La campagne municipale à Paris : vers une nouvelle redistribution des votes ?
La bataille municipale à Paris commence à peine. Comme toujours tout se décantera dans l’ultime semaine. Mais il est possible dès maintenant d’en dessiner certains contours.
La poussée écologique, que les sondages constatent et qui suit l’évolution démontrée par les élections européennes, a plusieurs dimensions.
Une première tranche de population, notamment des jeunes, ne comprend plus rien à l’offre politique et se réfugie dans un « vote utile » d’un nouveau genre : « Dans le vide, tant qu’à faire, votons pour la planète ! Vive les toilettes sèches, les forêts urbaines, la permaculture sur les toits et le remplacement des carrefours et des chaussées par des jardins urbains, et laissons partout pousser les herbes folles ». Cette vision entre désespoir et bons sentiments exclut radicalement toute rationalité.
Vingt ans de gestion Delanoë avec Hidalgo puis d’Hidalgo seule ont abondamment démontré que l’impact sur le réchauffement climatique a été exactement nul et n’a pas empêché les kangourous australiens de brûler. Ce qui se passe à Wuhan, une ville de près de 12 millions d’habitants (dix Paris), prouve bien que malgré l’arrêt total de la circulation automobile, l’impact écologique est nul. On mesurera plus tard l’impact de l’arrêt partiel de l’activité industrielle en Chine et des transports aériens liés au coronavirus. Mais on sait déjà qu’il sera très marginal et incapable de modifier la trajectoire de réchauffement en cours. On sait par ailleurs qu’il se crée chaque année dans le monde six villes grandes comme Paris intramuros et qu’elles le sont plutôt sur le modèle écologique de New Delhi. Le blocage de la circulation à Paris n’aura strictement aucun impact mesurable sur le réchauffement global. Voter « écolo », tendance vert-vert ou vert-rouge n’a donc pas d’importance écologique globale.
La santé publique pour les grandes villes est plutôt la vraie question. Paris est une capitale médicale. Peu de gens savent que l’AP-HP reçoit près de 10 millions de malades chaque année, soit 20 millions de trajets qui ne peuvent pas se faire à vélo. Les urgences sont saturées. Paradoxalement le désert médical s’étend intramuros avec la disparition des cabinets de généralistes. Du côté de la demande, le vieillissement de la population impose sa loi. Les besoins d’intervention à domicile ont beaucoup augmenté. Le blocage de la circulation automobile et la fermeture d’hôpitaux, comme Léopold Bellan, rendent le besoin d’intervention à domicile plus grand alors qu’il devient difficile de le satisfaire. Les médecins cessent de se déplacer à Paris. Tout le monde a compris que le métro était plus pollué que la surface. La perte de priorité des transports en commun au profit des vélos ralentit fortement l’intérêt de l’utilisation des bus. Le mauvais entretien des rues, partie roulante et trottoirs, accentue les risques d’accidents pour tous les modes de transport. On ne compte plus les chutes de piétons à Paris du fait de l’état des trottoirs ni les deux-roues piégés par des nids de poules ou des obstacles liés aux milliers de chantiers. La baisse de l’éclairage le soir est accidentogène.
Il est donc facile de constater que l’écologie n’a eu, n’aura aucun effet sur le climat ni la pollution, mais a eu et aura des effets pervers considérables sur le reste. L’amplification des simplismes autoritaires à conséquences désastreuses pour la vie concrète des gens et la généralisation d’une écologie punitive, seraient une catastrophe pour la capitale sans aucun effet sur la planète mais contreproductive pour la santé et presque tout le reste. Les politiques à vocation « symbolique » sont le plus souvent désastreuses.
La dimension « Village de Strumpfs » est aussi très présente. Un fantasme de retour aux vieux quartiers dont la population ne sortait jamais, au sein duquel les relations aimables et fraternelles, dans la mixité sociale intégrale, se rétabliraient comme par magie, règne sur certains programmes. C’est un fantasme. Les quartiers clos et fermés à tout « transit » ont toujours été des catastrophes et pour avoir passé ma jeunesse rue Mouffetard, où une grande partie de la population vivait dans la misère des « troisièmes cours » et ne s’était jamais échappée à plus d’un kilomètre de là, je peux témoigner que le « pittoresque » était largement liée à la surpopulation et la misère. Le broc et le pot de chambre étaient les deux ustensiles domestiques les plus utilisés chaque jour (ce que tout le monde a oublié. Les jeunes ne savent même plus ce que c’est !). Assaillis par les bobos et les touristes, transformés radicalement par la spéculation immobilière, il ne reste rien du quartier primitif, devenu clean mais inhabitable et désormais sans intérêt. Vélo ou pas vélo. La volonté de fabriquer des enclaves plus ou moins marquées (les passages piétons arc en ciel) se conjugue avec l’idée qu’on peut sacrifier des quartiers entiers, transformés en sous banlieues, comme le XIVe au sud et les quartiers nord, pour faire du « social ». La prolifération de logements sociaux et le changement de population entraînent tous les problèmes connus. Faire coexister des havres bobos et des Zones A Détruire où tout est possible, tout en lâchant la bride à la densification immobilière et la « marchandisation à outrance » pour trouver des ressources, a été un des aspects inacceptables de la gestion Hidalgo. Les habitants de ces quartiers sont désormais des victimes conscientes du processus engagé et qui se révoltent devant des projets paranoiaques qui aggravent le phénomène.
A aucun moment n’ont été traité, depuis 20 ans, les questions fondamentales. D’abord le rôle d’une capitale ; « quel travail pour quels habitants » à Paris ou si l’on préfère « quelles entreprises pour quels emplois ». Le mot travail a disparu du discours politique à Paris presque totalement depuis 2000. La question de la natalité et des enfants a été évacuée. Les écoles maternelles ferment les unes après les autres et ce qui reste se désertifie. Les jeunes Parisiens s’expatrient pour vivre ailleurs, à Nantes, Bordeaux, Annecy car les jeunes pousses vont s’installer hors d’un Paris cher et invivable. Nous constatons la seconde extinction économique à Paris : les années 60 et 70 ont vu le départ de l’industrie réputée polluante et censée vivre mieux à la campagne. Cette décentralisation a été désastreuse mais le silence a recouvert les ruines. Nous vivons la disparition des PME dynamiques.
La Capitale attirait ; voilà qu’elle repousse !
Dans cette ville qui se vide, règne une mairie iconoclaste et sans goût qui détruit sans vergogne les plus belles places et les plus belles avenues pour en faire des lieux immondes et laids. L’embellissement de la ville et son caractère pimpant a toujours été une ambition municipale fondamentale. C’est fini à Paris qui perd son charme et son attractivité, sauf pour un tourisme de masse, de plus en plus chinois et envahissant, qui se moque de tout pourvu qu’on ait vu la tour Eiffel et visité le Louvre. Sauf les Japonais frappés par le « choc de la saleté » quand ils découvrent ce qu’est vraiment Paris.
Quant à son rôle politique, on voit que la ville est devenue une « zone à casser » où chaque samedi on ruine les commerçants et où les manifestations s’enchaînent presque continûment. Quand on prend les gens pour des imbéciles, il le devienne.
Les commentateurs soulignent ingénument que le niveau baisse chez les candidats, et brocarde le caractère minable des listes électorales qui n’ont que des programmes étroitement locaux ou baignés de fantasmes moralisants, ce qui serait indigne de la grandeur du pays et de sa capitale. Ils ne voient pas ce qu’est désormais la préoccupation fondamentale de la majorité des habitants : survivre à des politiques qui assassinent leur vie courante. Près des deux tiers des Parisiens admettent être gravement gênés par la politique suivie depuis par 20 ans par la coalition socialo-communistes intégrant la part la plus psychologiquement atteinte des écolos. Ils craignent tout de la folie des grandeurs et l’autoritarisme de Mme Hidalgo et de l’hystérie verdoyante qui s’est emparée de l’opinion.
On voit donc la campagne s’organiser entre deux pôles : les Jusqu’au-boutistes de l’écologie punitive, et les Résistants. Ce sera une bataille de rues, de quartiers, d’arrondissements. Les divisions politiques classiques ne seront pas opérationnelles.
Le programme des Résistants s’articulera toujours plus ou moins autour de deux mots-clé :
- Sur la politique de la municipalité sortante : Indignité
Qui se décline ainsi :
o Indignité de la méthode : secret ; violence ; fausse concertation ; volonté de rendre irrémédiable les choix idéologiques ; double langage : on parle petits oiseaux et on densifie et « marchandise » de façon hystérique et affreuse.
o Indignité du résultat : laideur ; congestion ; pollution ; clochardisation ; saleté ; non entretien des équipements publics ; dangers nouveaux ; dégoût des habitants ; on ne peut plus travailler ; se soigner devient difficile.
o Indignité des projets : révolte des habitants et des riverains devant des folies imposées sans aucune connaissance du terrain, baignant dans une novlangue trompeuse et odieuse et qui servent souvent à enrichir des copains et des requins. Ils ont désormais compris.
- Sur la politique alternative proposée : Respect
Qui se décline ainsi :
o Respect dans la méthode : équipe 100% locale ; personnalités connues pour leur engagement local au service des habitants ; Connaissance des réalités du quartier ; prise en compte de l’intérêt des riverains et soutien de leurs combats ; gestion responsable et serré des budgets.
o Respect dans les projets : reconnaissance des nécessités du travail des salariés, des artisans et des commerçants ; reconnaissance des nécessaires mobilités ; souci de la sécurité et de la propreté ; respect de la beauté historique de nombreuses parties de Paris; respect des besoins de santé publique pour tous et des besoins de la jeunesse ; respect des ressources de chacun.
o Respect dans les résultats escomptés : une vie meilleure et plus facile pour tous, dans des quartiers redevenus agréables, éco-responsables certes mais prospères et dynamiques.
La presse n’a pas encore compris ce changement de perspectives, raisonne toujours en bataille des têtes de liste et œuvre à la mise en image des chefs. Elle n’a pas compris la révolte existentielle qui couve dans les quartiers et qui dépasse totalement les frontières des partis. Ceux-ci sont totalement déchirés et les lambeaux ne savent même plus ce qu’ils doivent espérer. La panique pour le sauvetage des places acquises est spectaculaire. La parité forcée et le non-cumul des mandats ont chamboulé les jeux de pouvoirs.
L’entre deux tours va être surprenant et les divisions sont telles que le système à trois tours de l’élection du maire peut réserver son propre lot de manœuvres.
Espérons que le Respect gagne à Paris. On ne peut pas faire du poumon de la France un bouchon, et une fontaine à prébendes où une faune politisée de médiocres arrache au budget de la ville, via des sociétés sous contrôle, les moyens d’une fonction qui leur échapperait sur leur seul mérite, et via des entreprises amies, abondamment servies, des débouchés de carrière encore plus juteux.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
La seule décision sensée à prendre dans ce merdier qu'est devenu Paris est de foutre Air BnB dehors.
Le malheur de Paris est d'être une ville touristique et économique, il faut faire un choix
- Une municipalité qui est là depuis trop longtemps, avec des gens souvent minables qui se sont beaucoup enrichis et qui s'accrochent désespérément à leur sinécure imméritée.
- La dépense a été multipliée en cumulant doublement des impôts et en créant une dette terrifiante (on va vers les 7 milliards automatiquement et les 9 en cas de réélection d'Hidalgo). L'exploitation personnelle de cette manne se fait via des sociétés de différentes formules dépendantes de la mairie qui peuvent intervenir sans appels d'offres et où des milliards transitent. L'extrême gauche communiste de banlieue en a profité et conquis d'énormes marchés à Paris. Voir la REI ou Pariseine ou Oasis. Voir le 14e avec une maire generation.s venant de Bagneux communiste où elle était fonctionnaire communiste.
L'énormité de la capture d'argent est masquée derrière un langage social suintant et une posture écologiste à la Thunberg.
On met en place une folie cycliste avec blocage insensé parce qu'on a besoin pour être réélu d'avoir une posture écolo. Mais les résultats ne suivent pas et on a créé des congestions polluantes qui sont parfois terrifiantes comme la rue Vercingétorix, long ruban de pollution.
Tout cela est parfaitement hypocrite. La réalité est une densification-marchandisation gigantesque, moyen d'enrichissement des Topaze d'extrême gauche.
La contradiction entre densification marchandisation, blocage des mobilités, et réduction de la population de la ville n'est même pas analysée. Les riverains n'existent pas : "Ils n'ont qu'à aller en justice" a doctement énoncé le Maître Jacques de la densification marchandisation, le cumulard Missika.
Dans les quartiers où il n'est plus possible de travailler, du fait des blocages de voies et de la saturation touristique, il ne reste que l'option du AIRB&B. Ce cancer gagne tout Paris à proportion de son blocage.
La personnalité d'Anne Hidalgo est en soi un vrai problème. Elle a fait toute sa carrière par ses liens intimes avec des dirigeants socialistes plus que par ses mérites propres. Son militantisme d’alcôve lui a permis d'obtenir des postes inenvisageables autrement, aussi bien dans sa carrière administrative que politique. Elle est obligée à "oser tout, c'est comme cela qu'on les reconnait" et à se cacher derrière des projets outranciers qui finissent tous et toujours en quenouille et au détriment des Parisiens. Incapable un jour, incapable toujours.
Du coup elle est prise d'une fureur iconoclaste contre tout ce qui a fait la beauté de la ville. Hidalgo c'est d'abord un attentat esthétique et contre le bon goût.
Il n'y a à la mairie centrale aucune préoccupation du rôle économique de la ville, en dehors de la spéculation immobilière et du tourisme de masse. En 20 ans : pas une seconde de réflexion ! Tout le monde s'en fout.
L'argent personnel et la réélection, les deux faces de la même cupidité mènent totalement le jeu, dans le mépris total des habitants, considérés comme des crétins à tromper.
L'indignité est en effet partout : dans les méthodes, les projets, les résultats. "On fait de la politique et on n'a pas de raison d'être idiots et honnêtes".
Il faut virer toute cette engeance. Ensuite ce sera comme sur une plage quand la marée la découvre jusqu'au loin, comme au Mont St Michel. On découvrira les flaques de boues, les épaves diverses, les sables mouvants.
La première phase sera celle de la cicatrisation et du nettoyage avec l'abandon des projets les plus dingues et les plus conduits par la cupidité. Après, il faudra redessiner la ville, c'est à dire lui redonner un dessein. Et un destin qui ne soit pas de sombrer dans la formule d'une sous banlieue soumise à une substitution de population.
L'aspect important économiquement est cette seconde période d'extinction des entreprises. Paris devient un mélange de Brasilia et de Kyoto, avec un centre qui se bunkérise, dont l'immobilier flambe quand la population native se paupérise et est expulsée.
Rarement on n'aura vu la conjonction entre une conjoncture globale devenue plus que problématique, uneEeurope en souffrance dans la mondialisation et une France marginalisée dont la capitale est laissée entre des mains débiles et cupides qui la maltraitent sans vergogne.
Hidalgo est bien un symbole du "Suicide Français".
Les moins jeunes savent bien qu'on ne se conduit pas comme l'a fait Hidalgo et souhaite qu'elle soit virer à coups de latte dans le train.
Quant à l'économie, tout le monde s'en fout.
Il s'agit bien de dépenser et de se mettre intelligemment dans la boucle de dépense.
Les Gilets Jaunes ont moins raison en province qu'à Paris où l'arbitraire règne et où des RIC seraient bienvenus.
En se branchant sur l'immobilier et la construction, les parasites municipaux ont été là où étaient les possibilités de gagner de l'argent facile en n'ayant pas de grandes capacités.
Les appartements vides sont d'abord un phénomène démographique (les familles proprement française ne font plus d'enfants et les enfants de ceux qui en font ne restent pas à Paris). On conserve les apparts pour des raisons de maintien de la valeur du patrimoine ou en attente d'un retour possible. En tuant la location par les blocages de loyers, on stérilise également des logements.
La situation de Paris est en vérité une question nationale et régionale, non municipale. Et Paris intra-muros est actuellement ce qu'était l'île Saint Louis au moyen âge : un îlot tout petit qui a perdu les moyens d'une politique intelligente. C'est pour cela qu'on peut y nommer des femmes dirait Zemmour.
Tout dépends de l'état central : la situation économique globale, l'immigration, l'emploi, les normes de construction, l'ordre public. Les maires se servent dans des dizaines de fonds nationaux dédiés pour traiter chaque type de questions qui se posent et chaque mission concédée. Il ne leur reste de spécifique que principalement la voirie, les permis de construire, et une partie du social. C'est pour cela que les candidats se cachent tous derrière des bons sentiments sociaux et parlent vélocipède. Et ne parlent jamais travail.
Avec un mauvais maire, comme Hidalgo, la ville sombre dans l'excès immobilier, le misérabilisme et le mauvais goût. En plus, pour des raisons purement électoralistes, cette dernière s'est très mal entourée et a permis effectivement à beaucoup de banlieusards communistes de sévir à Paris.
Sa mandature est devenue un plaie qu'il faudrait suturer au plus vite.
Vous avez globalement raison. Les municipalités jouent en fait sur une sorte de piano à touches, où chaque registre correspond à un lot de subventions. Les écoles, les drogués, les pauvres, les femmes isolées, les subventions au bâtiment, etc. Leur responsabilité principale est dans la voirie et la construction. C'est pour cela que les trois barons à Paris sont Missika, Nadjovski et Brossat. Ils font ce qu'ils veulent et la Maire, une paresseuse autoritaire et vaniteuse, leur laisse totalement la bride sur le cou. Quand un projet mélange du social lourd, de la promotion immobilière massive et cupide et des vélos, sur le mode hystérique, vous avez la signature de cette municipalité eet un désastre pour Paris et les riverains. Hidalgo se contente de mettre son mauvais goût dans l'aménagement des belles places de la capitale. Aucun n'a le moindre souci de la prospérité globale de la ville et de son rôle de capitale. Hidalgo se voit en présidente de la République, son premier adjoint se rêve en maire, Missika le cumulard prépare son avenir en liaison avec Griveaux, Ian Brossat se voit un avenir national au PC. Nadjovski se voit en constructeur d'autoroutes à vélos pour la vie. La mairie de Paris se vit comme ascenseur social, politique ou financier. L'important est de faire de la com' et de s'identifier à une cause. Et d'arroser un maximum de copains ou d'affidés planqués dans les dizaines de structures dirigées par la mairie.
Alors oui, c'est vrai, Paris capitale économique et zone de travail cela n'intéresse personne. Densification marchandisation, impôts, dettes, com', postures, et démagogie forment le fond de sauce.
Il n'est pas sûr qu'une décentralisation dans les arrondissements changerait fondamentalement la donne. Il y a trop de chevauchements. L'étage "arrondissement" porte des services de proximité. Sa fonction politique n'est pas nulle puisqu'il fournit les grands électeurs. Mais ce sont les services de proximité à la population qui comptent : aides sociales, école, sport, arts, jardins, animation. Plus les fonctions administratives déléguées : Etats Civil, CNI, Passeport, cartes de séjour etc.
On n'a pas besoin de 50 000 fonctionnaire et 25 000 sous traitants pour faire cela.
Les politiques de transport non publics et de voirie, comme celle de la construction et d'équilibre social des logements, devrait être transférées au district, comme tout le dossier santé.
Les grandes directions économiques, tourisme, activités tertiaires, activités de production, enseignement supérieur etc. devrait être exclusivement gérées par la région. Et cela sera vrai pour toutes les municipalité d'IDF.
Nombre de jours de plus de 38° à Paris depuis l'an 2000 : < 10, concentrés sur deux épisodes. Bien sûr ce nombre va grimper. Au pire des pires , Il est possible qu'on subisse à Paris dans les 20 ans prochains une centaine de jours (sur 7200) à plus de 38°. Est-ce que ce délire est proportionné au risque ? L'urgence est-elle justifiée ?
Il serait sans doute plus intéressant de commenter l'affirmation de Marianne : Hidalgo a vendu Paris. Le Point parle des élus qui ont vendu leur âme. On se vend beaucoup ces derniers temps.