La grande tristesse des étudiants français en économie

Nous souhaitons exprimer ici toute notre sympathie aux étudiants en économie qui depuis des lustres se désespèrent de leur discipline et de son enseignement.

Ce blog a été mis en place largement pour eux. Pour qu'ils puissent se rendre compte qu'une analyse en temps réel de la réalité est un exercice économique possible et sans doute souhaitable.

Il est arrivée à la discipline économique trois évolutions fâcheuses :

- d'abord elle a été captée par les Etats-Unis. Tout ce qui vient des Etats-Unis est béni. Le reste ne compte pas. On le voit par exemple à l'Insead où l'économie est confiée à un américain, qui au demeurant à une belle voix mais aucune idée juste sur quoi que ce soit. Mais il est américain et possède les diplômes correspondants. Qu'importe que la soupe soit insipide.  

- Ensuite la discipline et devenue matheuse à l'extrême. Les économistes avaient besoin que leur science qui est en fait politique et sociologique soit une science dure à base de mathématiques incompréhensibles pour le commun des mortels.  L'ennui des maths, c'est que pour s'appliquer à la réalité, il faut avoir des mesures et des concepts clairs de ce qu'on mesure. Si on applique brutalement des mathématiques à des statistiques incertaines ou même carrément fausses, on n'aboutit à rien. On construit des modèles souvent extrêmement complexes sur des hypothèses exagérément fragiles.

- Enfin la fracture entre micro économie et macro économie n'a jamais été réellement réduite. L'accusation que nous avions portée il y a quarante ans contre le manuel de Raymond Barre qui se contentait dans le livre 1 d'expliquer que la microéconomie, débouchant sur le modèle walraso parétien, aboutissait à l'impossibilité des crises, le retour à l'équilibre étant quasiment automatique et qui exaltait, dans le livre II, les nouvelles possibilités de lutter contre les crises depuis que le keynésianisme s'était installé dans les esprits et que les Etats maitrisaient la dépense globale.

Ce trois évolutions se composent. Les Etats-Unis ayant opté pour une économie idéologiquement fondée sur la bienveillance des marchés, les économistes américains ont développé le modèle micro-économique en tentant, avec des équations complexes, de lui faire expliquer les faits macroéconomiques. Une bouillie politique, idéologique et  mathématique a remplacé l'examen objectif des faits.

La crise que nous vivons remet totalement en cause cette tentative : les modèles mathématiques n'ont pas prévu la crise, au contraire, ils ont empêché de la voir, ce qui est tout de même un comble. Tout simplement parce qu'ils ne peuvent pas anticiper des ruptures et se basent sur des continuités.  La puissance américaine aussi bien politique qu'idéologique et économique a mis un bœuf sur la langue de tous les économistes officiels. Du coup on a cherché les causes de la crise dans des épiphénomènes mais surtout pas là où elles étaient.  L'autisme et la soumission font qu'aucun économiste français n'ose véritablement aller au fond des choses, car il ne veut pas prendre le risque de se faire marginaliser et perdre les fonctions paraétatiques ou étatiques qui le font vivre.

La lâcheté et la bêtise crasse, assise sur un suivisme médiocre règnent dans les circuits universitaires d'enseignement de l'économie, le seul endroit où les élèves sont de plus en plus mauvais au fur et à mesure que l'on monte dans les années universitaires. Evidemment ! Les plus intelligents sont partis ailleurs.

Certains domaines comme la monnaie, les échanges monétaires internationaux, les changes sont des disciplines quasiment à l'abandon, avec des cours qui parfois confinent à l'ignorance totale.

Donc oui, l'économie est une discipline en crise, les économistes français actuels sont en dessous de tout, les économistes officiels sont stipendiés par les banques et l'Etat, ce qui fait perdre à leurs analyses pratiquement toute valeur,  et l'enseignement économique est un mort vivant.

Les étudiants ont donc bien raison de s'attrister.

Nous ne saurions trop leur conseiller d'éviter trois tentations :  

- La tentation de "l'économiste mais" et de l'économisme anti libéral à teinture marxiste  ou socialiste de mauvais aloi, ne mène à rien. Les économistes universitaires français ont tenté de masquer leur évacuation du haut niveau en montrant leur belle âme bien rose ou bien rouge selon les tempéraments. Mais le monde se fout bien de ces belles âmes. Elles se sont épuisées à creuser le néant et y ont trouvé rien d'autre que le néant, ce qui était assez naturel.

- La tentation de se référer constamment aux contestataires américains, maniaque de l'hyper keynésianisme comme Krugman ou du n'importe quoi émotionnel comme Joseph Stiglitz. La marginalité hargneuse ne signifie par la vérité.

- La tentation de s'amalgamer à divers meutes d'économistes qui sont si nuls qu'ils n'osent rien affirmer seul mais le font comme pétitionnaires dans des groupements marqués politiquement. C'est peut être utile à la carrière, mais inutile à la science.

L'économie n'a d'intérêt que comme science de l'observation des faits économiques. Les faits doivent être connus. Il faut des concepts pour les isoler et les comprendre. Il faut des statistiques pour les mettre en relief. Il faut même des modèles pour les interpréter. Mais surtout il faut voir, voir, voir, sans lunettes déformantes.  Regarder les faits à la seule lueur de la raison et non des idéologies, des pressions de carrière, du goût pour la participation à des cénacles confortables.

Ce blog est vu parfois comme agressif tout azimut parce qu'il  attaque des erreurs qui sont partagées par tous les bords, donc des attitudes et des comportements erronés qui touchent tout l'échiquier politique et intellectuel français.  

Il faut parfois répéter que l'eau mouille et que le feu brûle à des gens qui devaient tout de même le savoir.

L'étudiant doit avoir à la fois de l'admiration pour les grands penseurs et les grands observateurs de l'économie, notamment Français (il y en a eu beaucoup) et d'autre part rester vigilant et critique. Il doit penser par lui-même à la hauteur de sa propre raison. Et garder à l'esprit que si l'enseignement actuel de l'économie en France ne leur dit rien de la réalité c'est d'abord parce que leurs professeurs ne la connaissent pas et seraient terrorisés à l'idée de l'expliquer. Les meilleurs se contentent donc d'enseigner les thèses du passé qui ont un minimum de cohérence. Et à encourager les maths pour faire sérieux. Lorsqu'ils s'expriment c'est toujours après coup, lorsqu'il n'y a plus de danger à prévoir et à annoncer.

Il ne doit pas pour autant se décourager. L'économie est un champ de ruines et un champ de mines. Mais le terreau est là sur lequel on peut construire de belles moissons pourvu qu'on s'en tienne à ces règles simples : des concepts précis, des observations justes, des raisonnements solides. Il découvrira alors qu'on peut comprendre et qu'on peut prévoir. Donc être un scientifique utile.

Cercle des économistes e-toile

Commentaire
stéphane's Gravatar Je confirme, pour avoir passé 6 ans dans les facs d'économies française, et avoir eu ensuite un métier dans l'économie, tout ce que vous dites.

J'ai dû refaire totalement ma culture économique après mon Bac +5 en économie (surtout économétrie).

si je peux me permettre quelques économistes qu'il me semble indispensables de lire compte tenu de leur pensée non seulement claire mais éminemment rationnelle et vulgarisatrice :

Le plus grand de tous peut-être : Ludwig Von Mises : "le socialisme" et " l'action humaine"

Une fois lu, vous savez presque tout de l'économie.

Toutes les oeuvres du plus grand économiste français : Frédéric Bastiat

je rajouterait Gustave de Molinari (les soirées de la rue saint lazare)

Et parmi les américains, essentiellement 2 : milton friedman (free to choose et capitalisme et liberté) et Murray Rothbard (homme, économie et état).

Avec en bonus : Schumpeter et Hayek (surtout "la route de la servitude", néanmoins plus politique qu'économique).

Une fois ces livres lus (jamais conseillés à la faculté française) vous disposez d'une armature intellectuelle solide sur la pensée économique.

Car j'en ai lu des bétises conseillées à la fac !!! (krugman, stiglitz, les économistes atterrés, etc etc etc ...)
# Posté par stéphane | 03/04/13 16:19
Frank Letel's Gravatar Merci de soutenir un mouvement de révolte nécessaire.
# Posté par Frank Letel | 04/04/13 14:02
Job's Gravatar @stéphane : Vous déconseillez toute lecture qui remette en cause le capitalisme ou qui égratigne le libéralisme ? C'est de l'ouverture d'esprit j'imagine...
# Posté par Job | 04/04/13 14:18
stéphane's Gravatar @ job : je vous répondrais ce que répondait Von Mises quand on le critiquait sur son livre traitant du socialisme (dont personne, jusqu'à présent, n'a pu contredire les raisonnements logiques, voilà pourquoi il n'a été traduit que récemment en France).

L'étude de l'économie doit être, comme toute étude de toute discipline, faite sous le signe de la Raison.

Après avoir lu Marx, Engels, Lassalle, Proudhon, Derida, Bourdieu, stiglitz, Krugman et tous les auteurs que j'ai cité (plus bien d'autres), l'évidence apparait à tout esprit un tant soit peu sensé que les arguments et raisonnement développés par les auteurs que je mets en avant sont d'une clarté logique et d'une imparable vérité à l'aune de la Raison, contrairement aux autres.

Lisez les et on en reparle.

Le Libéralisme est la philosophie issue de la Raison.

Pour information, remettre en cause le Libéralisme et le Capitalisme, c'est (outre développer des arguments basés sur des idéologies et non la Raison, cad remettre en cause la Raison) être contre les Droits de l'Homme, principes de base de toute société un tant soit peu évoluée.

Mais selon vous, ce n'est peut-être pas important de respecter les droits de l'homme ?

Selon vous, un économiste doit être jugé sur la force de son idéologie et non sur la logique de ses raisonnements ?

Pour finir par une petite touche d'humour (mais au fond si réaliste), je peux citer un des plus grands hommes politiques du 20 ième siècle, vainqueur (momentané ?) de l'idéologie la plus mortifère du 20 ième siècle (et surement du 21 ième) cad le socialisme, Monsieur Ronald REAGAN :

"Comment reconnait-on un communiste ? c'est quelqu'un qui a lu Marx et Lénine.

Comment reconnait-on un anti-communiste ? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine".

Bien cordialement,
# Posté par stéphane | 04/04/13 15:26
Job's Gravatar "Le Libéralisme est la philosophie issue de la Raison."
1. C'est autrement plus compliqué : le libéralisme économique lui-même comprend plusieurs tendances.
2. Assertion dangereuse et contraire à la raison, surtout avec un R majuscule.
J'ai déjà lu, merci. Ce qui permet de relativiser les choses. Je n'ai pas raison contre le monde entier et je ne suis pas bloqué à l'époque stalinienne.
Citation de Ronald REAGAN ? Ce modèle d'intelligence économique et sociale ?
# Posté par Job | 04/04/13 15:52
stéphane's Gravatar @ job :

1 : le libéralisme économique n'est que les principes de Liberté appliqués à l'économie, rien d'autre.

Affirmer qu'il y aurait "plusieurs tendances" de libéralisme économique (genre "néo", "ultra", "turbo" libéralisme, c'est reprendre des antiennes insoutenables logiquement développées par les adversaires du libéralisme, qui n'ont que des idéologies à opposer.

Aucun économiste libéral digne de ce nom n'a jamais soutenu ces billevesées (=> plusieurs libéralismes économiques)

2 : commentaire incompréhensible.

L'Amérique de Ronald Reagan, symbole de la bétise économique et de la misère ?

Vous voulez parler de la période 1980 - 1998 où on a suivi les "reaganomics ?

(Et oui, Clinton les a suivi lors de son premier mandat et la moitié du second).

Vous voulez parler de cette période où, en moins de 12 ans, le niveau de vie des américains par rapport à celui des français (équivalent en 1980) a doublé ?

Où la pauvreté absolue (la pauvreté relative étant un concept de lutte des classes inepte) a tellement reculé qu'elle en a quasiment disparu ?

Où le budget de l'état américain, malgré le cout de la victoire contre le communisme et l'invasion du koweit par l'Irak a retrouvé l'équilibre et même l'excédent en 1994 et pouvait être complétement désendetté en 2005 ainsi ?

Toutes ces évidences économiques étant facilement vérifiables sur internet et n'ont jamais été remises en cause par n'importe quel économiste sérieux.

Où alors vous voulez parler de ce modèle d'intelligence économique de la fin du second mandat de Clinton, les mandats de Bush et d'Obama, où le rôle de l'état a cru de 10 points de PIB ? où l'endettement a atteint des niveaux insupportables ? où le niveau de vie stagne depuis 10 ans ?

Curieusement, le président préféré des américains, ce n'est pas Kennedy, ce n'est pas Johnson (créateur de la cmu américaine), ce n'est pas bush, ce n'est pas obama, ce n'est pas lincoln, non, c'est Reagan, et cela depuis plus de 20 ans maintenant ?

Mais vous allez me dire que les américains savent moins bien que vous ce que Reagan a fait pour eux ?

Vous allez me dire que les américains élisent leurs présidents et les jugent sur tout autre chose que leurs résultats économiques ? (Clinton disait : it's the economic, stupid !!) ?

Soyons un peu sérieux sur Reagan, voulez vous ? (comme sur Thacher).

Comme disait Aristote : "la vérité ne contredit pas un raisonnement vrai" (Ethique à Nicomaque)
# Posté par stéphane | 04/04/13 16:59
DvD's Gravatar En effet. D'où vient cette double accumulation de chômage et de dette qui se renforce mutuellement dans un cercle vicieux dévastateur, non pas seulement en France mais dans de nombreux pays d'Europe et du monde et comment en sortir ? Voilà un sujet passionnant pour les étudiants en économie d'aujourd'hui. Plus qu'un sujet passionnant, c'est une impérieuse nécessité que de comprendre pour pouvoir agir efficacement tant on voit l'enlisement et la fuite en avant des politiques économiques et monétaires actuelles en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine, etc. S'il y a un moment propice à créer des vocations d'économistes, c'est bien maintenant.
# Posté par DvD | 06/04/13 22:47
Job's Gravatar @stéphane : "Soyons un peu sérieux sur Reagan, voulez vous ? (comme sur Thacher)."

Si vous envisagez le redressement de l'économie en France à l'image de ce que Mme Thacher a fait en Grande Bretagne, je vous laisse volontiers votre modèle libéral créateur de pauvreté. Le mien est plus respectueux de l'être humain.
# Posté par Job | 09/04/13 14:02
stéphane's Gravatar @ job : le modèle socialiste, respectueux de l'être humain ? depuis quand ?

Nier la liberté de l'individu, c'est être respectueux de l'être humain ? vous ne sentez pas la contradiction là un peu ?

Un modèle libéral, créateur de pauvreté ? regardons les chiffres : http://www.atlantico.fr/decryptage/match-mitterran...

Bientôt, vous allez me dire que l'holodomor est une grande réussite du genre humain qui a apporté bonheur, respect et richesse à l'être humain d'Ukraine ?

Soyons sérieux svp, ce serait risible si votre modèle respectueux du genre humain n'avait fait autant de victimes, tout le temps, partout et à chaque fois ...

Les bons sentiments, quand c'est payé par les autres, c'est toujours plus facile ...
# Posté par stéphane | 09/04/13 15:37
DD's Gravatar Une des difficultés de l'enseignement actuel de l'économie est sa découpe en spécialités toujours plus fines. Chaque professeur fait de son mieux dans son petit domaine sans se rendre compte de la frustration générale des élèves qui voudraient une forme de synthèse avec des liens explicatifs sur la réalité vécues. Il faut dire qu'aucun prof ne veut faire de préisions qui pourraient lui retomber sur la figure. Donner des explications posent automatiquement des questions politiques. On se classe vite dans un camp ou dans un autre. Entre les camps pas de dialogue possible. Le résultat : des bribes s'ajoutent aux bribes et la compréhension des faits économiques est laissée aux passions. Un cours de Faits économiques contemporains est absolument nécessaire. Lorsqu'il est conduit, il est malheureusement souvent partisan.
Considérons simplement nos propres thèses :
- les quarante dernières années sont éclairées par l'échec des changes flottants.
- l'Euro est fragile faut d'une organisation de pilotage associée qui ne peut être la BCE seule et indépendante
- La France s'est tuée par un délire fiscal et de dépenses publiques lié à la capture de la République par sa haute fonction publique.
Les changes flottants sont la seule doctrine admise par le monde anglo saxon qui règne sur le monde de l'économie. Se différencier ? Voyez ce qui est arrivé à Maurice Allais !
- Critiquer l'Europe et l'Euro dans un but de réforme ? C'est mettre en cause toute l'idéologie qui a conduit à Maastricht et la BCE
- Critiquer l'hyperfiscalité française ? C'est se mettre tout l'Etat contre soi.
Voilà notre professeur menacé de n'être rien dans les organes internationaux, rien dans les organes européens, rien dans les organes nationaux qui s'occupent d'économie. Il lui faut accepter la marginalisation et probablement même l'impossibilité d'une carrière universitaire.
Pourquoi croyez vous que nous avons créé ce blog ? Parceque personne ne voudra défendre les thèses ici exposées malgré leur grand cohérence avec les faits constatés, souvent annoncés à l'avance. Et que nous, nous ne craignons plus rien et n'avons aucune carrière à faire.
Les étudiants en économie ont encore quelques décennies de difficultés devant eux avant que la liberté d'analyse et un certain consensus basé sur les faits et non sur les postures et les attachements idéologiques et politiques se généralise.

Continuons le combat !
# Posté par DD | 10/04/13 14:02
von Hartmann's Gravatar Bonjour ,
Je découvre votre site.
Ainsi donc , je n'étais pas dans l'erreur , et je ne suis donc plus seul.
J'ai appris l'économie et la maco-économie en Allemagne , en France , puis aux USA.
Mon domaine d'activité me rend nécessaire la présence de bases et d'appuis conceptuels solides afin de modéliser certains phénomènes...et cela , tous les jours.
Vous l'avez sans doute deviné , je construis de micro-modèles prédictifs.

Jusqu'à présent , j'ai du inventer mes outils conceptuels , ceux que j'ai appris dans les universités s'étant montrés curieusement rétifs à toute émergence de corrélations et conclusions nouvelles et productives.
Votre texte décrit une situation académique très réaliste , mais en même temps une quête qui fut la mienne et j'y retrouve force , courage et espoir...Vielen dank...Merci beaucoup...Thank you.
# Posté par von Hartmann | 07/07/13 12:24
Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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