Le chômage structurel en France
Il existe en France un chômage structurel important qui a commencé à s'installer à partir de 1968 et qui a atteint aujourd'hui des proportions gigantesques.
Si on regarde le cycle économique de 8-10 ans, on s'aperçoit que désormais, en phase haute, on ne parvient pas à descendre au dessous de 7% de chômage (définis en termes officiels). En phase de récession on monte à 10%. En un mot les taux de croissance les meilleurs ne permettent pas de baisser de plus de trois points le chômage. Les catégories au chômage sont toujours les mêmes : les faibles (jeunes, vieux, immigrés, femmes).
Autre regard sur la même réalité, le nombre de salariés dans l'économie française se situe entre 15 et 16 millions selon les statistiques et les définitions. Pour une population de 65 millions d'habitants nous devrions, aux taux usuels rencontrés dans les pays comparables, en avoir entre 22 et 27 millions. Il nous manque donc structurellement entre 5 et 10 millions d'emplois salariés.
Dernier regard sur la même réalité, on constate qu'il y a en France environ 7 millions de personnes en âge de travailler qui vivent en général dans la pauvreté aux marges du système, le plus souvent aux crochets de l'état.
Cette situation est évidemment dramatique et explique en partie le poids de la dépense publique, de la dette, des déficits extérieurs, etc.
Quelles sont les explications possibles de ce chômage structurel ?
1. La préférence pour le non travail et le travail public
- La préférence pour le non travail
Bien que l'habituelle compassion explique que le chômage est toujours subi, il est tout à fait clair que la décision de travailler ou non est largement rationalisée par les ménages concernés. On l'a vu avec l'échec du RSA. Différentes populations préfèrent une vie certes modeste mais sans travail, plutôt que les risques et peines d'une situation où l'on travaille sans gagner plus et en perdant divers avantages. On évoque des ménages étrangers qui viennent pour les allocations diverses : ils gagnent généralement plus à ne rien faire en France qu'à travailler dans leur pays. Mais la majorité des ménages qui font ce calcul sont bien français. Une des catégories les plus importantes est formée par les femmes isolées avec enfants qui s'installent dans une vie presqu'entièrement subventionnée sans chercher de travail sinon au noir.
A l'autre bout de l'échelle on trouve des ménages qui font le choix temporaire de la non activité en profitant des allocations reçues. Il est devenu très rentable en France de se faire licencier avec des fortes indemnités, qui jusque récemment n'étaient même pas considérées comme des revenus dont non soumises à impôt. On voit donc des cadres même supérieurs, même sur-diplômés, même dans des âges de pleine activité, se mettre en année sabbatique payée par les indemnités pour une voire deux années.
- La préférence pour l'emploi public
C'est devenu depuis la crise de 74 la tare française. L'essentiel des gros bataillons de l'université cherche son salut dans l'emploi public. Le clientélisme régional et le népotisme jouent dans le même sens dans les provinces. Le député, le conseiller général, le conseiller régional, le maire sont devenus les pourvoyeurs d'emplois locaux où l'on travaille peu pour des rémunérations plus que sérieuses. On sait qu'à Paris les fonctionnaires travaillent environ un jour ouvrable sur deux et qu'on peut se poser des questions sur la réalité de ce travail. Quand on est 50.000 à faire un travail qui n'exigerait pas plus de 15.000 emplois, on ne se foule pas trop. Mais le jardinier municipal de Toulouse n'est pas non plus cassé par un travail excessif. Surtout quand la chasse est ouverte ou quand il faut aller aux champignons.
Cette préférence est symbolisée par le nombre des candidats, et leur niveau, qui concourent aux examens pour certains postes publics. L'ampleur des candidatures pour être postier, avec de nombreux bac+4 ou 5, en témoigne. On forme jusqu'à 25 ans et à grands frais des gens dont l'aspiration est de porter des lettres de boîte en boîte. Du temps de "jour de fête", c'était l'idiot du village qu'on mettait à ce travail par compassion. Maintenant à moins d'une maîtrise de psychologie, il n'y a rien à faire pour avoir le poste !
Une règle de pouce veut qu'un emploi public tue deux emplois privés. Il faut évidemment le financer et qui paie sinon in fine le système non public ? Le secteur public ne se nourrit pas en autarcie.
Le résultat est connu : nous avons un secteur public totalement disproportionné qui consomme une part déraisonnable de nos ressources. La régionalisation a de plus permis un empilement de doublons administratifs sans limite. Près de deux millions d'emplois publics ont été créés depuis 1974 quand on tient compte des postes dans les associations directement subventionnées par les politiques. En même temps l'emploi marchand a quasi stagné.
2. Le SMIC et la surfiscalité
- Le Smic et les coups de pouce
Nous renvoyons aux autres articles que nous avons écrit sur ce blog sur la question du SMIC. Un salaire minimum n'est pas en soi une catastrophe. S'il a pour but la protection contre certaines formes de prédations, il est même indispensable. La France avait mis en place, sous l'influence de la droite, un salaire minimum garanti, qui était indexé sur l'inflation et régionalisé. Ce système ne posait pas de problème. En maintenant un avantage de compétitivité il favorisait la décentralisation. Et l'abus restait sous contrôle avec une borne suivant l'inflation. Ce filet de sécurité n'était pas le plus important. Ce sont les accords de branche qui fixaient, en fonction des réalités du terrain, les salaires minima professionnels qui étaient réajustés par négociation en cas d'accord général des parties prenantes.
Le drame viendra du changement de philosophie : le salaire minimum ne devait plus être simplement une sécurité mais un moyen de politique de revenu et un élément majeur de l'énarchie compassionnelle et de la démagogie politique avec les célèbres "coups de pouces". La droite, car c'est toujours la droite qui a été à la manœuvre dans ces affaires, a alors pris toute une série de mesures dramatiques pour l'emploi. L'indexation n'a plus été faite sur les prix mais sur la croissance. La salaire minimal est devenu national. Chaque élection a été l'occasion d'un cadeau national aux salariés. Du coup près du tiers des salariés du privé se sont retrouvés au SMIC ! Toute la hiérarchie des salaires s'est trouvée écrasée. Les conventions collectives se sont trouvées déclassées, les salaires conventionnels trainant très loin en dessous des valeurs du SMIC. Le dialogue social sur les salaires a disparu. "Tous smicards", tel était le slogan vécu par les salariés.
L'ennui c'est que le salaire étant l'assiette de très forts prélèvements, le salaire net du smicard était accompagné d'un coût du même montant en charges. Le "double fiscal du salarié français" coûtait aussi cher que le travailleur.
Pour le politique c'était tout bénéfice : il passait pour un gentil et "achetait" le vote des petits salariés. Dans le même temps il réduisait les déficits de la sécurité sociale et engrangeait des ressources fiscales.
Le coup de ciseau sur l'emploi était phénoménal. Pendant trente ans, jusqu'à la détaxation partielle des bas salaires, cette machine à créer du chômage structurel a fonctionné à plein régime.
- L'hyper fiscalité
Nous venons de voir que l'emploi salarié était, de tradition en France, surtaxé. La France ruinée par la guerre ne pouvait prélever que sur la richesse en train de se faire. Elle a pris l'argent à la source : sur l'entreprise.
Tant que le prélèvement global est resté à 30-35% du PIB, l'effet sur l'emploi n'était pas trop grave. Mais nous sommes passés après le septennat fiscal de Giscard et après le programme commun de gouvernement socialo communiste à 45% du PIB. L'énormité de ce prélèvement, compte tenu de sa concentration sur l'entreprise et l'entrepreneur, a rendu impossible toute politique de développement économique et réduit comme une peau de chagrin les capacités d'emplois nouveaux.
Compte tenu de son coût le poste de travail devait désormais être fabuleusement productif pour se justifier.
Et l'entrepreneur avait de moins en moins de ressources disponibles pour son entreprise.
Le capitalisme français était devenu un capitalisme sans capitaux et sans emploi. Inutile d'aller très loin pour comprendre pourquoi il manque 5 à 10 millions d'emplois salariés en France et que nous n'avons pas de Mittelstand à l'allemande, un réseau serré de grosses PME de 500 à 5000 emplois. Et oublions les PME exportatrices.
5. La surprotection de l'emploi salarié et les 35 heures
Une des curiosités françaises est le goût pour le salarié, objet de toutes les tendresses alors que le travailleur indépendant est laissé à la dureté des conditions. L'idée, grotesque, que la salarié est dans une situation de domination et doit grâce à la puissance publique se dégager de ce servage par des mesures outrancières de protection a fait des ravages. Au lieu que l'entreprise soit un lieu de contrat libre, entre un employeur disposant temporairement d'un emploi possible et d'un employé désireux de le satisfaire pour la durée possible, c'est devenu un enfer où tout engagement vaudrait à vie sauf indemnisation délirante, étant bien entendu que le salarié aurait toujours raison et ne pourrait pas être réellement commandé, sous peine de risquer la prison pour harcèlement moral.
La situation est d'autant plus grotesque que l'emploi est concentré pour les raisons dites plus haut sur la qualification, seule condition de la compétitivité, et que le drame des entrepreneurs a toujours été et reste de trouver des collaborateurs compétents et motivés, alors que les talents ont tendance à sauter d'une entreprise à l'autre. La mondialisation a aggravé le phénomène, la compétition pour les talents devenant mondiale.
Un chef d'entreprise aujourd'hui n'est pas un garde chiourme s'appuyant sur des porions pour exercer d'abusives pressions sur de malheureux esclaves. Il remet sans arrêt sur le métier la composition d'une équipe gagnante sur des marchés en hyper concurrence.
Les tracasseries administratives et sociales sans limites qui accablent l'entreprise ont eu immédiatement un effet pervers : la fin des CDI ! Les contrats à durée indéterminée ont rétréci au profit des solutions temporaires : CDD, intérim, faux stagiaires, travail au noir etc.
Quand l'emploi est laissé à l'appréciation des fonctionnaires-juges, il n'y a plus de politique de l'emploi, mais un sauve qui peut général.
Du coup on retrouve à la marge des conditions d'exploitation exécrables, l'absence d'emplois conduisant les candidats au travail à accepter l'inacceptable. Qui ne connait des stagiaires (le stage est devenu obligatoire dans le cursus universitaire, fournissant une masse de candidats) travaillant 12 heures par jours et sollicités sous peine d'exclusion de venir travailler gratuitement la nuit, le samedi, le dimanche et les jours fériés ? Certaines entreprises ont ainsi créé des parcs à stagiaires corvéables à merci faisant du travail à bas prix à la place d'emplois normaux. Quel progrès ! Ne parlons pas des parcs à intérimaires etc.
Sur les 35 heures, mesure dramatique et dont nous ne cessons de payer le prix, nous ne reviendrons pas ici. Tout est dit et connu.
Encore bravo à tous ceux qui ont conduit ses politiques! Le non-emploi a gagné : le manque à gagner en création d'emplois se compte par millions, pas par dizaines. Mais les manques à gagner ne se voient pas et sont donc hors du champ médiatique et politique.
4. Les conséquences d'une mondialisation sans écluses
L'ouverture totale à la concurrence des pays à bas salaire qui a été le credo invincible des européistes depuis 1973 a été particulièrement problématique pour la France dont la fiscalité pesait majoritairement sur les entreprises. Elle s'est retrouvée sans possibilité de combattre à armes égales avec les autres.
Ajoutons les contraintes d'un Euro globalement flottant et néanmoins globalement surévalué et le drame de l'emploi français est noué.
Il nous reste un quarteron d'entreprises internationales qui font l'essentiel de leurs bénéfices à l'étranger, avec des rémunérations folles pour leur dirigeants. Et une cohorte éparse d'entreprises étranglées, globalement sans trésorerie, avec des taux de marges très faibles, harassées par les normes, les contraintes, les règlementations, les surprotections, dont les propriétaires sont accablés d'impôts qui les force à vendre leurs biens et à ne pas investir, alors que la crise les ruine et que le crédit devient impossible.
Alors les usines ferment les unes après les autres. Le patrimoine français passe aux mains de l'étranger.
Le Français, né malin applaudit des deux mains et crie vive l'impôt !, non à l'entreprise privée ! , vive l'état !, vive les postes de fonctionnaires !
La France, elle, crève.
Peut-on hiérarchiser les causes du non emploi massif que connait la France avec ce manque à gagner colossal de 5 à 10 millions d'emplois marchands ?
On l'a vu. Toutes ces causes se combinent pour créer un chômage structurel que même la croissance ne pourrait entamer sérieusement.
Pour le réduire il faudrait donc frapper tout azimut et simultanément.
- Il faut revenir à une notion de salaire minimum de protection négocié par branche et hors des pattes des énarques qui nous gouvernent. La politique salariale doit être laissée à la libre négociation entre les partenaires sociaux sans intervention de l'état.
- Il faut revenir à une notion de l'emploi très simple : l'entreprise ne doit que le salaire du salarié tant qu'elle peut l'employer. Les indemnités de licenciement, qui sont une aide sociale au reclassement, doivent être fixées nationalement à trois mois indépendamment de toute autre considération. Si l'entreprise veut aller plus loin pour finaliser une sorte de "golden hello" propre à fidéliser les talents qu'elle emploie, c'est son choix et cela doit rester à la libre appréciation des parties.
- Il faut indemniser le chômage de façon temporaire et non pas pérenniser les aides permanentes au non emploi.
- Il faut transférer sur la consommation l'essentiel des charges qui pèsent sur l'emploi
- Il faut réduire la part du secteur non marchand dans l'emploi et donc impôts et dettes.
- Il faut revenir aux quarante heures,, ne pas hésiter pour une retraite par points à 67 ans et laisser le reste aux discussions au sein de l'entreprise.
- Il faut un tarif extérieur commun intelligent aux frontières de l'Europe
- Il faut un euro compétitif.
- Il faut réduire massivement l'état (central et région) et les institutions de sécurité sociale. Faisons baisser les besoins de financement public qui capturent l'essentiel des ressources du pays et le forcent à vendre ses actifs à l'étranger.
- Il faut arrêter la gestion par des normes absurdes qui, comme dans le cas de la poule pondeuse, conduise à casser l'emploi pour rien de sérieux.
Diverses mesures ont été dans le bon sens ces dix dernières années. Mais il y en a eu si peu et si timides !
Le nouveau gouvernement arrête toutes les mesures timides prises par le gouvernement précéédent ou en prend leur contrepied (retour sur la retraites à 62 ans, fin de la RGPP, recrutement massif dans l'éducation nationale etc.). On accélère la décentralisation. On reparle des coups de pouces "raisonnables" au SMIC. On se lance dans des "ratonnades fiscales" contre les "riches".
Personne n'a honte.
Nous allons donc consolider le non-emploi en France, sur fond de crise aggravée. Certains croient que la pyramide des âges, marquée par le vieillissement de la population, va nous sauver. Moins de candidats à l'activité donc plus de chances de trouver du boulot pour ceux qui restent ! C'est exactement l'inverse. Sauvy l'a parfaitement démontré.
Le chômage structurel va donc encore croître et embellir, désagrégeant le tissu social.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Vous êtes économistes et de parti-pris.
Ne rien faire ou peu, payé par les autres si possible. Quelle joie ! Quelle bonheur !
Trainer dans des études supérieures bidon jusqu'à 30 ans avec un "salaire étudiant" payé par les autres ; trouver une planque publique jusqu'à 55. Vivre aux crochets de la collectivité jusqu'à 90 ans ! Quelle belle ambition ! Voter en prime Mélenchon après Besancenot en communiant dans la haine du bourgeois qui paiera tout çà ! Quel rêve magique !
Evidemment quand on a ruiné le pays par des impôts confiscatoires et des règlementations débiles, il ne reste plus que la dette. Et quand la dette est trop grosse on va s'agenouiller devant les Allemands en criant : Encore un instant m'sieur le bourreau ; Vite des obligations publiques mélangeant ma crotte avec votre or. Ah ! Fabriquer des subprimes publiques composites voilà la solution.
Pendant ce temps là comme le prouve Didier Dufau, 5 à 10 millions de personnes sont privées d'emploi salarié, l'industrie disparait et la France est vendue à l'encan.
Avant de disparaître comme sous province fractionnée en baronnies locales dans un ensemble "fédéral".
Comme vous devez être content !
Mais pourquoi donc voulez-vous que j'accepte de trimer jusqu'à la vieillesse pour un salaire de misère ?
Alors partout on comprime les dépenses, notamment celles du personnel (sauf les salaires et primes des dirigeants qui eux augmentent avec la rentabilité). On diminue le personnel dans tous les secteurs avec comme conséquences diminution des postes et stress pour ceux qui restent et à qui on demande toujours plus avec moins de moyens, alors que, en parallèle, les dividendes versées augmentent.
Quel est ce système qui va droit dans le mur? Qui arrêtera cette machine infernale? je ne pense pas que l'avenir du capitalisme et le bien-être de nos sociétés y trouvent leur compte.
vous utilisez une argumentation communiste/socialiste qui n'a aucun fondement logique, et accessoirement, qui n'a jamais marché une fois au pouvoir, car complétement déconnectée de la réalité.
Le rendement sur fonds propres est une notion seulement utilisé par les fonds d'investissement, et il est plus proche de 20/25 % (ce que l'on appelle un TRI).
Ne croyez pas que ce soit démentiel, il faut bie ncomprendre que les rachats de sociétés se font par la dette, avec très peu de fonds propres, donc un tel rendement est facilement atteignable.
De toute façon, cela concerne peu d'entreprises.
Le personne ln'estpas une dépense comme les autres, il n'est comprimé que dans les activités arrivée à maturité, où la société gère sa future décroissance.
Renseignez vous, le taux de marge des entreprises françaises n'a jamais été aussi faible, mais nous parlons des PME et non des sociétés du cAC 40, là où les dividendes augmentent, mais parceque la croissance se fait ailleurs qu'en France.
C'est le système de la social démocratie qui va dans le mur, à accorder des" droits à" alors que les seuls droits sont des "droits de".
"Ceux qui renoncent à leur liberté pour plus d'égalité ne méritent ni l'un ni l'autre et perdrons les deux" (B. Franklin).
Des "droits à" non financés, pénalisant les créateurs de richesses, avec une idéologie socialiste de lutte des classes, le dogme franc maçon du solidarisme, etc etc ...
C'est ce système là, parfaitement contraire à l'esprit républicain (liberté, égalité, fraternité) qui est une machine infernale.
Et comme toute machine infernale qui ne respecte pas la liberté humaine, elle va s'effondrer, c'est une bonne chose !!
mais bien sûr, les salariés français sont des esclaves, nous sommes sous une dictature des patrons, blablablabla
sortez de la lutte des classes, cela n'existe pas. Citez moi donc une seule (j'en demande pas bcp) entreprise privée où la liberté individuelle est mise à mal, et pourquoi ne la dénoncez vous pas à la police ? ce sera facile d'intervenir, en plus toutes les structures étatiques en France sont socialistes, la police n'attends que ça.
Droit de travaill et de de vivre dignement de son travail, et pourquoi pas le droit de vivre avec du soleil, d'avoir des vacances réussies et de posséder une Ferrari ?
Vous confondez les "capacités de" avec les droits fondamentaux, qui sont les droits naturels (les droits de l'homme sont basés sur les droits naturels, issus de la Raison).
Votre raisonnement est sous tendu par "les libertés réelles" de Marx, qui ne sont que des "capacités de", sortez de Marx, il a tjrs eu tout faux (sinon l'urss aurait réussi, et la France ne coulerait pas depuis 40 ans).
sur les diminutions de postes, on parle tjrs des postes qui sont supprimés, jamais de ceux qui sont créés, connaissez vous Bastiat et son raisonnement sur "ce qui se voit et ce qui ne se voit pas" ?
Il est bien évident que le seul but d'un patron c'est de rendre malheureux le salarié, le licencier et si possible manger ses enfants (communistes) au petit déjeuner...
lisez contrepoints.org
C'est le débat habituel : vous pensez que la lutte des classes est la réalité, moi je pense que c'est le contrat entre les hommes qui prime.
Alors, qui a raison ?
En théorie, tout le monde, mais comme dit Aristote, la vérité ne contredit pas une définition vraie.
Cad que la société qui vit selon le principe faux se développera moins, voire périclitera par rapport à la société qui suit le principe vrai.
Si la lutte des classes est la réalité, alors l'URSS et le bloc de l'Est sont les sociétés les plus avancées et leurs peuples les plus heureux qui soient.
Telle n'est pas la réalité, donc la lutte des classes n'existe pas.
Voilà la principale diférence entre les totalitaires et les libéraux : les uns se réfèrent à la Raison, les autres au dogme.
Et, comme tout dogme ou religion, il n'y a pas de raisonnement, pas de dialogue, juste l'invective comme argument, c'est même à cela que l'on repère les totalitaristes !!!
Vous vous êtes dévoilés vous-même ...
Bien cordialement monsieur le totalitaire communiste/socialiste....
Vous utilisez vous-même l'invective en me prêtant des idées ou des présupposés que je n'ai pas ("les salariés français sont des esclaves, nous sommes sous une dictature des patrons", par exemple).
Figurez-vous que j'aime apprendre, j'ai un peu de curiosité, c'est la raison pour laquelle je lis les articles du cercle des économistes, et que j'irai sur contrepoints.org...
là, vous me faites plaisir.
S'il y avait plus de français comme vous, le pays irait moins mal.
Loin de moi l'idée de vous convertir à une religion ou une idéologie (ce que le libéralisme n'est sûrement pas).
Je souhaite juste que vous utilisiez votre Raison (la seule chose qui nous différencie des animaux, Aristote, encore) et que vous recherchiez les faits.
Voilà pourquoi j'expose à longueur de post les faits, qui confirment tjrs et en tout temps les pensées du libéralisme (et c'est bien normal, le libéralisme est issu de la raison).
Sur contrepoints.org, vous découvrirez des études économiques, philosophiques, politiques sous l'angle libéral, et vous découvrirez la richesse et l'intelligence de cette pensée philosophique, et combien elle a transformée le monde pour son plus grand bien.
Et vous verrez que le libéralisme/capitalisme, ce n'est pas la lutte des classes, que les êtres humains méchants et nuisibles (patrons ou salariés) sont une minorité, et que l'on ne peut construire rien de bon avec ces gens là.
Il faut se méfier des fainéants et des gens assoiffés de pouvoir, ils mènent l'humanité au désordre.
Bien cordialement,