Enfin un prix "Nobel" d'économie qui le mérite

Très exact !

"Rappelons que tout cela a été déjà été écrit dans notre livre l’Étrange Désastre, il y a maintenant huit ans !
Tout le système de « welfare » mis en place après-guerre n’est possible qu’à deux conditions : une bonne natalité et une croissance continue. Les forces qui à l’heure actuelle tuent à la fois la natalité et jusqu’à l’espoir d’une croissance militent en fait pour la destruction de l’État Providence. Ce qui se vérifie dans l’actualité française avec la question des retraites, dont le système de répartition est directement indexé sur la croissance et sur la pyramide des âges. Sans croissance et sans enfants, il saute et gare aux tâches !"

Pardonnez-nous de citer un ancien article.

Mais tout cel est clair depuis longtemps. Mais comment faire pour que l'analyse contamine l'exécution politique.

La conférence de Jacques de la Rosière auprès du jeune Club du Trocadéro a été très révélatrice. A 94 ans, celui qui a tout été, au Trésor, à la Banque de France, à la BCE, au FMI et même à la BERD est venu affirmer qu'on ne cesse plus de mentir, d'éluder, de construire des argumentations spécieuses pour justifier une politique systématique de facilité basée sur la consommation et l'étouffement de l'investissement productif. Le résultat sont d'abords des déficits commerciaux, ensuite la dette , ensuite la course aux prélèvements hystériques. S'ajoute la totale folie d'Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire qui a accepté de servir cette politique par ambition gratouillante, de supprimer des ressources sans supprimer les besoins qu'elles finançaient rendant incontrôlable une dépense publique soutenue quoi qu'il en coûte. On peut tout se permettre puisqu'on peut emprunter. Et les emprunteurs savent qu'on taxe à mort sans problème ! De Giscard, à Macron en passant par Fabius, Rocard, Chirac, Juppé Jospin, Villepin, Hollande, Macron, Le Maire, tous les Enarques premier ministre choisi ont cru à cette chanson. Et on est arrivé au bout de cette histoire là.
La capture de la vie politique par des hauts fonctionnaires, unique dans le monde démocratique, ce que j'appelle l'Enarchie compassionnelle vient se sombrer et emmène la nation avec elle. Il y a nul besoin de quitter la démocratie pour s'en sortir. Il faut la rétablir. Comme nous le défendons depuis 1997, il faut rendre impossible une carrière politique de haut fonctionnaire sans démissionner du statut de la fonction publique. Sinon vous vous retrouvez avec une multitude d'écuries présidentielles dirigées par un Enarque qui s'y croit et qui ne pense qu'à des subventions, des réglementations et des impôts et taxes, confortés par des dettes. Avec à leur basque des fous furieux exploitant la colère des victimes obligatoires de la dégringolade qui s'en suit.