Fonctionnaires : une victoire à la Pyrrhus ?

L'énarchie compassionnelle dirige la France depuis Chaban-Delmas et sa nouvelle société, façon Delors. La crise de 1974 a liquidé les anciennes équipes gaullistes et Giscard est venu : la gauche n'avait plus le monopole du cœur.  On eut droit à un septennat fiscal. La crise du début des années 80 balaiera Giscard et nous vîmes arriver les joueurs de flutes socialistes qui asphyxièrent l'économie à force de mesures fiscales et d'étouffement économique. Après que l'énarque Rocard eût fini de gaspiller tous les bénéfices du cycle haut de conjoncture de la fin des années 80, il fallut faire face à la crise sévère de 92-93. Les socialistes furent balayés et Juppé vint qui assomma la France d'un violent coup de massue fiscale, parvenant à créer en 1996 une récession sui generis. Nous eûmes alors Jospin qui comme Rocard gaspillera tous les bénéfices de la phase de haute conjoncture de la fin des années 90. Il sera balayé par la crise du début des années 2000 laissant la France totalement engluée dans des prélèvements phénoménaux et déclassés dans la compétition mondiale par l'hyper réglementation du marché du travail et les 35 heures. Nous eûmes alors la gestion prudente de Chirac, avec des réformes homéopathiques puis la promesse de rupture de Sarkozy. La promesse ne sera pas tenue et le coup de balai sera inévitable après que la crise ait de nouveau soufflé les braises du déclin français.

Voici venu le temps de l'énarque Hollande, qui se saisissant du gourdin de Juppé et dans la continuité de la politique initiée par Sarkozy vient d'asséner à nouveau un énorme coup de massue fiscale sur les Français. Aucun énarque ne voulant jamais s'attaquer à la muraille de Chine française, un secteur public hypertrophié qui asphyxie l'économie, ce Monsieur Hollande après quatre mois de villégiature heureuse, s'est décidé à en faire l'aveu public.  

Frais et dispos il vient le 9 septembre 2012  d'expliquer que contrairement à ce qu'il avait pu laisser croire, la crise était sérieuse, qu'elle s'était même aggravée pendant qu'il prenait le soleil, que la disparition du diable Sarkozy et le détricotage de sa politique ne suffiraient peut être pas pour passer des "ténèbres à la lumière",  que les "riches" ne pourraient pas tout payer et que son "sens des responsabilités" lui commandait de prélever 20 milliards de plus sur les Français, après les 8 milliards  de juin. Il est vrai que les cadeaux au peuple pour se faire élire représentaient à peu près vingt  milliards  et qu'il y a surement un plaisir pervers  à faire payer son élection aux électeurs.

Il annonça fièrement que le secteur public et sa dépense phénoménale, seraient intangibles. Nous aurons en 2013 la même dépense publique exactement qu'en 2012. Sarkozy par prudence électoraliste avait dit exactement la même chose un an plus tôt. La dépense publique est, en France, sanctuarisée. Elle l'a été sous tous les Présidents de la République successifs, sauf les gratouillis de la RGPP et le remplacement d'un fonctionnaire sur deux  sous Sarkozy. On sait qu'il ne s'est agi que d'un très léger sillon. Les gains, presqu'infimes,  seront redonnés à 60% non pas au pays mais au secteur public.

Toutes les gazettes ne cessent de rappeler que nous dépensons 600 milliards de plus que les Allemands, bien plus nombreux que nous. Attaquer ce monceau de gaspillages éhontés et de captations intéressées ?  Vous n'y pensez pas ! Jamais le cynisme des hauts fonctionnaires n'a été aussi évident, aussi assumé, aussi contraire à l'intérêt national.

Alors on va assommer le reste des Français comme l'avait fait sans aucun scrupule M. Juppé après la crise de 93.  

Nous avons déjà évoqué sur ce blog le fait que quelques milliers de Français vont avoir la joie de voir leur revenu totalement confisqué, une pratique qui signe la mort du pacte républicain.

Signalons que désormais on va taxer des revenus qui n'existent pas. Montrons le sur un exemple :   

Les intérêts du capital seront fiscalisés jusqu'à 45%. Seulement voilà : les intérêts actuellement servis sont inférieurs à l'inflation. Ils sont, au réel, négatifs.  Ce n'est pas grave : on taxera le nominal comme si c'était une richesse réelle. La rentabilité du capital sera négative pour l'investisseur. Pour les "salauds de riches" on ajoutera l'ISF doublé. Cher capitaliste, n'oubliez pas d'investir : vous aurez une perte garantie de 2 à 3%, plus si la planche à billets de M. Draghi relance l'inflation. Heureux ?

Pendant ce temps là on empruntera l'argent libéralement mis à disposition des banques et des Etats par le Super-Mario de la BCE. La dépense publique sanctuarisée sera financée, n'en doutons pas, et les Allemands marginalisés.  La déclaration de cet ancien de Goldman Sachs ne laisse aucun doute : on financera bien, contre la lettre des traités, les déficits publics. Nécessité fait loi.

Est-ce que les fonctionnaires sont gagnants dans l'opération ? Globalement leur emprise sur la société reste assurée mais individuellement, chacun d'entre eux est une cible fiscale de choix.   

Les fonctionnaires ont obtenu un salaire moyen supérieur au reste des Français. Ils paient pratiquement tous l'impôt sur le revenu. La conjonction du maintien du niveau global de la dépense publique à sa valeur de l'année passée et du fait qu'on ne revalorise pas les seuils de l'IRPP progressif, fait que leur pouvoir d'achat baissera du montant de l'inflation et de l'effet de la progressivité. On laisse entendre qu'on ne fera pas jouer les mécanismes de progression plus ou moins automatique de la rémunération des fonctionnaires, glissement catégoriel, ancienneté, etc. C'est normal : compte tenu des augmentations de postes envisagées l'équation financière ne peut se résoudre en laissant jouer ces mécanismes.  

A cela s'ajoute la CSG. On n'a pas dit de combien elle va augmenter : 2, 3, 5% ? Nul ne sait. Il faudra encore quelques mois pour que M. Hollande dise la vérité aux Français sur ce sujet. 

On sait que cette politique dite "de redressement", pour ne pas dire de rigueur, va durer au moins jusqu'en 2014.

De 92 à 94, les fonctionnaires auront donc perdu entre 6 et 10% de leur pouvoir d'achat. Sans trop le dire.  

En contrepartie on n'aura fait aucune réforme du secteur public.

En votant Hollande, les fonctionnaires ont organisé leur Fort-Chabrol. Derrière les murs, c'est la régression qui s'installe.

Entre 2009 et 2014, inclus, la population active des non fonctionnaires  aura perdu, en moyenne,  environ un cinquième de ses ressources. C'est que le chômage et les fermetures d'entreprises les concernent eux et que désormais c'est la Bérézina. Pendant qu'on augmente de plusieurs dizaines de milliers le nombre des emplois précaires publics, c'est par centaines de milliers qu'on aura compté les pertes d'emplois du secteur privé.

Des secteurs entiers de l'économie française voient leur chiffre d'affaire baisser dramatiquement. Ne parlons pas de l'immobilier, qui est désormais sinistré. De la construction automobile, qui est au désespoir. De la mécanique, qui s'effondre après s'être effritée. Même le tourisme est en baisse. Paris a connu son pire été depuis la guerre ! Tous les produits de consommation qui marchent viennent de l'étranger : nous ne savons même plus les fabriquer !

2013 sera une année de récession, comme 2012. Cinq ans après le début de la crise en été 2007 !

Notre sort est désormais entièrement entre les mains de l'étranger.  Si l'Europe continue sa descente aux enfers, elle ne nous aidera pas. Aucune réforme n'a été faite au niveau mondial. Les causes de la crise sont toujours là, immuables et figées, sanctuarisées elles aussi  par ceux à qui elles profitent.

Le seul espoir, c'est le cycle. On sait qu'après 5 à 6 ansde crise d'adaptation les forces de l'économie reprennent spontanément si on ne les étouffe pas.  

Si l'économie mondiale repart,

Si l'Europe ne se disloque pas,

Si le déchaînement fiscal n'étouffe pas totalement la France,

Alors  le marécage dans lequel on patauge connaîtra quelques vibrations positives.  

Le bloc des fonctionnaires pourra pavoiser avec son chef : il aura pu comme dans les années 90 faire porter le gros du poids de la crise aux non fonctionnaires sans pratiquement rien changer des abus qui ruinent la France.

Mais l'Europe peut se disloquer.

Mais la récession peut s'aggraver ou s'éterniser à la mesure de la dette colossale qui pèse sur le monde et dont plusieurs milliers de milliards de dollars ne sont  toujours pas recouvrables.

Alors la France figée dans sa graisse administrative, sa haine de l'entreprise, le boboïsme ambiant et le politiquement correct absolu  de ses pseudos élites intellectuelles, sortira de l'histoire, vieux ballon crevé qui recevra tous les coups de pieds et de crampons du monde. Sa jeunesse aura été désespérée et  le noyau dur de la nation détruit.

Rappelons ces faits aussi cruels que honteux :

- Les dépenses publiques dépasseront en 2012 et encore plus en 2013  le montant de la valeur ajoutée du secteur marchand.

- Il manque entre 5 et 10 millions d'emplois salariés privés en France.

- Notre dette publique est supérieure à 100% de la valeur ajoutée des entreprises du secteur marchand.

A fin 2012 cette situation se sera aggravée par rapport à 2011. En 2013 elle sera encore aggravée par rapport à 2012.

La victoire des fonctionnaires sera une victoire à la Pyrrhus. Peut-être vaudrait-il mieux que cette collectivité, ses syndicats  et ses chefs commencent à comprendre qu'il est de leur intérêt bien compris de restructurer complètement l'immense bloc administratif français. Nous avions écrit en 1997 : "Ffonctionnaires n'oubliez pas que si vous n'êtes pas en première ligne sur le front de la mondialisation vous serez en première ligne si l'Etat ruiné ne peut vous payer". Il suffit de regarde ce qui se passe en Grèce, en Espagne ou au Portugal pour le vérifier.  M. Hollande et les énarques du PS vous ont laissé croire qu'en taxant les riches à mort vous éviteriez le pire. Et que leur ennemi était la finance. En fait vous êtes les compagnons de route de la finance internationale. L'un comme l'autre vous êtes des créanciers du système en grand danger de perdre votre mise.

Il faudra bien un jour que la classe des fonctionnaires comprenne qu'elle a besoin non pas d'un Draghi qui garantit leur paie mais au nominal,  ou d'un Hollande, qui les protège mais au prix d'une régression de leur niveau de vie, ni des Verts qui veulent installer leur décroissance sur des bases durables, mais d'un secteur productif fort et dynamique. Comme il ne peut l'être que si l'anomalie administrative française disparait, son vrai combat devrait être de réussir sa restructuration pas de la bloquer.

Le PS est incapable de porter ce message que beaucoup plus de fonctionnaires que l'on croit sont à même de capter et de faire leur.      

L'UMP le peut-il ?

Ce parti n'a pas plus compris que le PS dans les années 2000 qu'il fallait qu'il recompose entièrement sa philosophie politique. Il ne suffira pas d'attendre que la crise balaie à nouveau les équipes en place.

Le PS, faute d'avoir fait sa mue, se retrouve au pouvoir comme il était dans l'opposition :  à côté de la plaque, hors sujet et finalement exclusivement préoccupé par la guerre de places et, pour le gagnant du loto électoral, par la com'  chargée de maîtriser l'opinion publique pour durer le plus longtemps possible, à la tête d'une France qui se ridiculise à l'international et s'effondre à l'intérieur.

De même que le PS aurait du avoir un projet pour le secteur productif, l'UMP doit avoir un projet pour le secteur administratif.  Ce n'est pas en annonçant une purge et des mesures draconiennes contre lui qu'on le rendra réceptif aux réformes nécessaires. Mais on lui montrant qu'il a un rôle éminent et des responsabilités fortes qui lui imposent des réformes certes considérables mais globalement positives et congruentes avec un sursaut national. Tout vaut mieux pour elle que de devenir une masse pléthorique, bloquée, démotivée et paupérisée,  inutile voire néfaste à l'Etat, et à la Nation.

Commentaire
Job's Gravatar "Il manque entre 5 et 10 millions d'emplois salariés privés en France."
Quel remède suggérez-vous ? La suppression du statut de fonctionnaire ?
# Posté par Job | 11/09/12 15:26
SD's Gravatar La Suisse a fait une réforme profonde du statut de sa fonction publique sans dommage pour personne.

On peut très bien imaginer que des statuts soient réservés soit à des postes de cadres qui sinon subiraient un "spoil system" à chaque changement de majorité, soit à des professions qui vivent des contraintes très particulières, comme les personnels actifs des armées et des forces de police. On peut même considérer que les instituteurs qui ont des sujétions de carrière certaines soient protégés par un statut ne serait ce que pour les convaincre de faire ce métier difficile.

Les textes communistes de la Libération sont-ils tabous ? Sûrement pas.

L'idée d'un pacte avec la fonction publique n'a pas pour but de créer des instruments qui lui soient défavorables. Personne ici n'est contre la fonction publique; Moi même en fait partie. Mais il faut ici aussi admettre les faits. Nous avons une fonction publique pléthorique mal utilisée et dont la masse et l'inefficacité globale posent problème. Il ne s'agit pas de critiquer les personnes mais un ensemble de sous systèmes qui se trouvent actuellement en voie d'explosion.

La fonction publique doit être plus fluide, légère, plus flexible, plus ciblée sur des tâches critiques, dans des organisations plus souples et mieux organisées, avec une part plus grande laissée à la compétence, à la responsabilité et à l'initiative. L'Etat doit faire faire et sous traiter autant que possible. Les chevauchement d'échelons entre Etat, régions, départements, Europe, etc. doivent être quasiment supprimés.

Pourquoi le statut d'un fonctionnaire du Sénat lui interdit-il de travailler en Région ? Pourquoi une sécrétaire de mairie ne pourrait pas aspirer à être secrétaire dans un ministère ? Pourquoi un fonctionnaire des finances est interdit de travail à l'Assemblée nationale ? Tout cela est d'un archaïsme fini.

Les fonctions publiques sont totalement fermées sur elles mêmes.

Les statuts sont tellement rigides que partout on emploie des contractuels et on crée ainsi une administration à deux vitesses. On a développé près de 1.000.000 d'emplois en associations pour effectuer des tâches normalement dévolues à l'adminstration. C'est bien la preuve d'une difficulté.

Si on ajoute les créations de postes dans les différentes administrations à celles de l'Europe, des machins internationaux et des associations depuis 1974 on dépasse 2.millions. A Paris on est passé de 38.000 à 52.000 en dix ans à population constante. C'est une déferlante. Elle a conduit à faire passer les prélèvement de 35 à 44% d'un PIB qui comprend la "production" des fonctionnaires. La dépense publique hors transfert va atteindre fin 2013 selon nos propres projections 100% de la valeur ajoutée des entreprises du secteur marchand. C'est intenable maintenant que l'on ne peut plus recourir à l'expédient de la dette.

Il faut donc un double pacte : avec le secteur administratif pour le rendre moins couteux et plus efficace et un autre avec les entrepreneurs pour permettre une croissance des emplois salariaux marchands.

La démagogie et les lois de Parkinson ne mènent qu'au désastre pour le pays et sa fonction publique.

Sylvain







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# Posté par SD | 11/09/12 16:06
Job's Gravatar J'aime cette idée de "pacte", surtout si entrent dans ce pacte le public comme le privé.
Je note que deux mots n'apparaissent pas sous votre plume : professeur et privatisation (bien que cette idée soit suggérée).
Merci beaucoup de votre réponse.
# Posté par Job | 11/09/12 16:40
SD's Gravatar "L'IGF recense près 1244 agences pour une masse salariale de 442.830 employés qui ont le statut d'opérateur de l'État. Au final, elles coûtent 50 milliards d'euros. Alors que l'État a engagé une vaste réduction des budgets des ministères, les moyens financiers des agences ont eux progressé de 15% en cinq ans. Comme nous le précisions récemment, en 2007, les organismes parapublics ont créé plus de postes (13.989) que l'État n'en a supprimés" Lu dans lE FIGARO;

Ajoutons que ces agences font doublons avec ceux de l'Europe voire avec les agences internationales. Bruxelles ne cesse de créer de nouvelles agences. De même les régions, les départements, les gropements de commune et même les mairies.

Les familles des hommes politiques et les affidés de leur parti peuplent ces agences qui servent de base à un clientélisme sordide.

Tout cela est actuellement hors de contrôle.
# Posté par SD | 17/09/12 15:39
Tigertom's Gravatar L État n arrive pas a compter ses fonctionnaires. C est aussi une des raisons de la création de l'opérateur National de Paye. Opérateur à compétence nationale qui devrait centraliser le paiement des salaires de tous les fonctionnaires de la fonction publique d État dans premier temps et ensuite les autres fonctions publiques, y compris s ils le souhaitent les opérateurs. Rgpp est passée par là bonne idée...sauf que....on y est toujours pas et ça coûte, ça coûte et ça coûte......donc. Pas de chiffres fiables des approximations...la Dgafp (direction générale de l administratin et de la fonction publique, ils réalisent tous les ans l état statistiques de la fonction publique.....je suppose que le figaro se base sur cet ouvrage... C est ce qu'il y a de plus sérieux dans le genre...mais à prendre aussi avec des pincettes.... . L administration quoi !
# Posté par Tigertom | 01/10/12 03:46
Tigertom's Gravatar L administration est dépecée par les énarques et leurs petits....les efforts des agents publiques sont anéantis par les hiérarchies avides et sordides souvent....le harcèlement sur les agents , souvent très compétents va bon train et en toute impunité...
C est une catastrophe ! La France se meurt sous les coups de ces personnes là. Il s agit d un petit meurtre entre amis ! L'agonie est lente mais la mort est quasi certaine. Il. À du monde dans la fonction publique, sans doute ! Seulement la cible n est pas celle que l on croit , Non ! Rien ne se passe dans l administration sans que la sacro santé hiérarchie ne soit au bout de chaque anomalie...et cela dure depuis presque 50 ans...presque deux générations entière baignée dans l immobilisme la lus organisée par tous les niveaux hiérarchiques...(au bout en remontant la hierarchie ili y a toujours un énarque...). Ils ont tué l initiative en France... Ils dépècent , ils dépècent c est une catastrophe !
# Posté par Tigertom | 01/10/12 03:58
Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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