Hollande : une sinistre fin de règne

Alors que nous vivons les consternants  soubresauts de la fin de règne du plus médiocre Président que la France s’est donnée depuis Deschanel,  il est à craindre que son histoire ne trouve guère d’autres lecteurs que des contempteurs indignés ou de navrants « malgré-nous ».

Quelle est la part, dans cet échec impitoyable, de la psychologie fâcheuse du petit malin et de l’inepte doctrine qu’il a choisi comme vecteur de fortune personnelle ?

La France pouvait-elle se trouver bien d’un Prince aussi tenté par l’orgueil déplacé de la transgression ?  Les Français pouvaient-ils espérer beaucoup des concessions  multipliées par électoralisme  à une idéologie funeste?

L’amour de la transgression n’est pas celui de la Patrie. Est-il une seule catégorie, vertueuse ou son contraire, qu’il n’ait pas voulu foudroyer  ou fourvoyer en la prenant à revers ?

Voici la mère chargée d’enfants à qui l’on refuse la solidité du mariage, institution que l’on vide de sens en l’ouvrant à qui ne peut pas avoir d’enfants naturels. Voici la maîtresse que l’on chasse ignominieusement, pour entrer en libertinage avec une autre dans les impasses casquée de la rue du Cirque.  Voici la fortune insultée et chassée, alors qu’on s’enrichit personnellement au-delà de tout espoir. Voici la pauvreté des « sans dents » accablée, et les faibles chassés de l’emploi, quand la parole du démagogue la flatte tous les jours.

Le pervers personnel ne fait que des victimes individuelles. Le Prince pervers trouble la nation toute entière.   Pauvre peuple français qui a signé par un vote déprimé la mise sous tutelle de son travail, de son intelligence et des fruits de son histoire.

Voici la transgression Najat Belkacem, symbole de la soumission à une altérité sans mérite, élevée à la direction d’un enseignement national dont le sens et les résultats ont été anéantis par le pédagogisme. Elle détruit impitoyablement 1.000 ans de grandeur de la pensée française et de haute tradition, c'est-à-dire de haute transmission.

Voici la transgression Hidalgo, vieille maîtresse d’origine étrangère devenue mairesse de Paris où, quêtant l’appui d’un Communiste en ignorant des mille génocides commis par la mouvance, elle entend pourrir la vie du bourgeois jusque sur son palier, tout en multipliant les fêtes et les dépenses qui n’intéressent qu’une poignée de ridicules.

Voici la transgression Taubira, guérillera franc-maçonne sur le retour, contemptrice un brin raciste du Blanc colonialiste et esclavagiste, qui fait de la sanction pénale non pas la juste prévention du crime mais son berceau.   

Voici la transgression  Duflot, médiocre diplômée en géographie qui voit le Japon dans l’hémisphère sud, qui ruine l’industrie de la construction en une seule loi inepte au nom d’une écologie dévoyée de tout sens, et la contre transgression Coste qui voit l’infortunée épouse d’un harceleur sexuel, soutenu par Hidalgo (que le monde est petit), devenir Ministre de la République par calcul politicien de douzième ordre.

Voici la transgression Valls, petit hidalgo  à mouvements de menton,  projeté d’un coup  Premier Ministre et la contre transgression Macron qui doit le tuer politiquement, comme naguère le sinistre Mitterrand, modèle insurpassable du cynisme politique,  avait lancé le flambeur Tapie saper pour toujours  les ambitions de l’esprit-faux  Rocard.

Voici la transgression de la déchéance de la nationalité, que l’habile crut devoir jeter à la colère des Français indignés par le plus grand massacre subi en temps de paix par une population innocente, et finalement abandonnée en rase campagne, sur fond de mépris général.

Voici la transgression El Khomry, à nouveau d’origine étrangère, chargée à son incompétence défendante, de porter un projet transgressif de tout ce qui fait le socialisme depuis 150 ans. Et une France livrée sans défense aux exactions de la CGT et de ses nervis, aux attaques des milices fascistes d’extrême gauche, et à mille excités que stimule la faiblesse de l’Etat  et qui finissent par tenter de tuer des policiers et par demander la pendaison sur le Pont d’Avignon « de tous les patrons ». Où sont les cellules de déradicalisation ?

Alors oui, la composante psychologique du président actuel de la France a entraîné le pays au bord de l’abîme.

On dira : cette transgression a tout de même permis le Pacte avec les entreprises et la restauration de leurs marges.  Pour un socialiste, ce n’était pas rien. Après tout il a fallu un premier secrétaire du Parti Communiste russe  pour mettre en l’air l’URSS. Pourquoi pas un ancien secrétaire du PS français pour restaurer la compétitivité des entreprises en prenant à contrepied les chants destructeurs de son propre camp ?

Certes, certes.

Mais, pour compenser cette mesure insuffisante,  combien de concessions dramatiques  à l’idéologie délétère qui, partout, a conduit les peuples à la ruine ou à la tragédie et qui rendent désormais presqu’impossible une sortie par le haut des terribles tourments économiques et financiers qui accablent le pays ? Nous sommes désormais les champions du monde du prélèvement obligatoire. Spoliation socialiste, tu tiens ta victoire.

Et de combien de mesures purement démagogiques, proches de l’achat de vote pur et simple, et dont l’effet destructeur est multiplié par l’état de détresse actuel de notre pays,  devrons- nous payer pour l’ambition délirante désormais déclarée d’un nouveau quinquennat ?

Il ne fallait à la France ni un esprit épris de lui-même, au point de faire de la transgression un mode « normal »  de gouvernement, ni un politicien manipulateur de chimères au point de livrer le pays aux plus ruineuses utopies, alors qu’il menaçait déjà de sombrer. Comment espérer quoi que ce soit de cinq années de plus d’un gouvernement tenu dans la double sujétion d’un caractère et d’une doctrine aussi problématiques ?

Les Français ont eu tort d’abandonner la France.  Ils ont mis sous le joug  et leur foi nationale et leur conscience historique. Ils sont devenus le jouet désarticulé d’une ambition individuelle médiocre et d’une idéologie morte.  Le démagogue parlait de « pacifier » le pays. On en est aux tentatives de meurtre de policiers, façon Jeanne d’Arc malgré la fermeture des pompes à essence.  On appelle à la pendaison « de tous les patrons » sur le pont d’Avignon.

Pour avoir stimuler la haine de tous contre tous, et celle de chacun contre chacun,

Pour avoir fait espérer à certains qu’ils pourraient gagner un peu en prenant tout à d’autres,

Pour n’avoir jamais esquissé les voies et moyens d’un avenir français, ni jamais pris un ferme parti sur aucun des sujets graves qui peuvent le saper,

François Hollande a fini de désespérer la population dont le choix actuel n’est plus qu’entre  la résignation morose, les révoltes mortifères et les expatriations ruineuses.  

Celui qui pensait tenir la jeunesse politisée, encadrée par son parti, et ne jamais fâcher vraiment la CGT et  les habituels maîtres chanteurs de la République, s’est pris une nouvelle fois les pieds dans une de ses manipulations électoralistes malsaines. Les voilà acharnés à ruiner l’ordre public et le reste de prospérité du pays pour le faire céder.   

La majorité silencieuse observe et subit, consternée. 

Elle pense : plus jamais çà !

Elle a raison.

Commentaire
Fernando Lopez's Gravatar Voir l'écolo anti bagnole Rugy rugir contre la fermeture des pompes à essence, alors que le président-candidat se terre et s'enferme dans le silence, donne à cette fin de règne qui risque de mal finir un côté comique rare.

On rappellera tout de même que la situation économique est d'une fragilité extrême. Comme Siryza en Grèce, les mouvements extrémistes socialistes n'hésitent jamais à créer plus de récession et plus de pertes de richesses.

La seule chose qui intéresse ce gouvernement aux abois est de limiter les salaires des patrons de sociétés internationales françaises qui peuvent se barrer dans les trois secondes.

Rarement on n'aura vu une situation aussi ridicule et dangereuse.

merci de l'écrire sans ambages.
# Posté par Fernando Lopez | 21/05/16 10:41
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