La bulle de sottise écologiste commence-t-elle enfin à percer ?

L’histoire de l’hystérie générée par Greenpeace et d’autres associations du même tabac, encadrées par quelques milliardaires en mal d’un rôle en rapport avec leur fortune délirante, sera un jour contée dans les écoles pour montrer aux enfants comment le monde peut devenir fou non pas pour de mauvais sentiments mais pour de bons. Cette vaccination sera aussi utile et peut-être plus que celle contre le Covid ou n’importe laquelle de ses variantes.

Comme toujours c’est un drame qui permet soudain aux yeux de se dessiller et au voile rose sur les consciences de se déchirer. Comme toujours l’opération est délicate. La femme envoûtée un temps par le gourou et qui se retrouve un soir, violée et ruinée au bord du chemin, sait ce qu’est un grand moment de solitude. Pour les peuples ce n’est guère plus réjouissant. La guerre classique d’envahissement imposé par un tyranneau nourri à l’impérialisme soviétique et au nationalisme slave, provoque la prise de conscience d’une évidence : sans énergie pas de prospérité ! Et en fait, rien que d’incommensurables ennuis !

Emmanuel Macron, dans la lignée du PS, associé aux Verts pour des raisons électoralistes est entièrement responsable de la destruction du potentiel énergétique de la France. Le gouvernement allemand, pour les mêmes raisons d’association électoraliste avec les Grünen, a décidé de supprimer l’électricité nucléaire et de faire le pari de l’éolienne associé au gaz russe. On voit aujourd’hui la pertinence de ce choix.

Tous les gouvernements européens occidentaux, pour masquer leur aveuglement et leurs inconséquences, ont décidé de jouer la carte écologique pour se dédouaner des conséquences d’une crise énergétique sévère qui provoque inflation démesurée et pénuries. « C’est au nom de la survie de la terre qu’il va falloir vous priver ! Et attendez : ce n’est qu’un début, parce qu’il va falloir que vous soyez extrêmement frugaux pour échapper à pire et pendant longtemps ».

Le calcul politicien rejoint l’hystérie mensongère venue de l’ONU, amplifiée par des organes internationaux irresponsables comme la Commission Européenne de la va-t-en-guerre Van der Leyen qui se croit présidente d’une union européenne qui ne cherche qu’à multiplier ses pouvoirs. Pendant longtemps, ce délire de faux bons sentiments n’a fait que ricaner. Communier dans une fausse religion, quand cela ne vous coûte rien, n’a qu’une importance secondaire. Le rôle des grandes fortunes du net a été et reste délirant. Ces milliardaires, qui ne savent même plus quoi faire de leurs dizaines de milliards de dollars, veulent prouver qu’ils ne sont pas totalement illégitimes. Alors ils matraquent la bonne parole.

Quand on constate que Microsoft, producteur de jeux addictifs, inflige aux centaines de millions de personnes qui jouent au Solitaire 20 second de morale bidon mais agressive dispensée par des membres de minorités LGBT + sans qu’il soit possible de passer outre, c’est pire que le Muezzin hurlant du haut de son minaret.  

Pas une banque qui ne prêche la vertu verte de son activité. Pas un vendeur de voitures qui ne mette en scène une jolie blonde séduite par un noir au volant d’un engin polluant mais vertueux. La vertu, dans sa version occidentale du moment, est désormais servie par des milliards déversés partout.  Et pas question qu’une parole contraire s’exprime sur les médias « main stream » !

Le seul problème : les opinions ne suivent plus autant et commencent à se cabrer, malgré le matraquage général.

Supprimer les baignoires, pisser sous la douche, supprimer la lumière dans les lieux publics, geler dans un appartement mal chauffé, est une chose : perdre son emploi, sa voiture, son logement, ses moyens d’existence, ses possibilités de consommer, de voyager, de produire, en est une autre. Vivre sous la férule d’une propagande qui s’insinue dans tous les replis de votre vie personnelle et de vos choix les plus élémentaires et sous la menace de sanctions de plus en plus injustifiables et perverses, l’affaire est saumâtre et inacceptable, même dans un pays de « veaux », comme la France à certains moments de son histoire.

Alors la bulle menace d’éclater. Simplement parce que personne n’a envie d’être ruiné pour rien !

Il y a un an, lorsque d’une conférence sur l’état du pays, j’ai pu constater que le seul fait de présenter quelques calculs éclairant la difficulté écologique, des multiplications du niveau de l’examen de sixième, engendrait des réactions totalement extravagantes de rejet, de dégoût, de mépris, comme si vous aviez émis les pires insanités. Pour être clair rappelons les deux calculs (légèrement modifiés pour tenir compte des dernières informations connues) qui avaient provoqué cette fureur assez générale et totalement outrancière :

-         41 millions de véhicules circulent en France. Le prix moyen d’une voiture électrique pour une puissance comparable au parc actuel est de 50 000 euros. Le remplacement du parc coûte donc plus 2 000 milliards. Ce qui est impossible à financer.

-         La quantité d’essence consommée en France par l’automobile actuellement chaque année est de 60 millions de m3. Sachant qu’un litre d’essence permet d’obtenir de 11 à 12 kWh, il est assez facile de calculer la quantité d’énergie à produire pour basculer vers le tout électrique. C’est plus que ce que nous produisons actuellement d’électricité. Or on sait qu’il est impossible de doubler la production électrique et de la distribuer au point de charge sans investissements colossaux, déclarés comme impossibles par RTE qui annonce que la production électrique en 2035 sera à peine supérieure à celle d’aujourd’hui.

Depuis, le chiffrage de l’effet sur les températures de la suppression des voitures à moteur thermique a été révélé par Christian Gérondeau et jamais contesté. Baisser d’un dix millième du stock actuel les rejets de CO2 n’aura strictement aucun effet sur la température moyenne du globe. Aucun !

Le bon Français, ahuri, voit aujourd’hui se préparer des dépenses colossales qui, si on les chiffrait correctement, dépasseraient certainement pour la France les quatre mille milliards d’Euros, des chiffres qui rendent l’affaire impossible, pour des gains en température nuls.

En même temps les mesures coercitives commencent à tomber, comme l’obligation de diagnostics thermiques incertains dans leur calcul mais odieux dans leurs conséquences, comme l’interdiction d’appliquer le contrat signé avec un locataire immobilier éventuel. Des voitures sont désormais interdites d’accès dans certaines villes et cela va se généraliser. On doit changer de chaudière, de voiture, de mode de vie, et tout cela pour… rien ou pour compenser les décisions destructrices prises par quelques dirigeants félons aux intérêts de la nation.

Face à ces réalités, l’attention aux discours moralisateurs se dilue et la colère monte. La bulle de soumission aux âneries écologistes s’effrite et va se déchirer au fur à mesure que les « passes-co2 » et la coercition vont monter avec les coûts, les dépenses forcées, et les pénuries.

Les injonctions contradictoires c’est bien, mais attention au retour de bâton. La bonne volonté des gens a ses limites.

Dire qu’il ne faut aller vers un emploi quasi exclusif de l’électricité et ne plus avoir d’électricité ou à des prix extravagants, cela pose tout de même question. Faudra-t-il arrêter en 2023 les voitures électriques, bloquer les vélos électriques, suspendre le service des bus électriques, ralentir les TGV à 120 km/h, demander aux malheureux qui ont été séduits par le chauffage électrique de ne pas se chauffer entre 18 et 22 heures ?

On a démontré ces derniers jours que les microparticules donnent le cancer. Mais où sont les microparticules en densité dangereuse : dans le métro et les transports en commun, sacralisés et désormais dysfonctionnels la plupart du temps, à peu près partout. Que ceux qui en doute se penche sur la desserte du plateau de Saclay !

On demande d’arrêter toute construction dans les zones dites naturelles par la loi dite de « zéro artificialisation nette », mais on fait venir par millions des immigrés qui ne peuvent que s’entasser dans ou sur le bâti existant. Sauf si on les envoie à la campagne ce qu’a demandé le génie de la mesure extravagante, Emmanuel Macron. On se souvient que l’Abbé Grouas, dit Pierre, avait exigé que l’on construise sur un terrain lui appartenant sa future cité radieuse. Le terrain était insalubre et en pente.  Il n’y avait pas de transports publics. Personne n’a voulu venir, ce qui n'a pas été trop ébruité, compte tenu de l’émotion extraordinaire qu’il avait su provoquer. Les gens s’implantent là où le bassin d’emploi est actif, c’est-à-dire actuellement dans les grandes villes qui cumulent les emplois nouveaux. Le travail en « distantiel », c’est bien mais restera réservé aux employés riches. Comme dans le même temps, on force les classes moyennes à s’exiler du centre des grandes villes, bloquées par la politique absurde des Verts et de leurs alliés, la densification à mort des périphéries sera la vraie norme des temps nouveaux où construire à la campagne une route, une voie de chemin de fer, un lotissement, un centre commercial, un centre de loisirs, sera strictement interdit

Nous sommes le pays le plus fiscalisé, et il n’y a pas un jour sans qu’un abruti réclame encore plus d’impôts sur les autres que lui naturellement.

Et tous les jours on condamne une possession, un achat, une consommation, un service, une activité ludique, comme productrice de CO2 en traitant les impétrants de tueurs de la terre.

Naturellement un pays qui n’a pratiquement plus de services publics depuis près de trente ans, avec un effondrement de la justice, de l’enseignement public, de la santé, de l’armée et de la police, trouvera toutes les ressources voulues pour payer les milliers de milliards nécessaires pour la prétendue transition énergétique, en fait une régression énergétique et économique définitive !

Les discours publics deviennent totalement oniriques et mêmes cinglés. Le « bullshit » règne partout à des niveaux d’intensité extrêmes. « Nous allons accélérer », tel est le slogan du gouvernement français totalement enlisé dans sa démagogie et les pénuries qu’il a lui-même créées ! Pour prouver qu’il n’est pas seulement le destructeur de Fessenheim, Emmanuel Macron va inaugurer une monstrueuse installation d’éoliennes(toutes  importées de l’étranger)  qui saccagent sur des kilomètres carrés le plateau continental, artificialisé, comme ils disent, c’est-à-dire nuisant aussi bien à la vie naturelle qu’aux activités humaines. Personne n’a rappelé ce que ce monstre a coûté aux contribuables français, quel déficit de la balance des paiements français cela suppose, quelle contribution minime à la réduction de production de CO2 cela représente, sachant que l’énergie produite se substitue à une énergie nucléaire qui ne produit pas de Co2. Et on veut multiplier ces monstres marins tout en accélérant la construction d’éoliennes terrestres.  Tout cela pour permettre au triste sire qui préside aux destinées du pays d’avoir un discours vis-à-vis de l’Allemagne nécessaire à ses ambitions futures.

Les banques centrales sont paralysées par des injonctions également contradictoires. Comment lutter contre l’inflation, l’objet de l’institution, et lâcher des milliers de milliards en monnaie banque centrale sans contrepartie de production pour financer les déficits publics abyssaux, en partie générés par les questions énergétiques et la fumeuse « transition « ?

L’Union Européenne s’approprie des domaines entiers d’activité qui ne sont pas dans les traités et prétend régenter les bonnes pensées et les bonnes pratiques dans tous les États même sur des sujets où elle n’a aucune autorité pour se faire. L’Édition se révolte car la Commission a décidé de régenter le fonctionnement même de leurs entreprises, répartissant le pouvoir au gré de leur humeur en faisant fi de tous les arrangements nationaux difficilement mis en place. Emmanuel Macron qui base sa stratégie personnelle sur un projet européiste de présidence européenne élue au suffrage universel, pour se reclasser après son dernier quinquennat « local », laisse faire ou favorise.

Les Français qui ne constatent pas qu’on marche sur la tête sont une espèce en voie de disparition. La bulle de sottise écolo est en train de percer. Jusqu’ici, des trous d’épingles laissaient fuir un minimum du stock d’imbécillité. Maintenant les canifs sont entrés en action. Les sabres sont sortis des fourreaux. Les canons viendront.

Le processus est enclenché en France. Les Français sont sans doute des veaux, mais les politiques devraient commencer à se méfier du brutal coup de pied en vache programmé, beaucoup plus cuisant qu’une simple giflette spontanée.

Le cauchemar du Dr Choronchon

Quand la stupidité de l'époque tourne au drame

J’ai fait un cauchemar.

Une association antivax et naturopathe, nommée Greypiss avait  pris le contrôle de l'ONU et expliquait que la médecine tuait en fait l'humanité, et à court terme, que ce sont les médicaments et la fausse science médicale allopathique qui entraînaient les épidémies à répétition, que si on continuait, il y aurait un basculement irréversible, que l'urgence était absolue et qu'il fallait que le monde entier se mette en marche pour éliminer la médecine pseudo scientifique au profit des médecines naturelles douces,  faute de quoi l'humanité disparaîtrait dès 2123, le 12 mars, à 5h23, heure de Cotonou.

Une certaine Beretta Grunberg pressait les jeunes et les enfants en bas âge à cesser de soigner leurs grands-parents, qui ont mis en marche la mort de l'homme avec la médecine allopathique et qui sont responsables et irresponsables. Honte à eux. Les officines de pharmacie ont alors commencé à être démolies par des jeunes conscientisés bien décidés à sauver l'humanité. Les élèves de l’école de pharmacie ont, lors de la réception de leur diplôme refusé de le recevoir, indiquant qu'ils préféraient soigner l'humanité en s’abstenant d’utiliser leurs connaissances plutôt que de prétendument sauver un homme particulier qui se prétend malade alors qu'il subit simplement les conséquences naturelles de ses excès, surtout les malades masculins blancs hétérosexuels, qui avec leur bidoche, leur barbeuc, leur pinard et leurs blagues de garçons de bain ont commencé à ruiner le potentiel naturel humain.  

Les médecins conscientisés avaient formé une association pour lutter non plus contre le diabète mais contre les diabétiques, rappelant que le Dr Mangerle avait beaucoup avancé dans la connaissance de l'élimination astucieuse des hostiles. Les études médicales ont été profondément réformées pour atteindre l’objectif d'une quasi-disparition de l'homme blanc hétérosexuel en 2050, la moitié devant être éliminée d'ici 2035. Mme Van der Layette, a lancé une grande campagne pour l'élimination des hommes enceintes dont elle avait pourtant fait la publicité naguère, preuve d'une nouvelle prise de conscience au sein des institutions européennes. Greypiss, l'association favorite à l'ONU qui a lancé le mouvement, a réussi à placer son directeur allemand auprès du Commissaire Européen à la sauvegarde de l'humanité.

« Débarrassés de la fausse science allopathique, les perspectives les plus heureuses sont à portée de la main, si la lèpre nous laisse tranquille », a déclaré Mme Ruinachier, une jeune énarque qui avait déclaré le contraire quatre jours avant, ce qui prouve les progrès fulgurants de la conscientisation. L'ENA a toutefois obtenu d'être exemptée de tout sacrifice.  Parce qu'il faut bien que quelqu'un mette en musique la nouvelle politique. McKinsey sera aussi épargné pour la même raison.  

M. Mélenconcumlaluna, du parti de la Nouvelle Peste Brun-Rouge, dite Nupeste dans les médias conscientisés qui ont de la mémoire, a expliqué qu'il fallait éliminer d'abord la bourgeoisie comme il en avait vu la technique lors d'une visite (non médicale) au Venezuela ami. 

En même temps, Mme Lepénécu, spécialiste du fonds monétaire de l'Océan de la Bêtise Crasse, qui recouvre une partie de la France, déclarait que le massage des pieds comme alternative médicale cassait les pieds du populo méprisé, surtout si on utilisait des personnels arabo-musulmans pour le faire, et un certain Zemmourdemonprochain exigeait qu’on commence les éliminations au sein de l'Oumma.

Le président Francmacron aurait annoncé que la France, en liaison étroite avec l'Allemagne, dont les expériences dans le domaine de l’élimination, déjà anciennes, n’étaient pas de vains maux, allait de son côté réinventer la réinvention, à moins que cela soit le contraire, mais en même temps (vous avez quatre heures !), et qu'il avait exigé le démantèlement de 18 facultés de médecine et de pharmacie, en commençant par celles situées en bordure de l'Allemagne.

Les Verts ont voté de s’appeler désormais les Vers, un sigle qui marque leur future contribution à l’élimination des hostiles sans vie et qu’ils comptent ne pas seulement amuser la galerie mais aussi la percer, tout en ayant le droit à la paresse si cela devenait trop contraignant, selon la très sotte  Sandrine Roussotte.

Les LR, ont choisi un fantôme pour annoncer qu’ils collaboreraient ponctuellement à une politique qu’ils ne veulent pas bloquer (débloquer n’est pas débloquer a affirmé un de ses penseurs) mais aussitôt Mme Datée a annoncé vigoureusement qu’il fallait lui donner un rôle central. Elle a ajouté : « On les Zhora !  On les Zohra ! Aux chiottes Ciotti et que Retailleau se taille ».

M.  Polpoutine, le « leader minimo » russo-tchéchène, a montré soudainement son retour dans le giron de l’ONU en affirmant qu’il avait commencé le travail en Ukraine, en détruisant moult hôpitaux, maternités et écoles, et qu’il fallait l’aider plutôt que contrarier la marche du progrès et du sauvetage de l’humanité. « Les Nazis ukrainiens sont clairement des malades allopathiques » a-t-il déclaré avec son fameux sourire de Gorgone. « Je suis en pleine santé » a-t-il ajouté, « grâce à la longueur de ma table de travail, les menuisiers étant préférables aux médecins ». L’ONG Wagner a été encouragé par Greypiss à accélérer ses entreprises humanitaires ciblées en Afrique.

Les Français dont on exploitait sans vergogne le caractère craintif, se sont déclarés complètement rassurés et ont remercié leur Président d’avoir fini, à force de virevoltes et de discours insensés, par inventer puis réinventer la bonne posture et la formule juste, soulignant pleinement combien les propos odieux et les politiques destructrices avaient leur adhésion et leur amour. Ils s’apprêtent à geler cet hiver, avec un sourire béat. Partout s’élève des cantiques : « il nous protège, il nous protège ! Alléluia, Alléluia, par Allala ! ».  

M. Jancovicieux, pour sa part, a déclaré qu’il avait tout vu avant tout le monde, que les économistes une fois de plus s’étaient trompés, une fois de plus grossièrement, sur la question médicale, et qu’il convertissait le Shift Project en Borniol Project pour accroître son profit et ses effectifs. Plusieurs conférences payantes seront organisées pour expliquer à ces imbéciles de politiciens tardivement conscientisés les modalités de cette action essentielle à la survie de l’humanité.

Ouf ! Le monde va mieux et sera sauvé, le ras-le-bol laissant la place au bol de râles.

A la fin de ce terrible cauchemar je me suis réveillé en sueur. Mais je me suis vite calmé, après avoir ouvert la radio et entendu une interview du sensible M. Véran où il fait une opération à cœur ouvert sans scalpel, une intervention pleine de bon sens et d’anecdotes gustatives de Mme Sandrine Rousseau, juste après un discours marqué par les bons sentiments de Mme Van der Leyen et une fine analyse de plus de Mme Panier-Runacher, plus une sortie créative de M. Mélenchon, offrant aux amateurs, et avec style,  une nouvelle page de vomi  à la sud-américaine, sa spécialité. Pour finir avec une pique rigolote de Poutine.

Ouf ! On sent bien qu’on va vers le meilleur des mondes.

Dr Chroronchon

Écologie délirante : entre boy scoutisme et bureaucratie

Le néo komsomolisme contre les néo koulaks

Beaucoup d’auteurs se rendent compte qu’on est en train de revenir à la situation d’avant-guerre.

Ne parlons pas ici de la guerre en Ukraine et de la montée vers une nouvelle guerre mondiale qui en est la manifestation la plus douloureuse. Non ! Nous voulons évoquer une situation la plus sournoise, celle qui pourrit réellement tout. Le ver qui s’attaque aux poutres d’une maison est moins visible que le feu ou l’eau qui peuvent ravager à l’occasion, mais son travail de sape est constant et dure des années. Le résultat est pire, car c’est tout un parc d’immeubles qui succombe.

Entre les deux guerres, la mode était à la mobilisation de la jeunesse. L’URSS ayant créé les Komsomols chargés de chanter dans la joie et l’allégresse les victoires du socialisme réalisé, l’Occident avait créé toute une gamme d’institutions équivalentes, allant du boy scoutisme de Baden Powell au Chantiers de la jeunesse.

Nous marchons en chantant vers un temps de bonheur

Nous chantons en marchant vers les plus grands malheurs

Car évidemment, l’exaltation bénie-oui-oui de la jeunesse encadrée était parallèle au Goulag. Mais ces parallèles pouvaient se rencontrer à l’occasion, comme l’envoi des Komsomols dans les campagnes pour corriger les paysans. Ces troïkas n’ont cessé de commettre les crimes les plus abjects et ont fini par tuer 10 millions de personnes. En chantant !

Les boy-scouts étaient censés ne faire de mal à personne, et ce sont plutôt eux qui ont subi les attaques de prêtres lubriques, avant que l’enrichissement général ne pousse la jeunesse vers d’autres activités moins collectives et moins religieuses.

La nouvelle religion écologique qui remplace l’utopie socialiste et le christianisme effondré, veut revenir aux jolis temps des extases du bon sentiment encadré. C’est qu’il faut sauver le monde des vilains capitalistes qui la détruisent pour le plus vil profit. Les nouveaux Koulaks sont les propriétaires et les riches. Alors on vilipende autant qu’on prêche.

Comme toujours ce genre d’exaltation cache une réalité plus saumâtre. En France on ne tue pas les Koulaks. On les ruine seulement en les couvrant de charges et d’opprobres administratifs, avec à l’occasion quelques sanctions pénales bienvenues. La bureaucratie la plus délirante accompagne le néo komsomolisme vert.

Prenons ce titre d’un média du bâtiment : « DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE. La nouvelle méthode de calcul du DPE a fait bondir le nombre de logements classés F et G, d'après les derniers chiffres de l'Observatoire national de la rénovation énergétique. La France compte 5,2 millions de passoires énergétiques sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation en 2018 ».

On sait que M. Macron a chargé Mme Wargon de faire passer une loi infecte qui interdit d’augmenter les loyers et bientôt qui interdira de louer tout court des logements disqualifiés sous le nom de « passoires thermiques ». Quand on veut tuer son chien on dit qu’il est galeux. Des passoires thermiques ? Beurk ! Frappons-les et forts. En vérité une passoire thermique est un bâtiment construit selon les normes de l’époque d’avant ! Mais il faut disqualifier, avilir, détruire l’image, pour mobiliser en faveur des actions brutales. On provoque de la haine, ce qui normalement est condamnable. Là pas de problème. On se rappelle le coup des « marchands de sommeil » qui a accompagné l’impossibilité de louer de petits espaces. Des salauds bien sûrs !

Évidemment les fameux DPE, diagnostics de performance énergétique, sont devenus obligatoires et là, horreur ! Vous le faites faire par deux « experts » certifiés et vous avez deux résultats différents. Grands Dieux ! Alors on a encore complexifié la chose, bien sûr avec des exigences bureaucratiques encore plus serrées. On ne s’occupe plus seulement de la consommation d’énergie mais aussi de la production de CO2. D’où la hausse du nombre de bâtiments traités en pollueur au CO2 autant qu’en passoire thermique, alors que les bâtiments chauffés à l’électricité sont incapables de dire d’où vient l’électricité (centrales, nucléaires ou reproductibles). Un appartement parfaitement isolé mais chauffé au fuel deviendra impossible à louer et bientôt à vendre. Et la hausse du coût du DPE s’envole car il faut s’occuper de plein de critères, et avec un logiciel agréé, svp ! Personne n’a fixé de tarifs. Bon ! D’accord ! L’administration est un peu lente pour les agréments. On manque donc de spécialistes conformes. Vous n’allez tout de même pas demander à l’administration d’être rapide.

Ensuite vous avez créé une activité commerciale encadrée totalement artificielle qui ne fonctionne que par la force de la loi. Et une pléthore de rigolos ont décidé de mettre ce marché en coupe réglée.

Du coup il a fallu contrôler. Bonjour la DGCxxxx et ses contrôleurs motivés.

« La proportion d'établissements [parmi les sociétés contrôlées] dont les pratiques commerciales contreviennent à la réglementation demeure importante à 52 %, quoiqu’en légère baisse par rapport à 2020 (53,5 %). À ce stade, les résultats font état de 135 avertissements, 118 injonctions administratives, 36 procès-verbaux administratifs et 94 procès-verbaux pénaux."

On a créé un marché de voyous qui profitent de l’obligation pour faire n’importe quoi et plumer les propriétaires loueurs qui doivent tous faire un DPE avant de faire jouer les clauses d’indexation. Les délais explosent. Les coûts explosent. Les résultats sont vaseux. Les propriétaires vendent. Salauds de koulaks. L’appartement ou la maison est repris par un futur propriétaire habitant. Le marché de la location s’évapore. On s’en fout : yaka confisquer les locaux vides ! On vous aura salopards de riches propriétaires.

Le Komsomol des temps modernes n’a plus qu’à faire chauffer la colle contre le vilain et exalter les passions des pauvres hères qui ne parviennent plus à se loger.

Ah oui, mais voilà ! Le Koulak n’était pas qu’un riche propriétaire de latifundia. Les propriétaires de « passoire thermique » sont le plus souvent des gens de la classe moyenne inférieure. Attention au syndrome Gilets jaunes !

Alors on a créé une administration nouvelle chargée de distribuer les subventions avec des noms ridicules comme Maprim ‘renov, non racoleur débile typique de la nouvelle administration conscientisée et communicante.

Allons-y dans de nouvelles complications : à qui, quand, comment, combien distribuer la manne ? Un champ entier d’exaltation bureaucratique est ouvert en grand… au grand dam de la cour des Comptes qui y voit un gouffre financier sans fond. Et qui multiplie les investigations contre le nouveau Moloch.

Evidemment, personne ne chiffre les résultats attendus d’une telle politique. C’est bien connu les petits ruisseaux font les grandes rivières. Alors ne mesurons pas la taille du ru.

L’effet sur le réchauffement climatique ? Nul, au mieux ! L’impact social, fiscal, économique ? Pas évalué. Si les troïkas qui ont détruit les Koulaks avaient dû s’embarrasser des conséquences…

Allons-y gaiment et égosillons-nous à hurler le chant des partisans écologiques !

« Nous marchons en chantant vers un temps de bonheur.

   Nous chantons en marchant vers les plus grands malheurs ».

Quand le journal le Point divague avec des économistes socialistes

Le Point vient de faire paraître une intervention d’Olivier Blanchard et de Jean Tirole, « pour en finir avec les bobards ». Il est utile de faire quelques remarques pour en finir avec les jobards, qui dans la presse, croient qu’ils sont des économistes de référence.

Olivier Blanchard le dit clairement : il est plus à gauche que Macron qui suit une stricte politique à la Hollande gaucharde mais pas trop qui explique les 3 000 000 milliards de dettes, l’effondrement des services publics, des déficits extérieurs jamais vus, 85 milliards d’achats de votes pour la réélection etc. Jean Tirole n’ose pas l’avouer aussi directement  mais il est tout aussi socialiste, comme en témoigne ses suggestions.

En fait ces deux-là n’ont eu de carrière que par leur révérence aux idées dominantes. Ils ont dit oui à toutes les erreurs qui ont été faites et justifient qu’on en commette d’autres.

Écoutons ces augures :

-        Il ne faut pas mettre fin à la mondialisation, sinon on va perdre un facteur de croissance. Toutes les voies de réapprovisionnement sont en difficulté et la vulnérabilité vis-à-vis de partenaires dictatoriaux est devenue patente. Les classes moyennes occidentales sont au bout du rouleau. Mais chut ! On ne change pas un système qui perd.

-        Le dollar va être menacé dans son hégémonie. OK mais on aimerait des précisions sur les conséquences.

-        « Il est important de souligner que l’Europe importe une grosse partie de son énergie » ; Il fallait au moins un O. Blanchard pour nous prévenir. Et en effet, il faut savoir qui va payer. Les truismes les plus énormes sont les plus beaux. Il va falloir réduire notre consommation assez vite. De combien et pour quel résultat ? Pas un mot. Yaquafaukon.

-        Il faut augmenter les impôts des plus riches. Ben voyons !

-        Il faut laisser les prix jouer leur rôle de répulsifs de la consommation. OK. C’est le choix de la Suisse.

-        Il faut créer une taxe carbone pour accroître le répulsif mais pas à la frontière parce que cela va être compliqué ! Les entreprises françaises seraient donc seules à la payer en concurrence avec le monde

-        Il ne faut pas indexer les salaires sur les prix. OK on sait où cela mène. Mais attention aux retraites.

-        Il ne faut pas bloquer les prix. OK. Tout le monde le sait sauf les démagogues.

-        Pas de taxe additionnelle sur les profits sauf pour Total-énergies. Pourquoi elle seulement ?

-        Le problème n’est pas qu’on dépense trop mais mal (rappel : nous sommes les champions du monde de la fiscalité et des charges et tous nos services publics sont effondrés).

-        La cote d’alerte pour notre dette n’est pas atteinte. On peut investir avec de nouvelles dettes. Et allons-y ! Jusqu’où ?

-        La dette italienne ne posait pas de problème avec Draghi et en posera avec tout autre. Vade retro Meloni l

-        Les banques centrales devront se poser la question : réduire l’inflation ou non. Belle analyse originale…

-        La réforme de l’ISF a été une erreur. Pardi ! Les riches doivent payer.

-        Mais vaut mieux taxer les multinationales ! Au boulot ! Elles peuvent partir, elles.

-        Il faut inciter les Français à travailler plus longtemps en réduisant les maladies chroniques et en augmentant la formation. Les fonctionnaires tremblent déjà ! Les éboueurs et les employés de piscine de la mairie de Paris aussi.

-        Il faut mettre en œuvre la réforme des retraites par point. Après cinq ans d’atermoiements et de crispations, qui ont montré la quasi-impossibilité politique de mettre en œuvre une réforme aussi globale, ils en sont encore là !

-        Il faut des incitations financières pour travailler plus longtemps. Ah oui ! Mais lesquelles ? Mais surtout pas de pression pour retourner plus vite au boulot.

-        Où sont passés les travailleurs de l’hôtellerie-restauration ? Une fois qu’on saura,  on pourra trouver des réformes. En attendant ne touchons pas à l’indemnisation du chômage. Le fait de conserver 5 millions de chômeurs alors que les entreprises ne trouvent personne quand elles recrutent ne pousse ces gens à aucune réflexion. Un petit budget de recherche est toujours bon à prendre. Vive la dépense efficace…

-        Il faut faire correspondre les formations aux besoins de l’entreprise. Super ! Quels experts !

-        Vive la taxe carbone réservée aux Français. Bis repetita.

-        Il faut des interdictions pour lutter contre le réchauffement. Voici qui est clair. On peut avoir la liste ?

-        Croire que la transition n’affectera pas la croissance est espérer le beurre et l’argent du beurre. D’accord. Mais quelle perte de croissance et de prospérité ? Chut ! Et pour quels résultats sur la température ?

-        La « carte carbone » signée Piketty est impraticable. La taxe carbone donnera à l’état de l’argent à redistribuer. Taxer, taxer, taxer… mais plus simplement.

-        Taxons les riches mais avec des moyens simples. Ben voyons, il n’y a pas d’impôts en France.

-        Il faut augmenter l’impôt sur l’héritage et la transmission. Il faut redistribuer le capital financier pour répartir le capital culturel. Encore et toujours. Salauds de riches. Importons des millions d’immigrés et le capital des riches permettra de les mettre à niveau. Chouette !

-        Le programme de la Nupes conduit à la sortie de l’Europe. Donc c’est mal. Socialiste d’accord mais pas contre l’Union Européenne. Ce serait le seul problème ?

 

Les résultats économiques de la France sont désastreux. L’indigence de nos économistes officiels socialistes n’y est pas pour rien. Nous présenter ce tissu de banalités et de pétitions de principe en faveur de la mondialisation, de l’Union européenne, des taxes, et des impôts sur les riches comme un livre de référence écrit par des économistes de classe mondiale est le plus grand bobard du Point.

Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

Association loi 1901

  
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