Le Baltic dry index au plus bas historique

L'indice est à 429, son plus bas, alors qu'au plus haut il était à 11.385 !

Nous avions commencé l'année 2015 avec un fléchissement du commerce international. Il ne s'est jamais réellement rétabli et reste encore déprimé.  La baisse de tous les cours de matières premières pèsent sur tous les chiffres. Mais pas seulement. Le financement du commerce international n'est plus assuré. Dans la folie monétaire du moment, les acteurs veulent du dollar fort et fuient les autres monnaies. Même les Chinois, qui paniquent à l'idée de recevoir du Yuan et exigent d'être payés en dollars, ce qui relativise les effets de la dévaluation du Yuan sur la compétitivité de la Chine. Le recyclage des énormes excédents des pays pétroliers  n'est plus ce qu'il était.

Une fois de plus, il faut répéter qu'on ne peut pas faire passer les énormes convois de la mondialisation des produits  sur une passerelle monétaire incertaine, flottante et spéculative qui admet énormes excédents et énormes déficits. Lorsque toutes les bulles se dégonflent et lorsque la crainte emplit tous les esprits, les comportements sont faussés.2016 ne sera pas une année "normale". La panique rode partout. L'affaire de la bourse de Shanghaï n'est pas en soi une source d'inquiétude pour le monde du fait d'une dynamique éventuellement catastrophique. Elle est le symptôme d'un état du monde économique fragile où la crainte règne et que plus personne ne contrôle.

Le moteur de la croissance qu'était l'expansion du commerce international tourne au ralenti. Cela ne changera pas notablement en 2016. Huit ans après le déclenchement de la récession. Et rien ne bouge.

 

 

Commentaire
DvD's Gravatar On peut estimer les pertes (opérationnelles et dépréciations d'actifs) des industries pétrolières, minières et maritimes mondiales autour de $3000 milliards.

Autrement dit, les industries qui ont le plus investi à crédit depuis 2009, se fiant à des signaux de prix faussés par une création monétaire débridée, se trouvent maintenant au bord de la faillite. Encore et toujours la même histoire qui se répète inlassablement. On change juste de secteur d'un cycle à l'autre (technologie, média, télécoms en 1996-2000, immobilier en 2003-2007, matières premières cette fois ci).

A cela s'ajoute les effets déflationnistes de l'effondrement du prix des matières premières sur toutes les filières industrielles avales, ce qui n'est pas complètement anodin compte tenu du poids des coûts fixes (y compris service de la dette) dans ces industries. La guerre des monnaies ajoute aux pressions déflationnistes, chaque pays / zone monétaire essayant d'exporter la dette et le chômage chez les voisins, exactement comme au début des années 1930.

Autrement dit, on est reparti dans une contraction du crédit mondial avec son corolaire de liquidation d'actifs. Le consommateur final, qui profite théoriquement de la baisse des prix, va se voir confisquer le surplus pour éponger les pertes et dégager les resources pour continuer d'assurer le service de la dette qui lui est fixe et dont le poids relatif augmente donc.

Et les mêmes responsables nous disent à nouveau qu'ils sont prêts à intervenir, c'est à dire à répéter encore et toujours les mêmes mesures qui ont déjà échoué et considérablement aggravé les problèmes. Il devient de plus en plus évident que ces responsables ne font pas partie de la solution mais du problème. Leur départ et leur remplacement par de nouvelles personnalités armées de nouvelles idées est une condition préalable indispensable à la formulation d'une éventuelle solution. Il serait préférable pour tout le monde que cette transition se fasse de façon pacifique. Et que les idées constructives l'emportent sur l'exploitation populiste des mécontentements. Le rejet des élites est parfaitement compréhensible et mérité après leurs échecs répétés mais il ne constitue pas en soi une solution. Bref, ce n'est pas gagné.
# Posté par DvD | 15/01/16 07:11
Micromegas's Gravatar @dvd

Vos remarques sont toujours profondément justes. Mais quelles seraient vos solutions ?
# Posté par Micromegas | 15/01/16 20:42
DvD's Gravatar Elles sont parfaitement en phase avec les suggestions de Monsieur Dufau. J'avais essayé de les résumer en juin 2015 en commentaire d'un article de Michael Pettis sur les interactions entre déséquilibres économiques internes et externes (http://blog.mpettis.com/2015/06/internal-and-exter...). Ci-dessous, la conclusion (en anglais, désolé) :

*************

At this critical juncture, the Gordian knot of globally intertwined internal and external imbalances is a nearly inextricable mess. It can only be possibly unraveled through carefully synchronized policies, each party taking gradual steps to correct its own imbalances while all the others do the same in a coordinated manner. The key is that the costs of these adjustments need to be perceived as being shared fairly and the benefits need to be clearly seen so as to provide an incentive for cooperation. Because of the time lost by policymakers who have ostensibly refused to take on board the lessons of repeated historical and current experiences, it is now an extremely narrow path. In light of the complete failure of the G20 to even begin to formulate such a roadmap, it is worth reconsidering and updating a few old ideas:

- The credit system in its current set-up is incompatible with the proper functioning of the free market economy and must be reformed. By creating purchasing power ex-nihilo by mere accounting entries, the credit system finances imbalances and allow them to develop and persist. It thus disables the self-correcting properties the system would possess if the credit system was simply intermediating real savings. It is therefore worth revisiting plans (by the Chicago school and Fisher in the 1930's for instance) for a full reserve money system whereby all cash balances (deposits) are backed by Government-issued base money and all deposit banks are not lending but simply processing payments and keeping accounts on behalf of clients. Term savings are clearly separated from cash balances and are intermediated by lending institutions and asset managers. These institutions are not able to create money and are simply intermediating real savings into debt financing on a matched duration basis so as to be always liquid. Credit risk is borne by savers, not by the institutions, exactly as is the case for mutual funds. These institutions also offer equity investments to interested savers. Of course, the institutions with the best track record will tend to attract a greater amount of savings at the expense of the institutions with a mediocre track record. Of course, savers will always be able to adapt their preferences as these debt and equity instruments will be negotiable at market prices, market risk being borne by savers. In this money and credit system, money can only be created by the Government, meaning strict constraints must be placed on its issuance to avoid abuse for political purposes. A simple solution is have money supply grow at a steady pace consistent with demographic and productivity growth and perhaps 1% to 2% inflation to facilitate adjustments given nominal rigidities. For most countries, money supply should grow at a constant +3% to +5% annual pace on a passive basis. In this money and credit system, complicated banking regulation is no longer necessary since the system is always liquid and solvent by design. Current banking regulation can be entirely discarded. Once the transition to this new money and credit system entirely made, central banks are also no longer necessary as the on-going matching of real savings and real investment needs along the maturity curve will always adjust interest rates to clearing levels across all terms. Historically, the emergence of central banks was a recognition of the defects of the fractional reserve money and credit system based on short term funding lent on long term basis. This inherently illiquid and unstable system was making the economy very volatile due to the erratic creation or destruction of money. A long and consistent experience has shown that central banks have not solved this congenital problem. They have simply dampened the short term local volatility at the cost of substantially increasing the long term systemic volatility. In the proposed system, central banks can and should be discarded.

- Balance of payments must stay close to equilibrium. Cross exchange rates must therefore be fixed at levels consistent with equilibrium of cross trade balances, with only occasional adjustments based on consensual agreements of participating members. The reform of the domestic credit systems discussed above will greatly participate to the fact that adjustments to external value of money will indeed remain very occasional once the level equilibrating cross trade balances has been found. Equilibrium of cross trade balances is a necessary condition for international trade to be mutually beneficial, for goods are exchanged against goods based on real comparative advantages and not against credit due to foreign exchange arbitrage, as currently. In this system, the international unit of account by reference to which cross exchange rates are set must of course not be the domestic currency of a participating country but a neutral supranational unit of account whose sole purposes is clearing international trade and establishing current account balances. It is therefore worth revisiting Keynes Bancor plan. For cross balance of payments to remain balanced, it is also necessary to remove tax havens so as to relocate the tax base where economic activity is really taking place. For that purpose, goods and services whose invoicing go through a tax haven at any point throughout the entire value chain will be excluded from the scope of international free trade.

This dual reform of domestic money and credit systems and of the international trade and monetary system is the best - if slim - chance we have to gradually and peacefully deflate the current asset balloon without precipitating a major economic bust. In other words, "the leaderless economy" urgently needs exceptional leaders.
# Posté par DvD | 15/01/16 23:43
Julien L.'s Gravatar La difficulté lorsqu'on va dans la voie proposée est de ne pas totalement étouffer le crédit. Le crédit est nécessaire. Le crédit fait les dépôts et donc crée de la monnaie. Est-il totalement anormal de créer de la monnaie dans l'attente d'un rendement supplémentaire ? Non. La difficulté est de limiter le crédit à des opérations courte visant la liquidité et aux opérations plus longues permettant un retour rapide avec de la création monétaire à court terme. Lorsque les Etats-Unis ont été défrichés, l'immensité du nouveau capital agricole ouvrait la voie à de nouvelles productions. Il suffisait d'ajouter des hommes, les graines ou les animaux souches, et les technologies européennes. La création monétaire était gagée sur une augmentation équivalente ou supérieure de la production. Elle était parfaitement légitime. L'histoire des Etats-Unis est celle d'un manque permanent de cash, ce qui a conduit à utiliser très longtemps des monnaies de substitution comme le tabac et quelques autres artefacts. La monnaie créée avait bien sa contrepartie de production. On ne peut pas totalement bloquer le crédit. L'important est qu'il porte bien sur des chaînes de création de production et non sur une spéculation sur la "création de valeur" via un changement permanent de l'échelle des prix.

Un autre aspect est la thésaurisation. Si vous la favoriser, vous créer un trou dans le circuit économique.

Dernière remarque : le niveau de dettes est tel aujourd'hui, qu'il n'est supportable qu'avec des taux d'intérêts très bas, voire négatifs. La question de la transition vers un meilleur système est donc fort délicate.

La question que l'on peut poser à DvD est plutôt : comment éviter les effets d'étouffement à la fois du retour à l'organisation proposée et de la nouvelle organisation.

Bonne année à tous.
# Posté par Julien L. | 16/01/16 09:23
Micromegas's Gravatar Bonnes questions, en effet.
# Posté par Micromegas | 17/01/16 01:37
DD's Gravatar Sur la thésaurisation : le fait de rendre la décision au déposant sur l'emploi de ses fonds déposés n'implique pas nécessairement une hausse de la thésaurisation. Au contraire, il y aura moins de fuite devant la monnaie et plus de rigueur de la part des organismes de crédit, obligés d'expliquer à quoi servent les fonds.

La séparation des banques de paiement et des banques de crédit ne signifie pas nécessairement une restriction du financement de l'économie par la création de monnaie de banque via le crédit. Le crédit continuera à créer des dépôts. La possibilité par les emprunteurs de mettre aussitôt l'argent reçu dans une banque de paiement imposera aux banques de se refinancer en escomptant à la banque centrale qui peut valider les collatéraux ou sur le marché monétaire, où là encore il faudra montrer patte blanche. La contrainte sur la qualité du crédit sera donc plus grande. La banque centrale reçoit les dépôts effectifs des banques de paiement qui ne pourront pas conserver leurs liquidités de par la loi. La liquidité sera à la banque centrale quand elle n'aura pas été placée. En cas e besoin elle n'aura généralement pas à faire marcher "la planche à billet". L'état d'esprit des épargnants vis à vis de la monnaie sera immédiatement perceptible par les autorités de la banque centrale qui devra se substituer au marché monétaire pour refinancer les banques de crédit. Le risque de panique bancaire sera supprimée (les déposants n'ont aucun intérêts de se retirer à eux mêmes les vrais dépôts qu'ils ont fait à une banque de paiement qui n'est pas propriétaire des dépôts. En revanche le risque d'assèchement du marché monétaire sera accru. Notons qu'il existe déjà et que la crise vient du blocage du marché interbancaire. Le rôle des banques centrales sera d'éviter l'assèchement du marché. Elle en a tout les moyens puisque l'argent retiré du marché se retrouve dans ses caisses.

Évidemment, le système sera obligé à une moindre "transformation" et la législation sur les contrats de prêts devra être ajustée en conséquence. le risque de crédit ne disparait pas mais il reste cantonné.

La question de la transition est nettement plus délicate et plus longue à régler. Le hanneton sera obligé de pousser sa boule de crottin un assez long temps. Mais l'expérience des 30 glorieuses prouve que c'est possible. Mais là, il faudra des réformes lourdes du système monétaire international et du mode de gestion de la zone euro.
# Posté par DD | 17/01/16 13:25
DvD's Gravatar Oui, oui, "sus aux contractionnistes", c'est entendu.

Il s'agit d'obtenir une baisse graduelle du ratio dette / production par l'effet combiné d'une hausse tendancielle de la production et d'une moindre intensité de la croissance en dette. Il est donc exclu d'étouffer le credit et d'encourager la thésaurisation car cela serait évidemment incompatible avec l'objectif.

S'agissant de la réforme des systèmes bancaires nationaux, l'article ci-joint détaille chaque étape de la réforme proposée :
https://osonsallais.files.wordpress.com/2010/02/go...
Vous vérifierez aisément qu'elle n'implique aucun étouffement du crédit ni aucune incitation à la thésaurisation. Autrement dit, elle n'empêche nullement la prise de risque effectivement nécessaire au développement de l'économie. Ce qu'elle fait, en revanche, c'est qu'elle lisse la création monétaire de façon régulière dans le temps au lieu de la situation actuelle qui alterne phases de création monétaire exubérante et phases de contraction, comme celle qui commence en ce moment même. Le système de credit devient ainsi moins illiquide, plus stable et moins pro-cyclique. Ce que fait également la réforme proposée, c'est que les pertes de crédit (qui ne disparaîtront pas puisque le risque de crédit ne disparaît pas) resteront localisées et ne seront plus amplifiées par l'illiquidité actuelle du système bancaire à réserve fractionnaire pour finalement se trouver concentrées dans les banques systémiques, impliquant des sauvetages pesant sur tous les contribuables.

S'agissant de la réforme du système commercial et monétaire international, il est bien certain que la résorption graduelle des grands excédents et déficits atténuera la duplication monétaire mondiale qui fait que l'endettement croit deux fois plus vite que la production. Mais, dans la mesure où c'est précisément ce poids excessif de la dette qui affaiblit le trend de croissance tant le service de la dette absorbe une part importante du revenu, ce sera plutôt une bonne chose. Il est également certain que le rééquilibrage externe obligera les pays à s'occuper de leurs déséquilibres internes. Ainsi, la Chine devra arrêter de réprimer financièrement ses ménages et laisser augmenter la part des salaires dans sa valeur ajoutée afin que la consommation joue une rôle plus grand dans sa croissance, alors que la part relatif de l'investissement et du commerce extérieur diminuera. La France devra arrêter d'étouffer son secteur productif en le taxant exagérément et en redistribuant à son secteur le moins productif, afin de restaurer la compétitivité de sa production interne. Les Etats-Unis ne verront plus les autres pays arrimer leur devise au $ de façon à faire subventionner leur compétitivité internationale par les Etats-Unis pour doper leur croissance, comme l'ont fait le Japon et la Chine ces dernières décennies.
# Posté par DvD | 17/01/16 16:52
DD's Gravatar Texte intéressant qui montre que l'idée de laisser les banques créer de la monnaie de crédit est problématique depuis longtemps. La banque de crédit opposée dans mon esprit à la banque de paiement, peut-elle se contenter de transférer contre rémunération l'épargne monétaire à court terme qu'elle collecterait contre obligation de payer portant intérêt à un demandeur de crédit payant un intérêt supérieur, rémunérant à la fois le guichet de crédit et la sélection des risques ? A mon avis non. L'offre de monnaie doit croître avec la croissance. Si elle reste trop près de l'état ex ante, les agents se paieront avec... des promesses de payer qui finiront par circuler. On troque toujours in fine l'avenir contre des promesses de payer. Le risque dans toutes ces réformes est de simplement déplacer le problème. Il appartiendra donc à l'institut d'émission de créer la monnaie en quantité suffisante. Mais elle peut aussi en créer ...trop.

La séparation des banques de paiements et des banques de crédit permet d'aller dans le bon sens en visant trois objectifs :

- supprimer le risque de liquidité.
- spécialiser la prise de risque de crédit et réduire la transformation .
- éviter les crédits spéculatifs qui ne fonctionnent que si l'offre de monnaie est tellement exagérée qu'elle change les échelles de valorisation.

La solution actuelle qui consiste à conserver le système d'amplification déraisonnable actuel en le freinant par des conditions de garanties en capital très lourdes est malthusien. En condamnant lourdement les erreurs passées les Etats-Unis laissent entendre que le système était bon et qu'il avait été dévoyés par des vilains. Alors qu'il est mauvais.

Le texte proposé est faible sur l'organisation internationale des paiements. Sauf si la lecture faite a été trop rapide, il oublie complètement la condamnation faite par Allais des changes flottants et il ne rend pas compte du phénomène essentiel, la remontée du taux de dette global après 71, et le rôle du replacement des excédents phénoménaux de balance des paiements dans ce phénomène.

De même le caractère déstabilisant des excédants allemands au sein de la zone Euro, et le caractère récessionniste des ajustements des pays emprunteurs ne conduisent pas l'auteur vers de nouvelles formes d'organisation. En shuntant le multiplicateur on freine évidemment l'amplitude des effets. Mais c'est à la source qu'on peut agir le plus efficacement.

Il faut une triple réorganisation :

- Restructuration interne du système bancaire, en commençant par isoler la banque de paiement dans chaque consortium bancaire existant.
- Changement de gouvernance de la zone euro avec notamment une taxation des excédents dépassant certaines limites et l'emploi des ressources correspondantes à la stabilisation ordonnées des pays en déficit.
- Changement de gouvernance du système monétaire international en rendant les gouvernements responsables de la valeur relative de leur monnaie par rapport à un étalon international, avec des souplesses d'ajustement concertées.
# Posté par DD | 17/01/16 21:11
DvD's Gravatar Oui, c'est avant tout un article technique mais il a, je trouve, le grand mérite d'expliquer rigoureusement la transition et donc de répondre à la crainte souvent exprimée de raréfaction du crédit
# Posté par DvD | 18/01/16 20:18
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Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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