les politiques d'arrêts de la production et de financement des revenus par la dette a tout changé. La récession a été terrible mais n'avait pas de caractère conjoncturel explicite. En revanche beaucoup de sociétés qui étaient au ras de la faillite ont survécu par l'ampleur des subventions.

Depuis nous avons vécu un rebond considérable de la production dans un ensemble mondial désarticulé puis l'impact des mesures inspirées par les écolos et la guerre en Ukraine.

Nous avons dit que l'inflation reviendrait fortement parce que cette fois-ci, l'argent déversé par milliers de milliards n'avaient pas de contreparties de production et que la mondialisation été entravée par les goulots d'étranglement. Nous avons même affirmé le 4 août 2021que nous ne voyions pas de récession se profiler dans les 18 mois à venir compte tenu des énormes sommes de monnaie déversées.

La guerre en Ukraine change évidemment la donne. Si les industriels et les artisans, comme les particuliers sont obligés de payer des augmentations du prix de l'énergie démentielles, avec une forte inflation et des hausses drastiques de taux d'intérêt, il y aura une récession de la production dans les zones les plus atteintes. Mais elle ne correspondra pas au mécanisme des crises décennales.

L'important, à chaque moment, est de bien comprendre la situation, ce qu'elle a de différent, mais aussi ce qu'elle a de constant.

Pour le moment les accidents politiques et médicaux rendent l'analyse économique assez précaire. Mais ne change rien à l'explication des phénomènes économiques passés, notamment les crises décennales.
# Posté par DD | 07/01/23 21:12
DvD's Gravatar Pas de crise depuis 16 ans ? Il y en a qui vivent manifestement sur une autre planète. Sur Terre, on passe d’une crise à l’autre :

2008-2009 : crise immobilière, financière et économique globale.

2011 : crise de dette souveraine et économique européenne.

2018 : ralentissement mondial déclenché par la première tentative de resserrement monétaire des banques centrales.

2021-2022 : crise immobilière en Chine.

2020 : crise sanitaire Covid globale.

2022-2023 : crise inflationniste, énergétique, géopolitique et deuxième tentative de resserrement monétaire des banques centrales.

Bonne année 2023 !
# Posté par DvD | 07/01/23 22:18
Tiri's Gravatar Cher DvD,

2008
2011
2018
2020
2021
2022

Il ne s'agit donc pas d'un cycle décennal...
Visiblement certains ont du mal avec les chiffres...

Bien à vous
# Posté par Tiri | 08/01/23 16:46
DD's Gravatar @Tiri

L'intérêt pour un économiste de participer à un blog est la prise de risque. L'erreur n'a pas d'importance si, bien analysée, elle permet de corriger un biais d'interprétation, une erreur d'analyse ou une erreur de fait. L'erreur est nécessaire pour justement faire progresser la théorie. Toute la science est faite par des gens qui se trompent mais qui du coup se forcent à comprendre pourquoi. L'erreur n'est aucunement un problème. Seulement une occasion. Le fait de publier des hypothèses et de le faire en tant réel, souvent avant même des évènements attendus, met l'auteur à merci de la réalité quand elle apparaît dans toute sa force. C'est le jeu. Et c'est celui que nous jouons depuis 1977 quand une série d'erreurs majeures se sont développées mondialement et en France dans toute leur désolante influence sur le futur que nous connaissons. Sur les six erreurs manifestes, trois intérieures et trois extérieures qui ont fait notre fond de réflexion, toutes ont été validées par la suite des évènements. Notre regret n'est pas dans les analyses que nous avons pu produire mais dans ce fait sinistre qu'il n'y a pas de pédagogie de l'erreur. Ce serait un travail de psychosociologue d'expliquer pourquoi. Nous-mêmes le constatons sans outils pour l'expliquer.

La concentration des pouvoirs a l'échelon des nations, des superstructures internationales comme l'Union Européenne, des institutions transnationales, publiques comme l'ONU, l'OMS, etc, ou privée comme les ONG, avec celle des médias entre quelques mains intéressées, aboutissant à une information et une édition totalement construites par des groupes de pression, définissant un bien pensé politiquement correct même imbécile et qui anéantit la réflexion, est certainement une cause active. Mais pourquoi les peuples ont-ils laissé faire ?

La France devient une province où on a cessé de penser et de panser le monde. L'école est morte. L'université sombre. Les beaux arts s'effondrent. La politique est à l'image du président guignol que nous venons de réélire : une petite caste qui gère les 5 minutes suivantes en famille en servant au populo ce que les communicants croient comprendre qu'il veut entendre.

Dans un tel état de nihilisme généralisé, la démarche d'un petite groupe comme le nôtre peut paraître étrange. Ne se sentir ni prisonnier ni étranger aux doctrines dominantes, ni même à notre propre discours, pour déterminer les voies et moyens d'une meilleure organisation et de meilleures décisions, au moins en éliminant celles qui nous plombent, est une attitude difficile à admettre dans un monde qui, à la fois, ne croit plus à rien et à tous les charlatanismes, qui élit Mme Hidalgo ou M. Macron, et imaginent que, ce faisant, l'avenir sera meilleur, et s'engouffre en même temps dans tous les pièges d'internet et des réseaux sociaux tout en cessant d'avoir une résistance critique vis à vis de pouvoirs politiques malsains et délétères.

En économie cela disjoncte de partout, ce qui rend l'analyste perplexe.

Mais cela n'empêche pas que toute chose égale par ailleurs, la fin des disciplines de l'après guerre depuis 1971 a provoqué une vague de récessions quasi-décennales pendant 40 ans. Le fait que deux accidents d'amplitude mondiale aient intercepté le mécanisme ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Et qu'il n'exerce pas ses effets.

Et qu'il faut se garder des ironies sans véritable objet. Merci à Tiri de nous permettre de le rappeler.
# Posté par DD | 09/01/23 14:50
petit curieux's Gravatar N'ayant découvert ce blog que récemment, pourriez-vous rappeler les six thèmes de vos critiques depuis 25 ans ? Je serai très intéressé de savoir qu'une équipe a pu porter aussi longtemps une analyse qui se serait révélée juste.
# Posté par petit curieux | 10/01/23 09:25
DD's Gravatar La réunion des membres de ce qui deviendra le cercle des économistes e-toile s’est faite effectivement autour de trois thèmes français et de trois thèmes internationaux.
En reprenant et illustrant les analyses de Maurice Allais, nous pensions que ;
-   Les changes flottants ne permettaient pas d’ajustement des balances commerciales et de capitaux, et provoquaient des crises périodiques, alternativement dures et moyennes, dont la sévérité s’aggravait.
-   L’Euro qui se mettait en place n’avait aucune possibilité d’éviter les mêmes déséquilibres au sein de l’Euroland et avait un potentiel récessif important.
-   L’OMC avec la Chine allait entraîner une paupérisation des classes moyennes et une perte industrielle majeure.
La crise de 2008 a été parfaitement prévue. Nous avons d’ailleurs ouvert ce blog pour l’annoncer. Elle a montré la nocivité radicale et permanente des changes flottants. La crise spécifique de l’Euro en 2011 avec la gestion calamiteuse de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal, a montré la nocivité systémique de l’Euro devenu une machine à créer des déséquilibres. Quant à la disparition de l’industrie et l’épreuve imposée aux classes moyennes, dans les pays développés, l’histoire a tranché.
En France nous condamnions trois phénomènes liés entre eux de façon indissociable :
-   La domination oligarchique de ce que nous appelons l’énarchie compassionnelle, c’est-à-dire l’envahissement total de la politique par la haute fonction publique, et désormais en famille grâce à la parité. La bureaucratisation et l’apparition d’une économie de prédation sur fonds de dépenses publiques éhontées et de fiscalité démente, avec soviétisation par exemple du secteur de la santé nous paraissaient les conséquences inévitables ainsi que la recherche de l’irresponsabilité structurelle et du gros pognon grâce à l’Union Européenne.
-   Le socialisme des « cadeaux au peuple » toujours plus pénalisants, avec la retraite à 60 ans, les 35 heures, les avantages acquis à perpétuité, l’extension du domaine de l’aide à tout et à tous mêmes étrangers. Le fardeau imposé aux entreprises ne leur permettrait pas de se battre sur les marchés désormais ouverts au monde entier et nous ferait entrer dans une ère de dettes, de fiscalisation et de réglementation bureaucratique infernale.
-   La dénatalité nous paraissait devoir devenir destructrice. La démographie telle que la défendait Sauvy était en danger depuis la fin des années soixante-dix, avec des conséquences de plus en plus violentes.
On voit que l’énarchie a triomphé avec Emmanuel Macron, après Chirac et Hollande, Sarkozy ayant été inexistant du fait de la crise de 2008-2009, de son atlantisme bêlant et de la trahison de son camp, avec la promotion cynique d’enfants d’énarques totalement nuls, des distributions au peuple accablantes de démagogie, l’explosion des dettes et de la fiscalité. Le déficit de natalité atteint 500 000 enfants. Les seuls marchés actifs sont des marchés artificiels dominés par l’argent public. Tous les services publics sont KO : armée, justice, police, enseignement, santé, Le désastre est complet. Et nous avons un président gugusse qui fait semblant et ne tient que par la com ‘ après avoir fait monter les extrêmes.
Sur tous les sujets que nous avions dénoncés, les mauvais effets se sont développés sans frein, des remises en cause se faisant jour partiellement seulement depuis la guerre en Ukraine et la mise en œuvre d’une politique impérialiste en Chine.
Aujourd’hui d’autres erreurs tragiques tentent de s’imposer et viennent se surajouter, donnant à l’avenir une teinture légèrement apocalyptique.
# Posté par DD | 10/01/23 11:38
Siem's Gravatar Six sujets prémonitoires. Six sujets qui restent ouverts mais où toutes les discussions sont difficiles.

Réorganiser l'organisation monétaire internationale ? On ne parle que de possibilités alternatives au dollar en Extrême Orient. Mais les changes flottants et leur rôle dans les crises ne sont jamais évoqués.

L'Euro : un sujet clos. Tout le monde et pour l'euro dans les modalités actuelles.

Les dictatures dans l'OMC. Bien sûr la guerre en Ukraine remet tout en cause. Mais concrètement on tend à penser que la mondialisation est nécessaire surtout avec la Chine dont on attend les touristes de pied ferme.

L' énarchie compassionnelle" comme vous le dite drôlement : règne sans partage. LR annonce son candidat à la présidence : un énarque.

Le socialisme redistributeur : jamais on n'a autant distribué de chèques et accumulé autant de déficits, dettes, déficits.

La démographie en berne : silence absolu pour ne pas remettre en cause les droits de la femme.

Les blocages sont assez simples à comprendre : les pouvoirs installés ne veulent pas discuter de ces questions tabous. Les Etats-Unis ne veulent pas toucher au rôle du dollar. L'Euro est la clé de la construction européiste. La Chine est le principal client de l'Allemagne.

La caste énarchienne tient le pouvoir politique et administratif et n'entend pas les lâcher. L'idéologie des droits acquis notamment dans la fonction publique est un tabou et les énarques préfèrent maintenir une forte redistribution pour éviter des difficultés sociales qui remettrait en cause leur pouvoir. Les associations féministes ont pris le pouvoir dans les partis politiques. La cause féminine est intouchable.

Ces maladies du siècle sont donc à l'abandon parce qu'elles cautionnent des pouvoirs qui se sont installés au dessus de la démocratie et refusent qu'on en discute.

La démocratie est impuissante et le débat inutile. Sauf à pouvoir assumer une forme d'anti américanisme, d'anti européisme, d'anti féminisme, d'anti mondialisation commerciale heureuse, d'anti étatisme, socialisme et fiscalisme, ... Sans être ni ennemi de l'Amérique, ni de l'Europe, ni du commerce mondial, ni de la fonction publique, ni de la redistribution sociale, ni des femmes.

C'est tellement subtil et demanderait de tels efforts qu'on doute qu'on puisse convaincre qui que ce soit de se lancer dans une telle action politique.
# Posté par Siem | 11/01/23 01:40
DD's Gravatar @Siem

Vu comme cela, cela parait totalement insurmontable. Mais si vous pensez aux solutions, elles sont tellement simples à mettre en œuvre techniquement qu'on pourrait renverser l'argument.

Revenir aux disciplines de Bretton Woods, c'est à dire rendre les états responsable de la valeur de leur monnaie et assurer qu'il n'y aurait ni grands déficits ni grands excédents ne présente aucune difficultés techniques. Les institutions sont là et on a fait marché le système pendant près de 25 ans.

Pour l'Euro, il suffit de taxer les excédents de façon progressive et de contrôler les grands déficits.

Pour la Chine et les États dictatoriaux, il suffit d'interdire les grands excédents et de n'admettre des échanges massifs qu'en termes de réciprocités des procédés. C'est vrai pour la Chine, la Russie, la Turquie et l'Inde. Un système monétaire réformé permettra d'atteindre plus facilement cet objectif.

En France, séparer la haute fonction publique de la domination politique se fait en interdisant les doubles rémunérations publiques et en interdisant d'être élu dans une assemblée qui détermine votre rémunération. Principe bien établi partout sauf en France.

L'abandon d'une redistribution excessive qui entraîne déficits, dettes, désorganisation, bureaucratie, passe d'abord par une réforme du droit de grève dans les secteurs publics et l'abandon des distributions aux non-cotisants.
Le plus difficile est la reconstruction d'une politique de la famille et de la natalité. Bien sûr il faut réduire les difficultés qui entravent la création d'un foyer et lourdement subventionner le troisième enfant. Mais l'évolution du féminisme et du Wokisme a détruit tellement radicalement l'idée qu'un enfant était aussi une nécessité de survie collective dont la gestion devait être collective, qu'il parait difficile d'obtenir les changements d'attitude requis. D'autant plus qu'une partie du monde développe encore un dynamisme des naissances excessifs.

Toutes ces réformes seraient donc généralement plutôt faciles à mettre en œuvre une fois qu'on les a décidées. Elles n'ont aucun effet négatifs connus et remplacent des mécanismes délétères avérés. Si l'espace de la discussion publique n'était pas à ce point encadré, ces politiques seraient assez facilement acceptées. On est confronté à une "dictature de l'existant" qui bloque la pédagogie des échecs constatés, autant qu'à la résistance des puissances déterminées à maintenir leurs privilèges.
# Posté par DD | 11/01/23 09:20
Curieux's Gravatar Quand on résume, on voit une soumission à la mondialisation à l'américaine des structures qui ne peuvent pas y échapper si on veut s'y installer et y faire carrière, et une communication venant d'en haut, sous forme "ingénierie sociale" , qui a pour but de piloter les opinions dans un sens voulu. Et l'élimination de toute idée contraire soit en rendant impossible les carrières si on n'accepte pas la soumission soit en interdisant toute présentation ou débat. Malgré l'apparente variété de vos six thèmes ne peut-on pas les fédérer dans un même déni beaucoup plus unitaire parce qu'ils dérangent peu ou prou la norme américaine imposée d'en haut.
# Posté par Curieux | 11/01/23 19:16
DvD's Gravatar Tiri,

Il y a dans l’évolution des marchés une combinaison de cycles de durée et d’amplitude différente qui s’entremèlent de façon complexe, certains plus marqués que d’autres (le cycle décennal par ex) et qui dessinent au final un profil quasi-périodique de fluctuations économiques et financières autour d’une tendance.

Pour des cycles d’une ponctualité rigoureusement exacte, l’économie n’est pas la discipline appropriée, essayez plutôt l’horlogerie suisse.

DvD
# Posté par DvD | 12/01/23 16:21
DvD's Gravatar Cela étant dit, regardez la variation du PIB réel sur la période considérée. Vous verrez un point bas en 2009 et un autre en 2020, 11 ans après. Le cycle (quasi)-décennal a bien trouvé une façon de se manifester…
# Posté par DvD | 12/01/23 18:10
Raphael's Gravatar Monsieur Dufau ,
Qui ? donnez-moi le nom d'une - une seule - personnalité qui va mettre fin a ce massacre qui sure depuis 1992.
Je me permets de vous signaler que faute d' exister le peuple et la rue seront le seul sursaut.
# Posté par Raphael | 12/01/23 22:02
DD's Gravatar "Malgré l'apparente variété de vos six thèmes ne peut-on pas les fédérer dans un même déni beaucoup plus unitaire parce qu'ils dérangent peu ou prou la norme américaine imposée d'en haut."

Que les États-Unis exerce à la fois une influence militaire, diplomatique, économique, dominante, c'est évident. Mais ce serait une facilité de raisonner en des termes uniquement politique au sens large.

Lorsque je rédigeais ma thèse de doctorat en économie j'étais arrivé à des conclusions qui s'opposaient aux intérêts de mon directeur de thèses qui voyait cet exercice comme un moyen de conforter un certain nombre de ses activités. Il préférait une erreur utile à la vérité.

On retrouve ces biais dans les "écoles de pensée". On a connu après guerre un mouvement très fort de récusation du new deal et du keynésianisme, avec une montée en puissance d'un "néolibéralisme" fondé sur les marchés régulés, tout devenant une "marchandise comme les autres". Certains voient aujourd'hui l'effondrement de cette doctrine. (cf par exemple le livre de Gary Gerstle The rise and fall of the neoliberal order - Oxford university press : il est aussi mal écrit qu'on peut l'être, touffu et manquant beaucoup d'esprit de synthèse, mais il apporte nombre de faits historiques que l'on ne connaît pas en Europe et en particulier en France). Cela veut dire qu'un mouvement de pensée peut traverser le monde ou une grande puissance et provoquer des actions et des réactions parfois excellentes parfois désastreuses.

Ma thèse personnelle par exemple est que la monnaie n'est pas une marchandise comme une autre, comme par exemple l'énergie, la santé etc. La complication, est que je suis aussi d'accord avec de nombreuses analyses et solutions de ce mouvement. C'est souvent la coalition d'un fond idéologique et de circonstances qui fabriquent l'histoire avec parfois de graves erreurs organisationnelles à la clef. Il faut, pour condamner l'erreur, à la fois traiter de la circonstance et se colleter à une idéologie très construite. Ce n'est pas facile. Les Américains au pouvoir en 1971 n'étaient pas favorables aux changes flottants. Ce sont les Allemands qui ont fait la proposition et les négociateurs américains ont tenu à faire écrire que la solution était "provisoire" et pas pour des raisons tactiques.

Aujourd'hui, on voit bien que les élites européennes restent bloqués sur des a-priori dogmatiques forts qui ont fécondé un nombre gigantesque d'ordonnances. Mais qui correspondent bien à la logique de l'institution. On en est arrivé à l'organisation folle du marché de l'énergie en Europe. Ce n'est pas au départ la volonté allemande de destruction de EDF qui a poussé à cette solution. Mais une dynamique intellectuelle doublée d'une logique de situation. Changer, c'est s'attaquer à deux forces en même temps, avec le plus souvent des hommes politiques analphabètes dans les deux domaines.

De même le triomphe de l'énarchie compassionnelle vient de loin. En fait d'avant la guerre de quarante avec une accélération massive après. L'idée a prévalu que dans un monde complexe il fallait des spécialistes de l'Etat pour prendre les bonnes décisions et, pour aller plus vite, leur donner le pouvoir en France. Cela éviterait qu'on prenne une raclée militaire nouvelle en quinze jours ou quelques autres baffes u même genre ! Mettre fin à ce système Français signifie qu'on a une réponse à la question de la garantie d'une bonne gouvernance par des gens sérieux. Le vieux chapitre "démocratie et efficacité" s'ouvre à nouveau et cela flotte un peu partout dans les analyses.

La démographie n'est pas une question américaine. Les enjeux sont individuels, culturels, économiques, et politiques Une pensée militante diffuse devenue dominante cherche à promouvoir l'avortement, les suicide assisté, l'euthanasie, la procréation sans acte sexuel, éventuellement décalé en dehors des phases de fertilité des femmes, S'agit-il simplement de sociologie politique, d'un effondrement religieux laissant la place au nihilisme, d'une volonté du capitalisme,... Promouvoir le retour à une politique nataliste en France exige d'être armé pour lutter sur des terrains de guerre multiples.

Ce qui est mobilisateur aujourd'hui, ce sont des désastres et des erreurs dommageables. Il est assez facile de concevoir ce qui permettrait de mettre fin à ces erreurs soit à la racine soit avec des mesures symptomatiques.

Mais il est très difficile de faire pénétrer analyses et solutions au sein des partis qui refusent parfois de façon caricaturale d'avoir le moindre diagnostic sur rien et dont les dirigeants ne pensent qu'à leur place et à la sauvegarde et l'embellissement de leurs parcours sans prendre le risque de la moindre idée.

L'université est totalement rétive. L'administration ne veut pas entendre parler de la plupart des questions posées. Les courants européistes sont assez bien implantés dans les médias et les programmes scolaires et universitaires. Les centres de recherche sont trop politisés et cupides.

Les journalistes n'aiment pas s'écarter trop de la pensée dominante souvent pour de bonne. raisons sauf pour faire du buzz avec des dissidents caricaturaux. L'intolérance s'amplifie partout.

Ne reste donc que la pédagogie des échecs. Associer la conséquence à une cause et à une réforme est le seul moyen de faire bouger les esprits. les tourments actuels font bouger les lignes et ouvrent des fractures. La guerre elle verrouille tout.

Le combat pour une meilleure gouvernance est difficile mais finit toujours par survenir le "day of reckoning" , le moment du jugement imparable qui force à basculer dans les solutions. L'Europe de l'énergie est arrivée par exemple à ce moment là. De même le blocage des banques centrales prisonnières d'objectifs incompatibles illustre le défaut systémique de la gestion internationale des monnaies. Le tournant bassement népotique de l'énarchie marque un tournant qui rend l'avenir de la caste incertain. Le chantage à répétition des syndicats ayant la main sur certains secteurs publics arrive à son point d'autodestruction. L'impuissance politique imposée par le gouvernement des juges commence à sécréter des anticorps puissants.

Certaines réformes se feront comme la pomme mûre qui tombe de l'arbre. D'autres s'avéreront longtemps impossibles. L'important est de ne jamais perdre de vus les causes de ce qui ne va pas et de trouver des gens qui ne se découragent pas d'éclairer les débats et de proposer des solutions. Un des drames français est que la France qui produisait des esprits libres en nombre très supérieur à d'autres pays se stérilise désormais à grande vitesse. Un commentateur disait récemment que la difficulté française n'était pas qu'on y pensait mal mais qu'on n'y pensait plus.

Prouvons que ce n'est pas vrai !
# Posté par DD | 13/01/23 02:07
Curieux's Gravatar Merci de votre réponse. Je n'ai pas rencontré d'autres blogs où le dialogue était si facile et où les questions du moment étaient traitées avec autant de profondeur et de modestie. Très surprenant et très intéressant.
# Posté par Curieux | 13/01/23 09:21
Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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