Un billet d'humeur

Ce billet d'humeur représente le sentiment de son auteur et ne reflète pas une position officielle  du Cercle des économistes e-toile. Nous l'avons publié car il représente assez bien l'humeur du moment qui est aussi un fait économique.

 

 

"Les plaisirs de l'abjection

 

L'économie Française est désormais en chute libre. On aimerait dire : à l'arrêt. Mais non, ce n'est plus  seulement un blocage, c'est une dégringolade.  Les chiffres publiés dans la presse ne rendent pas compte de la situation. Certes il est bien dit que l'automobile voit ses ventes chuter de près de 20%, que l'immobilier est en baisse radicale dans les mêmes proportions, que les en cours de crédits aux particuliers s'effondrent, là encore de 15 à 20%.

Les indicateurs privés donnent des résultats pires encore.  Le rapport entre entreprises dont les commandes haussent et celles dont les commandes baissent qui, en période de croissance molle  se trouve autour de 60/40 est désormais de 25/75.  Cette bascule s'est faite en moins de quatre mois. L'été a été meurtrier.

Cela veut dire que les entreprises françaises sont globalement  dans la spirale descendante propre à la récession.  Lors de la crise de 92 on n'était jamais descendu au dessous de 40/60 et même en 2009, au fond du fond,  on était à 30/70.

A l'effet des  prélèvements nouveaux décidés par le gouvernement Fillon et de la mollesse de la conjoncture internationale s'est ajoutée l'incroyable gabegie haineuse  et vindicative voulue par François Hollande.

Les journaux parlent d'amateurisme, d'impréparation,  d'incompétence voire de nullité. Ils se trompent. Les Français découvrent une réalité qu'on croyait disparue en France depuis les années trente : la haine sociale ; la volonté de mal faire ; l'occasion saisie d'une vengeance sociale de la part de fonctionnaires socialistes constamment bridés dans la mise en pratique de leur idéologie  depuis des années. La crise est vue comme une occasion d'imposer au pays des mesures de coercition sociale  qui semblaient inenvisageables en France et en Europe.

François Hollande n'est pas un imbécile dépassé par les évènements. C'est un socialiste saisi par son prurit socialiste et qui fait son petit djihad socialiste personnel, accompagné dans cette sarabande par des excités ivres du pouvoir qu'ils ont pris et par les occasions de faire n'importe quoi que leur offre la crise.

On cherche une rationalité dans tout cela. Il n'y en a pas. Il faut parler de défoulement, d'expression du refoulé. La vraie comparaison est à chercher avec cette scène d'un film de Bunuel  où on voit un groupe de clochards avinés souiller une robe de mariée, symbole évidemment atroce  de bourgeoisie et de catholicisme.

Le gouvernement actuel ne gouverne pas : il souille.

Il n'a pas le soucis des conséquences simplement le  plaisir de faire du tort à ceux qu'il exècre.  Partout ce n'est que lutte des courants pour les places et les sinécures. Jamais un mot sur l'intérêt national. L'ivresse est telle qu'on voit un ministre dit du redressement national  injurier les patrons et faire le clown avec une marinière pendant que sa compagne exhibe des lunettes à 15.000 euros la pièce tout en déversant sur les chaînes publiques avec l'argent du contribuable l'ampleur de ses partis pris idéologiques et politiques. Pourquoi se gêner ?

L'état de la France ? On s'en fout. Laissez nous jouir !  Laissez nous nous lâcher comme on n'a jamais pu le faire.   

Alors par centaines, en un flot qui se gonfle tous les jours, les cadres de la France s'exilent. Les jeunes se désespèrent : quel avenir dans une telle France ? Aucun sauf pour une poignée de fonctionnaires politiciens pourris d'idéologie socialiste  délétère et qui ne se posent  qu'une question : comment se faire réélire ; comment garder nos places.

L'affaire du rapport Gallois est effarante. On vous explique avant l'été que la nouvelle méthode consiste à prendre son temps pour bien établir le diagnostic et élaborer les meilleures décisions. On multiplie les commissions. Les rapports arrivent ? Et on annonce fièrement que l'on ne se sent pas engagé par leurs conclusions.

Pas une réforme utile, en six mois. Pas une.   

Pas une seule mesure entraînant une perspective positive.  Simplement une fête sauvage où on pille les entreprises françaises et les familles aisées qui ont permis de bâtir l'économie française, au cri mille fois répété de "Ce n'est qu'un début continuons le combat" !

Les résultats sont déjà là : la défiance ; le mépris ; l'arrêt de tout investissement ; les plans de départ.

Ce ne sont plus les patrons âgés en mal de succession qui quittent la France, ou les rejetons des anciennes grandes familles industrielles  ni même les grands dirigeants des grosses entreprises. Ce sont leurs cadres qui exigent qu'on aille voir ailleurs comment on peut échapper à tout ce délire anti entreprise, anti patron, anti capitaliste, anti tout.  C'est la jeunesse accablée par la déréliction générale  et l'ambiance de haine socialiste qui veut se trouver un destin ailleurs.

François Hollande aura beau multiplier les commentaires oiseux sur la responsabilité de son prédécesseur, il ne peut plus désormais convaincre qui que ce soit. Il est sorti de l'été déconsidéré par sa passivité et ses opérations de communications à côté de la plaque. Il sort de l'automne méprisé.

Qui peut regarder l'équipage Hollande  Ayrault- Désir sans être consterné par la veulerie qui s'en dégage ?

On ne peut même plus parler d'économie, de plans plus ou moins efficaces.  Le n'importe quoi socialiste porté par des "khmers roses"  de bas niveau règne sans entrave.

Le réveil sera dur.

Les plaisirs de l'abjection n'ont qu'un temps.

 

Sylvain Dieudonné."

Commentaire
BCM's Gravatar Ce qu'on voit actuellement est effectivement stupéfiant. Tout à fait d'accord avec le fait que les plus âgés, pour l'essentiel, ne partiront pas, car ils sont coincés. Par contre les plus jeunes et entreprenants qui peuvent partir n'hésiteront pas. J'ai déjà plusieurs exemples dans ma famille de jeunes de niveau BTS, qui sont partis au Canada et y travaillent.
# Posté par BCM | 28/10/12 10:55
CLW's Gravatar Je suis consterné de lire des articles aussi sectaires et haineux dans ce blog.
Je n'ai pourtant pas de sympathie pour les idées du parti socialiste; je suis par contre partisan de réduire les déficits et de diminuer le coût de l'Etat y compris et surtout les prestations sociales;
Il est temps de mettre un terme à l'assistanat et à la redistribution tous azimuts
Il est temps de refonder l'Etat français
Il est temps de mettre fin aux gabegies à tous les niveaux, y compris dans les collectivités locales.
A quand un leader qui a une vision?
Au moins accordons à l'équipe actuelle de vouloir réduire les déficits en 2013 c'est le plus urgent.
et d'espérer en 2013 les réformes qui s'imposent.
L'équipe précédente n'a pas fait grand chose sinon des discours trompeurs.
# Posté par CLW | 28/10/12 13:25
jacques's Gravatar "Je suis consterné de lire des articles aussi sectaires et haineux dans ce blog"

Moi aussi. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on publie ce brulôt d'un type qui ne comprend visiblement strictement rien à l'économie.

Je suis canadien, et on a augmenté mes impôts: je suis ravi de contribuer. J'ai même voter pour un parti qui voulait augmenter les impots de façon davantage.

J'espère qu'en France le nombrilisme exprimé par M. Sylvain Dieudonné n'est pas monnaie courante car alors vous avez des problèmes encore plus grave à venir!

Quant à M. Dieudonné, il parait qu'un adage en France dit: "La France on l'aime ou on la quitte". Visiblement M. Dieudonné devrait la quitter, mais certainement pas pour venir au Canada! On n'en veut pas!

Je lui suggère les USA: là il pourra être plumer complètement par des hopitaux sans scrupules qui lui feront des opérations inutiles à des prix mirobolants jusqu'à ce que son compte de banque soit totalement épuisé et son endettement tel que les banques refusent de lui faire des crédits supplémentaires! Alors il vera que les impôts français, c'était pas si mal du tout: on y avait une société et des services (enviés dans le monde entier)...
# Posté par jacques | 29/10/12 04:57
DD's Gravatar Il est effectivement dommage qu'il y ait dans l'air français désormais une composante de haine. Il faut naturellement la regretter. Mais elle est bien là. Après 5 ans de crise et la perspective d'une année 2013 en récession, les esprits commencent à s'échauffer, ce qui est la conséquence logique de l'impuissance et du recours à des boucs émissaires.

La faute de Hollande est d'avoir annoncé qu'il n'aimait pas les riches ,une manière de dire à une partie des français "je vous hais" pour s'attirer les votes des autres, car ne pas aimer c'est haïr surtout quand on frappe fiscalement sans mesure le groupe honni.

La faute de Ayrault est d'avoir dit : "Je frappe 10% de la population et j'épargne les 90% restants". C'est un langage de ségrégationniste haineux.

La faute des deux est d'avoir annoncé que de toute façon la crise serait payée par une minorité, instituant une règle anti démocratique et anti républicaine. Les efforts c'est naturellement pour une nation entière. Dès qu'on la segmente on crée de la haine.

La droite n'a pas été la dernière dans cette exercice. La stigmatisation des populations immigrées et des "profiteurs" des aides sociales n'a pas été particulièrement gustative.

On tire à vue sur des catégories pour des raisons purement électoralistes. C'est exactement ce qui s'était passé dans les années 30 après quatre à cinq ans de crise sévère.

Le résultat a été désastreux.

Il y a une sociologie de la crise. Nous affirmons depuis le début de ce blog qu'il fallait se méfier des crises longues qui stimulent justement la haine et les inflammations sociales. En divisant la société en fractions sans estime qu'on peut ruiner à loisirs ou dont on peut sauvagement réduire le faible revenu, la crise entraîne les politiques vers le pire.

Nicolas Sarkozy "clivait" plus en apparence qu'en réalité car en fait il a menée une politique de gauche, en embarquant les socialistes disponibles. La stigmatisation est restée dans les faits marginale. Il a fait payer la crise "aux riches" qui étaient arrivé à la rupture : beaucoup d'impositions entre 100 et 110% de leur revenu. L'impôt cessait d'être contributif pour devenir spoliateur. D'où les contorsions autour de l'ISF, malvenues en dernière année de mandat alors qu'il proposait d'augmenter la TVA. Et une droitisation langagière pour tenté d'être réélu.

Seulement on ne double pas un socialiste sur sa gauche. D'où les 75%, la Contribution "exceptionnelle" etc. Et un langage de rupture sociale vis à vis des "riches". De son côté l'aile gauche du PS, 28% est quasiment sur la ligne de Mélenchon qui tient des propos qui s'apparentent à un "racisme social" assumé ("faire les poches" etc.).

La crise a débridé la parole politique.

Economiquement elle a mis la France à genoux. Car rien ne peut plus durer comme avant.

L'affirmation que la dépense publique non seulement continuerait comme avant (maintient de la dépense publique en valeur) alors que nous sommes hors normes sur ce sujet, et qu'il n'avait aucune intention d'aller plus loin,
Le soupçon que son engagement d'un retour au 3% est purement verbal,
Les annonces continuelles de besoins nouveaux à financer, pour l'Europe, pour le quatrième âge, pour l'écologie, pour..., pour ....
Son refus de rétablir la compétitivité française,
L'invraisemblable concert d'invectives des socialistes dominants dans tous les médias publiques,
créent les conditions d'un effondrement que les Français ne sont plus près à accepter.
D'un côté des taxations à 100% du revenu, de l'autre un chomage de masse qui s'aggrave tous les jours, on entre dans une dialectique mortifère pour des millions de foyers.
Et haineuse.
Il n'était pas inintéressant de fixer sur la pellicule un cliché de cette haine naissante qui va se développer et qui sera, sauf changement de ton et d'orientation de la politique de M. Hollande, une dimension nouvelle de la crise.
Pour nous elle marque un tournant.
Un tournant vers l'abîme.
Si la France craque et elle est en train de craquer, c'est toute l'Europe qui s'effondre.
Il faut se rappeler que c'est la France qui a le moins bien supporté la crise de 29. Elle y a plus perdu que l'ensemble des autres pays y compris les Etats-unis.
Le problème n'est pas la comparaison avec le Canada : personne ne paie 100% d'impôts et plus au Canada qui a fait des réformes sérieuses pour maîtriser ses dépenses publiques.
Ni même la comparaison avec les Etats -Unis : les vrais riches n'y paient pas plus de 25% de leur rémunérations ! Ce qui est choquant.
Il n'y a pas de front de Gauche ni de Front national dans aucun des deux pays même s'il y a des extrêmismes (ils ne font pas le tiers des votes exprimés).
La difficulté est de conserver une unité nationale et de présenter des perspectives positives.
Et là on rejoint notre querelle : pas de diagnostic juste de la crise ; pas de réforme du système monétaire international qui est responsable au premier chef des difficultés rencontrées ; une Europe sans institution ad hoc ; une France divisée contre elle même, accro à la dépense publique, surfiscalisée, surfonctionnarisée et où un langage anti patron, anti entreprise, anti capitalisme, anti l'autre, qui file vers le bas dans une haine qui s'institutionnalise.
Si Nicolas Sarkozy avait été réélu il ne faut pas croire que la chanson aurait été tellement différente. Certes on aurait éviter l'hystérie anti-riches, mais les taux d'imposition des familles aisées seraient restée autour de 80-85%. Certes on aurait eu la TVA sociale qui est une bonne chose. Certes on n'aurait pas assisté au surplace haineux actuel.
Mais si on se place dans une perspective de plusieurs années, il y aurait eu de toute façon une hausse de la CSG en plus de très nombreuses difficultés.
Comme Hollande va se trouver confronté au mur du chômage, et au mur de la dette et à la question lancinante de son refinancement, il sera lui même obligé de faire les réformes qu'il nie vouloir faire, et les circonstances le forceront à renouer un pacte avec l'épargnant et les entrepreneurs.
Les calculateurs qui voient de bonnes stratégie partout le disent : il a saqué verbalement et fiscalement les riches pour faire pièce à Mélenchon et se donner de l'air pour faire les réformes difficiles.
Peut être.
Mais la haine instillée partout, dont témoigne effectivement le billet d'humeur de notre ami Sylvain, va plus compliquer les choses que les simplifier.
Sans doute faut-il prendre son billet comme une incitation à plus de modération.
Nous le considérons avec son excès comme un témoignage du temps.
Dans quelques années, alors que les mémoires se seront effacées, il témoignera d'un certain climat qui n'est plus tempéré et symbolise assez bien les effets d'une crise longue.
# Posté par DD | 29/10/12 09:09
Micromegas's Gravatar Je ne trouve pas que le "billet d'humeur" soit si excessif que cela.

Ce qui excessif et unique se trouve plutôt dans la situation française où les entrepreneurs de start-up lancent un mouvement de défense des "pigeons" où les dirigeants de grandes PME sont obligés de sortir du bois pour aérer leurs très fortes inquiétudes, où des dirigeants politiques déclarent "ne pas aimer" une partie de leurs concitoyens, etc.

Où voit-on cela dans le monde ? Où propose-t-on des taxations à 75% ? Où propose-t-on de "faire les poches" des "bourgeois" ?

Dans quel autre pays déclare-t-on que seulement 10% des contribuables seront amenés à un effort, sachant que cet effort peut les priver de tout leur revenu ?

Quel autre pays a incité une fuite pareille de ses cerveaux et de ses entrepreneurs ?

Dans quel autre pays voit-on une telle sarabande de socialistes dans les médias publiques se comportant en pays conquis ?

Dans quel autre pays voit-on la femme d'un ministre faire un travail d'éditorialiste partisan dans une chaîne publique ?

Dans quel pays voit-on un journal afficher un "casse toi pauvre con" vis à vis d'un entrepreneur qui, à ce qu'on sait, ne viole aucune loi et a créé beaucoup de richesses à l'étranger et qui alimente les ressources françaises.

Il y a une anomalie française basée sur l'existence d'une gauche socialiste et communiste qui tient les syndicats et une grande parti de l'administration, notamment à l'Education nationale et qui professe une véritable haine contre l'entreprise privée et les familles aisées.

J'ai rencontré à New York un groupe de jeunes Français parfaitement au courant des limites des Etats-Unis en matière de santé et d'éducation gratuite. Pourquoi être partis ? Pourquoi ne pas revenir ? Réponse unanime : le climat politique pestilentiel contre tout ce qui est dynamisme, réussite, gains. "On ne sait pas si on réussira, car c'est très dur et aléatoire de réussir. Mais on veut garder au moins l'illusion que c'est possible".

Oui le mot "climat pestilentiel" revient constamment. L'article donne une vision assez juste finalement de ce climat pestilentiel.

Lors que je lis : "le gouvernement ne gouverne pas il souille", comment ne pas penser aux propos du congrès de Toulouse, aux vaticinations du Ministre du redressement productif, au détricotage complet des politiques menées par les gouvernements précédents ? Il transparait une joie de la destruction, un plaisir de se faire plaisir en faisant du mal à des tiers qui est évidente. Il y a un côté Carmagnole dans l'ambiance actuelle.

Et quand il est dit qu'il n'y a pas eu une seule réforme utile depuis mai, qui peut contredire ?

A un moment donné il faut dire stop.

Les grandes banques françaises viennent d'être à nouveau déclassées.

Les agences elles aussi disent stop.

Il ne s'agit pas d'empêcher les socialistes de jouir de leur victoire mais d'empêcher qu'on glisse désormais vers le pire.

Ce n'est pas gagné.

Alors bravo Sylvain !
# Posté par Micromegas | 29/10/12 12:37
jacques's Gravatar Avant d'écrire n'importe quoi il faudrait un peu se renseigner, surtout sur l'histoire économique de ce siècle!

1) La France, au contraire de ce qui a été écrit plus haut, a été un des pays qui a le mieux supporté la crise de 1929 (c'était surtout dû au fait de sa structure plus agricole à l'époque que d'autres pays)

2)
"Où voit-on cela dans le monde ? Où propose-t-on des taxations à 75% ? "
Mais aux USA pardi !
Le taux d'imposition marginal fédéral pour les revenus de > de $100,000 y a été de 70% ou plus TOUTES les années avant 1981. Si on y ajoute les taux des états (sauf exceptions de rares états) on y est à plus de 75% !
Entre 1950 et 1963, le taux marginal maximum était de 91% (pour des revenus supérieurs à entre $150 000 ou $400,000 selon les années).
Personne ne s'en est plein. Même pas les riches. Et ce fût les années extrêmement prospères USA!

Le problème n'est pas l'impôt, le problème est le déficit commercial avec la Chine et le manque d'honnêteté intellectuelle, d'éthique et de sens civique des dirigeants (et de certains citoyens... si on en juge par les commentaires précédents!)
# Posté par jacques | 30/10/12 04:29
jacques's Gravatar J'ajouterais ceci:
J'avais certains espoirs parce qu'Hollande avait dit au cours de la campagne que les deux obstacles au redressement de la France étaient la finance et la Chine. Le diagnostic était parfait.
L'imposition 75% au-dessus de 1 millions était une mesure salutaire quoique bien timide (il existe une corrélation bien établie entre des taux marginaux supérieurs élevées de cet ordre et une économie prospère, il faudrait qu'on arrête de cacher ces faits!)
Par contre, pas une action contre la Chine et une soumission à une Europe qui ne semble nullement (pour le moment en tout cas) disposée à agir au sujet de la Chine.
Quand au mis au pas de la Finance, on aimerait qu'il existât un Mélenchon (sans la haine) qui puisse reprendre les rênnes. Hélas il n'en existe aucun
# Posté par jacques | 30/10/12 04:46
SD's Gravatar Note sur un point purement historique :

Alfred Sauvy a fait une étude très précise des conséquences de la crise de 1929 sur les différents états.

La France qui avait plus dévalué que les autres avec le Franc Poincaré et qui avait une économie plus autarcique qu'aujourd'hui, basée encore à près de 50% sur l'agriculture, est entrée beaucoup plus tard dans la crise que les pays anglo-saxons et exportateurs. La crise commence en France en 1932 et pendant les deux ans précédents on moquait les excès américains en croyant qu'ils étaient seuls en cause.

Cela rappelera quelque chose à ceux qui se souviennent qu'en 2007 et jusqu'à l'été 2008 les commentaires officiels en France étaient que la crise était purement américaine et cantonnée dans un domaine très étroit de la finance et ne traverserait pas l'Atlantique. Bis repetita ne placent pas toujours.

En revanche comme le magnifique livre de Sauvy le rappelle la France va multiplier les erreurs de gestion lorsque les Etats Unis et surtout l'Angleterre dévalueront. Il soulignera l'incohérence des remèdes assénés à la France et finalement, à l'heure des comptes, il concluera que la crise a coûté autant que la guerre de 14-18 soit plus de 12% de la richesse nationale, alors que partout ailleurs les dégats n'ont pas dépassé, au final, c'est à dire à la veille de la guerre, les 8-10%.

Sauvy est la seule source disponible sur ce sujet donc il est tout à fait légitime de reprendre son affirmation.

La France est passée en 10 ans du statut de première puissance mondiale en zombi prêt à être dévoré par les forces nazis qui n'y manqueront pas. Nous ne sommes jamais revenus à notre place d'antant.

La France doit se méfier des crises. Elles font apparaître crûment sa puissance réelle, largement liée à sa démographie. Première puissance européenne par la démographie en 1788, elle est devenue un pays moyen sur ce critère. Sa puissance économique est fragile et il fallait évidemment y faire extrêmement attention.

Elle a choisi la voie de l'endettement et de la fiscalisation, du rejet des entrepreneurs et des entreprises, du développement de secteurs protégés gigantesques disposant d'avantages
extravagants.

Elle est prise en plein par la crise et la réalité devient blafarde.

Secondairement le problème n'est pas en soi la Chine. L'ouverture des anciens pays congelés de l'est et de l'orient soviétisé ou maoisé est un bien pour tout le monde. C'est le fait que des déséquilibres massifs dans le sens des excédents et des déficits ont été tolérés qui explique les difficultés actuelles. Car l'échange ne se fait plus sainement. Les monnaies flottantes ont permis de mettre en place des pyramides de dettes qui s'effondrent. Rien à voir avec le chinois et son bol de riz.

Les Français ont cru pouvoir mener une politique exclusivement basée sur la dépense publique sans frein financée d'une part par le transfert de près de 10% du PIB vers l'Etat et un gonflement global de la dette de près de 150% du PIB, le tout en quarante ans, avec la montée de l'impôt MOYEN sur les classes entrepreneuriales et les familles aisées entre 75 et 110%.

Cette politique était folle. Le ratiboisage des familles aisées finit le travail. Une fois l'épargne nationale ainsi volée pour payer les dettes, on se retrouvera avec le même niveau de dettes et plus aucun moyen de rebondir.

Ce qu'on peut reprocher aux socialistes est d'avoir cru qu'il y avait encore de la marge et qu'on pouvait jouer l'élection en ruinant les "riches" montrés du doigt sans conséquence. Ils n'ont pas réalisés que cette politique est menée de façon continue depuis 1974 et qu'on était arrivé au bout de ce chemin.

Il est inutile de parler de taux marginaux : 80% à 100% sont des taux moyens qui touchent toutes les fortunes moyennes (3 à 12 millions d'Euros) à l'exception des très grandes fortunes (à peine 500 personnes) qui ont des moyens de profiter de dispositifs spécialement mis en place pour eux. Beaucoup des fameuses niches fiscales n'avaient pour but que d'éviter leur départ.

Il est juste également de dire que les socialistes, avant même la crise, avaient déjà annoncé par la bouche de Mme Martine Aubry qu'on pourrait encore taxer plus les riches. L'affaire Bettencourt a donné du crédit à cette hypothèse, alors qu'il s'agit d'un cas presqu'unique en France. En fait aller au maximum du prélèvement est une obsession constante. La crise leur donne de surcroît un prétexte pour le faire mais même sans crise le scénario aurait été le même.

Ecraser d'impôts et créer des postes de fonctionnaires c'est toujours bien pour un socialiste.

On voit le résultat qui n'a rien à voir avec les Chinois ni Mme Merkel, qui, au passage, comme tous les gouvernements allemands, récents avait à s'occuper de l'Allemagne de l'Est ravagée par le ... socialisme.

La haine de l'entreprise, sauf si elle est "petite", qui mimique la haine du Koulak par opposition au paysan sans terre, ne mène à rien. La surfiscalisation française est un handicap qui menace de devenir insurmontable.

Amha il est devenu insurmontable.

Vivre dans une vision des faits déformés pour ne pas avoir à remettre son option idéologique est un malheur fréquent. Les faits sont têtus. Les socialistes n'aiment pas les faits. En 1968 à l'Odéon un intervenant inspiré l'avait bien dit : "les faits sont fascistes".

Le matraquage fiscal des riches est un fusil à un coup. Après c'est bonjour la TVA et la CSG. Et si personne n'est plus là pour refinancer la dette, notamment les finances allemandes et ...chinoises, c'est la culbute dans la situation de déflation type 34 ou type grec actuel.

On ne fait rien de bon avec une idéologie délétère. Les socialistes n'aiment pas qu'on les critique aussi sévèrement qu'ils critiquent leurs adversaires multiformes.

C'est comme cela. Mais tant pis.
# Posté par SD | 30/10/12 10:18
Job's Gravatar "Je suis consterné de lire des articles aussi sectaires et haineux dans ce blog"

Moi aussi.
Et le fait d'intituler "billet d'humeur" ne constitue pas une excuse ni une explication. La lecture régulière de ce blog m'a appris qu'il s'agit d'un sentiment de haine réel chez les économistes ultra-libéraux.
Cela rappelle assez les insultes et les invectives de représentants du peuple très "propres sur eux" à l'égard de Léon Blum.
Sylvain Dieudonné, si vous aviez tenu un pareil langage au sujet de Nicolas Sarkozy, vous seriez déjà inquiété pour insulte au président de la république ; bah oui, on l'a vu pour beaucoup moins que cela durant le précédent gouvernement...
Mais j'oubliais : en tant qu'économiste, vous êtes foncièrement objectif n'est-ce pas ?
# Posté par Job | 30/10/12 10:37
Statisticus's Gravatar "si vous aviez tenu un pareil langage au sujet de Nicolas Sarkozy, vous seriez déjà inquiété pour insulte au président de la république"

Résultats de recherche sur Google :

Sarkozy fou : 238.000 résultats
Sarkozy nain : 84.100
Sarkozy connard : 61.000
Sarkozy immonde : 26.200
Sarkozy abject : 19.300
Sarkozy Enc... : 15.000

J'encu....ce connard, Porte, sur France Inter
puis répétition par Guillon toujours sur France Inter.

Les prisons doivent être pleines !

A écouter pour comprendre les douceurs du langage socialiste :

http://www.dailymotion.com/video/xfs7mq_sarkozy-sa...
# Posté par Statisticus | 31/10/12 01:38
Job's Gravatar On trouve tout sur Internet ! Facile !
Si vous avez suivi l'actualité, alors vous n'ignorez pas que plusieurs citoyens "lambda" ont vraiment été inquiétés par la police de Sarkozy.
# Posté par Job | 31/10/12 09:38
Sirius's Gravatar Intéressant débat qui symbolise bien l’image intellectuelle et morale du pays. Les socialistes sont le bien incarné, du moins à leurs yeux. Leur envoyer quelques piques leur est insupportable. Alors qu’ils ne cessent de frapper en dessous de la ceinture l’ennemi de classe honni. Ils ressortent alors au choix le Maccarthisme, s’ils sont communistes ou l’affaire Salengro s’ils sont socialistes. On voudrait que l’ennemi de classe, pardon l’ennemi du Bien, soit élégant, distingué, amical, d’un fair-play parfait. Qu’il élève le ton, à une petite fraction de l’intensité de la critique vomitive socialiste et le voilà taxé de haine.

Blum est un Saint. Mitterrand un Dieu. Reagan était un clown ; Thatcher une salope, qu’on peut d’ailleurs montrer en malade alzeimérienne pour soigner son image pour l’éternité ; Giscard était un diamantaire ; Chirac facho-Chirac. Sarkozy a été poursuivi par une campagne haineuse et délirante dont les chiffres cités par Statisticus donnent une partie de la virulence et cela dès qu’il a pris l’ampleur d’un « espoir de la droite ». On l’a traité de fou ; d’ignoble hitlérien à relents génocidaires. De tout en fait ! Pas seulement sur le WEB mais sur les chaînes publiques ; pas par des commentateurs de blogs : par des journalistes en carte, des écrivains subventionnés etc.

Pas un dirigeant de droite dont la légitimité, l’honnêteté, les qualités n’ont été contredites de la façon la plus basse par des gardes roses particulièrement tenaces. En fait tout socialiste partage avec le musulman fanatique la constante envie de faire son petit djihad personnel. Sauf que le capitalisme et la droite honnie remplacent le mécréant occidental.

Lui tendre un miroir le met en fureur. Le voilà qui éructe les adjectifs qualificatifs dévalorisants inlassablement jetés à la figure des infidèles.
L’ami Sylvain cite des faits, des propos et des mesures, qui sont effectivement « abjectes », c'est-à-dire qui projettent vers le bas, aussi bien le pays et les victimes que leurs auteurs. On ne répond jamais sur les critiques faites. Il faut démolir l’auteur des critiques plutôt que de traiter des critiques.
Le débat ce sont des arguments sur des actes ou des propos contestés. On n’en trouve pratiquement jamais. Comme si la réalité n’existait pas.
Les affirmations pleuvent :

« L'imposition 75% au-dessus de 1 millions était une mesure salutaire quoique bien timide ». Un peu plus de virilité devait nous emmener où ? Sachant que désormais si on en croit les auteurs de ce blog, certains d’entre nous paient déjà en moyenne plus de 100%. A partir de quand une contribution devient-elle confiscatoire ? A quel titre le revenu et les biens d’un individu ou d’une famille appartiennent-ils à l’Etat qui pourrait en disposer ad nutum ?

Il faut « une action contre la Chine ». On attaque avec quoi ? Des militants socialistes français agitant le petit livre rose ?
« En tant qu'économiste, vous êtes foncièrement objectif n'est-ce pas ? ». Un économiste est nécessairement un « salaud » au sens sartrien s’il ne cautionne pas le rêve socialiste.

« Le manque d'honnêteté intellectuelle, d'éthique et de sens civique des dirigeants (et de certains citoyens... si on en juge par les commentaires précédents!) ». Traiter les gens de malhonnêtes est typique. L’ennemi de classe est nécessairement malhonnête intellectuellement sinon il serait socialiste, non ? Sacrés mécréants !
Tout cela par que le dénommé Sylvain affirme que :

« L'affaire du rapport Gallois est effarante ». Elle l’est.

« Pas une réforme utile, en six mois. Pas une. » C’est bien le cas sauf à citer les réformes utiles à la prospérité générale.

« Les résultats sont déjà là : la défiance ; le mépris ; l'arrêt de tout investissement ; les plans de départ ». Difficile de dire le contraire.

« François Hollande aura beau multiplier les commentaires oiseux sur la responsabilité de son prédécesseur, il ne peut plus désormais convaincre qui que ce soit. Il est sorti de l'été déconsidéré par sa passivité et ses opérations de communications à côté de la plaque. Il sort de l'automne méprisé ». Tout le monde l’affirme de Mélenchon (qui stigmatise sa passivité parce que lui « il sait ») au Figaro magazine.

Quant à traiter ce blog de Libéral alors qu’il milite pour la suppression des changes flottants doctrine étendard de Milton Friedman, et la limitation des mouvements de capitaux à court terme, quand il parle en permanence d’écluses nécessaires, c’est drôle.

L’univers mental du socialiste est une espèce de cauchemar éveillé où les vilains libéraux haineux sont partout et ne comprennent pas les miraculeuses mesures socialistes qui toutes frappent durement la vie de nombreuses familles dans tout le spectre social, du chômeur qui a perdu son emploi à cause des excès socialistes, au petit riche qui doit vendre ce que son travail lui a permis d’acheter, tout en payant des impôts forcenés.

Le socialiste par le fait qu’il considère qu’il faut d’abord dépouiller une partie de la population et mobiliser «contre », toujours contre, avec des arguments hyper agressifs, est structurellement haineux et vecteur de haine. Un républicanisme contractuel basé sur la contribution (mais pas la spoliation), les équilibres (mais pas le système capitaliste débridé et suicidaire que l’on subit depuis des lustres maintenant), et le soutien temporaire des citoyens en difficultés tout en aidant en permanence ceux qui n’ont pas les moyens de gagner leur vie lui est intolérable.

La conjonction d’une situation de crise et d’un gouvernement socialiste constitué d’émigrés de l’intérieur qui n’ont rien appris et rien compris, au sein d’une camarilla politicienne qui exulte de son triomphe électorale, donne le spectacle pitoyable actuel. L’arrivée des socialistes à ce stade de la crise est aussi opportune que l’arrivée des Salafistes dans les pays du Printemps arabes.
Oui Ayrault qui annonce le matin que les 35 heures ne sont pas taboues et le soir qu’elles sont taboues offre un spectacle de veulerie. Les discours constamment contraires, nègres blancs, de Hollande sont bien une marque de veulerie. Rappel : veulerie = indécision ; pusillanimité ; incapacité à prendre des décisions rapides et efficaces.

C’est Philippe Murray qui a écrit le mieux le délire des chevaliers du bien toujours en lutte pour la vertu comme naguère les bigotes et feu les grenouilles du bénitier.
« C’est toujours amusant les effets de manche, c’est toujours drôle les effets de muscles de ceux qui font semblant de n’avoir voué leur vie qu’à la bienfaisance. Cela doit être assez agréable ».
« La formule magique si on veut avoir la paix consiste à déclarer qu’on a rien contre personne »
« Toutes les causes sont entendues. Il n’existe plus d’alternatives présentables à …la tendresse, la communication et aux prélèvements obligatoires ».

Alors le pauvre Sylvain a décidé de tenter le diable, de montrer le Mal là où doit régner le Bien.
Il n’a pas dit qu’il adorait Hollande, le rédempteur. Il a refusé de participer à l’atmosphère de fête que donne sa victoire, maintenant que la « bête » est vaincue, cette bête immonde qu’on appelait partout, même sur les chaînes publiques, le connard, le nabot, l’enculé, le fou, Satan quoi, en lui-même et en majesté. Pire encore il y a vu une bande de clochards souillant une robe de mariée ! Vous vous rendez-compte Monsieur l’Evêque ! Ne pas participer à la Fête du Saint Sacrement et la moquer !

Il a osé dire que les prélèvements excessifs étaient un mal alors qu’ils sont le Bien absolu.
Il a osé dire que les atermoiements étaient dommageables pour la France, alors qu’ils sont la marque d’une générosité qui cherche son chemin au milieu des mille difficultés créées par les égoïstes et les méchants.

Il a osé écrire des mots justes, abjection, veulerie, et parfaitement adaptés à la situation, alors qu’on attend des mots conformes qui permettent à la société des Purs et des Vertueux de communier dans les poncifs onctueux du Grand Bien.

Ah Satan sort de la plume de Sylvain. On t’a reconnu.
# Posté par Sirius | 31/10/12 12:24
Job's Gravatar Sirius :
Que Sylvain parle d'économie, OK, on est d'accord ou pas d'accord, on peut débattre. Et puis, parler de libéralisme en économie, je ne vois pas en quoi cela constitue une insulte.
Pour le reste, non mais quel délire !!! Que de caricatures et de pensées présupposées à vos interlocuteurs !!
Vos idées haineuses, vous les nourrissez et entretenez très bien par vous-même : c'est ce qu'on appelle l'esprit de système.
Et si du point de vue de l'économie, votre pensée est juste, alors vous gâchez tout...
Je continue à lire ce blog, c'est instructif !
# Posté par Job | 31/10/12 14:41
jacques's Gravatar Pour Sirius:
Sylvain Dieudonné dit des faussetés. Le fait qu'il y rajoute de la haine est tout-à-fait typique des gens qui mû par une idéologie.
Les taux d'impositions maximal > 75% et même > 90% (+ si on ajoute les impôt locaux = 100%) ont été la NORME dans des pays aussi "libéraux" que les USA dans la période où ils étaient les plus prospères.

"A quel titre le revenu et les biens d’un individu ou d’une famille appartiennent-ils à l’Etat qui pourrait en disposer ad nutum ?"
Il existe des pays où l'impôt de facto est NEGATIF: achetez-vous une Kalashnikov et déménager en Somalie avec vos amis style SD: là-bas vous et vos "associés" pourrez extraire de vos "concitoyens" tout l'argent que vous le désirez en leur mettant vos joujous sur leur tempe, le tout sans être inquiété par l'état: c'est l'ultra-libéralisme total dont voussemblez rêvez tant. Pas d'impôt. Liberté totale. Pourquoi ne pas vous faire plaisir? Cessez d'être masochiste! Ne perdez plus votre temps, la vie est si courte!
# Posté par jacques | 01/11/12 05:08
Bernard's Gravatar Pour S.Dieudonné
Gabegie haineuse.., haine sociale.., volonté de faire mal.., vengeance sociale des fonctionnaires socialistes.., djihad socialiste personnel.., des excités ivres du pouvoir qu'ils ont pris et par les occasions de faire n'importe quoi.., le gouvernement actuel ne gouverne pas; il souille.., plaisir de fair du tort à ceux qu'il (le gouvernement) excècre..,l'état de la France on s'en fout.., veulerie......
J'en passe et des meilleures...

Votre billet d'humeur Monsieur Dieudonné n'est pas digne de ce blog et il s'en dégage tant de haine, qu'indépendamment du fait d'être ou non d'accord avec la politique menée actuellement par le président de la république et le gouvernement, une réponse argumentée ne servira à rien.

Le Cercle des économistes E-toile aurait il besoin d'un modérateur?
# Posté par Bernard | 03/11/12 21:12
Alain Prodint's Gravatar Je ne trouve pas que le "billet d'humeur" soit excessif. C'est la situation qui l'est.

Ce blog n'a cessé avec une belle régularité de condamner "l'énarchie compassionnelle" de droite comme de gauche (il faut vraiment une bonne dose d'auto-aveuglement pour considérer que ces notions ont un sens pour les citoyens lambda que nous sommes!), c'est à dire la manière utilisée par un groupe de personnes pour se maintenir au pouvoir en usant du populisme le plus éhonté (le recours perpétuel à la dette, le déséquilibre constant - 40 ans!!! - des comptes de l'Etat) reporté sur les générations futures, mais dont, par un juste retour de bâton, nous supportons d'ores et déjà les conséquences. Que le dernier tribun de la plèbe (le plus populiste succèdant à celui qui était déjà le plus populiste, - Mélanchon a de l'avenir à ce rythme -) se prenne quelques remarques désagréables, ce sont les risques du métier.

Cette classe de super-privilégiés et ses amis (Richard Descoings, 505.806 euros de revenus en 2011!!!) vit dans un monde entièrement étranger à la plupart des Français depuis l'ouvrier jusqu'au cadre supérieur qui sans avoir de sollicitude particulière pour les personnes les plus nanties ne sont pas assez crédules (et surtout savent compter) pour gober que plumer les uns devrait faire le bonheur des autres. Le simple bon sens n'ignore pas que la dénonciation de quelques coupables est utile quand on redoute avant tout l'abolition de ses propres privilèges. Bref, cette caste inamovible (né souvent à l'extrême gauche mais toujours reconvertie au foie gras et aux rolexs - Dray et comparses-), qui connait tout le répétoire du populisme, commence à focaliser toutes les haines de la nation. Elle l'a cherché.

Excessif ce billet d'humeur!, mais toujours moins excessif que la réalité de ces patrons de PME qui ne dorment pas en pensant aux salaires de leurs employés auxquels ils seront incapables de faire face parce que les caisses sont vides, de ces chômeurs de tout âge condamnés par la libre circulation des marchandises et des hommes, de ces malheureux menacés par que l'Etat abandonne des zones entières au non droit et à la violence.

J'apprécie ce blog du fait de l'originalité, de l'indépendance et de l'intelligence des sujets traités, également par le sens du bien commun qui l'inspire (qui est évident pour toute personne honnête qui se donne le soin de lire et qui ne soit pas perclus dans des opinions de politique politicienne du plus bas niveau), enfin et surtout parce qu'il donne à réfléchir.

Que cela donne du prurit à d'aucuns ne peut faire que rire, c'est la triste réalité qui devrait les démanger!
# Posté par Alain Prodint | 05/11/12 17:30
jacques's Gravatar Pour Alain Proding.

SD dit que Hollande "hait" les entrepreneurs parce qu'ils les taxent!
Or comme vraisemblablement 99% des entrepreneurs (voire plus) font moins que $1M d'euro, l'impôt 75% de Hollande ne vise EVIDEMMENT pas les entrepreneurs. Au contraire, c'est une façon de financer l'état SANS leur nuire.
D'ailleurs, vous-mêmes en avez convenu lorsque vous écrivez:

"la réalité de ces patrons de PME qui ne dorment pas en pensant aux salaires de leurs employés auxquels ils seront incapables de faire face parce que les caisses sont vides"

Comment voulez-vous que ces patrons aux caisses vides puissent avoir des revenus de > $ 1 M d'euro?
# Posté par jacques | 05/11/12 19:16
Gaypride's Gravatar L'image des clochards qui s'acharnent sur la robe de mariée, symbole de bourgeoisie, est très réussie (les clochards ne devaient pas être gays...).

Ce réjouissant petit pamphlet aussi. Certains Français se rebelleraient-ils enfin contre la fiscalité expropriatoire et confiscatoire ?

Ce serait nouveau depuis 1789 !

Il pourra servir de référence ou de révélateur du fond de haine qui traîne en France.

A part ça, bien ce blog ; très bons articles et originaux. Cela change des fadaises habituelles.
# Posté par Gaypride | 13/11/12 01:55
C. Legros's Gravatar L'affaire Depardieu avec un premier ministre en fonction, qui traite de "minable" un concitoyen, on n'ose pas dire un sujet, après que le président eût lui même déclaré ne pas aimer une partie de la population française, qu'un autre ministre ait affirmé que M. Lalshmi Mittal "n'avait rien à faire en France", qu'un journal "de gauche" ait titré "casse-toi pauvre con" en visant M. Arnault, un de nos hommes d'affaires à succès, montre bien l'état de totale abjection morale et politique qui prévaut dans la France de M. Hollande.

Les socialistes sont une sorte de secte injurieuse totalement indigne de diriger la France. Ce qui se passe en France est à gerber.
# Posté par C. Legros | 17/12/12 13:01
Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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