La droite de gouvernement au feu des primaires

Quel projet économique ?

On peut discuter de l'intérêt d'avoir mis en place des "primaires" pour sélectionner le candidat d'une coalition. Après tout le rôle d'un parti est de dégager les grandes lignes d'un programme d'action et de choisir le meilleur candidat pour le faire gagner. Le fait qu'il faille recourir à une présélection publique pour déterminer à la fois le candidat et la ligne politique témoigne d'une désagrégation idéologique profonde et de la prégnance de la compétition des personnes sur toute autre préoccupation. Si celui qui tient l'appareil d'un parti prétend à tout sans autre considération que d'éliminer des concurrents potentiels et y parvient, il se moque en général de comprendre les mouvements de fond de son électorat et ne se préoccupe plus guère que du scénario de conquête présidentielle qui s'étiole très vite en plan de com'.

Le parti devient alors un fan's club, avec groupie. La réflexion cesse.

Au début des années quatre-vingt-dix, l'effondrement du socialisme comme doctrine, avec la chute de l'URSS avait laissé le PS en panne d'idéologie, ses échecs l'ayant de plus laissé en panne d'électeurs. Il a fallu l'énorme erreur des élections anticipées pour faire venir au pouvoir une coalition hétéroclite, appelée par antiphrase "dream team" d'une "majorité plurielle"qui n'avait aucun réel programme. Jospin profitera d'une très bonne conjoncture internationale et aurait pu engager quelques ruptures utiles. Il se contentera d'asphyxier l'économie avec les trente-cinq heures et les relations sociales par des lois étouffantes et porteuses de comportements inadmissibles. Quand le renversement conjoncturel se produira, il sera éliminé du second tour des élections. Il est à noter que le premier secrétaire du PS pendant toute cette période n'a tenté aucun aggiornamento idéologique. F. Hollande n'avait aucun programme sérieux ni d'ailleurs aucun sérieux. Sa présidence démagogique du PS a été une catastrophe sur tous les plans, comme il pouvait être anticipé. Les tensions de ligne et de personnes sont devenues terrifiantes. Revoici donc les primaires également dans une "gauche" éparpillée façon puzzle, sans aucun programme économique unitaire perceptible.

La droite a connu le même mouvement avec Nicolas Sarkozy. Favorisé par l'absence d'un adversaire crédible, il a gagné facilement en 2007. Le plan qu'il a mis en place était purement électoraliste et ne visait qu'à sa réélection. Il fallait cocher des cases pour satisfaire toutes les clientèles tout en grillant l'opposition par une triangulation de petit malin. La crise, non anticipée malgré les avertissements, balaiera tous ces petits calculs. Il sera battu. Il fera semblant de sortir de la politique. Après avoir bloqué l'appareil de l'UMP, avec la complicité de F. Copé, pour empêcher tout renouvellement des hommes et des idées, il en a repris la présidence en pensant pouvoir recommencer le coup précédent. Et cela ne marche pas, parce que les tensions internes dans un parti sclérosé par sa transformation en claque personnelle sont top vives. Les tensions de lignes politiques et de personnes sont devenues tout aussi terrifiantes. Voici donc les primaires.

Dans les deux cas, la crainte de ne pas être au second tour interdit pratiquement les candidatures de division au premier. Le FN, qui conteste une gestion qu'il juge identiquement catastrophique de la part de la droite comme de la gauche, est en embuscade.

Le mécanisme des primaires est-il réellement bénéfique ?

Le premier débat public télévisé des primaires " de la droite et du centre" donne une première réponse.

Bien sûr, ce n'était qu'un moment de présentation. "Voilà qui nous sommes".

Alain Juppé le favori des médias a paru vieilli et incertain. Légèrement voûté, la voix voilée, visiblement épuisé sur la fin, il s'est voulu le promoteur d'une politique consensuelle. Les médias qui le soutiennent outrancieusement, comme BFM-TV et I-tele, RTL et Europe 1, le Point et l'Express, le Figaro et Ouest France, l'ont vu aussitôt gagner le débat. Il est à craindre que lorsqu'on passera aux choses sérieuses, probablement dès le prochain débat et surtout dans la course à l'élection elle-même, sa forme hésitante deviendra un réel problème. D'autant que sa ligne consensuelle l'empêche d'avoir des idées fortes sur les grandes questions nationales et internationales.

Nicolas Sarkozy a paru terriblement crispé et plus soucieux de jeter en pâture les "éléments de langage" pondus par ses communicants que d'élever le débat. On lui a dit : les Français pensent deux choses : "on ne veut plus des musulmans" et "marre des impôts". Alors il baisse tous les impôts et il arrête les personnes dotées d'un fichier "s" quitte à s'excuser si le soupçon était injustifié. Le petit peuple qui se lève tôt retrouvera les heures supplémentaires défiscalisées et sans charges, d'autant plus sympathiques que c'est l'entreprises qui décidera du seuil des heures supplémentaires. D'ici à ce que les heures supplémentaires commencent après une heure de travail ! C'est du simple et du brutal. Et ne forme en aucun cas un axe de gouvernement et encore moins une vision d'avenir.

Bruno Lemaire s'est plutôt décrédibilisé par une absence de programme centré et fort, une attitude méprisante et quelques imprécisions gênantes. Le renouveau par le changement des personnes, c'est un peu court.

Nathalie Kosciusko-Morizet a été égale à elle-même : rien à dire et un grand art de mal le dire. Elle a été incompréhensible. Le choix du rouge de la robe semble avoir été sa préoccupation exclusive.

J. F. Copé était hilare d'être là et de pouvoir tirer à boulet rouge. Cela ne fait pas un candidat réel.

Restait François Fillon : un programme économique construit et longuement médité dont tous les rouages s'emboîtent parfaitement ; un calme souverain ; une élocution claire ; une vision hors de l'économie plutôt claire, aussi bien en matière de terrorisme, que de sécurité et d'école. Mais un handicap d'image pour avoir voulu contester trop tôt le président battu et n'avoir pas réussi à triompher d'un simple Copé. On aime bien les traîtres en France pourvu qu'ils deviennent des chefs de bande dominants. François Fillon n'est certainement pas un chef de bande capable de tout pour être élu, à l'instar de Jacques Chirac, qui n'a pas hésité une seconde à faire élire F. Mitterrand pour assouvir à terme son ambition.

Au total le mécanisme de la primaire aura permis un énorme travail de construction de programmes, comme l'UMP n'en avait pas connu depuis longtemps. Des lignes de fracture sont clairement apparues. Ce qu'on voit moins, c'est comment le travail d'arbitrage entre les programmes et de réduction des fractures va pouvoir se faire.

Sur le plan économique, l'ajustement d'un programme unitaire peut se faire autour du programme Fillon, le plus construit, le plus cohérent et probablement le plus efficace.

Sur le plan sécuritaire, l'état de droit est obligatoire et les élucubrations sur les attitudes belliqueuses en dehors de ce cadre sont déplacées et ne visent qu'à un effet de com'.

Tout cela aurait dû se faire au sein du parti. La publicité du débat n'apporte pas grand-chose. Cela aurait été différent, si, comme dans certaines émissions de télé réalité, on éliminait au fur et à mesure les candidats marginaux. Un débat à quatre entre le dénommé Poisson, qui mérite une chance d'expliquer ce pourquoi il combat (ce que personne n'a compris), et les trois candidats principaux, Fillon, Juppé, Sarkozy, aurait été plus utile qu'un nouveau débat à neuf. Il aurait eu pour but de réduire le débat suivant à deux.

Quand on va au fond des choses, le grand débat de la droite est l'affrontement entre la ligne Juppé et la ligne Fillon.

Juppé en tant que haut fonctionnaire ayant abusé de tous les privilèges de son état, est très mal placé pour mener une politique de restriction du champ de l'action publique, de réduction massive des dépenses publiques, de réformes des retraites, et de productivité. L'entrée dans le monde économique nouveau qu'annoncent les différentes ruptures technologiques est incompatible avec les fatigues de son âge qui sont apparues très nettement lors du premier débat. Son attitude vis-à-vis de l'islam radical est incertaine. Son européisme est inconditionnel. Sa vision des rapports de force dans le monde, inconnue.

La faveur des sondages tient essentiellement à l'idée qu'il est capable de bloquer Nicolas Sarkozy et que face à Marine Le Pen, sa candidature peut rassembler tout le monde, y compris les socialistes. Il a donné des gages en expliquant qu'il ne ferait pas comme Chirac après la divine surprise d'une élection de maréchal soviétique : il gouvernerait pour la gauche aussi. Pour beaucoup de Français, c'est celui qui empêchera et Sarkozy et Hollande et Le Pen. Il n'a donc pas besoin d'un programme affûté. Il lui suffit de multiplier les symboles et d'éviter les erreurs.

L'ennui, c'est qu'on ne voit pas trop ce que sera l'action du ou des gouvernements qu'il nommera. On gommera quelques excès fiscaux. Mais il n'y a aucun moteur de redressement véritable de la France. En s'étant mis sous la dépendance du politiquement correct centriste et socialiste, il en sera prisonnier.

La ligne Fillon est bien plus claire aussi bien en matière économique qu'en matière sécuritaire.

La grande question économique est de savoir si son plan économique est réellement efficace et si son plan politique permettra de gagner et le premier tour et le second tour des présidentielles.

Nous sommes convaincus de l'efficacité de la TVA dite sociale dont nous promouvons la nécessité publiquement depuis presque 20 ans. La TVA est un impôt payé par l'entreprise qui touche l'ensemble de la valeur ajoutée. Les charges patronales sont un impôt payé par l'entreprise qui ne touche que la partie salariale de la valeur ajoutée (entre 35 et 65 % selon les secteurs). Il n'y a aucune différence de nature. La seule différence est que les produits importés n'ont pas connu les charges patronales françaises et ont donc un avantage comparatif indu. Le seul moyen d'éviter cela est de reporter sur la TVA l'ensemble des deux impositions. Pourquoi ne le fait-on pas ? Parce que le taux de TVA est extrêmement haut en France et que la fusion des deux prélèvements aboutirait à des taux tellement élevés qu'ils ne seraient pas acceptés. En cachant aux yeux des consommateurs le prélèvement sur les entreprises, l'Etat sait ce qu'il fait. Le basculement suppose donc simultanément une baisse simultanée assez drastique de la dépense sociale, notamment pour la maladie, le chômage et la retraite. Associé à une hausse du temps de travail (dans le public notamment mais aussi dans le privé) sans hausse correspondante de salaire, le trépied revient à une dévaluation qui peut être conséquente, en fonction des paramètres choisis et à la restauration de la compétitivité française. Si on ajoute un ajustement de l'impôt sur le capital (suppression pure et simple de l'ISF et forfaitisation des prélèvements sur les intérêts), l'investissement redevient possible. Le plan Fillon peut marcher. Et il est le seul dans ce cas.

Ce qu'il manque au plan Fillon, c'est la dimension extérieure. Il faut absolument réformer le système monétaire international et la gestion de la zone euro, sans destruction. Cette diplomatie de prospérité n'est pas dans son programme, malgré tous nos efforts pour qu'il rajoute cette dimension dans sa démarche. Imaginons un système monétaire international basé sur les changes fixes mais ajustables sans possibilité d'excédents ou déficits majeurs, et un mécanisme automatique de sanction des grands déficits et des grands excédents au sein de la zone Euro. La réforme de la zone euro prendra son sens. La réforme française sera incroyablement facilitée. Le monde s'en trouvera mieux et pourra envisager de liquider en 20 ans l'endettement diabolique qui l'empoisonne.

On rêverait d'un second tour des primaires entre Juppé et Fillon, avec son programme ajusté. Il n'est pas du tout sûr que Juppé gagnerait. Le duel permettrait un vrai choix :

- La continuation des demi-mesures avec une chance de victoire de Mme Le Pen face à l'UMPS.

- Un vrai plan de redressement évitant les aléas d'une sortie inconsidérée de la zone euro et une démagogie socialiste revue et corrigée nationale.

Malheureusement, ce n'est pas l'hypothèse la plus probable, même si, d'un point de vue économique c'est la plus souhaitable.

Commentaire
Réaliste's Gravatar Analyse très juste. Mais qui se heurte à plusieurs autres obstacles que le manque de charisme de François Fillon.

- Comment imposer à Mme Merkel une réforme dont les Allemands ne veulent pas ?
- Comment imposer aux Etats-Unis une réforme dont ils ne veulent pas ?
- Comment se désengluer des règles européennes et des jusgements de la CEDH pour mener les politiques évoquées ?
- Comment sortir de l'étouffement syndical ?
- Comment se faire élire avec un programme qui verra se mobiliser contre lui des franges entières de la population ?
# Posté par Réaliste | 16/10/16 16:12
DvD's Gravatar La piste de la baisse des charges pesant sur le travail et leur transfert vers d'autres assiettes paraît à elle seule très insuffisante par rapport à la taille du problème qu'est le chômage structurel de masse en France. En effet, sachant qu'il manque environ 8 millions d'emplois marchands en France, soit plus de 50% des 15 millions d'emplois marchands existants à ce jours, de combien faudrait-il baisser les charges pour libérer ce potentiel dans un délai raisonnable (disons 15-20 ans) et une baisse d'une telle ampleur serait-elle socialement acceptable et économiquement souhaitable ?

En dehors d'une action concomitante sur les déséquilibres de la zone Euro et sur les déséquilibres du système commercial et monétaire internationale, il est fort probable que ces "solutions" soient aussi efficaces que des coups de canifs dans la montagne qu'est le problème du chômage structurel de masse.

Un petit plateau télé sans aucune portée opérationnelle, en somme, perpétuant le cycle d'impuissance de "dirigeants" ne dirigeant rien du tout mais pas gênés pour autant de se présenter.
# Posté par DvD | 16/10/16 17:15
DD's Gravatar La caractère dramatique de la situation française est totalement minimisé dans cette campagne. Les trois aspects les plus graves sont systématiquement ignorés :

- Le sous-emploi marchand est l'un de ceux que nous dénonçons depuis 1997 sans relâche dans l'indifférence générale. Il est en effet de près de10 millions de salariés.
- Une dépense publique à 1.250 milliards et une production marchande des entreprises non financières de plus de une personne de 1.100 milliards, forment un couple absolument monstrueux.
- Une dette globale de 400% de la production des entreprises , si on prend les chiffres de l'Insee du double si on prend ceux de McKinsey et de la Deutche Bank, est totalement irrécouvrable (il faudrait à nouveau prendre la totalité de la production pour l'amortir et payer les intérêts).

Quand on voit l'énormité de la conversion d'emplois qu'il faut organiser, on reste KO (et probablement sans voix électorales). Redéployer 6 millions de chômeurs, deux millions de fonctionnaires nationaux et territoriaux et probablement 1 million de salariés actuellement en emploi dépendant de la dépense publique , plus faire une place aux jeunes et aux immigrés, soit près de 10 millions de personnes est une tâche surhumaine. D'autant plus qu'il faudra faire travailler plus ceux qui ont un emploi et retarder de plusieurs années les départs à la retraite.

Face à ses défis, les mesures proposées ressemblent à un cautère sur une jambe de bois. Mais n'est-il pas nécessaire d'en passer d'abord par là ? En espérant que la réalité pousse à plus de dynamisme plus tard ? L'alternative, c'est un collapsus interne rapide qui risque d'être aggravé par des crises venant de l'extérieur dévastatrices. Rappelons que toute l'assurance vie française est en danger de mort clinique. Si cela se produit, l'effondrement de l'économie française sera immédiat et radical. Rappelons que nous pouvons nous retrouver avec 60 euros disponibles par jour aux guichets de nos banques.

L'échec du CICE montre bien qu'une action modeste soulageant les entreprises n'a aucun effet. Les plans de la droite et notamment de F. Fillon sont plus toniques. Mais à eux seuls ils ne peuvent pas conjurer les dangers qui nous guettent. Faire simplement baisser la dépense publique de 100 milliards, en cinq ans, si on y arrive, mettra la production des entreprises au niveau de la dépense publique ! Et cette dépense publique est une part notable du chiffre d'affaire des entreprises privées. La réorientation de la production vers autre chose que la construction de ronds-points et de médiathèques grandioses ne va pas sans mal. On le voit déjà avec l'effondrement des entreprises du BTP suite à l'étouffement des administrations locales.

Avec les taux d'impôts confiscatoires que l'on connait encore aggravés par la gabegie des régions et des communes, les marges de manœuvres sont totalement nulles pour l'investissement national. Nous sommes clairement dans la situation d'un alcoolique qui s'est ruiné la santé progressivement pendant 40 ans et qui découvre soudain qu'il n'y a pas de solution miracle.

Les plans Fillon et Juppé, dans une moindre mesure, consiste en fait à cesser de boire, ce qui est indispensable. Mais il est vrai qu'ils ne permettront pas de revenir à la santé. Surtout si l'économie de la zone Euro et celle du monde globalisé reste en l'état : une baudruche dégonflée où règne la peur et la zizanie.

La seule action utile que nous pouvons mener dans ces élections présidentielles est de faire apparaître clairement les risques économiques aux équipes de campagnes (composées essentiellement d'apparatchiks, de fonctionnaires et de grands patrons non informés de l'ampleur des problèmes, même les grands patrons qui vivent dans la mondialisation) et de défendre ceux qui veulent dans un premier temps juguler l'hémorragie et éviter le collapsus, en se privant des moyens les plus lourdingues de la démagogie.

C'est à dire de soutenir les équipes Fillon et dans une moindre mesure Juppé (nous doutons qu'un haut fonctionnaire qui a joui de tous les privilèges de son état puisse commanditer une nuit du 4 août sur la disparition de ces privilèges ; et qu'une haut fonctionnaire qui n'a jamais vécu autrement que sur argent public et donné quitus à la gauche du RMI et de l'ISF puisse tourner le dos radicalement à ce qu'il fut).

C'est un tout petit pas. Mais comment expliquer aux Français ce qui les attend si on tourne le dos même à ce minuscule départ ?

Pour beaucoup, on peut craindre que l'alternative, si le développement de la campagne présidentielle tourne au remake de celle de 2012, ne soit guère que la salut dans la fuite éperdue.
# Posté par DD | 17/10/16 11:30
Micromegas's Gravatar Ce que vous annoncez, c'est au minimum une très longue période de stagnation, avec le risque de tomber dans un précipice national, européen ou international. C'est sympa pour les jeunes générations.
# Posté par Micromegas | 17/10/16 16:59
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