Un chiffre à connaître...et à méditer
Catégorie : Cycles et conjoncture - Histoire économique récente - Réforme - Economie et politique
Les exportations de l’Allemagne en 2014 s'élèvent à 1134 milliards : à peu près le montant de la production française des entreprises de plus de une personne du secteur non financier.
L’Allemagne exporte la même valeur que ce que la France produit et que l'Etat français dépense.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
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Analyse sectorielle
Attitudes
Concepts fondamentaux
Crise financière
Crise mondiale
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Cycles et conjoncture
Economie et politique
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Histoire économique récente
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Monnaies et changes
Pays en voie de développement
Réforme
sécurité sociale
Texte fondateur
Zone Euro
Le retour du mensonge économique décomplexé
Régression néonatale : Le professeur Minkowski ne serait vraiment pas content !
Budgets irresponsables : bataille instructive entre deux hauts fonctionnaires
Erreurs évitables et déficits abyssaux : la fin de la désinvolture ?
Enfin un prix "Nobel" d'économie qui le mérite
Quelques livres à lire sur la crise et ses solutions
Impôts et dépenses publiques : l'urgence absolue d'éviter le gouffre.
Que pensez du nouveau gouvernement Barnier ?
De la nuisance des « marchés administratifs » à la mésaventure du Gouvernement Barnier.
France et Europe : la fin de la désinvolture ou le début de la folie sans fin ?
Interdire d'urgence de monoxyde de dihydrogène ?
Quelques maximes pour les temps nouveaux
Le bel été 2024
La courbe de Dufau
Les scandaleuses décisions de l'Arcom et l'emprise antidémocratique de la haute fonction publique
France : conservatoire honteux de la violence révolutionnaire sacralisée
Quand les moteurs de recherche évoluent bizarrement ...
Eléments pour comprendre la descente aux enfers française
Pierre Manent et l’explication de la crise politique française
Le naufrage de l’extrême centre : le faux diagnostic de Jean-Louis Bourlanges
Brèves de comptoirs - Le samedi avant les résultats
Ils osent appeler cela « programmes »
Exiger la neutralité politique et idéologique des sujets des épreuves du BAC
Blessure narcissique, chantage, menaces, chaos : la descente aux enfers d'Emmanuel Macron.
Aux sources de l'écologie anticapitaliste et malhonnête - L'ozone et le Giec. (suite et fin)
Aux sources de l'écologie anticapitaliste et malhonnête. Première partie : 1970-1982/
Discrédit des hommes politiques : pourquoi ? Le triste exemple de Christophe Béchu.
Article de Jérôme Fourquet - Seconde partie 2000-2024
Le faux diagnostic de Jérôme Fourquet sur la fin du " modèle français" Décrire ne suffit pas.
Géopolitique et changes flottants
CEDH : Coup d’Etat Durablement Hostile (à la démocratie)
Petites observations témoignant de grandes transformations économiques
Les dégâts sociaux des peurs et des idolâtries manipulées.
Quel vote utile pour les Européennes ?
Quelle est l'orientation du Cercle des économistes e-toile dans le chaos actuel ?
La semaine de la honte - A conserver pour ceux qui feront un jour l'histoire de la période
Démographie : le carnaval des hypocrites
La « société durable » : le nouveau masque de l’anticapitalisme primaire
Pompes fiscales cachées et fausseté du taux de prélèvement
Dignité et indignation
L'économie française en proie aux harceleurs de médias
Une vision vécue de l’histoire récente de l’agriculture
Bienvenue au Paradis des Anges
La campagne électorale européenne signera-t-elle la mort de LR ?
Qu’aurait été l’année 2023 sans Emmanuel Macron ?
Europe 100 % fédérale : E. Macron la prépare ; le danger se rapproche
Des voeux problématiques pour 2024
Les ONG maîtresses absolues des institutions européennes : un colloque révélateur et inquiétant
Les « États-Unis d’Europe » programmés à Bruxelles. Silence à Paris.
L'Union Européenne : une bureaucratie sans limite et dominée par les ONG
Le dernier livre d’Henri Guaino : forces et limites
Comment on empoisonne la vie des Français et on souille la République
Il y a des trous dans les mémoires politiques de Franz Olivier Giesbert
Après le serpent monétaire, le serpent énergétique. Il est venimeux
Climat : la fabrique de l'hystérie
La faiblesse actuelle de l'édition économique : un exemple.
Hystérie écologique : le retour de bâton est en cours
Comment comprendre la sanctification de Jacques Julliard par la presse classée à droite
Le double enterrement d'une illusion et d'une idée fausse
Une autre manière d'analyser la situation économique mondiale
Le retour de l'inquisition : exemple pratique , le "décret tertiaire".
Rôle du CO2 dans le réchauffement climatique (2). Liste des principaux scientifiques critiques
Rôle du CO2 dans le réchauffement :pourquoi de nombreux scientifiques résistent
Impuissance des électeurs. La question des fuites démocratiques
Qui est responsable des dérives de l’Union Européenne et que faire ?
Obsession du « Leader Maximo » et néant programmatique national : la nouvelle normalité ?
Les élites françaises ont-elles détruit la France ?
Ce blog a 15 ans jour pour jour. Opération spéciale anniversaire.
Petit résumé de l'état de la France
Une belle panne qui devrait inciter à réfléchir
Le retour des grandes lubies économiques
La nouvelle Saint-Barthélemy des propriétaires qui s’annonce
Grand Mensonge Écologique et bureaucratie délirante
Sortons-nous du Grand Mensonge ?
Un très grand livre :" Une contre histoire de la colonisation française" de Driss Ghali
La hiérarchie des causes de l’effondrement français
Une victoire tardive mais fort instructive
Deux articles très détonnants dans le Figaro du 3 avril 2023
Le livre d’Alexandra Henrion Caude
Ordonnance sur l'énergie : la Commission Européenne devient complètement folle
Le livre d’Éric Zemmour : suite ou fin ?
France 2023 : Rire ou Pleurer ?
Les non-dits fondamentaux de la réforme des retraites
Réconcilier Union Européenne et démocratie
Succès et chute du « néolibéralisme » ? Le type même d’une histoire falsifiée.
Un article formidablement révélateur du Financial Times
Désastre démographique : ils en parlent enfin !
Ce que veut dire « énarchie » sur un exemple concret
Pourquoi et comment le RPR et le PS ont-ils sombré ?
Pulsion d'autodestruction au LR
Désolés, pas de Bons Voeux possibles pour 2023 avec ceux qui nous dirigent vers le précipice.
L’effroyable passivité française face aux urgences énergétiques
Les trois sources scientifiques de la climatologie perturbées par l'obsession politique du CO2
Après le vote pour la présidence de LR quelle stratégie ?
Pourquoi les économistes doivent s'investir massivement sur la question écologique
Jours de travail perdus à la SNCF
Deux chiffres à conserver en mémoire
Steven Koonin : « La part d’incertitude ». L’artilleur.
Bécassine et la méga bassine.
Monnaie : une erreur qui devient agaçante !
Couple franco-allemand et dysfonctionnement de l’Euro
L’option problématique du tout électrique
Comment analyser les grèves actuelles ?
Macron : une chance pour lui-même, pas pour la France
Octobre 2022 : le pic extatique des maîtres chanteurs
La bulle de sottise écologiste commence-t-elle enfin à percer ?
Le cauchemar du Dr Choronchon
Écologie délirante : entre boy scoutisme et bureaucratie
Quand le journal le Point divague avec des économistes socialistes
Et voici l’écologie pénitentielle coercitive. Elle ne s’arrêtera plus
Santé : Petite histoire d’une décadence programmée
L'écologie politique empêche de lutter contre les conséquences du réchauffement
Régime d’assemblée et Ve République - Il faut réformer d'urgence
La Nupes et Israël - L'indispensable antidote de Michel Onfray
Un sujet fondamental : pourquoi 87 à 90% des juifs français n'ont pas été dépôrtés et ont survécu.
Christian Gerondeau : l'indispensable trilogie sur la religion écologique
Enfin un livre de vérité sur la guerre d'espagne - Pio Moa- les mythes de la guerre d'espagne
Quelle statégie pour LR ? suite
Les effets pervers de l’impôt progressif
Quelle stratégie pour LR ?
La dénatalité en Occident : la vraie solution pour sauver la planète ?
Les effets imprévus et dommageables du concept erroné de « transition »
Analyse sémantique de la posture écologiste
La fin de la souveraineté française
La France, future Sri Lanka ?
Oh ce joli Week-End de mai !
Le dernier objet de mobilisation indignée : sauvez les Liminaires !
Le drame de la désindustrialisation en France
Passe-CO2 : le délire commence à se voir un peu trop !
L’article de Jean Peyrelevade sur la « renaissance de la social-démocratie ».
Un livre indispensable et à lire absolument : Laurent Toubiana Covid
Les dix sujets nationaux critiques
Quelles leçons de l'échec d'Eric Zemmour ?
Et voilà le passe-CO2 ! Merci qui ?
Banques centrales, vertu et inflation !
Bilan sinistre de la présidentielle 2022
Affaire McKinsey : vrai et faux scandale
Premier chèque pour la Croix-Rouge sur le compte d'aide aux réfugiés Ukrainiens
Les prélèvements ont cru 20% plus vite que le PIB en 2021 !
Dignité et indignation
Emmanuel Macron : une démagogie sans limite et extrêmement dangereuse
Opération Solidarité avec les réfugiés ukrainiens
Connaissez vous le ZAN ?
Impuissance de la vérité ?
Invasion de l’Ukraine : la fin de la récréation en France.
Les Français qui s'opposent à Emmanuel Macron sont-ils vraiment des malades mentaux ?
La Suisse et la crise sanitaire. Petite comparaison avec la France.
Bureaucratie française malfaisante : une exemple pédagogique pour les incrédules
La France en mode « avatar ».
Une facilité condamnable : décharger et défiscaliser des revenus sans toucher à la dépense.
Comprendre la destruction bureaucratique de la France
Avons-nous doublé le PIB français entre 1980 et 2021 ?
L'aspect essentiel de la crise des services publics français
Catherine Nay : un livre indispensable
Lettre persanne
Petit voyage au coeur de la grande désinformation
Pourquoi ne pas réformer le droit de grève
Les services publics à la française, Moloch impuissant et ruineux. Pourquoi ?
LR - Zemmour. Pour qui sonne le glas ?
La vraie question sur l'avenir de la France
Architecture, énarchite et bureaucratie délirante
Sélection LR : les aspects regrettables du débat sur BFM
Un commentaire sur le livre "Sortir du Désastre"
Le très révélateur rapport écolo de RTE
Sonnez Buccins,résonnez Trompettes : un nouveau service public est créé en date du 1er janvier 2022
L'ère du totalitarisme de l'imbécillité
Quand l’indécence bureaucratique et énarchique s’étale sans vergogne
Plus les chiffres sont gros, mieux ça passe !
Elections : Le retour des énormités dans l’argumentation économique
Les nouveaux eldorados français sur argent public
Bernard Tapie et une exemplaire élite
La dépossession totale de la France de sa politique énergétique
Le duel Minc-Zemmour symbole de la tourmente française
"Super Pinel" , Hyper Bureaucratie, Népotisme énarchique
En lisant Marianne…
La montée de l'intolérance
L'épouvantable article de Jacques Julliard dans le Figaro
Les limites du discours d’Éric Zemmour et les risques d’une candidature présidentielle
Les paniques émotionnelles provoquées, fléau d’une civilisation sur-désinformée.
Un anniversaire bâclé : la destruction des Accords de Bretton Woods.
Emmanuel Macron, la communication, la science et les Français
Le détestable "système Hidalgo"
LR : comment empêcher le retour de la « machine à perdre » ?
Le climat : un danger pour l’économie ? Moins que l’idée d’une économie totalement décarbonée !
Sortir du désastre présentation Video
De quelques tares de l’époque et de l’analyse du Pr Maffesoli
Un nouvel âge de déraison ?
Élections régionales : l’effondrement dans le ridicule et la honte !
Retour de l’inflation et assèchement administratif des liquidités
L'excellent livre du professeur Peyromaure
La fausse réforme de l’ENA
La fin d'une certaine idée de la France suite
La fin programmée d'une certaine idée de la france ?
Quelques paradoxes de l'époque
Pour ne pas l'oublier : petite histoire d'une semaine épatante (11 au 18 janvier 2021)
La France face au drame Macron
Les dures leçons de l’année 2020
Le livre de Michel Hau et Félix Torrès, « Le Virage Manqué », entre décapages et dérapages
Il y a 11 ans : le H1N1
Les exactions monétaires américaines continuent
Giscard et les aléas de la "modernité"
Les dures leçons de la crise sanitaire
Onfray, de Gaulle et Mitterrand, bonheur de lecture
Naufrage français et mal-gouvernance
Défausses et des fosses
France : le drame s'installe
Paris : la Capitale déclassée dans l'indifférence générale
Les banques centrales tentées par la monnaie numérique.
Covid : il n'y a plus de gouvernement ! Macron seul sur sa planète narcissique.
Retour de l’inflation ? Une possibilité sérieuse, si…
Harcèlement contre la médecine libérale
Un scandale honteux : quand la grande presse nationale baisse pavillon devant l'Enarchie
La France est-elle en train de créer une magnifique industrie de l'éolienne ?
La farce du "Ségur de la santé"
La France peut-elle redémarrer ? Le poids des tares anciennes
La France peut-elle redémarrer ? L’empêchement écologique.
La France peut-elle redémarrer ? Une vue d'en-bas.
Le piano et le tabouret
Quelques leçons de la plonge dans les restaurants parisiens
Dégringolade
Le « système » français est-il structurellement « corrompu » ?
Les Enarques face à la contestation de la bureaucratie française
Revenu moyen des Français : le même qu'en 1980
Quelles leçons tirer de la crise pour les Agences régionales de santé ?
La défaillance française de production médicale
Le gouffre
Pensées et attitudes françaises à mi chemin du confinement
Emmanuel Macron : le vide et le Covid !
L’Union Européenne et l’exploitation du virus Sars-cov-2
Sauvy ! Reviens ! La réflexion démographique se meurt, comme la natalité française !
L’Etat Moloch français, impuissant et dépassé. Pourquoi ?
L’étonnante convergence des idées économiques et monétaires saugrenues
Supplique d'un Parisien
« Le socialisme immobilier », plaie de Paris
La campagne municipale à Paris : vers une nouvelle redistribution des votes ?
2019 : L’année du Grand Ressentiment ?
Le mystère de Macron’s Island
Un bilan de l'entrée de la Chine dans l'OMC
La France et l'Argentine
Un SCHEMA explicatif fondamental
Comment on a démoralisé les Français
En regardant les défilés qui passent
« Il pleut de la boue »
Un cycle infernal français : démagogie, dépenses publiques, dettes, communication niaiseuse,
Hommage à Sylvie Kaufmann
Pourquoi il faut interdire la LIBRA
Pik(pock)etty – saison 2
Actualité saisissante d'un livre de 1934
Pompidou, Chirac, Giscard et la naissance de l'Enarchie Compassionnelle (suite)
Jacques Chirac et l'Enarchie Compassionnelle
Octobre 2019. Quelques Instantanés (Suite)
Octobre 2019 : quelques instantanés significatifs
Monnaie : les analyses désespérantes des économistes appelés par les médias
Le journal Le Monde face à l’éclatement des dogmes économiques
Le grand tournis monétaire et l'hélicoptère à fumiste
L’appel d’Alain Minc à un sursaut de la réflexion économique
Greta Thunberg : l'interview fondamentale.
Un spectacle rare : l’explosion en plein vol d’une idée dominante trompeuse et abusive
Désarroi et controverses sur le système monétaire
Unibail sur Seine – Quand Paris n’est plus Paris
Le 75ème Anniversaire des Accords de Bretton Woods
Ça pleurniche de partout.
Chassez la monnaie, elle revient au galop !
Nouveau livre de Didier Dufau : La Monnaie du Diable 1919-2019. Opération spéciale en avant-première
Loi Elan : le grand bond (immobilier) en arrière
Elections européennes -Synthèse des résultats
Monnaie et commerce : quand l’ignorance effondre le débat public !
Quand l’Allemagne dit non… à l’Euro !
Que s'est-il passé en France de 2012 à 2019 ?
« Contre le Libéralisme » d’Alain de Benoist
Haro sur le libre échange !
Enarchie Compassionnelle – Le faux projet de réforme
La Monnaie du Diable : le sommaire
Les trois manières de voir l’Europe, dont deux sont actuellement caduques
Une campagne pour les Européennes totalement décalée des enjeux
Annonce du prochain livre de Didier Dufau : La monnaie du Diable
Quelques leçons du phénomène des Gilets Jaunes
Psychodrame autour de Jean Monnet et des "pères" de "l'Europe des Etats-Unis"
Le Grand Débat : Un exemple au cœur de la « démocratie de l’informe ».
L'affligeant spectacle médiatique de certains économistes universitaires français
Les prochaines élections européennes en dix questions
L’opportune confession d’un haut fonctionnaire macroniste
La leçon de Thiberville
2018 : l’explosion des contradictions !
Craquements
Gilets jaunes, urbanistes, géographes et sornettes
Trois Vœux dans l’esprit du temps
Gilets Jaunes Supplique N°2
L'Eurosystème : 20 ans (et pas toutes ses dents).
La faute première d’Emmanuel Macron
Ce qui doit arriver arrive
La première défaite de l’Énarchie Compassionnelle
Supplique
Faut-il traiter la Chine en interlocuteur "normal" ?
L’histoire contemporaine : disruption ou continuité ?
Gilets Jaunes et Énarchie Compassionnelle
Agnès Verdier-Molinié : « en marche vers l’immobilisme »
Laurent Obertone, et la fin programmée de la France blanche
Éric Zemmour, le destin français et l’économie
Hidalgo : la prise en grippe (espagnole)
L’effondrement de la gouvernance politique
Impôts à la source : une réforme mal intentionnée ; le symbole d’une France perdue ;
Macron : une politique économique obscurcie par l’électoralisme
La fin de l'économie politique française ?
Un anniversaire saumâtre : le déclenchement de la Grande Récession
Rachat d’actions par les entreprises en économie baudruche
Le New York Times est-il devenu socialiste ?
Deux expériences socialistes très pédagogiques
Défis de la réforme de l’enseignement de l’économie au lycée
Commerce extérieur français en déficit : une surprise ?
Nature du Bitcoin et avenir des jetons Internet
Ce blog a dix ans
Trois exemples de ce qui ne va pas en France.
Le Monde : un article "collectif" d'économistes officiels décalés des vraies réalités et problèmes
Le rapport Landau : du lait aseptisé pour bébés
Macron : la difficile levée des hypothèques électoralistes
Grandes écoles : une enseignement économique problématique
Avis aux jeunes socialistes, vraiment socialistes
Monnaie et libre échange
L’impuissance de M. Macron dans l’affaire Trump
Deux mots à Paul Tucker, ancien banquier central.
Des maux d’origine monétaire traités comme des gros mots
Petit rappel en passant
La France en plein syndrome albanais
Le TFTEA est entré en action. Les Etats-Unis ont gagné
Une présentation (très) troublante
Argentine : monnaie et mensonges
Des idées qui progressent
Mai 1968 et la monnaie
La prétendue « sécession » des « zélites mondialisées »
L'Administration française à l'épreuve de la digitalisation
Macronisme : un curieux fond de sauce
La maladie de la cagnotte
Le droit de propriété immobilière en déshérence
Observations sur la répression des inégalités de salaires "genrées"
Retour de l’ambiance des années trente ?
Les causes du drame de la SNCF
Le péché originel d’Emmanuel Macron
Une erreur récurrente des écologistes
Du transistor à la TNT et à Internet : histoire d’un abaissement médiatique consternant
Hommage à Agnès Verdier Molinié
L’étrange année 2017
Les Intouchables d’État de Vincent Jauvert - Robert Laffont
En écoutant Louis Gallois
L’Énarchie en (in) action
Un aspect du drame français : l'agriculture
Crypto-monnaies : entre hystérie et innovation.
Vous avez dit « expérimentation » ?
Les leçons des difficultés d’Uber
Quand les économistes anglo-saxons viennent à nos thèses
Le cycle décennal a-t-il disparu ?
“Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.”
À propos du livre « Déflagration » de Patrick Stefanini
L’émotion passe à droite
La pauvreté et immigration de pauvreté
Réponse à une question sur la vocation de ce blog
"Plus cela change, plus c'est la même chose"
Emmanuel Macron et la CEDH : hauteur nécessaire ou rafistolage ?
Les Énarques compassionnels : de sacrés fortiches
En écoutant Éric Zemmour
Le racisme social hystérique, une dimension bien française
Un Fonds Monétaire Européen, pour quoi faire ?
Alerte rouge sur le Bitcoin
La diagonale du flou.
Les Républicains : quelles orientations dans une France plus étatisée que jamais ?
Macron : prisonnier de son conseiller économique ?
La lancinante question européenne
L'économie vue par des nuls. L'exemple de Libération.
Le désastre Hidalgo. Le livre "Notre Drame de Paris" est en dessous de la vérité
Plan Macron : accords et désaccords
Le retour du complexe de Zorro
Le régime des travailleurs détachés : un psychodrame révélateur
Lord Adair Turner : l’erreur comme un grand art politico social
France : encore des statistiques accablantes.
Anniversaire du blocage financier de 2007 : toujours les mêmes erreurs
En relisant « La mondialisation heureuse » d’Alain Minc
Note de conjoncture - juin 2017
Edmund Phelps : « La Prospérité de Masse » - Odile Jacob
La minirébellion de trois économistes bien en cour
Pris au piège de la démagogie
L'économiste, la démographie, le planning familial et l'avortement
Deux lois bien intentionnées mais loin du compte : 1 – la pureté des Parlementaires
Deux lois bien intentionnées mais loin du compte : 2 – la nouvelle loi sur le travail
Le vrai problème de la France
Enarchie : le sinistre retour aux vieilles habitudes
L'équilibre des retraites privées retardé de 20 ans
Le "macronisme" vu d'un pays voisin
Échec de l’économisme ou échec de l’économie ?
Saint Macron : de l’ivresse électorale aux conséquences de la démagogie
Statistiques : éviter le fétichisme autour des chiffres annoncés dans la presse
Une merveille de pronunciamiento !
Les impôts - Histoire d'une folie française de Jean Marc Daniel
Premier bilan des présidentielles
L’Euro : le mistigri de la campagne présidentielle
Un débat présidentiel ? Vraiment ?
Les vraies causes de l'asthénie française
Présidentielles : un vote modéré, mais...
Le journalisme bananier
La réforme fondamentale (fin)
La réforme fondamentale : les déséquilibres intra zone euro
La réforme fondamentale (suite)
La réforme fondamentale, base de toute diplomatie de la prospérité
Démocratie de basse saison
Présidentielles 2017 : Les quatre propositions démagogiques les plus basses
Brice Teinturier et les noirs reflets de la démocratie française.
Le coût délirant des erreurs monétaires
La seconde explosion du pseudo système international des paiements et des échanges
L’organisation de l’Europe, clé du débat présidentiel ?
Non au gouvernement des juges !
Deux mots à Charles Gave sur son rapport prônant la destruction de l’euro
Le moral des Français en 2017
Que penser du programme Macron ?
Comprendre les dangers et l'incongruité du TFTEA Clarifions certains points.
Pire que le CETA, le TFTEA
La tragique actualité d'Alfred Sauvy
Trump : une dénonciation raisonnable des énormes déséquilibres mondiaux ?
Des chiffres catastrophiques
L'Enarchie contre la République
Le livre de J. Généreux : la DéCONnomie
Le dernier livre de l'IFRAP : "Ce que doit faire le (prochain) président"
Guy Sorman : "J'aurais voulu être français"
En écoutant Patrick Artus.
En finir avec la banque universelle française
Socialisme : la décomposition délirante
Un petit exercice d'économie amusante
Quand l'Allemagne s'inquiète pour son Mittelstand…
Les naissances françaises en chute libre
Une hystérie bien française : la santé gratuite !
Macron : une anguille à la sauce hollandaise ?
Qui doit créer la monnaie ?
La grande surprise des récentes élections
Changer la "globalisation" ?
Les charges sociales dans la tourmente des élections présidentielles
Attention à la colère des peuples !
La grande valse des tabous économiques
Le livre d’Aude Lancelin : plongée profonde chez les journalistes morts-vivants.
Le CETA c'est assez !
En écoutant Christine Lagarde
En écoutant Claudia Buch
Vous avez dit "libéralisme" ?
Trois conseils aux candidats qui sont trois avertissements aux électeurs
La droite de gouvernement au feu des primaires
L'économiste "mainstream" et le garde rose
L'économiste et le garde noir
OMC : une erreur tragique de diagnostic
La crise en riant !
Bruno Lemaire : le concept problématique de "contrat présidentiel"
Le faux combat entre Keynes et Milton Friedman
Le million de lectures dépassé sur ce site
La tentation toxique de la pensée "animiste" en économie
Le Baltic Dry Index ne mentait pas
Faut-il supprimer l'ENA ?
Le libre-échange remis en cause ?
Joseph Stiglitz et l’Euro
La prospérité s’organise
Rencontres économiques d’Aix en Provence : une certaine pusillanimité.
Stagnation économique mondiale : l’impatience monte au Figaro !
Les Américains commenceraient-ils à réaliser que la crise existe ?
La France face à la crise - les 8 dernières années
Economie et médias : dix souverains poncifs.
La subsidiarité : un faux concept et un vrai évitement.
Michel Rocard : l’enterrement d’une illusion
La fin de la vision rooseveltienne du monde ?
France et Royaume-Uni : des situations similaires
Réformer le droit de grève en France
Hommage à Raghuram Rajan
A propos du Brexit : la Liberté se chérit mais les libertés s'organisent
Blocage accidentel du site
Place de l'économie dans les élections présidentielles
Programme économique présidentiel et méthode associée
Le PIB : le pire indicateur de conjoncture (2)
La droite étouffée par la droite
Monnaie et commerce international : les deux règles fondamentales
France : les mots qui tuent l'action
Hollande : une sinistre fin de règne
Jean Tirole : un prix Nobel pour rien ?
En lisant Jacques de Larosière
Le système de change actuel ruine la société...
J. Peyrelevade : un éclair déchire le ciel bleu de l’Enarchie
France 1974-2015 : les leçons d'un désastre.
Crise : un meilleur diagnostic officiel ? Enfin ?
Retour sur le chômage structurel en France
La sortie de crise n'est pas pour tout de suite
Economie, primaires de la droite et élections présidentielles
Du Canard enchaîné au cygne martyrisé
Des chiffres terrifiants mais significatifs
Expédients
Deux mots à Bruno Lemaire
Quelques aspects cachés de l'indemnisation du chômage
L’inaction : une maladie française ?
Une question
Le journal Les Echos analyse la crise.
Attention ! Ce qui doit arriver arrive.
Hollande et Sarkozy entre pathos et achat de vote
La France, entre blocage et utopies.
Le Club Périclès et les « cent premiers jours »
L'action du Cercle des Économistes E-toile en 2016
Que faire du privilège EDF-GDF du 1% ?
Christine Lagarde doit-elle être reconduite à la tête du FMI ?
Statistiques du site
Baltic index : Est-il significatif ?
In Memoriam
Le Baltic dry index au plus bas historique
"C dans l’air" : l’art de commenter sans jamais expliquer
Anatomie du pathétique en économie
Sus aux « contractionnistes » !
2015 : une nouvelle année « Hollandibilis ».
Deux leçons perdues des accords de Bretton-Woods
L'Etrange Désastre -Presentation au Presse-Club de France
Après les "Européennes", quelles chances politiques d'un redressement économique ?
Une folie : la non garantie des comptes bancaires
Ben Bernanke : Des "Mémoires de crise" sans aucun intérêt
Ce qu'on disait en 1947.
La banque de dépôt en pleine tourmente
Commande du livre "L'etrange desastre" de Didier Dufau
Les économistes américains découvrent (enfin) les méfaits de la dette massive
Suzeraineté américaine et mentalités
Deux illusions tenaces
Neuf mois après « l’alignement des planètes »…
L'émission Zemmour & Naulleau en grand danger
Retour sur ce que disait l'Express en septembre 2009 pour juguler la crise
Pour une diplomatie de la prospérité !
Une erreur majeure de perspectives
Une pétition déshonorante
"FAIRE", le livre programme de François Fillon , dans la conjoncture politique actuelle.
En Grèce : La victoire électorale de Tsipras
Une émission stupide et malhonnête sur Arte
Parution du livre de Didier Dufau : L'étrange désastre - Le saccage de la prospérité
La fonctionnarisation de la France depuis 1973 : une fausse solution.
Economie du désespoir et désespoir de l'économie
Trois chiffres
Fiscalité politicienne et Constitution
Comment on enseigne n'importe quoi !
Les changes à nouveau en folie.
Pour une chancellerie de la zone Euro
En relisant les mémoires de J. Chirac
Que faire de la zone Euro ?
Ce qui doit arriver arrive !
Vous avez dit démocratie
L'art de dépouiller le citoyen
Economie et politique (2) : les socialistes
Grèce : Zeus aveugle ceux qu’il veut perdre.
Economie et politique (1): Les Républicains
L'étrange malédiction de Valéry Giscard d'Estaing
Une réforme radicale de l'école
« C dans l’air » en apesanteur économique
Note de conjoncture
En finir avec la banque universelle ?
Retour vers le futur : 1987 !
Quand Le Monde prend un bon virage
Après l’Argentino, l’Ellenikos ?
Mixité, Parité, Gratuité : attention danger !
Roustes électorales et fiscalité
Faut-il le leur dire en vers ?
Le bilan économique de 2014 s'affine
Deux mots sur la dette française
Réflexion sur le SMIC (suite)
Le rapport sur la dette du cabinet McKinsey
Réflexion sur le SMIC
Un chiffre à connaître...et à méditer
Comment réformer les systèmes monétaires dysfonctionnels ?
Quand la BCE finit de manger son chapeau allemand
2015 : pour qui sonne le glas ?
Les Français ont bougé. La France bougera-t-elle ?
Contresens sur le concept de "zones monétaires optimales"
2015, entre euphorie et ressentiment
Tuez le chèque gratuit ? Pas seulement...
La France et les deux faces du Dieu Hermès
Profil conjoncturel de la crise
Mammouth étatique et hyper fiscalité : qui nous en débarrassera et comment ?
Une leçon de la chute des prix du pétrole
SNCF : une déliquescence tragique.
Une autre erreur économique commune
La fausse "exemplarité" du marché des devises
François Hollande : de la désinvolture à la transgression.
L'état du monde en octobre 2014
A propos de deux succès de librairie (Zemmour-Treirweiler)
Aphorisme fiscal
Faut-il vomir les « élites » ?
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Scènes de la vie parisienne
Pantalonnade
Trois drames en cours.
La France au bord de la falaise grecque ?
Rentrée 2014 : les Français sidérés.
M. Hollande : "J'aime la droite". Vers un gouvernement Valls 3 ?
Le Grand Mensonge Immobilier
L'économie baudruche
Les propos de Paul Volker sur l'esprit de Bretton Woods
Langue de bois à la BRI et économie-baudruche.
L'économie à l'abandon
La croissance en (faux) procès
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Crise économique, guerres et révolutions.
Le faux effondrement de la productivité
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Le grand tournant de 1988 !
Pénibilité intermittente et intermittents pénibles
Conjoncture mondiale flageolante
Vent de panique à Bercy ?
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Eloge de l'écluse
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Indécrottables ?
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L'Euro et le déficit d'organisation de l'Euroland
L'Union Européenne et le déficit démocratique
L'exonération de charges : une fausse solution
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Sociologie du nouveau gouvernement
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Elections, sociologie et nécessités nationales (1)
Les deux non-dits du premier tour
Collectif d'économistes en faveur de Hollande : opportunisme ou imposture ?
Monnaies et banques centrales
Crise, Etats, Nation.
Pendant les élections la crise continue (bis)
L'Allemagne remercie donc Gerhard Schröder.
La France ne remercie donc pas Lionel Jospin ... Ah si, en fait, elle le remercie en le nommant au poste grassement rémunéré de membre du Conseil Constitutionnel, poursuivant ainsi l'effarant système de promotion des incapables (sur fonds publics évidemment), qui tire inexorablement le pays vers le bas, et dont il faudra bien sortir d'une façon ou d'une autre avant que ces génies de gauche et de droite aient définitivement ruiné le pays.
Certes, Hollande se devait de nommer un allié au Conseil Constitutionnel vu le nombre de propositions anti-constitutionnelles qu'il a réussi à faire en une moitié de mandat et qui semble inversement proportionnel aux résultats obtenus depuis son élection (près de 600.000 chômeurs supplémentaires). Quels grincheux oseraient donc s'offusquer de cette touchante fraternité et entraide mutuelle des incapables ?
Voila pourquoi il est bon de remplacer nos visions par un paradigme.
L’ÉCONOMIE AU XXIe SIÈCLE, UNE RUPTURE AVEC LE PASSÉ.
Cette rupture consiste à supprimer la fiscalité pour la remplacer par la solidarité nationale des citoyens entre eux.
Tout le long du XXe siècle, l’Éducation nationale a vendu, de plus en plus cher, aux enfants qui l’ont fréquentée, une vision idéologique de notre vie sociétale qui s’éloignait, de plus en plus, de la réalité, de ce qu’elle est en vrai.
Il faut rompre avec cette vision idéologique pour revenir dans la réalité. C’est cette rupture que doivent proposer messieurs Fillion et Macron.
Quand Einstein nous dit : « La chose la plus difficile à comprendre c’est l’impôt sur le revenu », peu de gens approuvent cette réflexion de bon sens. Pourquoi ?
Einstein y répond, avec raison, en disant : « Il est plus difficile de désagréger un atome que des préjugés ». Aujourd’hui, plus rien n’avance positivement, si ce n’est à la marge. Nous sommes impuissants à trouver des consensus, parce qu’élus et électeurs observent notre vie sociétale en se référant à leur idéologie propre, différente de celle de son voisin, et donc au travers de préjugés individuels.
Cela ne date pas d’aujourd’hui. Dans les années 1970, Louis Leprince-Ringuet disait : « À vingt ans, nous nous sommes forgé nos propres vérités et, passé ce grand âge, nous ne faisons plus aucun effort pour chercher la vérité ». C’est dans cette optique que les postulants au pouvoir (donné par les élus) rentrent à l’ENA puis en ressortent sans capacité de consensus.
Est-ce normal ? Non ! Personne ne peut trouver cela normal. Sauf à admettre que, de l’Éducation nationale à l’ENA, notre éducation est idéologiquement construite pour ne plus percevoir la réalité de notre vie sociétale et pour croire que le système économique est complexe ; de ce fait accessible seulement à des polytechniciens qui, hélas, comme les électeurs, sont formatés par cette même Éducation nationale.
Pour évoluer, nous devons oublier nos savoirs appris en économiques, « passer à côté » nous dit Einstein, pour observer notre vie sociétale. Ainsi, aujourd’hui, sans être polytechnicien, il est possible de comprendre que la seule vision à avoir sur la réalité de cette vie sociétale est celle qui permet de tout expliquer, contrairement à la vision idéologique de nos politiques actuels ou à celle de leurs électeurs, qui ne permettent aucun consensus.
Personne ne peut aller à l’encontre de la réalité qui suit. Chaque nation a pour finalité la satisfaction des besoins de sa population. Pour cela, la nation met à la disposition des citoyens une richesse réelle, c’est-à-dire tous les biens et les services que les actifs physiques, intellectuels ou financiers produisent, et qu’ils vont partager avec ceux qui sont hors du processus de production de notre richesse réelle, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas encore actifs, momentanément inactifs ou définitivement inactifs (par exemple, les retraités). C’est donc une solidarité des actifs envers les inactifs.
Derrière notre fiscalisation idéologique présente, se cache la réalité suivante : pour faire ce partage, rien n’est plus simple, il suffit de donner une valeur à chaque bien et à chaque service (ce que nous faisons au présent) ; l’addition de toutes ces valeurs devient alors notre PIB. Si nous faisons un parallèle avec les nombres complexes en mathématiques, l’on peut dire que le PIB est une richesse imaginaire qui peut prendre toutes les valeurs, dans toutes les monnaies, alors que la richesse réelle, c’est l’ensemble des biens et des services produits par la nation.
Ainsi, en partageant cette richesse imaginaire (matérialisée par de la monnaie) en rétributions, versées à ceux qui ont participé à la production des biens et des services (notre richesse réelle), et en attributions, allouées suivant des règles sociales à ceux qui se trouvent hors du circuit de la production, puis, par la suite, en faisant des retenues à la source, correspondant à des contributions pour les usages mutuels et collectifs, alors nous avons suffisamment de moyens, avec le montant du PIB, pour user et consommer autant de biens et de services que l’on en a produits. C’est-à-dire qu’une valeur égale au PIB suffit à la consommation nationale, qui se compose de notre production nationale, moins les exportations, plus les importations ; ni plus ni moins, en valeur, que la valeur de nos productions.
Ce qui, mathématiquement, nous permet de dire qu’à balance commerciale équilibrée, aucun emprunt n’est nécessaire.
Ne faut-il pas tirer les conclusions qui s’imposent quand nous avons recours à un emprunt national ?
Cherchons à qui profite l’emprunt (excepté l’emprunt qui consiste en l’usage de l’épargne de ceux qui n’utilisent pas leurs rétributions ou leurs attributions dans l’année en cour, ce qui permet, grâce à cet usage pour un prêt, de bien disposer de la valeur totale de notre PIB).
Puisque nous n’avons plus aucune production nationale de disponible pour utiliser l’emprunt, ce dernier ne peut être utile que pour acquérir davantage d’importation que ce que nous produisons pour l’exportation, ce qui rend notre balance commerciale déficitaire.
Est-il raisonnable de créer un déficit de notre balance commerciale à cause d’un emprunt ?
N’est-il pas dommageable que cet exercice mathématique soit absent des manuels scolaires et de nos connaissances ?
Quelle valeur donner aux biens et aux services ?
• Nous connaissons, actuellement, le montant des rétributions que nous donnons aux actifs (physiques, intellectuels, financiers) qui contribuent à la production et, pour l’instant, nous n’avons aucune raison d’en changer, si ce n’est en supprimant certains excès et certaines insuffisances.
• Nous savons que, statistiquement, aujourd’hui, dans notre nation, notre richesse nationale se partage, dans un premier temps, à raison de 40 % en rétributions pour les actifs et 60 % en attributions pour les différentes catégories d’inactifs.
• Puis que, suite aux prélèvements sur les rétributions et les attributions, au final, notre consommation se divise en 13 % pour nos usages mutuels, 32 % pour nos divers usages collectifs, ce qui laisse pour nos usages familiaux : 22 % pour les actifs dans le processus de productions et 33 % pour les divers cas d’inactifs hors du circuit de la production.
Ceci démontre que la construction du prix des choses qui va constituer notre PIB est sans importance. On peut avoir mille façons de le faire, sans que l’essentiel en soit affecté, c’est-à-dire l’usage qui est fait du PIB.
Cet usage, tel que la réalité statistique nous le fait constater, nous amène à réaliser que notre PIB ne peut être que la somme des rétributions et des attributions permettant le partage statistique présent (voir pourcentages ci-dessus) ce qui induit, mathématiquement, que les attributions représenter 150 % des rétributions, ce qui porte notre PIB à 250 % du montant des rétributions.
Considérons le cas de l’Allemagne, qui pratique un partage différent : 60 % pour les actifs et 40 % pour les inactifs. Le PIB allemand est donc égal à 166 % du montant des rétributions des actifs. Ce qui démontre que la part des attributions, par rapport à celle des rétributions, influe sur le prix des choses puis sur le PIB, au point d’avoir un prix compétitif dans un cas et manquant de compétitivité dans l’autre. D’où la nécessité de donner, de façon rationnelle, à un bien et à un service deux valeurs, permettant à chaque nation souveraine de corriger ce défaut de compétitivité.
Aujourd’hui, cette dualité de prix existe : c’est le HT, pour circuler à travers la frontière, et le TTC, à l’intérieur de la nation, qui permet par un partage de la monnaie (imaginaire) de pratiquer le partage de la consommation nationale (réalité).
Le choix du taux de TVA est archaïque et irrationnel. Rationalisons cela et considérons ce qui est dit ci-devant :
• HT = circulation au travers des frontières des productions.
• TTC = partage dans la nation des consommations.
Ceci démontre que les valeurs peuvent être de circulation des productions ou de partage des consommations. Ce qui est absent de nos manuels scolaires et de nos savoirs, qui n’arrivent pas à faire de distinguo entre la production mondialisée et les consommations affectées à une seule nation.
Ainsi, la valeur de circulation, c’est la valeur des rétributions ; et la valeur de partage, qui n’a lieu d’être que dans la nation consommatrice, c’est la valeur des rétributions augmentée de la valeur des attributions décidée, souverainement, par la nation consommatrice. Cette rationalité fait que la valeur de partage s’applique sur les productions nationales non exportées ainsi que sur les importations, qui deviennent consommations au sein de la nation, l’ensemble constituant notre consommation nationale, la valeur de circulation s’appliquant à la circulation des productions au travers des frontières. Nous venons de légitimer rationnellement ce que certains appellent empiriquement : taxation des importations et détaxation des exportations.
Par conséquent, en rationalisant le HT et le TTC, nous éradiquons les causes du besoin d’optimisation fiscale, du besoin de délocaliser, ce qui permet d’avoir des prix nationaux qui redeviennent compétitifs, avec pour effet d’enrayer le chômage et de retrouver de la croissance. Sachant cela, il serait suicidaire de ne pas remplacer notre vision idéologique présente par cette réalité, qui ne peut être que consensuelle. D’autant que cela est simple. Regardez : il suffit de remplacer tout le lexique pseudo-économique présent, issu de notre idéologie passée, par ces trois expressions : Rétribution de – Attribution pour – Contribution pour.
Prétendre qu’une entreprise paye des taxes ou des cotisations, alors qu’elle ne prélève qu’une partie des prix – payés par les seuls consommateurs –, pour que cette partie devienne une contribution à des dépenses mutuelles ou collectives, ou encore une attribution à des retraités, par exemple, n’est-ce pas dément ?
Le sachant, devons-nous continuer à croire en cette idiotie de l’entreprise payeuse ?
Avec cette simple modification, non seulement nous avons une simplification « fiscale » extraordinaire dans le sens où cette fiscalité est inutile est inéquitables, mais aussi nous mettons en place les bases de l’économie du XXIe siècle : gérer les besoins de la population nationale, de leur production jusqu’au partage de la consommation nationale au sein de notre population (après échanges équilibrés avec d’autres nations). Un partage, qui, au final, dans la réalité présente, est le suivant :
• 13 % en usages mutuels
• 32 % en usages collectifs
• 22 % en usages familiaux pour les actifs qui encaissent des rétributions
• 33 % en usages familiaux pour les inactifs qui reçoivent des attributions en fonction des droits acquis
À mon sens, dans un premier temps, je ne crois pas que nous devons enlever, dans un de ces pourcentages du PIB, un morceau du gâteau pour le donner à un autre pourcentage. Ce qu’il faut, c’est rationaliser dans chacun des pourcentages. Pour cela c’est :
• mettre de l’ordre dans la répartition interne entre actifs (physiques, intellectuels ou financiers)
• mettre de l’ordre dans les répartitions entre les différents cas d’inactivité, puis entre chacun des ayants droit à chaque cas d’inactivité, sans que le clientélisme ou le coopératisme y mettent leur nez
• veiller à l’efficacité de la dépense inhérente à nos usages mutuels et inhérente à nos usages collectifs
• comprendre que l’augmentation du pouvoir d’achat, ce n’est pas de privilégier l’un au détriment de l’autre, mais à augmenter, au travers de la production, en quantité et en qualité, ce qui va constituer le gâteau à nous partager – c’est-à-dire notre consommation nationale – dans lequel le prix ne doit être qu’un outil (le couteau qui détermine les parts) et notre réalité la taille et la qualité du gâteau à nous partager, qui ne dépend que la volonté de nos actifs à produire les besoins de tous et non ceux qui nous sont inutiles et que des règles imposent pour que notre gâteau s’étiole.
Il me semble qu’il n’est point besoin d’être polytechnicien pour comprendre que la fiscalité que nous connaissons aujourd’hui est une idéologie idiote, mais qui, hélas, trop longtemps, a permis de cacher ce que nous sommes en réalité : une société de solidarité :
• Solidarité des actifs envers les inactifs : les actifs cèdent une partie de leurs productions ce qui est équitable puisque nous alternons dans notre vie des moments d’activité et d’inactivité
• Solidarité au travers de la mise en commun des usages mutuels ou collectifs de notre consommation nationale
• Solidarité de ceux qui captent mieux les progrès de la société envers ceux que des handicaps physiques ou d’environnement ne permettent pas de profiter au mieux de ces progrès.
Ce remplacement de notre fiscalité par nos solidarités, doit nous faire bannir cette idéologie où l’État est providence, où existent des droits acquis immuables et des entreprises payeuses.
CONCLUSION : la première réalité de notre vie en société est donc la solidarité, cela parce que nous produisons pour les autres et consommons les productions des autres. C’est ainsi que, par notre travail, nous produisons l’intégralité de nos besoins respectifs et créons l’environnement qui est notre cadre de vie. Il devient donc essentiel de mettre en exergue ce premier devoir de produire pour les autres autant que les autres produisent pour nous – en fonction de nos capacités respectives, cela va de soi – ; il faut aussi que la rétribution, perçue pour notre intervention à produire, reflète au mieux la qualité de satisfaction du besoin de l’autre ; ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui.
À aucun moment, ce devoir de produire pour les autres ne peut devenir un droit de ne pas le faire. Seuls des handicaps ou des circonstances spécifiques peuvent en être la cause et nécessitent alors un devoir de solidarité des autres.
La mise en pratique de cette conclusion doit nous ouvrir les portes du progrès économique et social où chacun doit réaliser que notre vie sociétale n’est que la somme des comportements de chacun de nous, lesquels comportements doivent être les plus équitables possible envers les autres.
Jusqu’à présent, nous parlons essentiellement de la vie de la nation. Mais on nous dit qu’elle est victime de la mondialisation et de la finance. Aujourd’hui, que nous prenions madame Le Pen, messieurs Dupont-Aignan, Bayrou, Hamon ou Mélenchon, et leurs soutiens, tous partagent avec monsieur Hollande, une ennemie : « la finance », alors que la monnaie est un simple outil qui, quelles que soient les triturations faites, se finalisent par le partage de notre richesse nationale auprès de tous, suivant des pourcentages qui statistiquement sont les nôtres aujourd’hui.
En définitive : seul le résultat nous importe et la technique pour y parvenir est secondaire, autant faut-il alors qu’elle soit le plus simple possible : un premier partage de notre consommation nationale entre temps d’activité et temps d’inactivité, suivit d’un deuxième partage de notre même consommation nationale en usage familial, mutuel ou collectif.
Concernant cette majorité, contre la finance : elle joue sur des effets d’annonce sans rien démontrer, sachant que leur préjugé est partagé par les autres, formatés, comme eux, par l’Éducation nationale. Cette majorité devrait écouter Prégine, qui nous dit : « Ce n’est pas parce qu’une majorité approuve un geste ignoble qu’il cesse de l’être » (ici, remplacer « geste ignoble » par « ignoble idéologie »).
Pour pouvoir regarder la réalité en face, il serait bon que ceux qui dénoncent « la finance » comme étant leur ennemi cessent d’en parler sans preuve. Mais il est du devoir des autres, de nous, qui ne partageons pas cette idéologie, de recenser ces cas supposés et de les analyser rationnellement afin d’avoir des arguments qui démontreront, une fois pour toutes, leurs accusations mensongères. Rien de plus simple, il suffit de se servir de la réalité précédente d’être une société de solidarité, puis de considérer les deux concepts qui suivent, qui sont absents des manuels scolaires et chez les formatés de l’Éducation nationale.
• Le concept de la réalité de l’emprunt, qui n’est en rien la finance, mais, en réalité, n’est que le pouvoir de consommer plus que ce qui est produit, parce que d’autres, ailleurs, consomment moins que ce qu’ils produisent, ce qui dans un but d’équité, par la suite, demande d’inverser les rôles.
Si pendant des années et des années, des individus consomment plus qu’ils ne produisent, puis refusent de rendre la pareille à ceux qui ont produit pour eux, alors l’emprunt n’est plus renouvelé ; nous avons alors affaire à une crise dont la cause est comportementale : la crise des subprimes.
Si pendant des années et des années, des nations consomment plus qu’elles ne produisent, puis refusent de rendre la pareille à celles qui ont produit pour elles, alors l’emprunt n’est plus renouvelé ; nous avons alors affaire à une crise dont la cause est comportementale : la crise de la dette souveraine.
• Le concept qui consiste à différencier dans notre économie devenue rationnelle trois composantes : (Voir couverture)
- L’économie active, qui est essentielle. C’est celle où l’on produit des biens et des services qui seront ensuite consommés et où chaque bien et chaque service n’ont qu’une valeur latente qui devient une vraie valeur quand l’un ou l’autre change de main.
- L’économie patrimoniale, où se stockent les patrimoines mobiliers ou immobiliers, en entier ou en parts sociales, ainsi que les créances et les dettes. Toutes ces choses, appartenant au patrimoine, n’ont qu’une valeur latente qui devient une vraie valeur quand il y a changement de main de l’un des éléments de ce patrimoine. Cette économie patrimoniale n’est pas « mixable » avec l’économie active ; elles sont indépendantes.
- L’épargne, qui est une interface entre les deux économies précédentes, où se trouvent les porte-monnaie de toute la population et de toutes les sociétés et où à chaque passage de la monnaie d’un porte-monnaie à l’autre (sans que la valeur de l’épargne ne change) correspond un changement de main : soit d’un bien ou d’un service, dans l’économie active ; soit d’un patrimoine, dans l’économie patrimoniale (qui ne change pas de valeur latente) ; soit de monnaie, dans l’épargne (de l’un à l’autre des porte-monnaie), ce que nous appelons un emprunt ; le tout sans qu’il y ait de changements de valeur en monnaie, dans l’épargne, à chacun de ces trois changements de main.
Dans l’économie patrimoniale, ces biens n’ont qu’une valeur latente, qui peut monter ou descendre à son grès, restant en attente d’un changement de main de la monnaie dans l’épargne, sans que la valeur de cette épargne ne change. L’argent d’un boursicoteur passe dans la poche d’un autre… c’est leur affaire. Les boursicoteurs se déplument et se remplument sans qu’il y ait d’incidences sur notre économie active, la seule capable de satisfaire nos besoins de tous les jours. Leurs intermédiaires, ceux qui leur rendent ce service, œuvrent dans l’économie active, là où les rétributions et les attributions (les deux composantes du prix payé) sont sorties du portefeuille du client boursier.
Cette distinction entre économie active et économie patrimoniale, indépendantes l’une de l’autre, et l’interface épargne démontre que la vitalité de notre économie active se mesure à la vitesse des changements de main de la monnaie dans l’épargne. En considérant que, bien souvent, les rétributions aux actifs et les attributions aux inactifs se font par avance (avant que soit vendue la production), il faut comprendre que l’usage des rétributions et des attributions ne peut servir qu’exclusivement à l’acquisition des productions à l’origine de ces rétributions et de ces attributions.
Quand, sous l’effet des crises dites « de la dette souveraine » ou « des subprimes », nos politiques et nos économistes affolent les ignorants que nous sommes, alors, par manque de confiance en l’avenir, nous bloquons la circulation de la monnaie dans l’épargne et, par conséquent, la circulation des biens et des services, qui ne sont plus consommés mais stockés, entraînant ainsi l’inutilité de produire davantage : c’est le chômage assuré.
Nous venons de décrire, ici, les causes réelles de la crise de 2008 : une fois de plus, c’est encore une crise comportementale. Pour notre cas, celui des Français qui se sont retrouvés en rupture de confiance, qui ont perdu leur confiance en nos capacités –, et cela, compte tenu de l’ignorance dans laquelle ils ont été maintenus, avec le concours de l’Éducation nationale qui, aux réalités, a préféré l’idéologie de la lutte des classes.
Fort heureusement, très tôt, des moyens financiers ont été mis en place pour pallier le blocage de la monnaie par les épargnants. Ensuite, au fur et à mesure de la remise en circulation de cette monnaie épargnée et bloquée, les moyens financiers qui avaient été injectés ont été retirés pour ne pas produire d’inflation, c’est-à-dire avoir plus de monnaie disponible que la valeur des biens et services disponibles. Cela a permis de minimiser les effets. Mais le peuple, ignorant, a pris cela comme une aide à la finance, croyant qu’elle était la richesse et ne sachant pas que la richesse réelle, c’est lorsque nous consommons notre propre production et que tout arrêt de circulation de la monnaie produit un arrêt de production et le chômage.
Sachant que nous nous partageons le gâteau de notre consommation nationale (production nationale en partie échangée avec des importations), qui peut penser une seule seconde, de ne nos jours, que passer de 40 à 35 heures, partir plus tôt à la retraite et avoir davantage de vacances permet d’augmenter son pouvoir d’achat, quand le gain de productivité est insuffisant à compenser nos besoins nouveaux (non suffisamment satisfaits) et que l’allongement de la vie nécessite d’autres besoins (pas plus satisfaits) ? Ne faut-il pas chercher là les raisons de notre situation présente ?
En quelques pages, nous venons de résumer les sujets abordés dans ce livre – comme : démonter les accusations mensongères sur la finance et sur la mondialisation, les causes des crises. Pour notre déficit, qui est à l’origine de notre dette, c’est une simple erreur structurelle : l’on a ignoré que le déficit doit être un constat et non une prévision, puis oublié de prévoir, dans le budget, une ligne « Remboursement de l’emprunt ».
Pourquoi une telle ignorance ?
Avec l’économie rationnelle décrite ici et qui doit être la nôtre au XXIe siècle, tous nos problèmes sont rationnellement explicables à partir de ce qui est dit, dans ces quelques pages, est compréhensibles en une heure seulement, à partir du moment où vous abandonnerez le mode pédagogique de notre Éducation nationale (réductionniste et vectoriel) pour adopter la pédagogie (holistique et spatiale) des nations bien classées par PISA.
N’y a-t-il pas urgence, pour des libéraux comme messieurs Fillon et Macron, de perdre cette heure-là, pour que notre avenir soit en rupture avec notre passé idéologique et pour, enfin, regarder la réalité en face et non à gauche ou à droite ?
Peut-on, sans l’avoir tenté, sauf à dévaloriser les capacités humaines, dire que c’est impossible, en une heure, de tout comprendre ?
ANGE LE RUAS