Christian Gerondeau : l'indispensable trilogie sur la religion écologique
La fin de l'intox du GIECLors que le 4 août 2021 j’ai abordé dans une conférence la question écologique, avec des interrogations fortes sur les idées dominantes défendues par le GIEC, les réactions ont été surprenantes ou terriblement pédagogiques comme on voudra. Il était facile de démontrer avec des opérations élémentaires dignes d’un élève de 7e et sur la base de chiffres qu’il suffisait de vérifier sur internet en trois secondes, que la politique proposée était strictement inutile d’un côté et impossible à mener de l’autre. Des réactions violentes se sont produites dans l’assistance, un phénomène jamais rencontrées depuis des années que je fais des conférences. Des jeunes filles indignées se sont levées et ont quitté la salle. Des adultes que je connaissais pour raisonnables ont durci leur visage en marque de réprobation. On entendait des « il ment », des « c’est faux », des « c’est scandaleux » etc. J’aurais expliqué à une assemblée de musulmans fanatiques que Mahomet était un farceur, la réaction n’aurait pas été plus vive ! Une partie de la salle ne voulait pas entendre ! Le dogme était sacré. L’écologie était clairement devenue une religion qui ne pouvait tolérer les sceptiques. À l’époque, le premier livre iconoclaste de Christian Gerondeau n’était pas encore paru (La religion écologique - L’Artilleur). La revue Causeur avait refusé de prendre un petit article sur le coût de la suppression du moteur thermique. Cette conférence a été un déclic. Les calculs les plus simples et les moins contestables étaient considérés comme faux et de mauvaise foi. « Je ne veux pas le savoir ». Vingt-cinq ans de propagande incessante avaient suggestionné et décérébré une partie très importante de la population qui ne voulait plus revenir sur son engagement, même au prix de la sottise la plus crasse.
J’ai donc entrepris d’écrire un livre explicitement centré sur les risques économiques de l’écologie prônée par le GIEC (Réconcilier Économie et Écologie – Deux trains lancés l’un vers l’autre sur la même voie, aux éditions du cercle des économistes e-toile). Malheureusement l’hystérie autour d’une nième vague de Covid et la volonté de Macron « d’emmerder les Français » rétifs à la nième vaccination n’a pas permis d’organiser quoi que ce soit et le sujet a été évacué totalement des élections présidentielles, puis législatives, entièrement préempté par l’Union européenne qui a imposé sans aucune étude d’impact la suppression du moteur thermique en 2 035.
Le temps était revenu d’aborder la question écologique. Malheureusement la guerre en Ukraine a, à nouveau, faussé toute la donne. Néanmoins, nous avons décidé de relancer le livre, encouragé par la parution de deux nouveaux livres de Christian Gerondeau, qui a complété son premier livre par « Les 12 mensonges du GIEC » et surtout l’indispensable « La voiture électrique et autres folies » que nous conseillons à tous les lecteurs de ce blog tant les chiffres donnés sont importants.
« Comment briser le mur de mensonge érigé par les tenants de la doxa aujourd’hui régnante qui les cache aux yeux du monde car ceux-ci ont tout fait, jusqu’à présent avec succès, pour empêcher toute confrontation avec ceux qui les contestent, parfois présentés comme des « adeptes de la terre plate » alors qu’ils portent la voix du bon sens »
J’aurais pu écrire la même phrase. Ce blog depuis presque 15 ans pose inlassablement la question de la défaite de la vérité sur un grand nombre de sujets économiques, monétaires, sociaux, historiques et écologiques. L’opinion se forme dans une toile d’araignée de mensonges ahurissants qu’il est interdit de balayer.
Nous avons vu dans un précédent article l’ampleur titanesque et forcenée du tissu de mensonges qu’est la présentation de la guerre d’Espagne en France. Un tel niveau de désinformation est presque égalé sur la question écologique. La France et l’Europe de l’Ouest sont devenus les nouveaux « pays du mensonge déconcertant » ! Comme c’est glorieux !
La force de Christian Gerondeau est qu’il prend les faits et présente des graphiques exacts. Ensuite il compare avec les affirmations du GIEC. Et on constate des présentations volontairement tronquées, disons même truquées, des changements d’unités qui ne permettent plus de comparer, des affirmations sans preuve, des attitudes de Savonarole énervé, des injonctions contradictoires, de la littérature de pure propagande, des mesures outrancières et débiles, la démoralisation des jeunes, la génération de comportements délirants chez des esprits fragiles.
Chaque jour démontre l’effet démoralisant des sottises intéressées du GIEC. Un homme annonçait hier encore devant les télévisions énamourées qu’il allait se faire stériliser pour ne pas encombrer la planète d’enfants gâtés qui provoqueraient le réchauffement climatique ! Lorsque la folie devient la règle, il est temps de quitter la nef des fous. Malheureusement il n’y a pas de véhicule de secours. Il faut donc bien attaquer de front les sottises mensongères du GIEC et s’attaquer aux abrutis qui ont cru bon par grégarisme inculte de mettre en application leur plan de régression mortelle de l’économie mondiale.
Les Français ne le savent pas encore, mais le temps est venu de faire sauter le carcan de l’inepte concept de la transition écologique avant la ruine définitive du pays et l’instauration d’une quasi-dictature climatique quand la situation sera devenue ingérable.
Il faut savoir que l’intoxication des consciences est telle que ce sera un travail politique colossal et il est compréhensible qu’aucune force politique ne veuille prendre le risque de s’approprier, même si c’est une nécessité nationale cruciale. L’opinion veut du greenwashing et on lui en sert des tonnes. Les entreprises ont décidé de ne pas résister et vomissent leur torrent d’inepties vertes ou LGBT pour soigner leur image et éviter d’être vilipendées par des dizaines d’associations militantes inondées d’argent.
Il va falloir braver toutes les forces « du bien » qui, dans les médias, les arcanes du pouvoir, à l’ONU, au sein de l’UE, et dans l’administration française qui cogère le pays avec des associations de fanatiques, accablent l’opinion de mensonges et de menaces intenses et diversifiées.
C’est beaucoup plus simple de se couler dans le politiquement correct pour gagner des places, du pouvoir et de l’argent. Aux États-Unis et dans de grands groupes mondialisés en Europe, on fait déjà signer des déclarations par lesquelles on se déclare parfaitement au courant des difficultés de genre ou climatiques, et qu’on adhère totalement à la nécessité d’être inclusif et de sauver la planète. Pas question de montrer de la tiédeur et de ne pas hurler avec les loups quand il faut éliminer un récalcitrant. En URSS, il fallait prouver sa parfaite connaissance du marxisme-léninisme pour postuler à quoi que ce soit. S’il fallait signer des formules comme Allah est le seul Dieu, tout le monde crierait à la dictature. Dans le domaine LGBT et écologiste, cela parait une simple bonne idée.
Le GIEC est désormais une institution non scientifique déconsidérée par quiconque s’intéresse au sujet. Christian Gerondeau n’a pas de difficulté à montrer les tricheries utilisées par cette machine à travestir.
Calculer la masse de CO2 autour de la planète en « ppm », unité incompréhensible du grand public et les flux de création de CO2 en tonnes ne permet aucune comparaison. C’est fait exprès. Car dès qu’on parle en tonnes on voit que le stock de CO2 est tel que la suppression des flux de CO2 liés à la voiture en France n’en représente que le 10.000ième ce qui interdit tout espoir d’un effet quelconque sur le climat, même en utilisant les modèles les plus extravagants du GIEC.
De même trafiquer la courbe sinusoïdale de l’évolution de la température terrestre, qui oscille avec une périodicité d’environ 60 ans depuis des lustres, en droite quasiment verticale est un exploit dans la malhonnêteté tout à fait remarquable. Là aussi la tricherie est volontaire. La préméditation est impossible à cacher.
Comme nous l’avons fait également, avec une autre approche, Christian Gerondeau apporte la preuve que la disparition du moteur thermique en Europe ne se fera pas parce qu’il est tout simplement impossible. Nouveauté, Il prouve en s’appuyant sur l’aveu d’Elan Musk, que la voiture électrique est incompatible avec un réseau d’autoroutes et la volonté d’aller en famille en vacances… Désormais les Californiens riches prennent leur quatre-quatre pour aller en vacances un peu lointaines !
Comme nous le faisons sur ce site en critiquant ouvertement toutes les mesures prises par Mme Wargon, Christian Gerondeau n’a pas de difficulté à prouver que la conversion du parc de bâtiments en blockhaus thermiques est un gâchis infernal et strictement inutile.
La partie le plus intéressante et originale est celle qui démontre qu’en réalisant une maintenance finalement peu coûteuse du parc de centrales atomiques existantes, il est parfaitement inutile d’en construire d’autres. Nous avions nous-mêmes rappelé que Giscard avait lancé le TGV et le chauffage électrique des nouveaux immeubles parce qu’il anticipait que les centrales nucléaires produiraient un excès d’électricité. Et il est vrai que nous avons exporté de l’énergie pendant des décennies jusqu’à ce que le programme nucléaire sous la pression des Verts tourne de l’œil. Gerondeau rappelle que depuis 2000 la consommation d’électricité baisse en France, ce que personne ne sait car personne ne le dit dans les médias. Les capacités nucléaires étaient donc de plus en plus excédentaires. Construire la Hague n’avait en fait aucun intérêt. Cette baisse de la consommation électrique est due à un simple phénomène de saturation des marchés maintenant que tout le monde est équipé en réfrigérateur, lave-linge, lave-vaisselle, télévision et autres applications électroniques. Elle est là pour durer.
Le programme ruineux de construction d’éoliennes a créé quelques super fortunes opportunistes avec de l’argent public c’est-à-dire les impôts payés par les autres, mais en forçant à utiliser en priorité l’énergie éolienne, on a freiné les centrales qui ont fini par fonctionner de façon bancale. On n’avait aucunement besoin de cette nouvelle source d’énergie.
De même le pays se ruine avec ses politiques ferroviaires à l’échelon régional et local autant que national. L’investissement est colossal, la recette comptée ridicule. Le tout ne fonctionne qu’à perte. Et on affirme, encore un mensonge, que la SNCF peut faire des bénéfices, alors qu’elle entraîne chaque année au minimum 14 milliards de pertes et qu’elle est responsable d’une grosse partie de la dette colossale du pays. Là aussi, nous avons écrit sur ce sujet dans tous nos livres et plusieurs articles sur ce blog. Notons que ce n’est pas Mme Borne qui va changer le cours des choses. Elle est entièrement mouillée dans la politique folle des transports que nous avons connue.
On voit que dès qu’on part des réalités, les vues convergent. Les constats sont les constats.
La nécessité aujourd’hui est de contrer la religion d’état qu’est devenue la religion écologiste qui s’est imposée d’en haut, à partir des quelques fanatiques Verts allemands, d’abord à l’ONU puis dans les instances européennes puis partout dans les médias. Il faut gagner une bataille de faits et d’opinion.
Et bien sûr il faudra ensuite bâtir une stratégie alternative, car des difficultés écologiques, il y en a, principalement des risques de pénuries, et il faut les anticiper. Construire une croissance plus équilibrée, moins intensive en destruction de ressources non renouvelables est un bon objectif. Il est nécessaire de réserver les ressources rares qu’il nous reste à des investissements bien choisis et optimisés, de même que les obligations réglementaires doivent être soigneusement pesées. Le gaspillage éperdu et intenable actuel, sans aucune efficacité, doit être totalement arrêté. Nous risquons un collapsus économique irrattrapable créant de surcroît un chaos politique difficile à maîtriser.
Le risque des politiques écologistes irrationnelles menées à la suite des gourous allemands de la décroissance heureuse est d’une part de succomber aux mesures folles de transition qu’on veut imposer sans raison au pays mais aussi de décourager de faire les réformes économiques et sociales nécessaires pour retrouver la prospérité, stagnante depuis 1981.
On voit que LR pourrait tenir là une opportunité de retrouver un rôle fondamental dans la défense et l’illustration de la Ve République. Les trois autres mouvements sont trop engagés dans la dégringolade actuelle pour pouvoir freiner et plus encore moins imaginer un demi-tour.
Mais qui osera en son sein se dresser avec le drapeau de la révolte et engager une bataille de fond pour informer le grand public, faire apparaître l’imbécillité honteuse de la voie qu’on impose à la France, et la nécessité de faire autrement ?
Gageons que le projet inique de l’union Européenne de faire payer aux Français les erreurs allemandes au nom de la solidarité en bridant leur consommation et leur consommation d’énergie, sera un puissant levier. La politique allemande menée depuis que les Grünen se sont imposées au pouvoir en Allemagne est une absurdité dommageable que les Allemands doivent assumer seuls. Personne ne les a forcés à organiser une dépendance organique de la Russie et du gaz, tout en poussant une politique démente de création d’éoliennes intermittentes. Que les auteurs de cette sottise l’assument et ne cherchent pas à mouiller les autres à leur place.
Jusqu’ici, il paraissait seulement important d’attirer l’attention sur tel ou tel aspect problématique de la politique écologique imposée par le GIEC. Mais au vu des conséquences de plus en plus dramatiques et de la folie qui règne désormais, il faut aller plus loin.
Un grand plan de redressement national passe OBLIGATOIREMENT par un changement de cap radical en matière d’action écologique. C’est l’urgence nationale des cinq prochaines années.
Didier Dufau
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
On peut difficilement comparer Gerondeau au Dr Raoult sauf que comme lui il s'attaque à une opinion dominante qui a fait des dégâts et n'a pas hésité, sous sa forme gouvernementale, aux mensonges systématiques et à la violence contre les habitants.
La situation est globalement similaire sauf qu'elle est beaucoup plus graves.
Lors d'un "dîner en ville" j'ai rencontré cette même comparaison entre Raoult et Gerondeau. Le premier, en tant que directeur de l'IHU créé pour faire face aux pandémies, était dans son rôle d'essayer de prendre le leadership de la réponse et dès qu'il a vu que les conflits anciens avec l'Inserm était aggravés par la personnalité même du ministre, on est entré dans des conflits de personnes et des guerres de clans lamentables qui ont plutôt nui.
Dans le cas de Gerondeau, rien de tel n'existe. Il ne dirige pas l'institut pour le climat et n'a pas de querelles personnelles à mener. Il part des faits et il fait des constats. Dans le même dîner, la même personne a fait valoir que de nombreux amis polytechniciens n'étaient pas d'accord avec leur collègue polytechnicien Gerondeau. Très bien. Mais qu'ils fassent comme Gerondeau : qu'ils écrivent un livre sur leurs propres constats et analyses. Mais personne n'ose parce que les chiffres sont accablants.
Lors que, reprenant les chiffres officiels, il écrit que la masse du stock de CO2 dans l'atmosphère est de 3200 milliards de tonnes, personne ne le conteste. Ce sont les chiffres officiels simplement convertis en tonnes. Quand il constate que les émissions totales de CO2 annuelles de la France sont de 320 millions de tonnes, chiffre officiel, il est facile de faire le ratio :1/10000éme. Il en conclut que l'impact de la suppression de toute notre création de CO2 sur le stock est infinitésimale et ne peut pas avoir la moindre conséquence climatique. Que ceux qui pensent le contraire s'expliquent.
Dépenser des milliers de milliards d'euros pour aucun résultat est-il raisonnable ?
Mais sur le coût des mesures il n'y a aucune évaluation officielle. Le moindre essai de calcul fait monter immédiatement l'addition au delà des 5 mille milliards d'euros si on garde le niveau de vie d'aujourd'hui. Là encore, la moindre réflexion montre que c'est impossible et qu'on va nécessairement vers une régression massive du niveau de vie avec des contraintes probablement terrifiantes.
Qu'on en discute plutôt que de parler de personne avec des arguments d'autorité. Rien que ces deux constats que tout le monde peut faire en trois minutes devrait faire sonner tous les tocsins. Et le système d'information des français impose un silence de plomb !!!!!!!!!!!!!!!
Il est légitime de crier : Au loup ! Français, réveillez-vous ! On vous mène pour rien à l'abattoir économique ! De l'étranger, car vous avez été privé de toute souveraineté dans le domaine. Le maitre c'est Timmermans et son principal conseiller est l'ancien directeur allemand de Greenpeace responsable que la grande manipulation du GIEC. On croit rêver !
La vraie question n'est pas la personne de M. Gerondeau mais ce qu'il écrit.
Questions difficiles. En général je me refuse aux analyses psychologiques, sauf pour Emmanuel Macron qui a une psychologie désastreuse qui pèse sur les affaires françaises et qu'il vaut mieux connaître pour anticiper la suite.
Dans mon dernier livre j'ai suivi à la trace Timmermans l'été dernier (2021). Il disait tout ce qui est actuellement raconté par Mme Borne. Il fut savoir qu'il a été nommé avec une feuille de route de décarbonation totale de l'Union Européenne pour 2050. Cet objectif de moyen est imposé par l'ONU et Greenpeace. Pour montrer sa bonne volonté et avoir la place de vice président, Timmermans a pris comme chef de cabinet l'ancien directeur de Greenpeace.
Kadri Simson, la Commissaire estonienne à l'énergie, présente un profil différent puisque dans son pays, sans énergie disponible, comme en Hollande, elle s'était opposée à un objectif de décarbonation totale en 2050. Il lui a fallu faire amende honorable. En fait les Verts allemands font la loi au Parlement Européen et à la Commission, l'abrutie que les Allemands nous ont refilée, la nullissime et dangereuse excitée Van der Leyen, étant totalement engagée dans le Wokisme, l'américanisme débridée, l'OTAN et l'écologie démente. Jamais la France n'aurait du accepter sa candidature. Mais Macron veillait. C'est entre Merkel, Van der Leyen et lui qu'a été confirmée la fermeture définitive absurde de Fessenheim.
On voit que les personnalités des petits pays surreprésentés en Europe ne peuvent prétendre à un poste qu'en s'alignant sur la pensée dominante qui est celle des ONG et du GIEC. Sinon pas de salut.
J'ai appelé le cabinet de Timmermans pour essayer de comprendre pourquoi il n'y avait pas eu d'étude d'impact avant la décision de la Commission, il y a plus d'un an maintenant, d'en finir avec le moteur thermique. On m'a dit qu'on rappellerait ... J'attends toujours.
Je suis en train d'écrire à Kadri Simon pour savoir comment elle répond à l'objection de coûts exorbitants et de résultats inexistants sur le réchauffement. On verra !
En fait tous ces gens répètent des éléments de langage décidés au GIEC et repris sans discussion. L'Europe institutionnelle se veut le temple du bien et une fois pour toute "une réduction juste de la consommation d'énergie" est vue comme son rôle. Elle débite les mantras Grünen comme un automate et la France qui a abandonné totalement sa souveraineté en matière d'énergie avec un président français qui vise grâce à un accord avec les Allemands de créer un poste de président européen élu dont il serait le premier élu, qui laisse tout faire. Un vrai mouton, même pas un cabri.
Il n'y a aucun point de réflexion, de lieu de recul, de moments de discussion des objectifs et des moyens. On se moque des école islamistes où les enfants secouent la tête en récitant des sourates. C'est l'image de l'élaboration de la politique écolo de l'UE. Le Parlement n'est pas une instance d'études et de réflexion. Elle est là pour crier plus d'Europe ! plus d'écologie ! Il n'y a strictement rien à en attendre. J'ai écrit à Bellamy à ce sujet. Sa boite aux lettres électroniques répond que le message n'est pas recevable !
Tous ces gens vivent en gagnant des fortunes imméritées dans un vase clos, sourds au terrain et totalement ouverts aux instances Onusiennes et aux ONG parasites. Ils ne le seraient pas qu'aussitôt la cabale des dévots se mettrait en place pour les virer.
Il faut dynamiter ce système. La question est : comment ?
Le projet " Grun " est piloté par les Allemands et les affiliés Hollande-Autriche; il vise par la decarbonation - entre autres objectifs - a se séparer du gaz russe .
La Guerre en Ukraine bien que provoquée par le bloc Chine-Russie , était en préparation depuis 2014 ; elle empechera pour longtemps que se fasse l'Europe de Brest a l' Oural .
La France est à la traine de l'Allemagne qui sert de chien de garde aux USA .
Je ne crois pas aux explications psychologiques , je constate des désastres qui proviennent de convergences enclenchées de longue date . Le départ d'Adenauer en 1963 , sonne le glas de l'europe franco-allemande voulu par de Gaulle ( Traité d'amitié de l'Elysée en 1963 ) . Arrive Ludwig Erhart atlantiste qui veut une europe inféodée aux USA .De Gaulle sort de l'OTAN en 1966 . Dans la CEE de Gaulle refuse l'application du vote majoritaire des Etats et s'en tient a l'unanimité. De Gaulle parti , le balancier du pouvoir en europe passe a Willy Brandt qui inaugure l'Ostpolitik . 50 ans plus tard , c'est toujours l'Allemagne qui impose ses choix a la France ...vous parlez d'un pseudo-couple .