Giscard et les aléas de la "modernité"
L’actualité des présidents de la 5ème République est plutôt chargée, ces derniers temps. Le livre de Michel Onfray comparant De Gaulle et Mitterrand, est venu s’ajouter aux mémoires de Sarkozy qui elles-mêmes suivaient un texte de Hollande. La gouvernance ridicule de Macron ne pouvait pas ne pas être commentée et voilà que Giscard décède, quarante ans après l’échec de sa tentative de réélection.
Pour ceux qui ont connu la période de son septennat, ce qui est raconté dans les médias ne recoupe pas vraiment leur expérience. Il faut dire que les commentateurs n’étaient généralement pas nés ou à peine nés à cette époque. Ils expriment l’espèce de fond de sauce des on-dit et des images qui flottent à la surface de la mémoire collective, en général en rapport avec les préoccupations du moment, pas toujours avec les réalités d’hier.
L’enterrement est le seul moment où on ne s’appartient pas ! Comme dit la sagesse populaire, « il ne faut pas assister à ses obsèques, on a l’impression qu’on enterre quelqu’un d’autre ».
Un président disposant d’autant de pouvoirs que le Président français dans un pays encore souverain doit être jugé sur son impact sur le destin national. Bien sûr il est parfois très difficile de distinguer ce que l’époque a imposé et ce que l’action menée avait d’original, de même qu’on ne sait dire si Giscard est mort avec le covid ou du covid. La presse multipliant les commentaires sur les problèmes sociétaux, nous nous concentrerons sur les questions nationales graves.
1- La démographie :
Après la pilule, mise en place dans les derniers moments de l’action du Général de Gaulle, la réclamation féministe portait sur l’avortement. Giscard cède et accepte qu’on finance à 100% une destruction d’embryons censée être réservée à quelques cas et qui devient rapidement, planning familial aidant, un moyen de contraception comme les autres. La politique nataliste est abandonnée. L’institution du mariage devient facile à défaire. La famille ne fait plus l’objet d’un discours politique. La femme au foyer est brocardée. Giscard, dans la foulée de Mai 68, lâche tout. L’individu est tout. L’homme peut tromper sa femme sans conséquences. La femme est libre de son corps. On fera les comptes à l’heure du laitier. Michel Debré éructe. Les démographes sous son septennat se mettent à mentir. Ils ne cesseront plus. La natalité de la population native s’effondre. Les résultats sont interdits à la collecte comme à la diffusion. Mais, les estimations qui restent possibles permettent de penser que le nombre des morts dépasse aujourd’hui celui des naissances dans ce segment. La population, disons issue des familles qui étaient en France en 1890, diminue désormais chaque année et la bascule a dû se produire au début de ce siècle. Rappelons à ceux qui en doutent que près de 800.000 enfants naissaient à l’époque où la population était de 44.000.000. Avec 66.000.000 nous devrions voir en voir naître 1.300.000. On compte moins de 450.000 naissances blanches. 230.000 avortements sont exécutés chaque année et 75% des mariages finissent dissous dans les grandes villes. La famille est largement détruite et le trou démographique autochtone désormais sans fond.
Là-dessus Giscard décide de créer le regroupement familial pour les étrangers travaillant en France ou venant à s’y trouver. Il transforme une immigration de travail, largement masculine et alternante, en immigration massive de peuplement, des centaines de milliers de familles africaines et nord-africaines s’installant en France et provoquant aussitôt de grosses difficultés. Le PS exploite la situation avec « touche pas à mon pote », la marche des beurs, le soutien aux réclamations islamistes, dès la fin des années 70 ! Le mouvement a été si brutal que Barre tente de l’arrêter. Le Conseil d’Etat s’en mêle et interdit qu’on mette fin au regroupement familial. Il faut dire que c’est Giscard qui a institutionnalisé la glorification de l’individu par rapport à la collectivité.
Du coup nous vivons actuellement de facto le « grand remplacement » des populations indigènes par des populations venant d’Afrique, avec des zones de plus en plus nombreuses et de plus en plus larges où les populations d’origine indo-européenne ne représentent plus que 5 à 10% des effectifs d’écoliers. Giscard avait pour l’Afrique et ses différents gibiers une dilection qui ne s’est jamais démentie…
2- La fiscalité.
La plupart des Français, y compris des commentateurs chevronnés, ne le savent pas, mais le Général de Gaulle a mené inlassablement une lutte contre le ministre des finances Giscard pour éviter le dérapage de la pression fiscale. De Gaulle voulait que la pression fiscale reste inférieure à 32% du PIB, alors qu’il la voyait dériver au-dessus de 35%. Il n’a reçu de la part de Pompidou qu’un soutien modeste. Les recettes montaient plus vite que la croissance qui était forte, compte tenu du caractère progressif global du système fiscal. Il aurait fallu rendre la plus-value artificielle. La facilité commandait de l’utiliser à toutes fins notamment électoralistes. C’était la théorie de Giscard qui considérait de plus que la « modernisation fiscale » devrait s’accompagner d’une aggravation fiscale. Toute son action comme ministre des finances sera de créer ou d’aggraver des impôts. Son septennat sera un d’abord un septennat fiscal, avec la généralisation de la TVA, l’impôt sur les plus-values, mille mesures de détail aggravant la situation de nombreuses professions, notamment les grandes professions libérales comme les chirurgiens et les architectes. Il supprime les cadeaux d’entreprise qui était un des bonheurs des métiers du bâtiments. Comme disait Edgar Faure, « Giscard n’aime pas l’argent des autres ». Il était d’ailleurs connu pour envoyer les contrôleurs du fisc à ses ennemis et… à ses hôtes quand ils avaient stimulé son envie. On oublie de relever qu’en 1978, il travaillait sur un impôt sur la grande fortune…
Aujourd’hui, nous sommes quasiment le premier pays au monde pour la dette, les dépenses publiques et la fiscalité. Sur ce sujet comme sur celui de la dénatalité, et de l’immigration submersive, nous sommes les enfants de Giscard.
3- Le système monétaire international
Les abus américains dans les années soixante mettent en porte à faux le système monétaire international créé à leur demande à Bretton Woods en juillet 1944. L’arrivée de Kennedy et de son goût pour les dépenses intérieures et extérieures font vaciller le dollar qui est la base du système de changes fixes mais ajustables par consentement mutuel qui a accompagné les trente glorieuses et qui n’est pas pour rien dans ce succès historique. En 1971 les Etats-Unis imposent le cours forcé du dollar et un système de changes flottants. Il n’est censé être que temporaire. Dès 73, avec l’accord de Giscard, il commence à être pérennisé. C’est l’époque où on considère que les changes flottants ne sont pas graves s’il n’y a pas d’inflation et que pour cela, il suffit de rendre autonome les banques centrales et leur interdire de prêter directement aux Etats. L’Etat français au lieu d’être financé à taux zéro, commence à s’endetter et à voir la charge de la dette prendre une part notable dans la dépense publique. Tout à sa « modernité » affiché, Giscard croit être dans le coup du nouveau cours des choses. La crise de 73-74 le prend par surprise. Il n’a pas compris que les relances en régime de changes flottants ne fonctionnent pas. Celle qu’il impose en 75 s’effondre. Il faut d’urgence appeler Raymond Barre. On entre dans la politique de compression et d’étouffement budgétaire. Il va, en 1976, à Kingston, signer les désastreux Accords de la Jamaïque qui instituent définitivement les changes flottants qui entraîneront une suite ininterrompue de récessions mondiales avec l’apothéoses de 2008. On le voit faire des effets de maillot de bains avantageux au bord de la piscine. Quelle modernité, en ligne avec le café aux éboueurs, les diners au peuple, le ski à Courch’, le fouteuballe à Chamalières et l’accordéon avec ou sans Yvette Horner ! On voit naître le mélange si typique de notre époque de décisions dramatiques pour le destin national et d’habillage par une com’ infantilisante et narcissique.
Nous en sommes encore là.
4- La fin de la souveraineté française
Lorsque les historiens se pencheront sur les cinquante ans qui vont de 1974 à 2022, ils seront sans doute sidérés de constater que les présidents qui se sont succédé avec des pouvoirs immenses et un pays fort d’une histoire riche et parfois glorieuse, ont tous chercher à réduire structurellement la souveraineté du pays que la nation leur a confiée. Giscard croyait vraiment que la France, comme la nation, comme l’or, comme le Franc, comme de Gaulle, comme le natalisme, comme le mariage à vie, c’était « ringard ». La « modernité » devait faire fi de ces vieilleries et extirper ces oripeaux. Ces écrits postérieurs puis son action en faveur d’un « constitution » européenne prouveront assez qu’il considérait que l’Europe devait purement et simplement se substituer aux Etats Nations, que le Franc devait disparaître, que la zone devait être dirigée par le « couple franco-allemand », que les institutions devaient être sur le modèle américain avec le même rôle pour les institutions juridiques, le même politiquement correct vis-à-vis des minorités, etc.
Il a fait élire les députés européens au suffrage universel, donnant au Parlement Européen supranational la primauté sur le parlement national, chargé de « transcrire les ordonnances européennes dans le droit national », une tâche exaltante. Ces élections n’ont strictement aucun sens. Personne ne sait pour quoi il vote et se contente de choisir des étiquettes. Demandez autour de vous : vous venez de voter pour le PE ; qu’est-ce qu’a fait votre merveilleux élu ? Heu, heu ! Ne répondez pas tous à la fois ! Il a tout fait pour préparer une monnaie européenne. Ne jamais oublier que Barre est celui qui a été chargé de définir la méthode pour aboutir à l’Union Monétaire Européenne. Mitterrand ne fera que reprendre le bâton européen là où il gisait au départ de Giscard.
5- L’Enarchie compassionnelle
Avec le couple Giscard-Chirac s’installe « l’énarchie compassionnelle », c’est-à-dire une organisation politique où des hauts fonctionnaires d’idéologie très similaire prennent le pouvoir, tout le pouvoir. Giscard symbolise à lui tout seul l’usurpation de la démocratie par une certaine partie de « l’élite » qui cumule mariage d’argent, recherche plus ou moins pitoyable de noblesse et caution donnée par les grands corps. Il est le seul à être entré à Polytechnique et à l’Ena sans passer par les examens difficiles classiques mais par des petites portes très spéciales liées aux circonstances et connues d’un très petit nombre d’initiés.
Avec Giscard, l’Enarchie s’empare de presque tous les leviers de commande. L’administration et la bureaucratie explosent. C’est le début de l’effondrement du système médical français avec la destruction du pouvoir médical et la prolétarisation des « mandarins » qui ne cessera plus. Si nous en sommes à 16.000 fonctionnaires femmes de catégorie A au ministère de la santé et dans les ARS, c’est d’abord au mouvement créé par Giscard qu’on le doit. Il ne s’arrêtera plus. Il importe de rappeler que le Premier ministre que Giscard aurait appelé s’il avait été réélu était … Rocard et la deuxième gauche et que la première mesure qui aurait été prise aurait été de créer un impôt sur les grandes fortunes. On assiste avec Macron et ses premiers ministres énarques de seconde zone au triomphe final de ces conceptions délétères. Macron c’est un Giscard en plus caricatural et en plus limité, sans souveraineté et asphyxié par le politiquement correct américain. Avec les mêmes résultats désastreux.
6- La destruction de l’école
Giscard nomme René Haby à l’éducation nationale où il restera sept ans façonnant le ministère à sa volonté. Il a été responsable de la pédagogie au début des années soixante. C’est un homme du sérail qui lui a fait allégeance, ce qui est rare à « l’Edunat ». Il compte sur lui pour moderniser les structures très élitistes du système scolaire français et lui obtenir la neutralité politique des syndicats « d’enseignants », ce magma de plus en plus féminisé qui a pris le relais du monde des professeurs. A l’époque les Français se regroupent en deux classes très marquées : ceux qui ont au mieux le certif et les autres ; 85% d’une classe d’âge d’un côté et 15 de l’autre. Ceux qui ont le certif savent compter lire et écrire. L’orthographe est là. Impossible de faire carrière au lycée sans orthographe. Mais le sursaut démographique a provoqué une démocratisation qui n’a pas été vue. Au moment où l’examen de sixième, terreur des parents bourgeois, est supprimé, déjà 55% d’une classe d’âge entre en sixième, le mouvement étant souvent freiné par l’inexistence de collèges et de lycées à proximité. La Cinquième République va investir à mort dans l’équipement scolaire et accompagner le mouvement. Mai 1968 et la révolte des étudiants seront très mal vécus, en fait comme une injustice, par tous ceux qui ont mis tellement d’effort national sur l’enseignement. Le drame c’est qu’à partir de 1968, l’action quantitative, mais qui garde une certaine rigueur qualitative, sombre dans le laxisme et les idées fausses. La loi Haby met fin à la rigueur et au nom de la démocratisation, qui avait lieu en silence, on va engorger le système de gens qui n’avaient rien à y faire et finalement détruire le système. L’orthographe (fasciste et censé reproduire la domination bourgeoise) sombre à une vitesse incroyable. Dès 1978 la direction de Sciences-po demande aux Maîtres de conférences de ne plus tenir compte de l’orthographe dans la notation ! On sait où l’on est aujourd’hui. Plus personne ne nie l’effondrement.
Le but de cet article n’est pas de faire un bilan détaillé de l’action politique de Giscard. Dans sa volonté de « modernisation » il a pris de nombreuses mesures heureuses : la suppression de l’Ortf, la fin de la radiale Vercingétorix à Päris, les lois Scrivener de défense du consommateur, diverses libéralisations, la fin du contrôle des prix (inflationniste) etc. En sept ans on ne fait pas que des sottises. Giscard n’avait pas de mauvaises intentions et se sentait idéologiquement libre, le « libéralisme avancé » ne prescrivant rien de précis. Ses successeurs ont largement mis leurs sabots dans la trace de ses escarpins.
Mais, au moment où l’hagiographie s’exalte, il n’est pas mauvais de rappeler que six des grandes tares qui ont mis la France par terre se sont développées sous Giscard et par la volonté de Giscard. Il a ouvert la porte à des mouvements funestes pour la nation et au nihilisme où se vautre complaisamment quarante ans plus tard son arrière-petit-fils spirituel, Emmanuel Macron. En 1974, on pouvait avoir des illusions sur ce qui se situait derrière la porte qui portait le panneau « modernité ». Aujourd’hui cet aveuglement est sans excuses.
Pour beaucoup la messe est dite. Il sera extrêmement difficile d’en sortir et les nœuds gordiens sont serrés à bloc. Il n’est pas du tout sûr que le pays trouve encore l’énergie de les trancher. Ce d’autant plus que le quinquennat a beaucoup affaibli le rôle présidentiel, devenu celui d’un sous-secrétariat à la population. Chirac l’a accepté, Jospin l’a mis en place, mais c’est Giscard qui l’a voulu. Encore lui !
Et encore une erreur !
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Votre premier point est assez aberrant : mélange de misogynie, réactionnaire et collectiviste, c'est très curieux.
Qu'est-ce que c'est que cette critique de l'individu au profit de la société, on se croirait au pays des Soviets !!!
Ce n'est pas la pilule ou le droit à l'avortement qui entraîne la baisse de la natalité, mais la hausse du bien être matériel des populations.
Quel est le modèle que vous souhaitez pour notre société ? des femmes à la maison, avec 8 enfants, qui feront de bons soldats pour défendre la Société contre l'ennemi extérieur (africain ?)
C'est cela la moralité perdue de la société qui vous désole ? des femmes esclaves, des sous citoyens juste bonnes à faire des enfants (merci le roman la servante écarlate) ?
Une société morale, ce n'est pas une société qui sacrifie ses individus ou une partie de ses individus au nom de la Société, cela c'est du collectivisme !
"la société cela n'existe pas, il n'y a que des individus" Margareth Tchatcher
Une société morale, c'est la société qui permet à tous ses membres de rechercher dans les meilleures conditions le bonheur.
Votre premier point revendique l'exact inverse.
Bien à vous.
Tout est dit. C'est bien le mantra qui s'est imposé depuis les années soixante et Giscard en a été un interprète zélé et pas que lui, tant il était électoralement porteur de s'inscrire dans ce courant. Comme toute pétition de principe, elle a sa légitimité.
Cela ne devrait pas empêcher d'observer la réalité et qui n'est pas propre à la France : l'enrichissement général stimulé par la puissance publique, la garantie d'une vie âgée prise en charge par la collectivité, la fin de la pénibilité physique du travail et du rôle de la force, le rejet par les femmes de leur cantonnement dans le gynécée, ont conduit, avec l'aide des moyens modernes (avortement, contraception) financés par la collectivité et soutenue par des organisations publiques payées par l'impôt, comme le planning familial, à l'effondrement de la natalité. La population native française baisse désormais, comme elle fait au Japon, en italie, en Allemagne. Et elle vieillit avec des frais collectifs de plus en plus importants. Le trou de natalité est compensée par "le grand remplacement" des populations locales par une immigration de masse en provenance principalement africaine. Ce remplacement a des conséquences collectives , culturelles, sécuritaires, cultuelles, et sociales.
Les individus indifférenciés que vous évoquez voit leur fameux bonheur conditionné lourdement par des réalités fiscales, économiques, scolaires, sociales, sanitaires, sécuritaires que beaucoup de voix considèrent comme problématiques. Le bonheur individuel de M. Paty a été tout de même assez abrégé comme celui des malheureuses femmes à demi décapitée du sud de la France. Etre le premier pays pour les impôts n'a jamais développé les libertés. Se faire tabasser pour une mini jupe est assez attentatoire au bonheur et à la liberté individuelle. Ne plus trouver d'emploi nuit au bonheur. Etc.
On peut considérer que la politique a son mot à dire. Bossuet disait que les gens adoraient les causes des conséquences qu'ils haïssaient. S'agissant d'institution collective, la démographie, la famille et les enfants sont des réalités collectives, l'observation est utile la politique jamais loin.
On peut vouloir que des hommes ou des femmes seuls obtiennent des bébés grâce à la science ou au contrat avec des porteuses. Mais alors il ne faut pas demander le secours de la collectivité pour la santé, l'éducation, la prospérité, la qualité des produits, des ressources complémentaires et des aides, etc.
La société existe. Le ver solitaire n'est pas un modèle de développement humain. La politique existe. Les actes ont des conséquences. Le mieux est de ne pas les cacher sous le tapis.
"l'enrichissement général stimulé par la puissance publique".
Tout est dit.
Je n'ai jamais vu un seul cas d'enrichissement général stimulé par la puissance publique.
La puissance publique ne peut que nuire à l'enrichissement général, ses fonctions régalienne étant un mal nécessaire mais un mal quand même.
Une affirmation peut se confronter à la Raison, ainsi qu'à la réalité.
Un individu, je sais ce que c'est. Une société aussi, c'est une communauté d'individus, qui n'a pas d'existence propre sans ses individus, voilà le sens de la citation de Tchatcher.
Seuls les totalitaires en germe nient cette affirmation.
Ensuite, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Le droit au bonheur des femmes, le droit de choisir sa vie, n'est pas lié aus aides sociales diverses et variées, au regroupement familial et autres aides de l'état pour l'avortement.
L'avortement comme la contraception sont des choix individuels, et donc doivent être assumés financièrement de façon individuelle.
Je vous rejoins sur tous les autres points, sauf sur le rôle des femmes dans la société.
Les individus ne sont pas indifférenciés, et leur vie n'a pas à être conditionné par l'état, ses aides, ses lois et ses réglements, je suis libertarien : Liberté = Responsabilité.
Une société faite d'individus libre existe, mais elle n'est pas défini par les lois et les frontières, Ernest Renan sur l'état avait tout faut (la volonté de vivre ensemble, quelle blague entre les alsaciens et les corses, les bretons et les marseillais)
La politique c'(est la gestion des affaires de la cité, cad faire respecter la Justice et les droits fondamentaux de chacun, c'est tout.
Le mieux est de ne pas leur attribuer des rôles ou des fonctions qu'elles n'ont pas et ne peuvent pas assumer.
Les trente glorieuses se sont terminées quand les politiques fonctionnaires n’ont pas compris que le choc pétrolier était une ponction de richesse sur les pays importateurs et n’ont pas pris les décisions nécessaires à cette époque.Pas plus qu aujourd’hui ils ne se rendent compte que la désindustrialisation est une grave erreur et nomment comme commissaire au plan un littéraire d’un autre siècle au lieu d’un ingénieur.Ce pays est foutu.
Oui Giscard est un traître à la nation française. Sa volonté de dilution éclaire grandement sur sa vision de la France, simple zone géographique d'un vaste ensemble mondial. Son objectif étant d'être un apparatchik de ce nouvel ensemble.
A mon humble avis, ce monsieur était franc maçon. Il en a les attributs (ambition débridée, addiction au pouvoir et à l'argent) et le comportement ambigu et faux (libertin...avec une femme tradi)
Son plan est en droite filiation de la Révolution dite française à savoir étendre au monde entier le règne de l'individu atomisé jouisseur autrement appelé droits de l'homme (à tromper sa femme) et tuer toute autre idéologie concurrente par l'anathème (avec une prédilection pour la religion catholique et une indulgence avec les autres car sans véritable dogme).
Son combat contre la tradition, le droit naturel, du rôle du faible au fort démontre son mode de pensée. D'ailleurs son très cher fils qui fut PDG du club med était du même tonneau, à draguer des jeunettes en boite de nuits de manière lourde. On reconnait un arbre à ses fruits.
La France ne remontera que lorsque elle aura touché le fond, il y a encore de la marge, le prochain step, c'est la guerre civile ou la dictature républicaine. Ce sera la marque de la chute finale.
Sur la natalité, les natifs ne font plus d'enfants donc la matrice existentielle de la France depuis le néolithique est cassée. Donc la France ne fonctionne plus (comme l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre).
Le recours à des africains musulmans arriérés est le baroud d'honneur d'apparatchiks corrompus, ce sera le clou dans le cercueil.
Rassurez vous avec la fin de l'argent gratuit, ils ne viendront plus, repartiront même. Il y aura probablement de grand trouble au Maghreb mais cette bande de terre aride redeviendra ce qu'elle a toujours été : Un trou à rat faiblement peuplé de gens haineux.
Quand le grand château de carte étatique tombera, il restera l'essentiel : des individus ne devant compter que sur eux mêmes et surtout sur leur entourage pour exister (la vie des hommes depuis toujours). Il retrouveront un logiciel mental approprié càd une religion probablement chrétienne puisque l'Islam est trop archaïque et désorganisé. Il faudra un clergé et des paroisses pour recréer de la cohésion territoriale.
Les femmes retourneront auprès de leurs hommes car elles voudront toujours des enfants. Elle devront les garder car papa état ne sera plus là. Elle en feront beaucoup car sinon pas de retraite. Elle travailleront aussi mais en appoint (comme aujourd'hui pour la plupart). Le féminisme mourra car entre une vie et des délires paranoïaques, le réel reprendra le pouvoir.
Bref, je ne sais dire si je verrai cela de mon vivant ou pas mais l'accélération exponentielle de la masse monétaire depuis qq années me laisse à penser que ça arrivera plus vite que prévu.
Sauf que dans le monde reel ca n'existe pas, l'homme n'est pas un robot, mais un être humain qui est régit par des emotions, des hormones,peut etre sous l'influence de l'alcool, de drogue de médicaments, peut avoir le cerveau lavé (faut avoir un QI d’huître pour croire qu'en se faisant exploser, vous allez avoir 72 vierges).
Vous pouvez très bien rouler en voiture en respectant la signalisation, mais qui vous dit que le gars derriere n'a pas bu un coup de trop, ou n'a pas assez dormi et vous écrabouille ?
Beaucoup de gens veulent quittez la drogue, la cigarette, mais ils peuvent pas ils sont addict. Etre responsable n'est pas possible.
Et les femmes encore plus, les emotions sont plus fortes, alors qu'un homme va prendre une decision plutôt rationnel, la femme va choisir autre chose a cause de ses émotions. Alors quand je vois qu'ils parlent de parité, je me marre, c'est un constat.
Le libéralisme libertaire est aussi dangereux que le communisme.
La réunion familiale est le tribut payé par Giscard a l' Organisation de la Conference islamique ( les accords ISESCO ) l' habillage juridique a été fourni par le GISTI de Me de Felice , le Conseil d' etat a offert sur un plateau d' argent ( le respect de la CEDH avec le droit a une vie digne donc avec sa famille aux travailleurs temporaires ) les portes de la France aux flux arabo-africains . La déroute monétaire de Nixon a été entérinée par Giscard , et comme il n' y avait pas encore d 'inflation ( qui arrive en 1974 ) il a joué aux dés le Franc et la stabilité monétaire ..il a perdu .Quant a la loi du 1er janvier 1973 , qui détruit le pouvoir de la Banque de France de faire une avance de trésorerie aux Ministère des Finances c' est un cadeau royal et continental aux banquiers privés . La destruction de l' éducation nationale a étè poursuivi sous Chirac ( qui vire son ministre de l' éducation Devaquet sous la " pression " de quelques lycéens : . Le reste est la soumission de la france au destin allemand . Giscard a été un grand président allemand. Mitterand et Macron de meme .