Le « système » français est-il structurellement « corrompu » ?
Nous vivons une époque, et un moment dans l’époque, qui stimulent les gourous fous et les sociologues de l’apocalypse, les moralistes à trois balles et les économistes foldingues, les journalistes qui se sentent prêtres mais d’une religion d’autant plus impérieuse et affirmative qu’elle est plus changeante, douteuse et en pleine contradiction avec la réalité.
On se souvient qu’en mai 1968, à l’Odéon, une période et un lieu tout à fait typiques de ce que nous vivons en ce moment, un imbécile heureux expliquait que le réel était fasciste et qu’il était vain d’essayer de le connaître, de le comprendre et de le maîtriser. L’important était de soutenir les révolutions quelles qu’elles soient, parce que la Révolution était la somme des révolutions qui détruisent la bourgeoisie pourrie. Aujourd’hui, la bourgeoisie pourrie a été remplacée comme victime désignée par l’homme blanc occidental pourri qui doit s’agenouiller sur ordre lorsqu’il rencontre un groupe « d’indigénistes » furieux. Les mécanismes sont les mêmes. Le masochisme d’une partie de la jeunesse récusant les succès économiques de leurs pères s’apparente au masochisme d’une partie de la jeunesse dorée occidentale qui sombre dans une repentance d’autant plus intense qu’elle est repue et peut se permettre de vivre bien sur la lancée du travail des autres.
Dans ce désordre politique économique et mental que le Sars-Cov-2 a aggravé dans de grande proportion, la désespérance s’installe qui induit découragement et passivité, renoncement économique et national, soumission à un politiquement correct importé. Il faut absolument redonner une énergie positive à la jeunesse qui ne sait plus trop où elle est et quel avenir à envisager.
Un des moyens est de lui donner de la résistance vis-à-vis des idéologies dangereuses et des mouvements destructeurs, en montrant les effets délétères qu’ils ont déjà eus en France depuis plusieurs décennies. Il faut qu’elle prenne conscience qu’il faut effectivement ne pas perpétuer plus longtemps les erreurs de la fraction d’une génération qui a cru au socialisme, façon 1 870 et qui se retrouve 40 ans après le triomphe de Mitterrand avec le même revenu moyen qu’elle avait à l’époque, alors que partout ailleurs, le revenu a augmenté parfois du double ou du triple.
De même, il est important de donner à nos futures élites, les outils pour bien comprendre ce qui n’a pas marché dans la mondialisation et pourquoi elle n’a pas eu les résultats ressassés pour les Français et plus généralement pour les sociétés occidentales. Observer et comprendre : rien n’est plus important et urgent. Les éléments d’une diplomatie de la prospérité doivent être construits et assemblées puis mis en œuvre.
La vocation de l’esprit français est d’observer et comprendre pour agir. Mais voilà : ce mécanisme national vital est à l’arrêt. On ne pense plus en France. Certains cherchent à comprendre cette anémie soudaine qui nous ressemble si peu. Certains s’interrogent : le « système » qui s’est peu à peu imposé en France a-t-il tué nos réflexes nationaux ? L’a-t-il corrompu au point de les stériliser ?
Creuser cette piste n’est pas facile parce que les concepts de « système » et de « corruption » ont pris tout l’espace dans la sphère complotiste qui prévaut à l’extrême gauche, à l’extrême droite et au sein de l’écologisme extrémiste.
Un « système » politique est l’ensemble des mécanismes qui permettent à un groupe de dominer le pouvoir. La « corruption » est l’ensemble des moyens déloyaux qui permettent de le conserver, illégitimement du point de vue de la démarche démocratique
Un système corrompu ne permet plus l’exercice normal de la réflexion collective et le travail collectif de construction de l’avenir. Il ne fait qu’assurer la survie du groupe qui s’est approprié les pouvoirs.
Lutter contre un système corrompu est compliqué parce qu’il s’agit de dénoncer plus qu’un mensonge éhonté. Ce n’est pas un combat ouvert entre forces politiques déclarées. Il s’agit de détecter, s’ils existent, des mécanismes qui empêchent le débat et permettent de couvrir durablement des emprises éventuellement intéressées. On ne parle plus de prévarications et d’actes délictueux qui devraient être poursuivis au pénal. Mais d’une situation de fait, en elle-même non délictueuse mais qui autorise de mener des politiques favorables à des intérêts sans que cette situation ne puisse être connue du grand public ou en neutralisant ses réactions.
Un « système » est au-dessus des partis, auxquels il s’impose. La corruption est larvée et ne passe pas par des valises de billets mais par une information trompeuse qui ne peut pas être corrigée, alors que des décisions sont prises qui favorisent des intérêts privés. Un « système corrompu », par nature, est là pour durer et s’offre les moyens de durer.
Certains auteurs posent clairement et ouvertement la question de l’existence d’un système corrompu en France. Il s’agit souvent d’observateurs qui ont été au contact de décisions favorisant des intérêts particuliers et présentées de façon trompeuse comme un formidable progrès pour la collectivité. Ils constatent que les hommes qui ont porté ses décisions sont des hommes liges de gros intérêts et qu’eux-mêmes n’ont aucun moyen de rendre public leur soudaine inquiétude. Certains font partie des élites potentielles et constatent qu’on leur demande d’entrer dans un « système » dont ils constatent très vite qu’il est verrouillé et qu’ils y joueront un rôle de complices ou qu’ils en seront expulsés.
L’exemple le plus typique de cette dernière approche est celle de Juan Branco, jeune homme bien sûr tout rapport, candidat parfait pour être intégré dans le système et le servir. Il joue le jeu et découvre soudain qu’on lui fait jouer un rôle de pantin et s’insurge. Au lieu de « jouer le jeu », il devient « incontrôlable », le mot-clé dans tout système corrompu, et cherche à faire savoir ce qu’il sait et ce qu’il pressent. Son livre Crépuscule ne trouve pas d’éditeurs connus et il fait soudain l’objet d’un opprobre organisé dans tous les médias. Son image publique est salie de façon systématique. Sa parole est stérilisée parce que l’homme est vilipendé de façon concertée par pratiquement tous les organes de presse écrite, radiodiffusée ou télévisée.
Sa mésaventure est surtout intéressante parce qu’elle révèle du fonctionnement de la presse française qui ne pratique plus l’information mais joue un rôle de maîtrise de ce qui est dit et non dit, avec des méthodes inavouées et scandaleuses de bannissement au service de certains intérêts. Un journaliste ne fait plus une interview : il encense ou il détruit l’image de l’interviewé, en fonction d’ordres reçus ou en surenchérissant spontanément pour complaire à son employeur. Le journalisme pilori a pour but de faire taire et de maintenir l’image du système. Tout le monde a constaté que la presse était aux mains de peu de personnes et en vérité contrôlée par une poignée de milliardaires vivant principalement des commandes de l’État ou de collectivités publiques.
Le « Groupe Les École Parisien appartient à LVMH, de Bernard Arnaud. Le Point appartient à la famille Pinaut. Les journaux dits « de gauche », quotidiens ou périodiques, appartiennent de fait ou de droit à Xavier Niel. Les chaînes d’informations privées dépendent soit de Bolloré, soit de Bouygues, soit de Drahi. Lagardère possède l’express Europe 1 et le JDD. L’histoire est connue. Lagardère, Pinault, Arnaud, Niel, Drahi, Bouygues, Dassault tiennent la TNT, la radio, la presse périodique et la presse quotidienne. Tous dépendent de la commande de l’état et sont donc directement intéressés à en contrôler les dirigeants comme ceux des échelons régionaux ou locaux qui ont une importance systémique comme Paris. En contrôlant la course à l’Élysée, ils acquièrent la « reconnaissance » des médias publics aux ordres du pouvoir qu’ils ont aidé à mettre en place.
L’essentiel de l’intérêt du livre Crépuscule est de montrer la jonction entre la capture du pouvoir politique par la haute administration, principalement socialiste depuis Mitterrand, ce que nous appelons l’Énarchie Compassionnelle, et ce monde des grandes fortunes financières qui a entièrement conquis le domaine médiatique en grave difficulté financière. Comme l’État tient la presse, par ses subventions et le contrôle des banques, le système médiatique est totalement verrouillé. Les grandes carrières politiques ne sont plus possibles sans l’acquiescement ou la soumission à ce groupe organisée et désormais largement fusionné.
Considérons maintenant un autre cas exemplaire : la gestion de la ville de Paris. Les énarques mitterrandistes ont imposé Mme Hidalgo, femme d’énarque et amie de l’énarque Hollande. Elle a mis en place son propre système qui est fondé sur la satisfaction de trois clientèles :
- Les super riches et grands groupes financiers qui tiennent les médias. Ce sera le travail de l’adjoint Missika
- Les communistes, pour n’avoir pas d’ennemi à gauche. Ce sera le rôle de Ian Brossat.
- Les écologistes d’extrême gauche, pour ne pas avoir d’ennemi du côté des Verts. Ce sera la fonction du monomaniaque Nadjovski.
Le système a pour but de conserver le pouvoir indéfiniment en distribuant la manne des 7 milliards empruntés par la ville sans compter la hausse délirante des impôts (ils ont doublé !). Des masses d’argent colossales vont être déplacées des poches des Parisiens vers des portefeuilles amis. Tout ce trafic sera présenté de façon frelatée par la presse possédée par les mêmes intérêts privés et il sera totalement interdit de laisser passer la moindre information contestant les présentations outrées jusqu’au ridicule qui veulent faire passer la spéculation immobilière comme la création d’un bien commun.
M. Arnault pourra construire son musée au Bois de Boulogne ; M. Pinaut récupérera la rotonde de la bourse du travail ; Unibail accumulera les grands chantiers, du nouveau centre Gaîté et son cadeau de 13,000 m2 de bureaux, à la tour Triangle, en commençant par le scandale du forum des Halles et la catastrophe de la canopée. L’énorme opération Montparnasse va permettre de troquer une halle commerciale à bout de souffle en une opération immobilière majeure permettant de créer 1 milliard de valeurs pour une poignée de très grands investisseurs. Ne pas oublier que M. Missika était l’homme lige de M. Xavier Niel, condamné pour proxénétisme, et dont toute la fortune dépend désormais des licences concédées par l’État.
Toute la presse citée plus haut présente ces opérations comme de formidables opérations au service de la ville, en gommant tous les aspects problématiques, parfois scandaleux, qui les grèvent, comme l’annexion d’une partie du domaine public, la destruction des trottoirs par des autoroutes à camions, la densification extrême anti-écologique, les travaux malsains de longues durées. À Maine Montparnasse les travaux massifs ont commencé en 2017 et dureront jusqu’en 2030 au minimum : Ils vont gâcher la vie d’une ville de 30 000 habitants. N’espérez pas voir ces critiques apparaître dans la presse. Les périodiques comme les quotidiens trouvent ces opérations extraordinaires et étouffent toute critique.
Les communistes sont branchés sur des dizaines de chantiers divers où ils peuvent trouver des places à la tête de sociétés ad hoc, comme conseillers de ceci et de cela, comme enquêteurs, comme communiquant. L’opération Oasis est l’exemple même de ces opérations qui sont imposées sans aucune vraie concertation et implantées n’importe comment, même là où c’est radicalement impossible. On est frappé de voir le nombre d’organismes nouveaux qui sont domiciliés à Montreuil. Le slogan Hidalgo aux Communistes : enrichissez-vous !
Le prétexte de ces opérations est toujours la création de logements sociaux ou le financement de pistes à vélos, quitte à les créer n’importe comment et de générer des conflits locaux intenses du fait des conséquences désastreuses. L’important est d’avoir un prétexte et un affichage. Et que les mandants soient contents et soutiennent la réélection.
Le clan Macron a tenté de mettre la main sur le pactole Parisien, avec Griveaux, ancien agent d’influence d’UNIBAIL. Cet énorme organisme financier a aussi imposé un de ses directeurs sur la liste électorale LREM du 14e. On n’est jamais trop prudent. Pourquoi se gêner ? Le maintien de Buzyn, qui est déconsidérée et n’a plus aucune chance, a pour but de conforter le système parisien si favorable aux grands intérêts, puisqu’on ne peut pas s’emparer de la place. C’est la justification du maintien parfaitement inutile et disgracieux des listes Buzyn qui n’ont pour rôle que de faire perdre la liste des Républicains.
N’espérez pas trouver la moindre information dans votre presse nationale ou vos revues préférées. Le silence est total sur les difficultés et le dithyrambe pro hidalgo règne sur tout ce qui est publié.
Au total on voit qu’à l’échelon national comme à l’échelon local un système de pouvoir est en place qui corrompt le débat démocratique dans des proportions massives et empêche en fait une information honnête, qui est le carburant de la démocratie.
Alors oui, il faut admettre qu’en France un système est en place qui corrompt le processus démocratique. Il est indispensable de corriger ces déviances. Nous proposons depuis des lustres deux mesures cruciales :
- Séparer le domaine du politique du domaine administratif en interdisant toute élection d’un fonctionnaire dans une assemblée qui vote ses conditions d’existence, tout en empêchant le cumul de rémunérations publiques, ou le cumul de rémunérations publiques et privées.
- Interdire la possession d’organes de presse à des intérêts qui dépendent fondamentalement de la commande publique.
Si nous n’avons pas le courage d’imposer ces mesures, nous allons vers la perpétuation d’un système de corruption politique et économique avéré et indigne de la tradition républicaine française.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Or, votre introduction est caricaturale et votre alinéa sur le complotisme est une inversion de la réalité, puisqu'il est l'outil du système que vous dénoncez, dont il se sert pour discréditer ses opposants.
Vous soulevez qu'il existe des moyens déloyaux de conserver les pouvoirs, sans les nommer, tout en voulant les détecter, ce qui est un hiatus intellectuel.
Comme si vous ignoriez que la censure du système médiatique que vous dénoncez est permanente, organisée et protéiforme ! Ce qui fait sa force.
Sur quoi vous écartez d'emblée et sans justification aucune qu'il ne pourrait s'agir d'agissements délictuels, alors que lois et principes constitutionnels vous donnent tort !
Vous censurez de ce fait que le judiciaire est nécessairement partie prenante d'un système de corruption institutionnelle.
La question se pose alors de savoir si vous en êtes une des facettes ?
Il s'ensuit que vous ne donnerez pas de bons conseils à la jeunesse fourvoyée dans le socialisme masochiste et repentant, ni les clés d'un mondialisme bien compris à ces élites désengagées.
Car vous n'avez pas d'audience pour cause de contradictions fondamentales.
Pourquoi ? Le trouble existentiel, partiellement importé des campus américain, de 1968, ressemble par bien des points au trouble actuel, également importé des campus américain. Il a été suivi pendant 50 ans par une inclinaison socialiste qui a entraîné pour la France la fin de la croissance du revenu moyen qui est aujourd'hui pratiquement le même qu'en 1980.
Tout le problème est de ne pas retomber dans une séquence du même genre.
"Vous soulevez qu'il existe des moyens déloyaux de conserver les pouvoirs, sans les nommer, tout en voulant les détecter, ce qui est un hiatus intellectuel.Comme si vous ignoriez que la censure du système médiatique que vous dénoncez est permanente, organisée et protéiforme ! Ce qui fait sa force".
Je fais la démonstration qu'il existe en France une situation de fait qui justifie qu'on puisse penser que des moyens déloyaux de rester au pouvoir existent. Où est le hiatus ? Je note la permanence des forces en question. Votre observation est étrange.
"Sur quoi vous écartez d'emblée et sans justification aucune qu'il ne pourrait s'agir d'agissements délictuels"
Oui et non. Oui parce qu'on en est plus à la prévarication directe et aux enveloppes. Beaucoup des journalistes vont développer des idées dominantes parce qu'ils y croient, et parce qu'elles sont admises par les propriétaires de groupes d'information, sans trop se soucier de savoir si une idée contraire peut passer dans les médias lus par le plus grand nombre. Ce qui est nouveau, ce n'est pas la propagande majoritaire des médias, notamment au profit des idées socialistes, c'est plus subtil que cela. Des milliardaires vont laisser les journalistes faire joujou avec les idées de gauche mais bloquer toute information négatives sur un projet où ils ont des intérêts.
Le cas le plus typique est celui de la majorité Hidalgo à Paris qui a donné à un ancien bras droit de Xavier Niel la politique immobilière. On va voir fleurir des projets portés par des milliardaires présentés partout comme le triomphe de la modernité intelligente et du bien commun sur les intérêts particuliers. Voir les projets Unibail, démesurés et contestables ou celui du Nouveau Montparnasse ou quelques grands intérêts veulent se débarrasser d'une hall commerciale obsolète pour faire un milliard de plus value financière. Hidalgo trouve son compte dans le soutien de la presse à son renouvellement, les Verts trouvent le moyen de financer les autoroutes à vélos, Brossat peut faire travailler des sociétés amis. Le projet sera couvert de façon dithyrambique par la totalité de la presse, même Marianne, qui dit bien qu'Hidalgo a vendu à l'encan paris aux promoteurs mais omet sagement le Nouveau Montparnasse ! La démocratie est perdante puisque l'information contradictoire ne va pas atteindre le grand public. Où est la prévarication et l'illégalité ? Tout est fait dans le respect des règles.
En en restant au schéma de gauche classique "la droite pourrie prévarique et la justice s'écrase". C'est la votre propre hiatus intellectuel. Des grands intérêts ont créé des situations de fait, non illégales qui permet de fausser les débats en particulier sur des projets portés par la gauche. On n'est plus dans l'affaire Pelat ou Triangle. Mais la mécanique démocratique est faussée. L'arrivée des sites libres internet ne corrigent pas suffisamment ce dérèglement.
"Vous censurez de ce fait que le judiciaire est nécessairement partie prenante d'un système de corruption institutionnelle"
Non. Mais il n'y a pas de matière à mise en examen. La correction doit être politique et j'en donne quelques modalités. S'il y en avait que la justice passe. Je n'ai rien contre. Mais voilà, dans notre cas elle n'a pas de levier.
"vous ne donnerez pas de bons conseils à la jeunesse fourvoyée dans le socialisme masochiste et repentant, ni les clés d'un mondialisme bien compris à ces élites désengagées".
J'essaie de montrer la réalité actuelle à charge pour elle de réfléchir et de définir sa voie. En se tenant à l'écart des gourous fous du présent et en tenant compte des erreurs du passé. Aujourd’hui la réalité est gommés, les gourous surexposés et les erreurs du passé mises sous le tapis. Alors il ne faut pas hésiter.
Merci pour votre commentaire.
Merci de votre réponse. Voyons la :
Campus U.S. O.K. - Caricatural du seul fait que cela mérite explications aux lecteurs non avertis ; stop. Sans aller jusqu'à Evergreen !
'' Je fais la démonstration qu'il existe en France'' : Il faut parler français : Vous en faites état, non point la démonstration. Évocation ou allusion n'en sont pas.
Sur les agissements délictuels, votre ''Oui et non'' : Votre réponse est une reprise tout aussi peu développée. Vous manquez donc à l'essentiel et à la démonstration d'une prévarication certaine accompagnant une corruption généralisée.
J'explique : Penchez-vous vers la loi pénale et l'article 40 du code de procédure pénale. Toute personne disposant de l'autorité publique est soumise à cet article 40 : Parlementaires, gendarmes, officiers ministériels, juges, procureurs, etc.
Il en découle qu'à partir du moment où vous avez une affaire économique dévoyée, une loi inconstitutionnelle votée, des faits délictuels rapportés à l'un de ces agents du droit, etc., ils ne peuvent s'opposer à l'application de cet article 40 qui les vise au premier chef. Sinon, leur délinquance pénale est constituée. C'est acquis.
Prenon le cas des députés : Ils ne cessent de recevoir des signalements d'agissements répréhensibles de la part d'électeurs.
Question : Vous avez vu beaucoup de procédures judiciaires directement initialisées suite aux remontées d'affaires pénales qui leur sont signalées ? Moi pas, et je suis bien placé pour le savoir !
Réponses :
- L'opposition à l'application de cet article 40 est visée par l'article 432-1 du code pénal.
- Le recel des délits par les députés joint en ce cas est visé par l'article 321-1 du code pénal.
- La collusion entre les députés informés de délits, en vue de garder le silence, est visée par l'article 450-1 du code pénal.
Ce qui va évidemment bien au-delà, puisque la complicité active des dirigeants médiatiques se pose, entre autres.
Conclusion : laisser entendre ou affirmer que ''tout est fait dans le respect des règles'' est proprement stupéfiant ! Vous n'avez pas les capacités d'une cellule Tracfin ni accès à la comptabilité réelle des entreprise.
Bref, vous affirmez sans savoir, donc vous désinformez. Comme par hasard le reproche majeur que je fais (sur pièces probantes) aux médias en place.
Vous avez donc délibérément ou non inversé la logique judiciaire, en allégant que puisqu'il ne risquait pas y avoir de prévarication, il n'y avait donc pas d'atteintes à la loi ! Je vous ai prouvé l'inverse.
Vous me parlez aussi ici de mon ''hiatus intellectuel'', me citant un schéma politique (''la droite pourrie prévarique et la justice s'écrase") que je ne partage pas et que je ne vous ai présenté ! Ce n'est pas sérieux.
Je vous cite encore : ''Des grands intérêts ont créé des situations de fait, non illégales …'' Ah bon ? Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer ? Rien. Relisez le droit que je vous ai présenté !
Citation : ''... il n'y a pas de matière à mise en examen. '' S'il y en avait que la justice passe. Mais voilà, dans notre cas elle n'a pas de levier.''
Idem : Relisez le droit que je vous ai présenté.
J'ajoute : Vous vous croyez dans un État de droit ? Si oui, faites un peu de doit et appliquez-le aux obligations statutaires de la magistrature. Vous tomberez de haut !
En conclusion : Ne parlez qu'à coup sur ; jamais sans savoir. Merci pour vos lecteurs.
Salutations.
la France comme principe, comme nation et comme Etat n'existe plus. On a tué la noblesse et la royauté, puis la bourgeoisie et ses oeuvres artistiques et industrielles, maintenant la nation elle même, sa langue, son histoire et sa culture. L'abjection est en train de tout emporter. Oui,le nihilisme emporte tout.Et dans ce chaos les cloportes font leur course.
C’est à la fois très grave et pas si grave.
C’est très grave sur le plan de la libre expression et circulation des idées, ainsi que pour la crédibilité des institutions et des dirigeants. Les conséquences collectives à long terme sont potentiellement très négatives, allant possiblement jusqu’à la dépression économique, l’autoritarisme politique, l’obscurantisme culturel et intellectuel et la suppression des libertés civiques. Plus besoin d’une imagination débridée pour entrevoir ce scénario après l’épisode de ces derniers mois.
Ce n’est pas si grave au niveau individuel et tout un chacun peut y échapper. D’abord, s’il est vrai que les initiés partent avec un avantage, ce n’est en aucun cas une garantie. L’incompétence d’un initié peut largement contrebalancer les avantages indus dont il bénéficie par ailleurs. Par exemple, aucun passe droit sur telle ou telle opération immobilière ne saurait immuniser contre une décision erronée, telle que le rachat en haut de cycle de centres commerciaux dont l’avenir est obscurci par le développement du commerce en ligne. Aucune faveur à un fils ne pourrait durablement compenser le fait qu’il soit moins doué pour les affaires que son père. Il est donc tout à fait possible pour un non initié de faire aussi bien, voire mieux, qu’un initié. Il suffit d’être compétent et de persévérer. Enfin, si la France, comme beaucoup d’autres pays, s’enlise dans le déclin et toutes les tensions et fuites en avant qui l’accompagnent, il reste tout de même un certain choix de pays dont les institutions sont propices au développement économique et humain. Il suffit d’aller s’y installer.