Les scandaleuses décisions de l'Arcom et l'emprise antidémocratique de la haute fonction publique

L’Arcom, autorité indépendante de contrôle des médias, est censée garantir la liberté de l’information. Elle s’est signalée récemment à deux  reprises en avertissant ou en sanctionnant lourdement des chaînes dela TNT pour avoir invité des personnalités qui contestent les conclusions du GIEC.

L’invitation de Jacques Gervais, un scientifique auteur de nombreux livres, (dont le dernier, "L’urgence climatique est un leurre » chez l’Artilleur- 2020) où il présente ses arguments en les basant sur des données publiées et des calculs détaillés (offrant la possibilité d’être facilement démontés s’ils sont faux), a valu à une chaîne un avertissement. La seule présence  d’un critique des conclusions du GIEC vaut blâme.  

La justification est effarante : « des déclarations venaient contredire ou minimiser le consensus scientifique existant sur le dérèglement climatique actuel, par un traitement manquant de rigueur et sans contradiction ».

Contredire un consensus scientifique : toute l’histoire des sciences est fondée sur une suite infinie de contestations des certitudes d’un moment qui ont fini par être totalement remises en cause. La notion de consensus scientifique n’existe pas

L’Arcom ne cite d’ailleurs pas les propos qu’elle jugerait litigieux. On ne conteste ni un calcul, ni une affirmation particulière dont il sera facile pourtant de montrer la fausseté, puisque les justifications alléguées sont écrites, publiques et détaillées.   

Par ses statuts le GIEC ne finance que des travaux qui doivent mettre en avant la responsabilité de l’homme dans des évolutions écologiques éventuellement dangereuses. Si vous acceptez un contrat, et l’argent correspondant, c’est pour essayer de prouver la responsabilité de l’homme. Et jamais, un scientifique subventionné par le Giec n’acceptera de travailler sur des travaux qui n’ont pas cette ambition ou qui critiquent la main qui les nourrit.  Se trouver coincé par un argument irréfutable allant contre le parti-pris du Giec lui vaudrait aussitôt son exclusion. Les calculs de Gervais, dont nous ne connaissons personnellement  pas la valeur scientifique,  n’ont donc jamais été réfutés. L’unanimité des scientifiques subventionnés pour démontrer la responsabilité anthropique est structurelle. Sinon : pas d’argent ! Cela ne fait en aucun cas un consensus scientifique global, notion de toute façon des plus précaires.  

Le pire des tribunaux de l’inquisition se sentait obligé de déclarer la partie qu’il jugeait fausse et condamnable. Pas l’Arcom. Le seul fait de contester une vérité officielle est un acte de quasi délinquance potentiellement condamnable, même si l’argument est fondé et inattaquable. De toute façon, ce ne sont pas MM Roch Olivier Maître, énarque cour des Comptes, ou M. Alban de Nervaux, énarque Conseil d’Etat, qui peuvent en juger : leur culture scientifique est inexistante, comme l’est celle des membres du conseil politique prétexte qui a été installé auprès d’eux.

Il s’agit simplement d’un jugement politique. On ne doit pas contredire le Giec ! La vérité officielle s’impose sous peine de sanction. En France ! Pays théorique de la parole libre. Et on paie une administration de 355 agents à 50 millions d’euros pour ce résultat. 140 mille euros par salarié. C’est tout bon ! La loi de parkinson s’applique avec toute sa force. Renforcer et étendre les missions ; augmenter sans fin les budgets et les effectifs ; multiplier les services ; décentraliser et créer des cellules qui,elles-mêmes, deviendront proliférantes. On connait le mécanisme. Nous l’avons dénoncé sur ce blog en analysant un autre système d’agences: les ARS, agences régionales de Santé.

L’Arcom emploiera mille personnes  dans quelques années  avec un budget de 200 millions d’euros. Qui s’y opposera alors que la haute fonction publique a absorbé le politique ?

Il faut de la rigueur, affirme l’Arcom. Ce qui signifie quoi ? Le jugement ne le dit pas. Une interview par un journaliste n’est pas un tribunal scientifique. Il pose des questions. L’invité réponds. Il peut challenger éventuellement telle ou telle réponse. Mais il ne peut pas trancher. La rigueur, cela ne peut que signifier : « ne pas inviter des «climatosceptiques », notion polémique qui n’a aucun sens scientifique ou juridique.

En tout cas, ne pas laisser librement la parole  à un contestataire des conclusions du Giec sans faire venir aussi un contradicteur porteur de la bonne parole et qui réduira à zéro aussitôt s’il en a le talent ou la hargne les effets possibles de l’interview de l’invité. Le cordon sanitaire d'abord. Le contenu on s'en fout !

L’ennui, c’est qu’il est impossible de trouver un tel canard à cinq pattes. Les partisans du GIEC ne veulent pas s’y coller. Si l’affaire tourne mal, ils perdraient leurs subventions ! Personne ne veut s’y frotter.

En revanche un représentant du Giec comme l’effarant Jean Jouzel peut être interviewé tout seul sans contradicteur pendant une heure quand il professe ses théories sur la responsabilité du capitalisme dans la catastrophe climatique, opinion qui n’a rien de scientifique mais qui dit tout de son engagement marxiste de toujours.  Affirmer que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont des complotistes délivrant des « fake news », et de l’espèce climatosceptique la pire, permet de le laisser développer sans frein un message politique marxiste oublieux du désastre qu’a été le Communisme. Là ce n’est plus grave du tout et on peut y aller à loisir. L’Arcom ne dira rien. Cent millions de morts ? Une fois de plus l'Arcom s’en fout ! Mais démontrer que l'explication exclusive des variations de températeure par le Co2 branle dans le manche, là on entre dans l'enfer peuplé de diables qu'il s'agit de réduire à n"ant.

Pour l’Arcom, c’est très clair : il y a une vérité officielle qui peut s’étaler sans limite sur les ondes.  Quiconque la conteste ne doit pas être invité sauf dans des conditions où son message peut être anéanti et où le risque de remise en cause du « consensus » soit nul.

Nous voici devant le contraire exact de la liberté de parole.

L’Arcom a récidivé peu après en infligeant une énorme amende à Cnews qui avait invité un jeune économiste jusque-là plutôt bien accueilli par les médias mais qui, comme beaucoup d’économistes, a compris que la politique écologique voulue par l’Europe conduit à organiser une régression économique irrattrapable.  « Le réchauffement climatique anthropique est une escroquerie et un mensonge ». L’assertion est radicale et accusatoire. On sent une virulence, équivalente à celle qu’on constate tous les jours lorsqu’on invite des militants de l’écologie anticapitaliste.  

Pour l’Arcom, « l’intervenant a pu exprimer une thèse controversée et non vérifiée par les données acquises de la science sans que la position qu’il défendait ne soit mise en perspective et sans qu’une contradiction sur ce sujet ne soit exprimée à la suite de ces propos ». On retrouve les mêmes sornettes : « les données acquises de la science » sont une resucée du concept boiteux de « consensus scientifique ».

Or cela constitue un manquement aux obligations de la chaîne qui « est tenu[e] d’assurer une présentation honnête des questions prêtant à controverse, en particulier en assurant l’expression des différents points de vue ».

Autre affirmation contestée par l’Arcom :  « les modèles climatiques reposent sur de simples hypothèses statistiques et ne marchent pas. Ce ne sont pas des lois de la science », là, on n’est plus dans l’opinion militante. L’intervenant n’a fait que reprendre les conclusions de dizaines d’études et de quelques livres qui constatent l’échec de ces modèles mathématiques exclusivement basés sur le facteur Co2.

Toutes les prévisions d’évolution des température basées sur les modèles du Giec se sont révélées, à ce jour, fausses. Toutes !  Et dans des proportions inquiétantes.  Les modèles de prévision de température basés sur le seul CO2 ne sont pas solides et donnent des résultats qui diffèrent énormément. On sait que les prévisions d’augmentation de la température moyenne de la terre en cas de doublement du CO2 dans l’espace varient de -1° à plus 5° selon le modèle économétrique choisi.  C’est comme si on avait trouvé un modèle de calcul des distances de Paris à Marseille qui donnerait ou 500 kms, ou 2500 kms. On en ferait quoi ? Où sont donc, dans l’affaire, « les certitudes acquises de la science ».

Henri Masson, un scientifique belge vient de faire ses propres calculs :

Si on accepte la démonstration que « l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 résulte du déséquilibre entre les flux totaux de CO2 entrant et sortant dans l’atmosphère, dont la contribution anthropique représente 3 %, le résultat obtenu par une politique zéro carbone serait alors de 0.93 % de 3 % soit environ de trois dixièmes d’un  millième de  degré centigrade, et cela au bout de quelques siècles d’efforts, de sacrifices  et d’insécurité énergétique (risque de black-out), le photovoltaïque et l’éolien étant des sources d’énergie intermittentes et surtout imprévisibles ».

On peut essayer de contredire ce raisonnement, chercher l’erreur, prouver qu’il est faux. Mais personne ne l’a fait et ne le fera. On peut imaginer que ce professeur serait désormais interdit de parole dans les médias.  La contribution du CO2 aux évolutions du climat n’est pourtant pas une terre de certitude scientifique. Les explications simplistes du début ont dû être retirées. Les objections étaient trop fortes. On a d’urgence fait intervenir des « rétroactions » qui ne convainquent que ceux qui veulent y croire. Heureusement que les contestataires étaient là !

Oui, les propos tenus par l’invité de Cnews étaient peu nuancés. Sont-ils faux ? C’est une autre affaire.

L’inquisition par des Enarques abusifs richement rémunérés pour jouer des juges approximatifs et les serveurs de consensus politiques bidons n’est pas qu’une curiosité.  Elle suggère qu’il y aurait une foi commune qui ne peut être remise en cause !  

Nous ne parlerons pas ici des exploits de l’Arcom qui a durement sanctionné une chaîne où un intervenant avait osé parler « d’immigration qui tue ». Heureusement l’égorgement de petites filles pendant leur cours de danse par un fils de Rwandais immigrés a eu lieu en Angleterre. Pour couvrir ce drame, certain ont choisi de donner la parole à un gentil garçon qui voulait protéger la mosquée de son quartier et qui a crié : « ce sont mes voisins ». C’était beau comme un jugement de l’Arcom.  Une information édifiante voilà le but ! Egorger des petites filles pendant un cours de danse : des blanches, pas d'importance. S'en prendre à l'immigration, pas question. La diversité c'est sacré.

On persiste dans l’abus de contrôle de la parole qui s’est installé lors de la pandémie de Covid. Contester un élément de la politique médicale choisie était considéré comme une faute sanctionnable alors qu’on constate à peine deux ans plus tard qu’à peu près tout était controuvé dans le discours officiel et que les critiques étaient fondées. Le « consensus » médical s’est effondré et quelques réputations avec. Mais pas l’idée que les médias doivent s’obliger à respecter le dire de l’Etat, alimenté par quelques experts médicaux.  

Il faut en finir avec l’Enarchie compassionnelle envahissante et anti démocratique et avec les innombrables AAI et ATI, des agences qui démembrent et dépolitisent l’action publique ad infinitum, Leur proliférations permet certes à de nombreux Enarques de toucher des rémunérations extravagantes fort éloignées des tarifs statutaires et d’employer des milliers d’incapables abusifs, pour souvent empêcher l’exercice des talents et des droits. La liberté d’action et d’expression est étouffée, noyée, sanctionnée, …   

Imposer que tout fonctionnaire sous statut ne puisse prétendre qu’à une seule rémunération de l’Etat : celle de l’indice de son statut quelle que soit la fonction qu’il occupe et le lieu où il l’occupe, serait une mesure de salut public.   On ferait aussitôt quelques milliards d’économies et on ne verrait plus des hauts fonctionnaires dont le salaire indiciel ne dépasse pas 4.000 euros par mois se goberger avec des rémunérations ou des compensations de frais annexes qui se cumulent et finissent pas dépasser le million d’euros par an. Les frais de l’Elysée, du gouvernement du conseil constitutionnel, de l’Assemblée nationale du Sénat connaitraient une vraie baisse systémique. Comme le budget des agences qui ont proliféré.

On trouverait un peu moins de hauts fonctionnaires décidés à jouer au Premier ministre ou au Président, ou au dirigeant abusif d’officines inutiles. Le tout en famille. Et toujours à la limite de la loi de séparation des pouvoirs. Les Français ont pu constater que Mme Castets, énarque, militante lesbienne de LFI, exigeant de l’énarque Macron qu’il la nomme à Matignon, est aussi directrice des finances de la ville de Paris dont on connaitles déséquilibres financiers monstrueux. La gabegie avec nous ! Ruinons et taxons tant qu’on peut ! Il suffit de constater ce qui se passe à Sciences-po, pour comprendre qu’il ne s’agit pas d’une exception individuelle mais bien d’une loi du genre. Et le genre commence à puer vraiment !

La liberté de penser et de s’exprimer doit l’emporter sur l’emprise abusive de la haute administration qui mélange le législatif, le réglementaire, le juridique et l’exécutif en dépit de toutes les règles et à son seul profit familial et de caste. Les libertés d’agir et de posséder sont entravées de la même manière.  « On ne peut plus rien dire, rien faire, rien posséder » en France sans que l’Etat de mille manières décide de vous mettre des bâtons dans les roues par l’intermédiaire de hauts fonctionnaires qui sont quasiment tous étatistes, fiscalistes, socialisants et parfois gauchistes jusqu’au mélenchonisme, l'anticapitalisme et l’antisémitisme.

Une honte !

Didier Dufau pour le Cercle des économistes e-toile.

Commentaire
Siem's Gravatar Mon cher Ami vous êtes bien seul ! Alors que je ne vois rien de contestable dans votre analyse. Liberté, liberté chérie est désormais un slogan dépassé.

J'ajouterai à votre propos une réflexion sur le mot protéger. Toutes ces organisations ont pour but de protéger. Ce sont des protecteurs, des boucliers. Comme ils sont gentils comme ils sont nécessaires. Ils vous protègent même contre les vilaines pensées. Les juges étaient censés protégéer la société. Là,les hauts fonctionnaires déployés dans des agences protègent des catégories ou des idéologies.

En argot un protecteur est un mac. Il y a beaucoup de macs dans l'haute fonction publique actuelle et qui se nourrissent sur ceux qu'ils protègent.
# Posté par Siem | 05/08/24 11:05
J. Modella's Gravatar Je fais une enquête sur le sujet des agences dix ans après le remodelage radical de 2014. . Votre avis m'intéresse. Êtes-vous totalement défavorable aux agences, type API, ou seulement à la manière de juger de l'Arcom ?
# Posté par J. Modella | 06/08/24 18:20
DD's Gravatar Dans le domaine de l'organisation de l'activité régulatrice d'un État, qu'il y ait des formes diverses en fonction des résultats à obtenir est tout à fait normal. Et la créativité n'est pas à exclure. La gestion verticale de l'Administration française, traditionnelle, a changé sous l'influence anglo saxonne grâce à des formes plus ouvertes d'organisation depuis les années 70.

L'inconvénient est le dessaisissement partiel du parlement et des politiques. Une fois l'agence en place, les politiques ne peuvent plus rien. Comme dans presque tous les domaines les agences sont dirigées par des Énarques, l'accumulation d'agences a vu la caste s'emparer de l'essentiel de la vie économique, industrielle, sociale, culturelle et politique.

La prolifération de hautes autorité sde ceci et de cela, et d'agences de ceci et de cela, a été si loin que le député et le gouvernement n'avaient plus de pouvoir surtout dans un cadre européen qui s'attaque désormais à tout avec ses propres instruments de régulation. D'où la réaction de 2014.

S'agissant toujours de 'défendre un "bien commun" la prolifération des agences et l'empilement européen ont conduit à donner un rôle excessif aux associations et autre ONG qui instruisent le procès public de la régulation et en deviennent rapidement les contrôleurs. La presse sur tous les sujets concernés trouve son miel. La débat public échappe totalement au cadre de la décision politique pour devenir un combat entre médias,associations et administration, hors de l'intervention des politiques, mais, compte tenu de la prégnance socialiste dans les arcanes de l'état et des médias, une forme d'idéologie seulement s'est imposée en énorme majorité.

Dans les pays anglo-saxons les agences sont souvent confiées à des gens du privé. En France les Énarques ou équivalents tiennent tout.

Pourquoi l'Arcom doit-elle être dirigée par deux Énarques nommés par un président énarque alors qu'il s'agit d'information ? Pourquoi l'information télévisé ou radiodiffusée doit-elle se voir infliger un contrôle qui n'existe pas pour les éditeurs et la presse écrite ? Comment l'édition papier réagirait-elle si on créait une Agence de l'édition et de la presse ? Avec un président énarque et un directeur général énarque et une administrtion dont le nombre serait supérieur aux effectifs de l'édition et de la presse ?

Dans le cas de l'Arcom on voit bien les dérives: l'information tenue en France par huit ou dix personnes toutes en liaison avec le pouvoir est totalement "construite" avec ses tabous et ses exercices de vertu obligatoires. L'Arcom ne touche jamais à l'information des médias publics colonisés par la gauche depuis Mitterrand. Elle se veut, en plus, le gardien de ce prêche dans les médias privés.

Cela tourne à la farce avec la question de l'écologie. La justification des récentes amendes autour d'un concept de vérité scientifique à défendre, est pire que la justice ecclésiastique dans sa partie instruction et jugement, même si les peines ne tuent personne.
La notion de vérité officielle scientifique tabou qu'il s'agirait de sauvegarder comme défense d'un bien commun incontestable est folle. Elle est en plus hémiplégique. La propagande pour des idées officielles n'est pas contrôlée.

Ces dérives ne peuvent pas s'imposer comme une normalité et ce d'autant moins que la formation des journalistes est entièrement entre des mains gauchistes et qu'on voit ce qu'est devenu Sciences-po qui forment les futurs énarques.

Il faut réfléchir dans le grand champ politique à ces sujets et ne pas laisser le débat à la seule réflexion réflexion interne de l'Administration.
# Posté par DD | 07/08/24 07:07
J. Modella's Gravatar Merci de votre réponse. Si je comprends bien votre démarche, les agences sont une solution possible mais il faut pour être efficace des conditions qui,au moins partiellement,ne sont pas réunies en France.

Deux éléments structurels viennent gâcher la solution en France :
- l'emprise de la haute fonction publique (que vous appelez énarchie compassionnelle)
- l'amplitude de la bureaucratie avec des coûts associés extravagants qui suivent les lois de Parkinson.

Puis-je vous permettre de vous citer comme défenseur de ces idées ?
# Posté par J. Modella | 08/08/24 11:11
DD's Gravatar Ce blog est en accès libre et il est inutile de demander des autorisations pour en citer ou analyser ou critiquer les options.

Vous vous intéressez à la question de l'organisation. Depuis 1970, elle a évolué constamment avec des changements continuels de nom et de structure. C'est une question intéressante. Mais le coeur du sujet est la nature des interventions. Dès 1990 le président du CSA prétendait "pacifier" le monde médiatique audiovisuel, un peu comme Mme Hidalgo veut pacifier la circulation à Paris.

Jean-Luc Schoettl, ancien directeur général du CSA publie ce jour dans le Figaro un article remarquable qui précise que l'Arcom qui a succédé au CSA est marquée par son soutien à l'ambition du néoprogressisme à s'approprier le monopole du débat public .L'institution se met au service d'une idéologie dont les postulats ne peuvent pas être contestés. "Questionner ces postulats en invoquant les faits, l'expérience, la rationalité ou la nécessité fait de vous un dangereux hérétique."

Nous avons démontré que ce tribunal quasi religieux ne respectait même pas la procédure des tribunaux ecclésiastiques chargés de lutter contre l'hérésie. Ce n'est même plus du droit mais du total n'importe-quoi arbitraire au service de la bigoterie diversitaire, marxiste et écolo-anticapitaliste.

Schoettl annonce que "tôt ou tard la patience des lucides aura raison de la folie des "éveillés"".

Cela ne viendra pas tout seul.

Le contenu est plus important que le contenant !
# Posté par DD | 08/08/24 11:55
Geneviève Cazaux's Gravatar Bonjour ! Merci pour ce message très éclairant. Il n'est pas seulement une réaction et explique très bien l'énorme faute de l'Arcom. On aurait compris qu'ils incriminent un propos particulier avec des arguments et en les rapprochant des éléments juridiques qui permettent à l'Arcom d'en juger. Dans le cas précis, l'Arcom définit une vérité scientifique sacralisée qui n'est pas dans s'en rôle et en tire des conclusions honteuses. Elle fait procéduralement pire que les tribunaux religieux. Elle sape la démocratie éprise de liberté d'opinion, de parole et de jugement. Elle sépare les bons qui peuvent s'éclater dans les médias sans règles ni contraintes et les mauvais contre lesquels il faut une prophylaxie rigoureuse. Le critère entre bons et mauvais ? La soumission aux oukases d'un comité sensible au politiquement correct exprimé par certaines associations et groupes de militants.
Je suis surprise que la France, qui se flatte d'être le pays des libertés, ne réagisse pas plus. Tout le monde semble s'en contrefiche. C'est la seconde constatation consternante : les défenses sont tombées. La liberté est à l'abandon en France.
# Posté par Geneviève Cazaux | 15/08/24 10:19
Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

Association loi 1901

  
BlogCFC was created by Raymond Camden. This blog is running version 5.9.002. Contact Blog Owner