Monnaie et libre échange
Dans les discussions sur le commerce mondialisé et les monnaies, il est sans doute intéressant de revenir à l’acte fondamental : l’échange. Dans une transaction internationale, l’échange se fait à iso valeur. Le bien cédé a la même valeur pour le cédant que le produit acquis et réciproquement. Les marginalistes ont raffiné la question en montrant que ce sont les valeurs marginales qui s’équilibrent, mais on en est toujours là : on ne fait un échange que si les deux y trouvent le même niveau d’intérêt. Sinon on ne voit pas pourquoi une partie accepterait d’y perdre.
Les transactions d’échange de produits sont donc par construction équilibrées en valeur.
La question qui se pose aussitôt est de savoir où se trouve la création de valeur globale qui justifierait de pareils échanges. La réponse est double :
- La valeur relative des biens échangées n’est pas la même dans les deux sphères. L’échange opère un accroissement de satisfaction donc de valeur d’un produit donné dans sa sphère. Il y a accroissement de la valeur d’usage dans les deux pays.
- Le débouché nouveau permet d’allonger la série de production. En cas de coût unitaire dégressif, il y a à nouveau création de valeur.
Le libre échange est créateur de valeur des deux côtés. Bloquer le libre échange réduit la prospérité.
Ce schéma résumé et un peu caricatural, est la base de la philosophie de la libre circulation des biens entre les pays. Imaginons un pays qui produit du lait mais pas de voitures et un autre qui produit des voitures et pas de lait. Il peut être intéressant de produire un peu plus de voitures pour obtenir du lait et accroitre la production de lait pour avoir des voitures. L’affaire est dynamique pas statique.
Les flux d’échanges créent plus de valeur et plus d’emplois dans la mesure où les conditions de production nationale des deux produits concernés ne soient pas identiques. Il n’y a pas de doute que ce surcroît de production est bénéfique aux deux parties.
Ce bénéfice est obtenu sans déficit ni excédent.
Les déséquilibres de balances commerciales signifient toujours qu’il y a une fuite quelque part dans la valeur réciproque des échanges, fuite qui fausse l’équité des transactions.
En maintenant la production dans les pays de l’Est ridiculement bas, le communisme a privé de possibilité d’échanges bénéfiques les pays européens non communistes, tout en ruinant les peuples soumis à sa dictature. Un régime qui tue la production et qui limite les échanges fait du tort à ses citoyens mais aussi aux autres avec qui des relations économiques positives auraient pu s’installer. Nous avons estimé au Cercle des Economistes e-toile, que la perte de revenu pour les Européens de l’Ouest était d’environ 40% du revenu médian. En un mot, sans le communisme, notre revenu français serait plus haut de quarante %.
Ceux qui dénoncent de façon permanente la « religion » du libre échange, devraient d’abord faire le calcul des pertes de revenu qu’ils envisagent, des deux côtés. Ce qu’ils ne font jamais.
Beaucoup de mécanismes viennent contrarier cette belle mécanique. On peut en citer quelques uns, parmi beaucoup d’autres.
- Beaucoup de pays n’ont aucun avantage comparatif autre que le niveau des salaires. Les fabricants pourraient transférer leurs moyens de production pour produire à bas coûts dans le pays pauvre des biens revendus à la même valeur dans l’ancien pays de production. Il va y avoir un flux de capitaux d’investissement dans un sens et un flux de production dans l’autre. On n’échange plus des produits mais des capitaux contre des produits. Les produits exportés le sont en contrepartie d’une valeur en monnaie du pays de destination. Alors qu’ils sont payés en monnaie du pays de production. L’aspect monétaire devient fondamental, par le double jeu du taux de change et des taux d’intérêt. Le gain de l’échange devient dépendant du bon fonctionnement du système monétaire et financier entre les deux nations.
- Dans un système d’étalon or, l’or quitte le pays déficitaire pour le pays excédentaire. La dynamique des prix est censée faire monter les salaires et les prix là où l’or arrive et les faire baisser dans l’autre. A terme, les niveaux de compétitivité se rééquilibrent. Les sorties d’or créent une déflation qui créent une dynamique problématique dans le pays concurrencé par le pays pauvre. Cette déflation fait aussi du tort au pays exportateur. Les mouvements financiers ont par le passé, chercher à compenser ces effets néfastes. Mais au final on n’échappe pas à une crise mondiale. On a donc écarté la formule de cet étalon qui poussait à des crises profondes.
- Dans un système de monnaies fiduciaires nationales, l’avantage compétitif du pays pauvre est entièrement lié à la qualité de sa monnaie et au cours des changes entre les deux monnaies dans l’échange. Le mode de gestion de la valeur de la monnaie dans chaque pays peut tout fausser. Les conséquences sur l’emploi peuvent être intolérables dans le pays riche. Un système de change fixe mais modifiable permet de limiter l’avantage économique et les mouvements de capitaux par un arbitrage d’état entre la satisfaction de consommateur et la prospérité des producteurs. Dans un système de changes flottants, une incertitude sur le change se cumule avec les variations de salaires pour créer une dynamique qui devait selon Friedmann rééquilibrer les comptes mais qui dans les faits a conduit à des situations explosives. Dans un système de monnaie unique, le plus fort l’emporte en imposant la loi d’airain du possesseur de l’outil de production le plus solide et du stock de capitaux le plus grand. Il fait tous les arbitrages à son avantage et les Etats sont en grande difficulté pour en gérer les conséquences.
Conclusion : le système monétaire et financier compte dans le commerce international. La qualité de l’ensemble dépend de celle du système monétaire international.
- A partir du moment où on échange des produits contre des devises et non plus contre d’autres produits, la manière dont sont gérées les devises devient fondamentale. La spécialisation qui s’est faite entre institutions monétaire et commerciales, après Bretton Woods, est absurde. Il n’y a pas d’un côté des gens qui causent commerce et d’autres qui parlent monnaie. Les questions sont intimement liées. C’est une des tares de notre époque de voir par exemple l’Europe fabriquer des traités de commerce sans jamais s’inquiéter des aspects monétaires. C’est pourquoi nous avons affirmé qu’il fallait lier l’acceptation de certains traités à un préalable de réforme du système monétaire international.
- Alors que le système de Bretton Woods jouait sur les deux aspects en même temps, le change étant mis au service de l’équilibre des échanges, les changes flottants ont tout déréglé et les marchés financiers se sont avérés de facto incapables de rétablir des situations équilibrées.
- Il faut voir qu’un pays qui poursuit des objectifs mercantilistes accumule de la monnaie internationale qu’il ne peut pas utiliser chez lui. Il va rapidement s’inquiéter de la valeur de la cassette qu’il accumule. Un élément de peur entre dans le système. Il souhaite rentabiliser son avoir donc il va le placer. Mais dans quoi, s’il est super compétitif ? Les autres n’offrent pas de perspectives de production sympas. Il n’a le choix qu’entre des opérations spéculatives et des achats de capital dans les pays déficitaires. Les pays en question ne veulent pas voir partir leurs bijoux de famille. Les tensions arrivent. Le Japon a préféré acheter des golfs et de l’immobilier. Il a beaucoup perdu lors des krachs successifs. Les Allemands ont joué massivement l’immobilier méditerranéen et les subprimes. Ils se sont fait ratisser. Les Chinois vivent dans la peur de perdre leur trésor. Alors ils rachètent des terres en Afrique et des vignobles en France. Sans aucun avantage pour le pays où ces biens sont rachetés. Ce ne sont que des échanges de propriété.
- A la fin des années trente, tout le monde avait compris qu’il fallait jouer le commerce des biens tout en équilibrant strictement les mouvements. C’est la raison pour laquelle toutes les lois monétaires et commerciales, synchronisées, prévoient des relations équilibrées.
- La rupture des accords en 1971 a cassé ces mécanismes. On a vu d’énormes déficits et de gigantesques excédents s’accumuler avec comme conséquences l’apparition d’une économie baudruche, une baisse du trend, une aggravation du niveau d’endettement global et l’accroissement de la gravité des crises économiques.
- Il faut donc revenir aux règles qui prévalaient avant 1971 et qui sont toujours la légalité internationale de référence.
- Si un pays accumule d’énormes excédents, c’est le symptôme d’une gestion de politique économique mercantiliste et hostile à l’échange équilibrée. Les libéraux considèrent que l’état ne sait pas piloter l’économie et que par conséquent lui demander des politiques d’ajustement est absurde. Tout se passerait à l’échelon individuel. La micro économie est la seule vraie. Il n’existe pas de macro économie. L’ennui est que cette théorie est contredite par les faits. La politique du Zimbabwe ou du Vénézuela a radicalement tué la capacité d’échange positif de ces pays. On a vu que c’était le cas des pays socialistes, tout le temps où il a fonctionné. Plus près de nous les politiques inverses de Jospin et de Schroeder ont donné un désavantage compétitif à la France qui a fait sombrer les balances extérieures. C’est bien que les macro-décisions d ‘états jouent sur la compétitivité. Ce ne sont pas les décisions individuelles des consommateurs allemands et français qui ont provoqué, par le jeu des préférences sur les marchés, les déficits et les excédents. Mais des politiques économiques et sociales contradictoires, non corrigées par un système monétaire convenable.
- Les politiques massivement mercantilistes nuisent aussi bien aux pays spoliés qu’aux pays spoliateurs. Les politiques qui conduisent à des pertes de compétitivité nuisent également à tous. C’est pour cela qu’elles sont proscrites. Les pays en excédents ne peuvent pas dire aux autres : faites comme nous ! Car il est impossible que tout le monde soit en excédent. Les pays en déficits ne peuvent pas dire : laisser moi sombrer, car leur récession pèsera sur la prospérité générale. Le cas américain est distinct parce qu’ils tiennent encore aujourd’hui la monnaie du monde et peuvent négliger leurs déficits qu’ils paient en monnaie nationale. Ils l’ont cru longtemps et on finit par constater dans les urnes que les conséquences n’étaient pas nulles sur l’emploi et les salaires.
- Les conclusions à tirer sont claires. Les échanges doivent être équilibrées et il appartient aux Etats d’y veiller. Les systèmes monétaires doivent imposer la vertu. Pas de monnaie nationale comme monnaie internationale ; corset pour les pays déficitaires qui risquent de partir en sucette mais avec aide pour faire un retour tranquille à l’équilibre ; mécanismes automatique de stérilisation des excès d’accumulation de monnaie internationale par des pays ouvertement mercantilistes. Il faut supprimer l’envie de mener de telles politiques.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Et cela depuis longtemps ce qui vous a permis de comprendre pleinement le vrai sens de la citation de d’Einstein '' il est plus facile de désagréger un atome qu'un préjugé'' si cependant vous voulez y arriver suivez alors un de ses conseils '' ce n'est pas en suivant le chemin qui nous a mené au problème que nous le corrigerons, c'est en prenant un chemin détourné''.
Je vous invite à suivre un de ceux-là et vous aller voir que ce chemin va nous mener au cœur du problème pour le désagréger puisque notre problème est issu de notre principe économique qui a structurellement mis en son sein des erreurs.
Écoutons Ludwig VON MISES qui s'exprime sur la théorie économique. Il nous donne le choix entre :
la théorie qui est celle que nous voulons qu'elle soit ou celle qu'elle devrait être.
Plus précisément celle qu'une idéologie veut ou celle que notre société a besoin.
Donc aujourd'hui vous avez le choix entre :
* la théorie qui exalte, les droits acquits, L’État providence, l'entreprise payeuse que veut l'idéologie de la lutte des classes qui oppose.
* la théorie reflet de notre vie : une société du vivre ensemble où on observe les réalités suivantes.
- chacun produit la consommation de l'autre.
- les actifs qui produisent, cèdent une partie de leur production aux inactifs.
- les actifs et les inactifs mettent en commun des consommations mutuelles ou collectives.
- les ménages plus aptes à capter les progrès viennent au secours des ménages moins apte à le faire.
Tant que vous suivrez le chemin de la théorie de la lutte des classes vous aurait beau changer de la TVA par de la CSG, ou de RDVA ou autres choses vous serez toujours sur le chemin qui nous a mené à l'erreur : c'est-à-dire la construction du prix des choses qui devient, chez nous en France, un prix qui manque de compétitivité à l'exportation et rend attractif le prix des importations. Changer les choses s'est s'attaquer à la cause et non à des effets par la taxation des importations ou détaxation (aide déguisé) des exportations.
Il nous faut changer la technique de construction du prix des choses de l'économie de la lutte des classes avec ses marqueurs : droits acquis, État providence, entreprise payeuse. Pour la changer : c'est obligatoirement changer de modèle d'économie et pourquoi pas choisir celui que notre société est, une société qui pratique les réalités ci-dessus, c'est à dire les quatre solidarités, dont la finalité consiste à ce que nos consommations nationales ( productions nationale – exportation + importation) se partage entre tous ceux qui forgent cette société nationale.
Dans la réalité nous observons deux partages :
* à 100 % entre actifs et leur temps d'activité ( physique, intellectuel, financier) récompensés par des Rétributions et les inactifs avec leurs temps d'inactivité '“récompensé”' par des rétributions.
* à 100 % par les actifs et les inactifs, confondus en trois usages, familial, mutuel, collectifs, par des contributions prélevées sur les rétributions et les attributions.
Passé de l'idéologie de la lutte des classes à la réalité de notre société de solidarité arrive au même résultat ;
* le partage de la consommation nationale à raison de 40 % pour des temps d'activité et 60 % pour des temps d'inactivité.
* le partage de la consommation nationale à raison de 55 % familialement, 13 % mutuellement et 32 % collectivement.
Ce qui change entre ces deux théories économiques, c'est la technique de construction du prix des choses avec pour résultat que notre réalité nous pousse à avoir une monnaie:
en valeur à fonction de circulation: c’est, en quelques sortes, le HT, rationalisé pour être conforme à l’un des principes de notre vie en société nationale où les productions circulent dans et entre nations ; valeur qui se limite aux rétributions des actifs.
- valeur à fonction de partage: c’est un TTC, rationalisé pour être conforme au principe de notre vie en société nationale où les consommations nationales se partagent uniquement dans la nation souveraine de ses partages sociétaux où valeur de partage est égale à : rétributions des actifs + attributions des inactifs. (consommations nationales = production nationale moins exportation plus importation). Avec ce principe de valeur c'est la suppression des causes de recherche d'optimisation fiscale ou de délocalisation, en plus de la compétitivité retrouvée et la baisse du chômage.
Le deuxième partage se fait par prélèvement de contributions à partir des rétributions et des attributions. Ce qui réduit le lexique nécessaire à la réalité de nos partage souverain dans la nation, à trois au lieu de la centaine utilisée par la théorie marxiste.
Une fois la compétitivité retrouvée, par le remplacement de la technique de construction des prix (HT et TTC imaginée sans relation avec des facteurs de notre vie nationale), par une autre technique de construction des prix ( valeur de circulation ou valeur de partage) qui affirme note mode de vie nationale de solidarité : nous reste à considérer le commerce extérieur pour des productions faites par une nation de préférence (capacité) et pas par l'autre pour qu'elles s'entendent autour d'une table sur leur échange de temps d'activité de la production de l'une et de l'autre.
Car le fait même que les individus produisent les besoins des autres et profitent des productions des autres, des règles d'équités se font jour et notamment : toute nation doit produire pour les autres autant que les autres produisent pour elles.
Quels que soient les individus et la nation, chacun voulant satisfaire ses besoins : ces derniers seront beaucoup plus satisfaits d'autant que la production intérieure pour la consommation intérieure est grande mais, aussi, les échanges entre nations importants. Ce qui exclus le protectionnisme et demande de se mettre autour d'une table.
Les États unis avec une production insuffisante en acier et aluminium ont demandé une concertation celle-ci refusé suit la taxation, inefficace, ils ne produiront pas plus chez eux, mais c’est une dissuasion pour se mettre à table.
Par un chemin détourné nous sommes arrivés à avoir une autre vision sur ce problème et mieux prescrire la posologie à adopter.
Ange LERUAS 12 juin 2018
1. Pourquoi ?
2. L'Allemagne a un excédent de 64 milliards de dollars vis à vis des Etats-Unis. Vous faites quoi ?
vous me posez deux questions
"toute nation doit produire pour les autres autant que les autres produisent pour elles. "
1. Pourquoi ?
2. L'Allemagne a un excédent de 64 milliards de dollars vis à vis des États-Unis. Vous faites quoi ?
Si nous écoutons Ludwig VON MISES qui s’exprime sur la théorie économique. Il nous donne le choix entre :
la théorie qui est celle que nous voulons qu’elle soit ou celle qu’elle devrait être.
Plus précisément celle qu’une idéologie veut ou celle que notre société a besoin.
QUESTION 1
Je vais d’abord répondre comme VOUS vous voulez que l’économie soit : au quel cas la première question est sans objet puisque vous y répondez par la seconde qui se base sur le principe qu’aucune nation doit avoir de déficit ou d’excédant.
Maintenant si on considère que l’économie est ce que doit être notre vie en société qui voisine d’autres nations : vous conviendrez
- que chaque individu d’une nation recherche à satisfaire ses besoins matériels et ludiques, soit sous forme de biens ou de service.
- qu’il ne peut satisfaire ses besoins que si les autres lui produisent.
Résultat : l'équité demande à chacun de produire pour les autres autant que les autres produisent pour lui. Et celui qui mande plus à l'autre que ce que lui ''offre'', c'est de l'esclavagisme,
Eh bien ! ce qui est valable pour un individu et aussi valable pour une nation.
Ce qui fait que l’individu satisfait au mieux ses besoins d'autant que sa nation les produits intérieurement et autant que la nation par des échanges commerciaux satisfait ces besoins avec les productions d'autres nation. Sous réserve d'équilibre pour qu'aucune nation soit esclavagiste.
Question 2
réponse comme VOUS vous voulez que l’économie soit :
N’étant pas ni Américains, ni Allemand mais Français qui comme vous ne supporte pas que d’autre nations s’ingèrent dans la marche de la nôtre : j’irai à fond dans cette démarche en m’imposant de ne pas m’ingérer dans la marche des leurs et je reformulerai votre question :
2. La France a un excédent de 15,7 milliards de dollars vis à vis des États-Unis. Vous faites quoi ?
Si je réponds comme vous voulez que l’économie soit :
j’interdis a la France de le faire, pour que les Américains ne puissent plus satisfaire les besoins qui sont les leurs (acier alu par exemple) avec pour conséquence d’interdire au Français de satisfaire leurs besoins qu’ils satisfaisaient, jusqu’à présent, pour 15,7 milliard de dollars d’excédents avec les États-Unis.
Par contre si je réponds suivant le principe de ce que l’économie doit être:
je vous dirais que partant du fait que :
l'individu satisfait au mieux ses besoins d'autant que sa nation les produits intérieurement et autant que la nation par des échanges commerciaux permette de les satisfaire.
Alors je demande aux Américains de me produire les besoins non satisfait dans ma nation en échange pour mieux satisfaire mes besoins et je demande au Allemand ce qu'il auraient besoin pour que sa population puisse encore mieux satisfaire ses besoins.
Un autre moyens de s'occuper de sa consommation intérieure pour les Allemands, ce qu'il ne font pas aujourd'hui :
Question en retour : est-ce par ce qu’ils ne veulent pas où parce que nous ne sommes pas capables de produire leurs besoins ?
Et s’il y a difficulté de se mettre autour de la table : je ne vais pas taxer les besoins que je ne satisfais pas par une production à l’intérieur de l’hexagone, pour en priver ma population mais, je taxe les besoins que j’importe en trop et dont je suis capable de produire dans l’hexagone ou d’avoir par ailleurs parce que je suis capable dans l’hexagone de produire ce qui les intéresse dans cet ailleurs.
La faute n’incombe jamais aux autres, Il faut être deux pour être en désaccord et même dans ce cas :la solution de secours existe pour celui qui sait agir dans le principe de l’économie qui doit être celle qui respecte le vivre ensemble dans la nation et entre nation.
C'est un problème d'éducation qui doit être en recherche des realité de notre vie en société pour remplacer nos idéologies.
Pour savoir laquelle de ces deux hypothèses est la bonne, il faut regarder le Dollar US et la valeur des actifs financiers US. S’ils s’apprécient fortement, cela veut dire des gros flux de capitaux vers les États Unis qui dépassent largement en valeur les flux commerciaux et vont contrarier toute la tentative de rééquilibrage commercial telle que Trump la conçoit. Je crois qu’on est bien dans ce cas.