La prétendue « sécession » des « zélites mondialisées »

Ainsi tous les malheurs du monde viendraient de la trahison d’une classe sociale qui, soudain, aurait vu l’opportunité de se débarrasser du peuple pour s’enrichir dans un monde économique hors sol et hors démocratie. Cette nouvelle classe dangereuse de « salauds de riches » aurait fomenté un complot contre les peuples pour les asservir et s’affranchir des devoirs légitimes qu’ils doivent à leur patrie et aux classes malheureuses et exploitées.  

Pour qui connait l’histoire, on retrouve exactement l’affaire des « koulaks » qui a dominé l’histoire soviétique de 1925 à 1935, période où 10 millions de paysans ont été exterminés pour expier l’échec économique radical du communisme. Jamais dans l’histoire on avait vu une telle exploitation de boucs émissaires. L’abomination économique du communisme exigeait une abomination socialo-politique encore plus monstrueuse. Au Kazakhstan c’est la quasi totalité de l’agriculture qui disparaîtra avec ses paysans.  En Ukraine, la rage antinationale s’ajoutant à la frénésie révolutionnaire, c’est un véritable génocide par la faim qui sera commis, des villages entiers, avec hommes, femmes, enfants et bétail, étant exterminés sans faiblesse (mais oui, certains villages ont perdu la totalité de leurs habitants !).  Jamais l’agriculture ne se remettra de ces massacres. Koulak est un mot qui ne voulait rien dire de précis. Etymologiquement, il était employé en patois par les paysans en difficulté pour qualifier les paysans mieux dotés qui leur faisait crédit après une mauvaise récolte. Les voyous lancés par le Parti  Communiste dans les campagnes, les fameuses troïkas, le pendant soviétiques des commandos d’extermination nazis,  ont agrémenté leurs crimes en injuriant leurs victimes sous ce vocable.

A la mondialisation partiellement ratée de l’économie correspond la globalisation de l’insulte contre des boucs émissaires allégués et la vitupération contre des diables insaisissables qui se seraient détachés des liens nationaux.  Certains voulaient abaisser les nations. Elles le sont. Les mêmes qui le souhaitaient se plaignent désormais des conséquences, non pas en se remettant en question mais en accélérant dans la dénonciation outrancière de boucs émissaires. 

Nous disons : attention danger !

La perversité de l’attaque de boucs émissaires est qu’elle traverse toutes les couches sociales et toutes les strates politiques. La dénonciation peut trouver à exciter la haine aussi bien  chez les adeptes du communisme, de Mélenchon, des extrêmes gauches, de la gauche socialiste que chez ceux de Marine Le Pen et de la droite classique. Il ne s’agit pas seulement de « populisme », mais d’instrumentalisation ciblée de la haine. Certes la cible est floue mais cela permet de décupler la haine sans trop de risque. Jusqu’au jour ou des personnes ou des groupes très concrets sont visés expressément dans la plus totale injustice.

Si l’on veut réduire les maux de l’époque, il faut d’abord les comprendre. Sans explication pas de véritables solutions, seulement des vaticinations.

Le monde a connu quelques grandes révolutions depuis 1971.

-          La destruction du système monétaire international avec la création d’une économie baudruche est la plus importante. Elle a conduit à un endettement prodigieux, un chômage de masse et une baisse constante, chaque décennie, du taux de croissance, avec une aggravation constante des récessions.

-          L’effondrement communiste et l’arrivée de milliards d’humains dans l’économie marchande mondiale a provoqué une secousse également formidable. Elle s’est traduit par une réduction des inégalités mondiales sans précédents et a sorti de la misère plusieurs centaines de millions de personnes. Mais la concurrence des bas salaires a eu des effets délétères dans les pays développés  et l’apparition de difficultés sociales dans les classes populaires et moyennes. C’est la double peine du « socialisme dans un seul pays » qui affecte les autres quand il s’instaure et leur nuit quand on en sort.

-          La guerre islamique, initiée d’abord par la décolonisation générale, alimentée par la colonisation israélienne et ses guerres d’annexions successives, cimentée par la guerre civile atroce du Liban, financée par le pétrole au prix de la création d’un cartel qui allait en multiplier le prix, mutée en guerre religieuse et idéologique par l’Imam Khomenei en Iran, régionalisée par la guerre Iran-Irak, mondialisée par la guerre d’Afghanistan,  orientée contre les Etats-Unis par Al Khaïda,  transformée en une guerre terroriste universelle à partir de la destruction de l’Irak et de la Lybie, et portée désormais par le terrorisme islamiste au cœur des démocraties occidentales.

-           Le choc démographique qui a vu les naissances s’effondrer dans la plupart des pays occidentaux et s’emballer en Afrique noire, provoquant des vagues migratoires de moins en moins bien supportées.

-          Le choc technologique qui a vu s’ouvrir l’âge de l’information avec les inventions successives du « temps réel » puis des micro-ordinateurs, puis d’Internet, avec des terminaux téléphoniques portables et quelques transformations importantes des modes de production qui permettent à quelques entreprises  et une poignée d’entrepreneurs d’accumuler des bénéfices colossaux tout en détournant la matière fiscale des états.   

-          Le choc climatique et la prise de conscience de l’épuisement des ressources naturelles qui implique des stratégies nouvelles et posent de nouvelles contraintes.

Les trois premières sont les plus importantes, pour l’explication du passé. Les trois dernières sont celles qui risquent d’avoir le plus d’impact dans le futur.

Faisons maintenant le petit exercice suivant : en quoi les « zélites mondialisées » sont elles en cause dans ces phénomènes ?

La destruction du système de Bretton Woods est le fait des dirigeants américains qui ont imposé leur puissance. C’est un phénomène de domination. Le suzerain écrase le féal. Et se fait du tort au passage. Que l’on milite pour un système plus équilibrée et moins dommageable, voilà la solution. Et là, il n’y a plus personne. Les solutions sont indicibles, semble-t-il, ou inaudibles.

L’effondrement communiste est lié à la dynamique délétère du régime, pas à l’action des « zélites mondialisées ». Il n’était pas possible de ne pas répondre aux aspirations des populations de rejoindre le niveau de vie des occidentaux libres, même si les modalités auraient du être différentes. L’économie baudruche n’a pas aidé. Mais quelles réductions incroyables d’inégalités ! Combien de centaines de millions de personnes sorties de la pauvreté !

La guerre islamique n’est pas le fait des élites économiques. Si on met de côté le soutien occidental à Israël, qui ne peut guère être attribué à des « zélites mondialisées », mais à des forces politiques identifiables, confortées par de larges parties de l’opinion, c’est la dynamique interne du monde musulman qui est en mouvement.

Le choc démographique n’a jamais été piloté.  En tout cas pas par des élites mondialisées.

Le choc technologique est une évolution endogène du monde économique, avec comme toujours des aspects positifs et des contrariétés à maîtriser.

Le choc climatique s’impose à tous progressivement, élites ou pas élites, avec des stratégies nationales plus ou moins convaincantes et internationales de plus en plus prégnantes.  

On voit qu’il n’y a rien dans tout cela qui peut être imputé de façon simple et univoque à une seule classe dite « élite mondialisée ». Cette imputation est tout simplement grotesque.

On pourrait affirmer de façon tout aussi convaincante que :

-          Ce sont des élites intellectuelles qui luttent contre l’économie monétaire boursouflée et explosive mise en place en 71 et qui cherchent à trouver d’autres modalités.

-          Ce sont des élites intellectuelles, morales, militaires et économiques qui ont préparé la chute bienvenue  de l’horreur communiste

-          Ce sont des élites intellectuelles et militaires qui cherchent à contenir la vague islamiste et terroriste.

-          Ce sont des élites intellectuelles et économiques qui cherchent à développer la révolution internet tout en gommant ses aspects éventuellement dangereux.

-          Ce sont des élites intellectuelles et écologiques qui cherchent à sauver la planète.

En revanche la question des migrations reste un no man’s land intellectuel, moral et politique. On  manque dans ce domaine d’une réflexion globale un peu sérieuse.

La dénonciation globalisante des zélites mondialisées, que ce soit par M. Zemmour, Madame Polony, Mme Le Pen ou M. Mélenchon, ne mène strictement à rien.

La bonne approche, sur chaque sujet, est de voir qui propose quoi et de dénoncer les erreurs et les horreurs en ciblant précisément l’ennemi intellectuel ou autre.

De toute façon, si de bonnes mesures sont enfin prises, elles le seront par des élites.

La question de l’Europe supranationale est une autre question. Il est vrai que la dépossession démocratique, associée à l’ineptie économique de son organisation, pose problème. Clarifions-le et offrons des solutions ;  dénonçons à l’occasion les « fédérolâtres » béats. Mais les fédéralistes européens ne sont pas nécessairement des élites et encore moins mondialisées. Et ils n’ont pas non plus de champs de réflexion unifiés pour l’avenir. Rien n’est moins net que le chemin d’évolution future de l’Europe.  

La question de la France est encore une autre question. La politique a été captée par un groupe social, l’Enarchie Compassionnelle, qui domine l’Etat, la politique, la presse et la finance. Il ne s’agit pas d’une élite mondialisée mais d’une oligarchie qui a auto organisé un pouvoir sans partage et qu’il s’agit de faire rentrer dans le rang.  Elle a réussi à capter la quasi-totalité du PIB marchand par l’impôt et accumule la dette sans scrupule. Elle s’est enrichie sans limite et sans mérite, surtout dans sa frange socialiste (voir les familles Attali, Hollande, Lang,  Hidalgo ou Parly). Le triomphe de Macron  a été son triomphe. Les impôts continuent de croître, presqu’autant voire plus pour certains groupes que la première année du quinquennat fiscal de Hollande et cela, sans aucune réforme de la dépense publique ni frein à l’embauche de fonctionnaires, ni réduction de l’emprise administrative sur la nation. La France est bien prisonnière d’un groupe particulier dont une fraction s’est échappée de son cadre normal avec des conséquences fâcheuses. Ce groupe est certes diplômé et donc sélectionné. Mais il ne forme qu’une fraction ridiculement faible des élites universitaires et économiques nationales.

En globalisant les critiques, les promoteurs de la haine des « zélites » ne font que conforter les comportements de domination, tout en créant un climat général détestable. Ce n’est pas à Tolbiac que l’espérance française renaîtra.  Il nous faut des élites médicales, scientifiques, économiques, entrepreneuriales, techniques, sociales, agricoles, administratives, militaires, culturelles et politiques, qui soient capables de penser et de panser le monde et de tirer parti des grandes évolutions en cours pour le plus grand bien national.   

Pas d’agitateurs stupides de haines déplorables et polyvalentes contre des boucs émissaires diabolisés. 

Commentaire
Stephane's Gravatar Parfaitement d'accord sur tout, sauf sur un point où vous n'avez pas réfléchi : le réchauffement climatique.

Il n'existe pas (dans les années 70, on prophétisait les glaces dans le port de Barcelone pour l'an 2000)

Un changement climatique ? il y en a toujours eu et il y en aura toujours.

L'attribuer à l'action de l'homme, alors que la science du climat est balbutiante et pleine d'impondérables n'a qu'un seul but :

Légitimer l'action des états qui sont délégitimés par leurs autres actions, et permettre l'augmentation des impôts, des réglements et de l'emprise de l'état sur nos vies.

C'est si facile : si le climat change, l'état n'en a pas assez fait, s'il nechange pas, c'est grâce à l'état, et dans tous les cas, on augmente les impôts.

Augmenter les impôts pour l'école, la justice, la police, la SNCF ? les français voient bien que cela ne sert à rien.

Alors on invente le réchauffement climatique et son clergé (cf l'affaire Verdier sur France 2).

Le GIEC ? des fonctionnaires chargés de compiler les études sur le réchauffement climatique : organisme à charge sans compétences particulières.

Bien cordialement
# Posté par Stephane | 25/04/18 14:46
DD's Gravatar On peut être climato-sceptique et ne pas nier les évidences.

Il est certain qu'à partir de 1974 la prise de conscience que la croissance consomme, c'est à dire transforme, des ressources naturelles qui ne sont pas inépuisables atteint son seuil de déclenchement. Une croissance infinie suppose une consommation infinie, alors que les ressources sont finies et peuvent s'épuiser. L'intégration des milliards de personnes jusqu'ici stérilisées par le socialisme et le dérapage de la natalité dans certains endroits pauvres du monde, entraînent ipso facto une aggravation des prélèvements. La hausse du pétrole et donc la réduction de l'accès à l'énergie a pesé sur le trend de croissance.

La transformation des ressources naturelles en "déchets" pose également une grave difficulté. L'impact quantitatif de ces déchets devient important et pèsera de plus en plus, au fur et à mesure que l'eau, l'air, les terrains et la mer seront impactés.

Pour l'économiste, qui sait que la révolution industrielle est d'abord liée à la capacité de l'homme de trouver de l'énergie en dehors de lui-même, on ne peut pas négliger ses questions qui n'étaient pas critiques jusqu'ici et qui commencent à le devenir. Nous avons à trouver une source d'énergie propre massive d'ici à 100 ou 200 ans, c'est sûr. C'est un des grands enjeux de l'humanité.
# Posté par DD | 27/04/18 15:57
DvD's Gravatar C’est un signe de grande confusion des esprits que le débat public français s’articule systématiquement autour de concepts mal définis et inopérants qui ne débouche jamais sur aucun diagnostic fondé et donc sur aucune action efficace.

Il faut laisser tomber les concepts fumeux et s’en tenir aux faits :

Le sous-emploi français lié à la mondialisation des échanges commerciaux dans des conditions de taux de change n’équilibrant pas les gigantesques différentiels de coûts du travail entre pays développés et pays en développement s’est nettement aggravé à partir de 2001 quand la Chine est entré dans l’OMC - faisant entrer des centaines de milliers de travailleurs à coût salarial dérisoire sur le marché mondial du travail - tandis que la France renchérissait au même moment son coût unitaire du travail en passant aux 35h hebdomadaires. Le résultat fut la mise au chômage d’un grand nombre de travailleurs français, ainsi que la non-création d’emplois en France depuis, accompagné de déficits extérieurs persistants et croissants financés par une montée de l’endettement.

Ces deux décisions ne sont pas tombées du ciel. C’est le gouvernement Jospin qui a signé pour la France le document d’accession de la Chine à l’OMC dans ces conditions totalement déséquilibrées et notamment sans aucune condition liées aux taux de change et à l’équilibre des balances commerciales croisées. C’est aussi le gouvernement Jospin qui a mis en place les 35h, détériorant ainsi la compétitivité du travail français au moment où il se retrouvait exposé à la concurrence des salaires de misère de la Chine après que le communisme l’ait totalement ruinée.

La responsabilité de Lionel Jospin dans l’affaiblissement des travailleurs français est donc très importante. C’est un fait. Désigner les “élites mondialisées” n’a pas de sens. Ce n’est pas un fait. À moins qu’on entende par “élite mondialisée” que Jospin aurait pris ces décisions dommageables pour la France mais favorables à la Chine communiste par allégeance à l’OCI (Organisation Communiste Internationaliste) dont il fut membre. Dans ce cas, il faut bien préciser que c’est le sens que l’on donne à l’expression “élite mondialisée” et remarquer qu’il ne s’agit là que d’une hypothèse. Jospin a tout aussi bien pu prendre ces décisions pour d’autres raisons, par exemple par incompétence.

Il est important de noter que, typiquement dans la non-démocratie française, Jospin - comme beaucoup d’autres responsables - ne subit aucune conséquence ni aucun désagrément de ses désastreuses décisions. Le peuple les subit pendant que Jospin valide au Conseil Constitutionnel des décisions dont certaines sont contraires à la Constitution, avec tous les avantages liés à sa fonction. Comme le renard de la fable, il semble bien que les démagogues vivent aux dépends de ceux qui les écoutent, tout en dénonçant vigoureusement les “élites mondialisées”.
# Posté par DvD | 28/04/18 10:27
DvD's Gravatar Pour reprendre en partie l’objection de Stéphane, le débat sur le réchauffement climatique baigne en pleine confusion entre pollution, sécurité énergétique et réchauffement climatique.

Oui, il est préférable que l’air des villes soit respirable.

Oui, il est préférable de ne pas être trop dépendant d’une source énergétique particulière, surtout quand la production mondiale est concentrée dans une poignée de pays, comme c’est le cas pour le pétrole. C’est la raison d’être du parc nucléaire français.

Non, il n’y a pas l’air d’y avoir de réchauffement climatique généralisé. On détecte au contraire quelques signes plutôt compatibles avec un refroidissement, comme par exemple l’intensité des épidémies grippales. Les assureurs dommages norvégiens viennent d’indiquer une hausse de la sinistralité au premier trimestre 2018 due à l’hiver le plus froid depuis 30 ans en Norvège. Les assureurs vie anglais viennent d’indiquer une hausse de la mortalité hivernale liée à un hiver également très rigoureux en Angleterre. L’Amérique du Nord et la Russie ont également eu des hivers très rigoureux. Les prix des céréales commencent à remonter compte tenu des craintes sur les récoltes du fait des conditions climatiques défavorables. Ces données sont certes éminemment volatiles et ne font pas nécessairement une tendance à ce stade. Mais, au minimum, elles ne corroborent pas un réchauffement climatique. Enfin, en plus de ces données réelles, la spectaculaire capacité du monde politico-médiatique à être systématiquement à l’envers est en soi une raison suffisante pour ne pas exclure l’hypothèse d’un refroidissement climatique.

Stéphane a raison de souligner la motivation fiscale de la propagande sur le réchauffement climatique. C’est tellement évident que ça en est grossier. On a connu les propagandistes français un tantinet plus subtils.
# Posté par DvD | 02/05/18 07:41
DD's Gravatar Un dénommé Jadot pérorait ce matin sur RTL en expliquant que du fait d'une petite croissance de 2% nous avions épuisé la partie renouvelable de nos ressources dès ce début de mois de mai, alors que la crise de 2008, bienheureuse, avait permis de ralentir la destruction de la planète. Jusque là, rien à dire, sinon que ces chiffrages sont comme tous ceux qu'on nous donne à des échelles aussi globales plutôt arbitraires et souvent "politiques". Ils sont répétés comme par des perroquets dans les médias avec des "vous vous rendez-compte Madame Michu" du plus bel effet. Et tout le monde s'en fout.

A tort. La conjonction d'une natalité débridée dont l'ONU considère que les pays naisseurs ne sont pas responsables et de la croissance de la richesse par tête conduit bien à une impasse à plus ou moins long terme à productivité constante.

La solution est bien la productivité. Avoir autant et plus de valeur ajoutée avec moins de ressources naturelles est LA solution. Pour l'énergie, les sources renouvelables comme le vent et le soleil ne sont pas la solution qui reste à inventer, ce qui met du suspense scientifique dans l'avenir de l'humanité.

Le drame des écologiste façon standard, c'est qu'ils persistent à commettre une erreur majeure. Celle de croire que cela ira mieux, avec plus d'emplois, avec moins de croissance, en privilégiant un retour aux processus non productifs. Croire qu'on aura plus d'emplois avec des processus beaucoup plus coûteux et que le gain en emplois sera d'autant plus important que la productivité sera plus réduite est une croyance folle jusqu'à la débilité profonde.

Si comme monsieur Jadot le propose on en revient à la pèche hauturière à la ligne, on pèchera sûrement moins de poissons, mais celui qui le sera sera si cher que personne n'en voudra.

De même que si on en revient aux opératrices manuelles de téléphone, il n'y aura pas plus d'emplois mais une réduction d'un ou deux milliards de fois du nombre de communications, devenues hors de prix.

La clé, c'est finalement la productivité et l'innovation, en stabilisant la population mondiale là où elle croit trop vite et en rétablissement le remplacement des générations là où la baisse de la natalité est trop vive.

Ce qui frappe, c'est que lorsqu'un nullo-écologiste vient radoter que la baisse de productivité est la solution du plein emploi, aucun des journalistes présents n'a le réflexe de lui dire que c'est une sottise.

A croire qu'ils ne sont là que pour faire diffuser la bêtise ambiante. On peut y voir un excès de modestie.
# Posté par DD | 06/05/18 12:04
Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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