Echos de la "Mhollandie"
Nous cherchons toujours à donner en temps réel des notes d'ambiance. Plusieurs années après, on a oublié ce qui agitait l'opinion publique. Un "instantané" est intéressant à relire quelques années plus tard.
Ce qui ressort des conversations, des commentaires et des études témoigne toujours de la même colère : les secteurs publics protégés abusent et continuent d'abuser sans vergogne, les politiciens continuent de dépenser à tout va par idéologie ou clientélisme. Pendant ce temps là le secteur privé, soumis à des concurrences inégales compte tenu du poids des contraintes et des charges qui pèsent sur lui, se délite, avec un accroissement phénoménal des faillites et la destruction de centaines de milliers d'emplois, pendant que tous ceux qui contribuent encore à la réussite du pays sont ratiboisés par un fisc obsédant et sans pitié, chargé de voler l'épargne et le revenu des actifs pour satisfaire le complexe syndicalo-administrativo-politicien.
Le terme de Mhollandie, repéré sur un site WEB est assez juste : il symbolise assez bien le mélange de mollesse et de comportement de mollah qu'exprime la politique de M. Hollande.
Le vol fiscal est tel que la haine commence à affleurer dans les propos. Les Français ont compris que l'impôt confiscatoire n'est pas le fruit d'une nécessité nationale mais la conséquence d'un laxisme ou d'une volonté idéologique de prédation, quand il n'est pas la conséquence d'un abandon de souveraineté désastreux qui, en interdisant d'interdire, rend toute solution impossible.
Depuis septembre 2013 un tabou a sauté : les partis politiques et les télévisions évoquent le "ras le bol fiscal" des Français. La spoliation fiscale, appelée aussi répression fiscale, est telle qu'elle est devenue un thème électoral. Nous avons synthétisé ci-dessous une vingtaine de propos, d'articles, de commentaires radio ou télévisés du même jour, qui marquent bien ce qui est dans la tête des Français ou de l'opinion publique telle qu'elle s'exprime.
"La France a cette caractéristique d'être gouverné par des fonctionnaires. M. Hollande, le Président, fils de bourgeois "fasciste", selon la phraséologie de son camp, n'a jamais travaillé. Pour se dédouaner de ses origines, il adhère, étudiant, à la version communiste de l'Unef. M. Ayrault, le premier ministre, est un professeur d'allemand du secondaire, nourri au christianisme marxiste. M. Eckert est un fils de brigadier de gendarmerie qui ne s'est toujours pas remis d'avoir eu l'agrégation de mathématiques et qui, lui aussi, est un prof du secondaire. En tant que président de la Commission des finances de l'assemblée, il fait la pluie et le beau temps sur le budget. Visage lourd, esprit balourd, il porte la haine hargneuse sur son visage de socialiste vautour à tête de veau. Une seule certitude l'habite : il faut casser du bourgeois avec la Kalachnikov fiscale. Tout "avantage" qui baisse l'impôt des "riches" est une horreur. Le quotient familial : à supprimer pour les riches. L'exonération des biens culturels de l'ISF ? Un cadeau aux riches. Les facilités données à l'emploi domestique ? Un super cadeau fait aux bourgeois esclavagistes. L'assurance-vie : encore un cadeau excessif. La justice fiscale, c'est quand il n'y aura plus de riches. L'impôt n'a qu'une seule fonction : détruire la bourgeoisie. C'est bien la fonction que Marx assignait à la progressivité."
"Hollande a multiplié à la fois les impôts et les subventions démagogiques. Sans réflexion sur les conséquences mais avec une cohérence venimeuse. Ce gouvernement de nullités hargneuses est quelque-part entre une Zazie, cette délicieuses peste qui voulait "faire chier les mômes ", ici les "bourges", et un débile de cellule qui ne voit son engagement que dans la haine de l'ennemi social. Ils veulent que leur passage crée des situations "irréversibles". Aucune idée du bien collectif sinon qu'il faut collectiviser les biens. "Savonarole", "Talibans", "Chemises roses", "Khmers verts", pour reprendre les quelques noms d'oiseaux que leurs excès leur valent un peu partout, ils ont toujours la bave aux lèvres dès qu'il faut parler de la droite (prononcer droââââte avec une moue de mépris ) et considèrent qu'ils sont là pour faire le ménage dans les avantages honteux que le capital abusif et ses servants ont arraché au peuple, tout en servant les parties de la population que la bourgeoisie est censée exécrer : les homosexuels, les drogués, les condamnés multirécidivistes, les Roms, les beurs…".
"La crise n'a pas été pour eux un problème mais une opportunité : on pouvait utiliser l'impôt sans limite à des fins de destruction sociale et de construction du paradis socialiste."
"Après 18 mois de folie et deux budgets d'agression fiscale, les résultats commencent à se faire sentir. La sourde colère contre la répression fiscale qui mine la société française depuis longtemps déjà est désormais dans le domaine public. Elle a conduit à l'exil nombre de "riches", pas si heureux que cela de se voir taxer entre 80 et 200% de leur revenu en attendant de se faire rafler une lourde part de leur patrimoine ! Les médias, jusqu'ici, tentaient de cacher la spoliation fiscale en criant par la voix de quelques gugusses embossés dans le "service public" des "vive l'impôt" aussi vibrants qu'hypocrites (ces socialistes de medias gagnent souvent plus 50.000 Euros… par mois !). Les invités de gauche, toujours majoritaires dans les débats des chaînes publiques, tentent toujours et encore, de justifier la dépense publique (productive, nécessairement productive) en se cachant derrière les infirmières et les agents de police. Cela ne marche plus. Quand un Vauzelle défraie la chronique par l'emploi fréquent, voire systématique, d'un hélicoptère pour ses déplacements, que partout l'argent public sert de petits intérêts au nom des grands principes, que le clientélisme outrancier a supplanté la recherche du bien commun, il est difficile de se cacher derrière son petit doigt social."
"L'hyper-fiscalisation française est le premier moteur du vote extrémiste. La DGI est l'agent électoral de la petite entreprises familiale lepéniste. Même cette sonnette là n'est pas entendue."
"Alors la révolte commence à gronder. Et ces Messieurs n'ont plus qu'à lâcher des subventions pour calmer le jeu. La subvention d'aujourd'hui est le chômeur et/ou le spolié fiscal de demain. Une vis sans fin vers l'abîme."
Un commentateur d'une radio du matin a fait, ce jour, exaspéré, la liste des gratifications nouvelles semées à tout vent par M. Hollande ou M. Ayrault.
"J'ai calculé que tout cela, décidé en moins d'une semaine, représentait plus d'un milliard d'Euros de dépenses nouvelles."
M. Eckert, lui, a expliqué sur plusieurs média, qu'il fallait mettre les riches à la diète en supprimant "tous les immenses avantages" qui leur ont été concédés abusivement. "Toutes les prestations devront être sous conditions de ressources et tous les impôts, quels qu'ils soient, rendus fortement progressifs. Si on le suit, les "riches" paieront plus pour des prestations qu'ils ne toucheront plus".
"Un mur infranchissable sera ainsi dressé entre une France qui paie et une autre qui reçoit. Pourquoi infranchissable ? Parce que le passage de la catégories des pauvres aidés à celle de cochon de payant, 100% pur porc, sera tellement couteux et difficile que les bénéficiaires ne tenteront jamais de franchir l'obstacle".
Ce même jour, les médias et la gauche mobilisés contre l'ambitieux Valls, montaient en épingle l'expulsion d'une famille Rom, les Dibrani, couple avec 5 enfants, entré clandestinement en France et expulsé après épuisement de tous les recours.
Ecoutons la rumeur qui gronde :
"Personne, parmi les politiques, n'a songé à calculer ce qu'une telle famille, logée, nourrie, vêtue, soignée, éduquée, assistée juridiquement, a coûté aux Français. Les estimations faites sur différents sites, vont de 30.000 à 50.000 euros par an. C'est donc un séjour à 100 ou 150.000 euros qu'ils ont réussi à faire payer aux Français. Pas mal ! Le nombre de famille Kosovars actuellement en demande de statut de réfugié, est de 2.084, soit une dizaine de milliers de personnes. Deux à trois cent millions d'Euros à obtenir des imposables français, soit environ l'impôt sur le revenu du million de Français au plus bas de l'échelle fiscale. Et M. Hollande vient d'accepter le même jour d'accueillir 6.000 Syriens. Encore 200.000.000 d'Euros à prévoir."
"Les Français qui travaillent commencent à se lasser des prélèvements et crient : "des sous, Hollande" ! Mais il a tout piqué et tout dilapidé. Il n'a plus rien à prendre dans les poches des Français"
"Les pompiers viennent d'obtenir quelques sucettes. Florange aura un institut de recherche sur une sidérurgie qui a quitté les lieux."
"Hollande a réussi à se mettre à dos la Bretagne, dont le conversion de la démocratie chrétienne au socialisme rosâtre de rosaire avait permis le succès du PS en région. De taxes en taxes et de règlements excessifs en règlements abusifs, les filières agro-alimentaires font faillite. 3000 salariés au chômage cette semaine ; dix mille personnes à la gamelle publique et… 15 millions d'euros versés en urgence".
Tout d'un coup, les medias se mettent à réfléchir, sous la pression de ces évènements lamentables :
"C'est la faute à l'Allemagne ! Elle n'a pas d'enfants et fait venir dans les pays de l'est allemand, en reconversion d'années de communisme destructeur, des roumains travailleurs aux conditions roumaines pour exécuter les tâches nécessaires à l'élevage et à la transformation du cochon. Et l'agro-business breton, en perte de compétitivité, s'effondre. "
"En France, on préfère vénérer des Roms kosovaro-je-ne-sais-quoi, comme le prouvent des scolaires manipulés et encadrés par les associations et les syndicats de gauche, stimulés en sous-main par quelques barons socialistes désireux de couper l'herbe sous le pied du Ministre de la parole intérieure. Que Walls valse ! Et il faut bien former les futurs leaders du PS de demain".
"La France a choisi, en élisant le sieur Hollande, de perdre son leadership dans le vin : nous sommes désormais dépassés par l'Italie et l'Espagne. Son leadership dans la filière porcine s'évanouit : nous sommes dépassés par l'Allemagne. Dans le poulet, il y a longtemps qu'on a laissé le champ libre au Brésil ; etc. "
"La Berezina n'est pas seulement industrielle ou agricole. Nous battons les records de dépôts de bilan et de liquidations judiciaires dans tous les secteurs et même les services! "
"Surtout, ne touchons pas aux vaches sacrées ! Les régimes spéciaux qui bénéficient aux employés et aux cadres grassement rémunérés d'EDF sont totalement abusifs. L'abus résulte du chantage exercé par les syndicats de ce monopole longtemps de droit, aujourd'hui de fait, contre la nation. L'exemple même d'une abjection anti-démocratique, antisociale et antiéconomique".
"On sait que le régime spécial des salariés d'EDF a été intégré dans la CNAV. Le surcoût des avantages phénoménaux concédés aux retraités de cette entreprise devait être compensé par l'Etat. Il manque selon la Cour des Comptes 1.300.000.000 d'Euros ! Les privilèges sont donc payés par les plus pauvres retraités. Les humbles qui reçoivent en retraite moins que les minima sociaux sont mis à contribution pour fournir aux maîtres-chanteurs le droit exorbitant de partir à la retraite à 55 ans, avec 75 à 80% de leur dernier salaire, contre 40 à 50% pour les salariés du privé, dont on prend pour assiette la moyenne des 25 dernières années. Quand ce ne sont pas les autres retraités, ce sont les usagers qui paient, quelque soit leur revenu : la CTA est une taxe sur la consommation spécialement conçue pour financer les privilèges de retraite des maître-chanteurs.
Et ce n'est pas tout. Le Comité d'entreprise se voit affecter 1% du chiffre d'affaire d'EDF ! Les coûts pétroliers se sont envolés et avec eux la prime, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Rappelons que cette prime temporaire était la contrepartie d'un avantage donné aux emprunteurs nationaux. L'avantage aux épargnants a disparu depuis des lustres. Sa contrepartie perdure et elle n'est plus la contrepartie de quoi que ce soit".
"La Cour des Comptes a montré que le Comité d'entreprise, incontrôlé, gérait ces sommes principalement pour le compte des syndicats et du Parti Communiste. La CGT a été renvoyée en correctionnelle pour une gestion glauque qui a entraîné, en plus des 500.000.000 d'Euros par an de subvention, 150.000.000 d'euros de pertes. Détournements de fonds et abus divers, comme dans tous les CE des entreprises publiques, sont la grande règle, jusqu'ici en toute impunité comme il se doit. La délinquance en col rouge ne pose aucun problème aux juges qui dressent des "murs des cons". Attendons le jugement ! "
"Les gouvernements auraient pu prendre des mesures simples pour mettre fin à ces avantages démentiels. Il faut voir qu'aux taux actuels de prélèvements, le revenu marginal taxable qui permettrait en net de disposer de 14% de revenu net en plus comme pour GDF, entre CSG et IR, serait de 25% supérieur au salaire effectif. Au lieu d'accorder que l'âge de la retraite EDF passe de 55 à 57, en 2023, date à laquelle la retraite à taux plein pour de nombreux Français sera à 67 ans, il aurait pu établir une trajectoire de rattrapage qui fasse converger les dates en dix ans au lieu de maintenir l'avantage relatif. Pour le 1% scandaleux, plusieurs mesures graduées auraient pu être prises. La plus simple est la fiscalisation de l'avantage. On aurait pu compter la CSG à 15,5% et un forfait fiscal global à 30%. L'Etat aurait récupéré 45.5 des sommes abusivement distribuées. Variante, l'avantage imposable des bénéficiaires aurait été calculé au prorata des salaires et ajouté à leur déclaration de revenu (+7% pour EDF et +14% pour GDF en moyenne). Là on serait à près de 50% de rattrapage. Une autre presqu'aussi facile à mettre en œuvre est le plafonnement de l'avantage. On donne une norme unique pour tous les CE, par exemple un plafond de 2% de la masse salariale. On peut aussi et plafonner et fiscaliser. Ou supprimer totalement l'avantage en sachant que les avantages en nature (les tarifs électriques hyper-favorables : autour de 10% de la valeur normale et mille autres avantages, notamment le logement) coûtent déjà près de 200.000.000 Euros. Evidemment, des gouvernants qui n'ont que le mot justice sociale à la bouche, n'en ont rien fait malgré les objurgations de la Cour des Comptes. Les tarifs d'EDF explosent. Il est vrai que les rémunérations y grimpent à un rythme double de celui connu dans l'industrie et le commerce privée."
" Les fonctionnaires locaux ne sont pas affectés le moins du monde par la crise. On a vu, globalement, leur taux d'absentéisme progresser et dépasser les 20 jours par an. Le laxisme complet des municipalités et des régions, en matière de gestion du personnel coûte à la Nation près d'un milliard d'Euros. Mais les centaines de milliers de fonctionnaires recrutés, prétendument pour assurer les fonctions décentralisées (il n'y a eu aucune réduction d'effectif en central) , sont un gaspillage pire encore. Ce sont des milliards d'Euros à prévoir pour nourrir cet excédent inutile de "Jean-foutre". Le calcul n'est pas difficile à faire : en moyenne 60 ans de versement d'un coût de 50.000 euros par an et par fonctionnaire. 700.000 x 60 x 50.000 = 2.100 milliards d'Euros. On est riche en France ! Le record est à Paris. Delanoë a recruté 15.000 fonctionnaires de plus pour une ville déjà totalement équipée, qui dispose maintenant de 55.000 employés municipaux là où 20.000 suffiraient selon les normes internationales. Naturellement la croissance de l'impôt foncier parisien a été gigantesque, le double d'une moyenne nationale déjà excessive. "Et je ne m'excuse pas" a déclaré cyniquement le satrape rose."
"On a organisé le temps des scolaires rendus libre par la réforme Peillon en mettant en place des "activités périscolaires" au nom ronflant mais au contenu débile. Mon enfant a désormais un cours de "nutrition". J'en suis à mon troisième dessin de carotte !"
Ainsi va la France en ce chaud mois d'octobre 2013.
Nos enfants apprécieront.
A l'étranger, notre cote remonte fort, comme le montre cette caricature qui vient de nos amis Suisse.
Il s'est passé, pour la France, une véritable rupture d'image dans le monde et un rejet inédit du politique en général et du politique socialiste en particulier. L'ampleur de la colère et du rejet est devenu une variable économique importante.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
http://www.zerohedge.com/news/2013-10-22/you-wont-...
Une chose m'étonne tout de même : le montant des dépenses publiques ainsi que le montant de la valeur ajoutée du secteur marchand (c'est à dire le montant de la base imposable) sont tous deux disponibles sur le site de l'Insee. Il y a bien quelque part dans un cabinet ministériel un inspecteur des finances qui maîtrise les fractions qui a fait le rapprochement, non ?
L'impasse budgétaire est présentée en % par rapport au PIB alors qu'on devrait faire apparaître le déficit par rapport aux recettes. Seulement le chiffre serait multiplié par cinq ou six et il ferait mauvais genre. Ce n'est pas la même chose que d'afficher 4.1% au lieu de 25%.
La hausse de la TVA est présentée en point. Par exemple : passer de 5 à 7, cela fait deux points : mais on dit 2%. Or la hausse est de 40%. Qui va oser dire qu'on a augmenté de 35, 40, 50% une taxe sur les dépenses des plus pauvres (j'ai renoncé à suivre les divagations du gouvernements sur la TVA pour faire les calculs exacts) ?
Ce qu'on peut difficilement comprendre est l'attitude des journalistes : pourquoi acceptent-ils toujours de reprendre les "éléments de langage" de la DGI ? Il est vrai qu'ils sont bénéficiaires d'avantages fiscaux importants et que leur métier est subventionné à des niveaux presqu'indécents. On dit aussi que des enveloppes ne sont pas perdues pour tout le monde (aussi bien au Parlement que dans la presse) et permettent de "fluidifier" la désinformation du grand public. Mais chut !
Côté Mollah fiscal, vous avez omis :
- la taxe à 75% sur les hautes rémunérations payées par l'employeur
- la généralisation de la CSG à 15.5% sur tous les placements
- le repigeonnage des pigeons avec un taxation marginale de cession d'une entreprise à 45+15.5+...+..., soit près de 75%. Imaginons que l'entrepreneur meurt en lisant la facture fiscale : les héritiers paieront 45% sur le solde. Au total, la famille retrouvera 15% ou 20% du travail d'une génération. Sûr que cela va motiver la création d'un Mittelstand à l'allemande !
- la fiscalisation avec rétroactivité des diverses catégories d'épargne.
- etc.
Du côté mollesse :
- l'affaire Léonora où après qu'Hollande ait parlé, en se mettant au niveau d'une intermittente de l'enseignement et d'un permanent de l'abus, de l'incivilité, du mensonge et de la rapine, on a vu le secrétaire du PS contredire le patron, suivi par la candidate PS à la Mairie de Paris, suivi par Placé et Duflot, les écolos qui sont dedans et dehors, de la majorité.
Du côté Hollande
- La réintégration expresse de Rebsamen comme Préfet pour toucher une belle retraite publique. Rebsamen qui l'avait contredit sur l'essentiel de ses projets de transparence et de non cumuls des mandats. Il est vrai qu'on parle de lui pour succéder au pâlichon Ayrault.
Perrineau, un commentateur politique, sur une chaîne de la TNT, évoque une contradiction entre un PS de région, raisonnable et tout, et un Parti Socialiste qui fait la part belle aux excités et aux idéologues. C'est totalement faux. Il suffit de penser au sinistre Eckert que vous faites bien d 'étriller qui vient du socialisme municipal. C'est l'ensemble du PS qui est devenu un vivier d'excités qui passent sans problème du communisme au trotskisme et au socialisme, sans que personne ne voit aucune frontière.
Vous aviez vous-mêmes, sur ce site, dénoncé une campagne présidentielle problèmatique qui n'annonçait rien de bon.
Constatez : c'est pire que tout ce qu'on aurait pu imaginer. Même le Monde considère qu'on a atteint les limite et évoque les limites "de la crise de nerfs". Les Français aussi : 23% de bonnes opinions selon l'IFOP pour le chef de la "Mhollandie" et malhreureusement des Français qui restent.
Car vous n'avez pas compté les 35.000 ménages qui viennent de quitter la France, en un an, selon les dernières informations. Une fuite de talents supérieure à celle qui a suivi la révocation de l'édit de Nantes.
Harakiri nous avait offert, pour son lancement, une page de vomi. Hollande nous en offre une encyclopédie.
Chevènement a raison de conclure : la France sort de l'histoire.
- "harmonisation" de la taxe à 15.5 % sur les PEA, PEL, etc,
- écotaxe poids lourds,
- et, last but not least, taxe sur les boissons énergisantes (!).
Pendant que nos taxes augmentent, le ministère de l'écologie ne reste pas inactif : dans le cadre du "plan d'actions sur la qualité de l'air intérieur", il envisage d'interdire les bougies et encens qui dégagent le plus de substances toxiques pour la santé.
Moi, j’aime bien les bougies et j’aime beaucoup l’encens.
Ce sont les taxes que je trouve toxiques, à l’intérieur comme à l’extérieur.
L’air en France devient irrespirable.
Mais enfin, que fait notre ministre de l’écologie ?
Ils ont renoncé à l'encens parce qu'il n'y a plus rien ni personne à encenser. "Qui ment aux Complies, ne mérite pas de compliments". L'adage est bien connu.
Si Hollande ne mentait qu'aux complies ! Ce serait une forme légère de sa désinvolture.
Quant aux bougies, on les taxe pour favoriser les cierges. Espérer un mieux de ce gouvernement d'incapables et de cinglés tiendrait d'un miracle à solliciter de façon intense.
Ou d'un sévère coup de pied au culte électoral.
Et on atteint 100 taxes nouvelles ou impôts augmentés !
Pas un mot dans la PQN.
On change le principe des allocations familiales. On passe d'une mesure nataliste, à une aide sociale. On passe de l'aide à une mère de famille qui ne travaille pas pour élever plus d'enfants nécessaires à la nation, à la gratuité de l'enfant qui vient à se trouver dans le pays. On passe de la solidarité nationale à la subvention indiscriminée.
Plus aucune politique n'a le sens des mesures prises initialement que ce soit en matière de natalité, d'épargne, d'assurance.
Il n'y a plus à proprement parler "d'assurances" sociales, remplacées par la subventionnistes électoralistes.
Il n'y a plus de politique d'épargne, mais une double peine fiscale pour les épargnants pour financer la dite subventionnite.
Il n'y a plus de politique nataliste mais une simple subventionnite à tout vent au prétexte de l'égalitarisme entre enfant.
L'abaissement des nations en Europe a conduit à niveler et faire perdre son sens à toutes les politiques menées jusqu'ici au non du bien public national et de la solidarité nationale.
"L'ennui avec le candidat François Hollande est qu'il a choisi une tactique du silence, où des catalogues de mesurettes catégorielles d'inspiration électoraliste jouent le rôle de cache-sexe troué d'une stratégie pour la France non exposée sinon inexistante. Pas un mot sur la mondialisation, pas un mot sur l'Europe. Et sur la France, malheureusement, une mesure symbolique qui va directement à l'encontre de ce qu'il faudrait faire.
Il sait avec Mitterrand, qu'on ne sort de l'ambiguité qu'à son détriment. Il devrait aussi remarquer que le silence est peut être d'or mais pas le vide, même s'il est tactique. Le Président de la 5ième République est nécessairement un stratège. "Tactique sans stratégie et stratégie sans tactique ne sont que ruine de l'armée" disait Bonaparte.
Hollande a gagné jusqu'ici la vaine bataille de la tactique électoraliste. Mais il n'a développé aucune idée claire sur sa stratégie pour la France dans les trois domaines mondial, européen et français. Il serait bon qu'il le fasse désormais. On peut craindre que bien installé avec près de 10 points d'avance dans les sondages au second tour, il trouve astucieux de n'en rien faire. Dommage ! Avant dommages."
Les dommages, on les voit tous les jours plus nettement !
Quelques semaines voire quelques jours plus tard la France se révoltait en commençant par les "bonnets rouges". Ce qui m'a rappelér une autre phrase fétiche de ce blog : la France n'est pas la Grèce et ne se laissera pas conduire à l'abattoir sans révolte.
Vous n'avez pas seulement le sens de l'économie. La sociologie politico-économique entre gentiment dans vos raisonnements.
De même vous aviez annoncé que Hollande avait arrêté la France à l'automne 2012. On le voit aujourdhui. Avec une régression du PIB au dernier trimestre, toutes les vaticinations sur "une politique qui marche et apporte des résultats" apparaissent pour ce qu'elles sont : de la propagande.
On annonce Hollande à 15% d'opinions favorables, la généralisation du qualificatif de "nullité" dès qu'on parle du Président et de son gouvernement. Jamais n'avait-on connu un tel mépris public.
Ce quon aimerait bien lire de vous c'est une analyse de fond sur le changement total de la psychologie nationale et ce qu'il faut en attendre après ce qu'on ressent bien comme une fin de cycle. La génération socialiste post 68 triomphe aujourd'hui au pouvoir avec un socialisme gauchiste, trotskyste, haineux et dénonciateur, dans un esprit de liquidation des dernières "valeurs bourgeoises" et des classes plus aisées, avec la promotion de la pédérastie, des dénonciations anti françaises, d'une écologie punitive, de la remise en cause de l'identité et des équilibres traditionnels de la France. Elle s'est crue tout permis, car elle se voyait comme le bien incarné contre les vils fascistes, c'est à dire tout ce qui n'était pas eux.
Cette ivresse vient de se heurter à la réalité : les Français vomissent l'arrogance, les leçons de morale, les spoliations, l'anti-France et la destruction économique que ces fonctionnaires socialistes, qui les considèrent comme dignes d'affichage sur un mur des cons généralisé.
Et maintenant ?
"Ce quon aimerait bien lire de vous c'est une analyse de fond sur le changement total de la psychologie nationale et ce qu'il faut en attendre après ce qu'on ressent bien comme une fin de cycle"
Ambitieux programme qui tient plus de l'analyse sociologique et politique que de l'économie. L'échec des commémorations du 11 novembre est plein d'enseignements. Le Président actuel, son gouvernement, son parti et ses soutiens politiques ou médiatiques, représentent l'antithèse absolue des "vertus" qui avaient permis la victoire et la récupération de l'Alsace et de la Lorraine. Par l'analyse de cet échec et de l'impossibilité ou l'incapacité en France de refonder "une fête de la victoire" qui garde un sens pour les générations futures et demeure un lien pour les Français actuels, on répondrait assez clairement à votre question.
La question de l'emploi et de la stimulation de "l'énergie nationale", dont l'histoire est le roman, n'est pas posée politiquement.
Prosaïquement, les Français se demandent ce qui leur arrive.
Ils n'ont pas compris la crise économique et les conséquences dramatiques qu'elle prend désormais dans le pays. Pour eux la crise est une "étrange défaite" dont ils ne voient pas les causes et leur part de responsabilité.
Ils n'ont pas compris la politique menée par Hollande et son équipe de gauchistes véreux. Ils voient qu'elle précipite la France dans l'échec et la dégringolade sur tous les fronts. Ils sentent qu'on casse le moteur économique avec une frénésie presqu'hystérique en utilisant le vecteur de l'impôt. Ils découvrent des équipes mal intentionnées décidées à commettre l'irréversible pour détruire la bourgeoisie résiduelle et créé une république "vraiment socialiste".
On offre à la France subventionnée une réforme fiscale globale qui aura pour but de ruiner définitivement les Français qui réussissent et qui contribuent, en lui faisant croire qu'ainsi elle gardera ses prébendes. Ce piège démagogique est la pire violation du principe républicain qu'on ait jamais commise.
Hollande apparait pour ce qu'il est : un petit gros malfaisant, indifférent, désinvolte, tenace et sans état d'âme, façon Ceaucescu. Cela lui vaut ses 20% d'opinions positives. Que restera-t-il de la France entreprenante après 5 ans de ce genre ?
2013 voit les conséquences du blocage total du pays provoqué par les mesures de l'automne 2012. Tous les projets sont arrêtés. Les bureaux à louer fleurissent partout. 100.000 chômeurs de plus. Pratiquement tous les secteurs économiques voient une baisse de 15 à 25% de leur vente. Des régions entières comme la Bretagne, la façade atlantique, le centre, la lorraine, s'effondrent. Des secteurs entiers passent dans des mains étrangères. Nous dépassons tous les records de faillites. Les sources fiscales se tarissent. Près de 100.000 Français actifs se sont exilés. Aucun objectifs macro économique n'a été tenu. Nous allons vers une dette de 100% du PIB. Aucune réforme de fond de la dépense publique débridée qui ruine la France.
2014 se présente sous les pires auspices avec la perspective de près de 57% du PIB dépensé par l'état avec un endettement croissant tout en aggravant la spoliaton fiscale générale.
L'élection de M. Hollande et de ses équipes d'apparatchicks socialistes fanatiques aura été la pire chose qui pouvait arriver à la France cinq ans après le déclenchement de la pire crise depuis 1929.
Ce qu'on peut craindre aujourd'hui, c'est que la France commence une dégringolade impossible à arrêter. Suicide d'un grand pays et en direct ! Ce n'est pas la fin d'un cycle. C'est la fin d'un grand pays.