France : conservatoire honteux de la violence révolutionnaire sacralisée
On voit arriver dans le vocabulaire français la notion d’ultra-gauche. Elle caractérise les saboteurs, comme on le voit aujourd’hui à la SNCF paralysée par un acte infâme le premier jour des JO. Rappelons que la SNCF prétend faire des bénéfices avec 20 milliards de subventions d’état, un régime de retraites frelaté qui coûte plus de 3 milliards aux Français et qui s’est délivré des contraintes de l’allongement légal de l’âge de la retraite, par une magouille. Plus rien ne marche dans cette entreprise totalement gangrenée par le reliquat d’activisme communiste et l’esprit d’action directe du fait du radicalisme assumée des mouvances syndicales dominantes qui nourissent des opérations extra syndicales illégales pour ne pas tomber sous le coup de la loi. .
Après la dissolution irresponsable et scandaleuse de l'Assemblée nationale imposée par E. Macron, dans des conditions extravagantes et pas seulement "inédites", la poussée du parti LFI, nourrie par la volontée de faire front face au "fascisme " fantasmé du RN, a magnifié le rôle d’un Mélenchon dans la vie politique et parlementaire.
L'immonde Mélenchon s’est fait le théoricien d’une révolution bolivarienne incarnée par la prise de pouvoir de Chavez puis Maduro au Venezuela. Il s'agit de la mettre en oeuvre en France par tout moyen. Personne ne souhaite creuser ce bel exemple venezuelien dans les médias orientés et dominateurs qui nous imposent leurs narratifs partisans et l'occultation des faits qui les gênent. Il est pourtant très révélateur.
Le Venezuela était un magnifique pays, prospère et riche d’une industrie pétrolière inespérée basée sur les plus grandes réserves connues du monde, avec d’immenses ressources naturelles et une élite bien formée. La « révolution bolivarienne » menée par Chavez et poursuivie par Maduro a provoqué la perte de 80 % du revenu national et a conduit un quart de la population du pays à fuir à l’étranger. Le régime politique est une dictature sordide où quelques militaires et satrapes socialistes accaparent ce qu’ils peuvent des ressources qui restent et empêchent le fonctionnement démocratique, tout en laissant en place un théâtre d’ombres électoral, comme en Iran ou en Russie. C’est l’exemple le plus frappant d’une ignominie politique, économique et sociale sans aucune justification. Le pire du pire : l’autodestruction nihiliste sans aucune perspective positive, basée sur une propagande permanente haineuse, les abus violents de pouvoir et la destruction obstinée de tout espoir de changement.
Le rapport 2 026 d’Amnesty international est clair : « Des personnes critiques à l’égard du président Nicolás Maduro ont été arrêtées arbitrairement, soumises à des disparitions forcées et torturées avec l’assentiment de l’appareil judiciaire. Le gouvernement a reconnu 455 cas de disparition forcée signalés depuis 2015, non résolus pour la majorité d’entre eux. Les exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces de sécurité restaient impunies. Malgré quelques libérations à la fin de l’année, les détentions arbitraires à caractère politique étaient toujours monnaie courante. La mission d’établissement des faits sur le Venezuela a mis en lumière des crimes contre l’humanité, demandé que des enquêtes soient menées sur les politiques répressives de l’État, et observé que la majorité de ses précédentes recommandations n’avaient pas été respectées. La CPI a poursuivi son enquête sur les crimes contre l’humanité commis au Venezuela, bien que le gouvernement ait tenté de suspendre le processus. Les conditions de vie en prison, où il était notamment difficile d’accéder à l’eau et à la nourriture, se sont encore détériorées ».
L’école est morte : « Selon l’organisation de la société civile HumVenezuela, 18 % de la population mineure n’est pas allée à l’école en 2023 et 44,8 % s’y est rendue de manière irrégulière ».
Le système de santé est mort : « Près des trois quarts (72,4 %) des centres de santé publics étaient touchés par des pénuries de médicaments, d’équipements et de personnel, et 88,9 % des services de santé publique étaient inopérants. »
Le système social est mort : « le coût du panier alimentaire de base mensuel pour une famille de cinq personnes au Venezuela équivalait en octobre à environ 494 dollars des États-Unis, tandis que le salaire mensuel minimum s’établissait à 3,67 dollars. »
La monnaie est morte : « Au 20 août 2019, c'est-à-dire un an après son introduction, le bolivar souverain avait perdu 99,97 % de sa valeur par rapport à celle qu'il avait initialement8. Fin novembre 2020, le taux face au dollar américain dépasse 1 million de bolivars pour 1 dollar. Cette monnaie est à ce moment-là, la plus faible en circulation dans le monde » (Wikipédia). Cela ne s’est pas arrangé depuis.
Les retraités sont ruinés.Le fonds de pension auquel avaient cotisé les dizaines de milliers d’ouvriers du pétrole a été volé par les Chavistes et la corruption organisée. « Pour survivre, Marlon Bermudez, 59 ans, va vendre sa maison, fruit de 30 ans de travail dans la plus grande raffinerie du Venezuela. Comme beaucoup de retraités du jadis florissant secteur pétrolier, il n'a pas assez pour vivre ». Le Point 2023.
Le bolivarisme ? Une dictature infâme ayant tout détruit au Venezuela et se maintenant au pouvoir par des exactions violentes extrajudiciaires ET judiciaires, voilà la réalité sans fards.
On aurait pu penser qu’une telle ignominie politique serait condamnée par tous les partis politiques français.
Pas du tout !
On trouve un chef de parti (une bande de quelques ligueurs sectaires entièrement soumis au grand chef) qui propose le chavisme en exemple. Vous rêvez ? Non ! Non !
Nous avons un Mélenchon en France !
Et son abject parti a réussi à obtenir des dizaines d’élus à l’Assemblée nationale, pour la plupart des gueulards sinistres et hideux à la bouche sale. Utilisant toutes les recettes qui ont permis à des sectes minoritaires communistes de trouver le chemin du pouvoir, prônant de façon ouverte la méthode qui a conduit à la guerre d’Espagne, monstrueuse guerre civile allumée par toutes les sectes socialistes et basée sur les exécutions extrajudiciaires et les massacres, il instrumentalise la rue arabe qui s’est implantée sans limite en France et fait d’une dénonciation outrancière et haineuse d’Israël le moyen de capter le vote islamiste, chauffé à blanc, au prix d’une relance inédite de l’antisémitisme criminel.
Et tous les partis de la mouvance dite « de gauche » croient nécessaire de se rallier à cette raclure révolutionnaire criminelle pour avoir des postes de députés. Effarant !
Tout ce petit monde se gargarise de retraite à 60 ans, de retour des services publics au top niveau, d’enrichissement des pauvres. En s’appuyant sur les méthodes qui, en 25 ans de bolivarisme, ont tout ruiné radicalement dans ces domaines au Venezuela ?
Que la France soit tombée si bas, en particulier sa frange gauche, qu’elle en soit à voter massivement pour un allumé prônant la « révolution bolivarienne » est un signal terrible.
Pour comprendre une pareille ignominie qui fait de la France une nation suicidaire largement peuplée d’aveugles politiques, il faut lire le dernier livre fondamental et définitif de Thierry Wolton : Le Retour des Temps Barbares - Grasset février 2024.
L’auteur est sans doute un des auteurs qui connaît le mieux le monde communiste et les attitudes occidentales et françaises vis-à-vis du communisme et du révolutionarisme violent.
« Un vent mauvais souffle sur le monde » écrit-il. Aussi sur la France !
Il n’y a pas eu de Nuremberg du Communisme ni de révulsion définitive contre ce système entièrement criminel, sur le modèle du refus du nazisme. Des franges entières de l’intelligentsia française ont donc développé indéfiniment une vision complètement fantasmée de l’URSS et des pays occupés de l’Est et une incompréhension totale de ce qui se passait dans la tête des populations victimes. Les cent millions de victimes innocentes qui ont payé l’affaire de leur vie ? On s’en tape. Les milliards de vies gâchées ? On s’en tape encore plus. Les centaines de millions de personnes qui ont subi en plein cette dictature et qui aspirent aujourd'hui à en sortir : qu’ils pensent ce qu’elles veulent, on s’en fout !
Ceux qui ont fait leurs études supérieures entre 1965 et 1975, savent l’ampleur de l’emprise communiste sur la manière d’enseigner en France l’histoire, la géographie, l’économie, sans parler de la sociologie.
Jean-Marie Vincent, Charles Bettelheim, Pierre George, Henri Denis ou A. Hirschman ont maquillé à l’envi la réalité soviétique tout en détruisant de façon débile et délétère la qualité de l’enseignement sur ces sujets pendant deux décennies au sein de l’Université et des écoles supérieures comme Sciences-po, déjà ! Ne parlons pas de Mmes Annie Lacroix Riz ou Michèle Riot-Sarcey, qui enseignent impunément avec l’argent public un communisme malhonnête à front bas. N’évoquons pas la tambouille du CNRS et de l’INSEM à l’époque Jospin qui a distribué des laboratoires importants aux Communistes.
Pour donner une idée des méthodes employées, je témoigne que Denis ne posait qu’une question à l’oral : théorie de la valeur. Si vous répondiez valeur travail la note était 18, valeur utilité vous valait un joli 2. Tout le monde le savait. Et les étudiants étaient contraints à répondre contre éventuellement leur propre analyse et forcés à être malhonnêtes. Pas une seule au rectorat informé de ces faits. Vincent et George étaient réellement toxiques et pouvaient vous valoir des ennuis. Bettelheim avait une rigidité marxiste assez bien maîtrisée et donnait des textes d’apparence solide mais, en fait, bouffés par l’idéologie. Hirschman était plus dans les techniques de la propagande et dans la recherche de moyens dialectiques de multi culpabiliser les oppositions au communisme. Il a fait école en France.
Finalement, critiquer l’URSS était la marque d’un anticommunisme primaire de mauvais aloi. Sur le forum du monde entre 1997 et 2002, alors que l’URSS était tombée depuis des années, les crimes de masse avoués et les dégâts du communisme mieux connus, des intervenants, intervenant en meutes, restaient attachés aux mensonges éhontés des années soixante. On expliquait encore que Katyn, c’était les Allemands ; que parler de génocide en Ukraine était une ignominie, etc. Il a fallu attendre l’invasion de l’Ukraine par la Russie pour que la France consente à qualifier Holodomor de génocide.
Pour ceux qui comme moi ont été sur le terrain pour étudier les génocides socialistes notamment en Ukraine, ce qui me conduira à écrire la première monographie en France sur Holodomor, l’évidence du refus des éditeurs français d’accepter un texte de vérité s’est toujours vérifiée. De même, nous savions le désarroi des habitants dans ces pays devant le refus de comprendre, à l’ouest, ce qu’ils avaient subi et de partager leur préoccupation. Le plus dur était de voir certains d’entre eux venus en France, masquant leurs vrais sentiments et constats pour ne pas heurter la pensée dominante en France et mieux s’intégrer. Quand on les interrogeait, ils répondaient : « je n’ai pas le choix. Ils ne veulent rien comprendre. Ils savent mieux que nous. Si on insiste on est nazifié ». Déjà en 2010 ! Poutine n’a rien inventé. Le refus de traiter Holodomor comme génocide dure encore et vaut toujours à ceux qui défendent cette vérité incontournable d’être traités d’auxiliaire des forces ukrainiennes qui ont rejoint Hitler lors de Barbarossa.
Thierry Wolton n’a aucun mal à montrer que l’on a totalement raté toute la phase de décomposition de l’URSS. Comme on fantasmait la réalité, on ne l’a pas comprise et nous avons été incapables d’apprécier correctement de ce qui se passait sur le terrain. Les erreurs énormes se sont accumulées. Laissons au lecteur le soin de découvrir dans toute son ampleur ce parcourt oiseux et délétère.
La relation avec la Chine, l’inde, l’Afrique, avec tous les rebondissements que l’on a constatés, a été entièrement viciée par des attitudes qui auraient été très différentes si les génocides socialistes avaient été dénoncés et condamnés de la même façon que la Shoah.
Wolton explique de façon forte et incontestable que l’attitude occidentale est une des causes du retour des « temps barbares ». Le succès intolérable et grotesque d’un Mélenchon et de la meute de sordides qu’il a réussi à faire élire en est une des formes intérieures qui se cumulent avec les dérives extérieures.
Sur la base d’une erreur d’appréciation collective provoquée par la prégnance socialiste violente dans le monde culturel français depuis l’entre-deux guerre et surtout après la Libération, l’abomination propre à Mélenchon est d’avoir convaincu des électeurs qu’une pratique qui ruinerait l’économie, le social, la nation, l’État, les services publics, dans des proportions littéralement démentes, était non seulement souhaitable mais à portée de main, quitte à finir de dégueulasser les institutions et à promouvoir l’antisémitisme.
Cela ne peut pas être pardonné.
Didier Dufau, auteur de « Holodomor », le second génocide européen. https://librairie-e-toile.fr/
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Ce qui a été pu être une fête grandiose a été gâché par ces partis-pris gauchistes et Wokistes. On aurait voulu illustrer et aggraver la décadence occidentale, on aurait pas pu faire plus efficace.
Et on a donné des milliards pour cette ignominie.
Pendant que des militants de la SNCF détruisait la circulation des trains.
Ces abrutis ne comprennent pas la colère qui traverse l'esprit de beaucoup de Français. Salir la France avec leur argent et s'en flatter ne passe pas. Sauf dans les médias complices énamourés de ces saloperies.
Le révolutionnarisme français veut d'abord démoraliser les Français, un crime longtemps sanctionné par la peine capitale.
Comme en Iran et en Russie, le régime ne peut pas tomber par les urnes. Et le pays meurt !
Cette mort est soutenue par la gauche française du nouveau front populaire même si le silence de gauche accompagne les simagrées pseudo démocratiques et les crimes de Maduro. Une forme de soutien sans participation !