De quelques tares de l’époque et de l’analyse du Pr Maffesoli

Il est amusant de lire et d’écouter le Pr. Maffesoli expliquer que nous sommes dans une période qui marque la fin d’une époque, au sens grec des deux mots. La modernité perdrait définitivement ses oripeaux :

L’individuel laisserait la place au « nous », et, en un mot, on passerait des « droits de » de l’individu, aux « droits à » de groupes.

La rationalité serait délaissée au profit de l’émotionnel. L’image et l’exaltation utopique l’emporterait sur les faits bruts et leur raffinage par la pensée.

Le progressisme et l’idée de l’homme puissant allant collectivement constamment vers une société meilleure par la démocratie, alimentée par le débat, serait caduque et remplacée par on ne sait trop quoi entre vitalisme et constantes de l’humanité animale.

Notre professeur déclare observer et ne pas juger cette destruction du « modernisme », de noter l’émergence « obligée » de soulèvements (mais sans les encourager) du type de celui des gilets jaunes, qui aurait été provoqué par la contradiction entre des élites bloquées dans le modernisme et l’instinct vital des différentes « tribus » qui se seraient reformés. Ces élites seraient en fait mortes et ne le sauraient pas.

Cette analyse est apparemment  corroborée par de nombreux « faits massifs », comme le record d’abstention aux dernières élections départementales et régionales. 2/3 d’abstention sur des listes incomplètes du fait du record de non-inscription de personnes pouvant voter, phénomène jamais dénoncé, et dans des lieux où une grande quantité de population n’a pas le droit de vote, cela veut dire des élites politiques élues par une fraction dérisoire des populations vivant sur un territoire. La perte de sens démocratique est délirante.

Pour avoir voulu être assesseur lors du dernier vote, les observations qu’on peut tirer de l’expérience sont étonnantes. Le bureau de vote est dans une école où 95% des élèves sont d’origine étrangère, principalement africaine et principalement noire. Une seule personne noire s’est présentée dans l’isoloir. Pas deux : une.  Ce n’est plus un contraste. C’est un abîme.  Le personnel politique du bureau de vote ne se différencie pas par les idées. Ils sont jeunes, ambitieux, sympathiques et ne savent rien. Absolument rien. Ils répètent des mantras, censés être représentatifs de leurs « valeurs ». La discussion de la jeune femme socialiste (?) tenant le bureau, cadre dans une instance sociale, et d’un jeune homme, en voie d’être cadre dans un machin se voulant dans le coup, et se retrouvant à LREM, a porté sur le salaire net d’un conseiller de Paris et d’un conseiller régional. Ajouter à son salaire (médiocre) deux rémunérations publiques électives vous fait doubler votre rémunération totale, sans grand travail supplémentaire, même s’il faut participer à quelques corvées. Aucun des deux ne formulent aucune critique de rien. L’important est de faire carrière et de ne pas être éjectée. Donc surtout pas d’idées. Pas de risque.

Dans tous les partis, la peur d’exprimer quoi que ce soit tenaille. Surtout ne rien dire. Laisser les affiliations « naturelles » jouer sans rien dire, mais en accumulant les postures. Jouer les valeurs et les signes, en se calant sur l’émotion, sur le nous, sur la société que « nous » voulons. Le fait que l’on aille vers l’abîme ne gêne personne : c’est comme cela ! On ne va pas entrer dans ce trou noir et proposer quoi que ce soit.

En revanche les élites dirigeantes resteraient bloquées dans le rationalisme, et autres attributs du modernisme décadent et provoqueraient des « soulèvements » successifs de la part de telle ou telle tribue.  

Ils seraient donc vains d’essayer de mettre un peu de raison et de respect des électeurs dans la politique, et absurde de penser l’avenir pour qu’il soit « positif ». L’homme est un animal inconscient et plutôt mauvais en soi qui courre à sa perte dans la festivité en étant sensible au marketing de la marginalité et du non essentiel.

L’avenir serait donc à une bestialité, neu-neu, au sein d’archipels bestialisés, soudés par des appartenances, et mus par les passions de mini foule et non par la raison, se soulevant de temps à autres contre une cléricature enfermée dans la rationalité, la promotion de l'individualisme et le progressisme.

L’écologie telle qu’elle est transcrite dans la politique est une assez belle illustration de ces hauts concepts professoraux.

Tout est faux ou controuvé lorsqu’on entre dans le détail de cette querelle politique qu’est l’écologie délirante. Le livre essentiel de Christian Gérondeau (La religion écologique) le prouve facilement. Il est inattaquable. Première imbécillité : le CO2 mortifère à court terme de la planète. Nous avons un stock de CO2 dans l'atmosphère qui est extrêmement bas, quasiment le plus bas de l’histoire vivante de la planète. Au temps des dinosaures et de la luxuriance de la végétation, le stock était 250 fois plus gros.  Là où il était à mille nous sommes à quatre et on nous explique qu’en passant à 6 ou 8, la terre serait morte…  Deuxième imbécillité : l’homme est responsable de l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère et donc de la mort de la planète. En vérité les activités humaines n'ajoutent qu’un pour cent par an à la masse de CO2 existante. Par conséquent, réduire de moitié notre production n’aura aucun effet significatif sur le stock. Et le stock doublerait-il, il serait toujours 125 fois plus petit que ce que la terre a connu pour le plus grand bonheur de la vie. Car le CO2 est notre meilleur fertilisant. Troisième imbécillité : la corrélation CO2, température, pertes d’espèces vivantes, serait prouvée. Elle ne l’a jamais été. C’est la hausse explosive des populations dans certaines parties du monde, comme le Nigeria et les pays musulmans, qui pose problème, et les pratiques désastreuses mises en œuvre par ces populations pour survivre, alors qu’elles sont mal pourvues en énergie. Mais là, c’est le silence.  Quatrième imbécillité :  nous pouvons atteindre la « neutralité carbone ». En fait c’est totalement impossible et cela n’arrivera pas. D’abord parce que seule l’Europe se sent obligée de tenter ce pari stupide, et notamment l’Allemagne qui s’est enfoncée dans une impasse dramatique qui ne peut que provoquer un « backlash », un effet retour imposé par les nécessités. Cinquième imbécillité : les énergies renouvelables peuvent représenter la totalité des productions énergétiques. Tout examen un peu rationnel prouve que c’est strictement impossible. Elles peuvent atteindre mondialement au maximum 15 à 20 pour cent de l’énergie électrique qui elle-même est une fraction minoritaire du besoin énergétique global. Sixième imbécillité : convertir tout le parc automobile et tout le chauffage à l’électricité mène directement à une pollution en CO2 pire que l’ancienne et à des frais tellement énormes qu’ils ne seront jamais supportables économiquement. Septième imbécillité : la perte de productivité crée de l’emploi. Huitième imbécillité : les Français qui sont en avance mondiale sur la question du CO2 doivent faire plus que les autres et tuer leurs paysages, artificialiser leur plateau continental, et détruire la beauté construite par des générations, pour atteindre des objectifs sans intérêts et ruineux, tout en perdant tout emploi et toute liberté.

Nous sommes face à une escroquerie et contrairement à ce que dit le Pr Maffesoli, cela provient des élites, pas du terrain. Dans cette affaire, elle a totalement renoncé au progrès, à la rationalité et à l’individualisme, qui sont selon lui les dimensions du modernisme. L’escroquerie écologique a été montée à l’ONU, désormais tenue par les ONG et par Greenpeace, s’est amplifiée par la transmission des instances internationales, puis par les états. En Europe la BCE, la Commission Européenne, les grandes agences internationales sont les fers de lance de l’offensive pour « la transition vers le zéro carbone ». Cette folie vient d’en haut et elle est amplifiée par des élites dirigeant par la peur.

Il en est de même du Wokisme et de la Cancel culture, créés aux Etats-Unis et relayés par toutes les instances internationales comme LA VERITE qu’il faut imposer au monde, via leurs dirigeants et une masse médiatique contrôlée qui aboie aux ordres.

En France, le pays et la majorité de sa population a des aspirations différentes et on cherche à leur imposer des vues qui ne sont pas les leurs. Le slogan, au ras de l’électeur, c’est « liberté et prospérité ». La perte des libertés est colossale et celle de la prospérité suit.

Les crises des bonnets rouges et des gilets jaunes ne sont pas liées au conflit entre modernisme finissant et nouveau monde. Dans un pays où le PIB par tête est quasi le même qu’en 1980, 40 ans de stagnation, la perspective d’une perte massive de revenu, de liberté, de vie et d’autonomie a été ravageuse. La bureaucratie qui dirige la France n’a rien vu parce qu’elle ne peut rien voir. Si toute la politique se résume à 100 personnes issues de la haute administration, cannibalisant une classe politique devenue népotique du fait de la « parité », qui a permis aux enfants de l’énarchie de prendre le pouvoir sans effort (pensons à Marisole Touraine, Parly II, Wargon, etc), on retrouve en pire les cent familles, car passer un examen administratif c’est moins méritant que de créer une industrie et des millions d’emplois.

Les nécessités du moment sont la rationalité, pour contrer les erreurs gigantesques de l’écologie, la nation, pour éviter le naufrage de l’éclatement tribal et la perte du sentiment national, la restauration de la liberté  formelle, en empêchant les dresseurs de piloris et le Klux Klan Woke, mais aussi de la liberté réelle fondée sur la prospérité, en cassant toutes les forces qui ont conduit à la stagnation, avant de s'engager directement dans l’effondrement volontaire, ce qui demande de réfléchir un peu et de faire de la politique.

M. Maffesoli, la France aujourd’hui a besoin de Descartes et de ce que vous appelez le modernisme. Le premier acte est de virer Macron qui symbolise l’effondrement et le déclassement du pays et la ridiculisation de la France, et le second de forger des politiques fondamentales sur les grandes questions clés, en refusant oukases irrationnels et les politiques autodestructrices et malthusiennes, et folies pures et simples, tout en développant une diplomatie de la prospérité.

L’urgence n’est pas de théoriser un changement d’époque vers un magma autodestructeur qui s’imposerait « volens nolens », alimentée par des peurs irrationnelles créées par une oligarchie minuscule venant d’en haut et vivant à l’écart de la démocratie. Nous n’avons pas à avoir peur de la démocratie. Les Français savent très bien ce qu’ils veulent et ils attendent qu'on les respecte et qu’on leur tienne un langage de vérité. C’est aux partis de gouvernement de le vouloir au lieu de s’affoler à l’idée d’avoir seulement une idée.  On a vu que l’aventurisme narcissique d’Emmanuel Macron ne débouchait sur rien sinon le pire. Il faut rebâtir une aventure collective. Et sortir du trou. On ne saurait trop conseiller au professeur Maffesoli de contribuer à ce mouvement de sauvetage plutôt que de commenter le naufrage.  

Un nouvel âge de déraison ?

Il est impossible pour un observateur de ce qui se passe dans le monde et notamment dans les domaines économiques, politiques et sociaux, de ne pas constater que nous entrons dans un âge de folie.

Pour qui fait des conférences dans les lycées, la constatation est immédiate. On n’enseigne plus grand-chose aux élèves mais on soigne leur beauté morale. On sait que le corps enseignant est désormais quasiment totalement féminin (85%), donc la tentation maternisante y est très forte. Les élèves ne sont pas capables de répondre à la moindre question mais ils savent tous vous dire où est le bien et le mal. Le catéchisme a été appris par cœur et totalement absorbé ! On leur a parlé de génération morale qui pouvait sauver sinon le monde, du moins la terre, et mettre fin à toutes les dominations abusives. Alors ils sont très motivés ! Comme on disait lors des évènements de mai 1968, « les faits sont fascistes », donc on n’en tient pas compte et on injurie ceux qui vous les mettent sous le nez. On se cache derrière la science : mais il n’y a pas de science sans faits ! On se retrouve avec une sorte de religion laïque folle, parfois jusqu’à un grotesque de compétition, qu’il est interdit de contredire sous peine d’excommunication. On se retrouve devant des publics qui ne veulent pas savoir, pas comprendre, pas agir, comme les adeptes des sectes les mieux organisées.

Ce serait presque drôle si cela n’avait pas de conséquences pratiques dramatiques dans la vie des gens. Mais elles sont gravissimes et aggravées sans raison par tout l’étage des institutions internationales et nationales. Elles promettent des années terribles aux jeunes générations.

-          L’ONU est désormais dominé par les pays non Occidentaux et les ONG dont les anciens dirigeants ont désormais un rôle crucial dans le fonctionnement des différentes agences. Ce sont souvent des anciens de Greenpeace qui tiennent les rênes. Du coup, au nom des grands principes et des petits intérêts, toute l’action de l’ONU est dévoyée dans des directions faussées et dramatiques pour les pays développés. Son action finit par contaminer toutes les instances internationales comme le FMI, la BCE, les institutions européennes, l’OCDE, la BIRD, la BERD etc.

-          L’écologie, les réclamations LGBT, le tiers-mondisme et les « décoloniaux », l'anticapitaliste, l’anti-patriarcat, et d’une façon générale le néo-maccarthysme Woke d’origine américaine et ses effluves de cancel culture, se sont engouffrés dans toutes ces instances et gagnent l’entreprise, après les médias et la politique, dans des formes ou sournoises ou violentes.

Gare à qui se met en travers de la route. Plus de carrière possible dans aucun domaine. Il y a les bons et les méchants. Pas question d’être dans le mauvais camp. Ce qui frappe, c’est le contact en bas de l’échelle avec les militants de ces mouvements. Lors que vous leur prouvez, en mettant toutes les justifications sous les yeux, que certains faits allégués sont grossièrement faux ou que certains comportements sont totalement inacceptables, la réaction appartient toujours à deux catégories :

-          Le rejet pur et simple. C’est nécessairement faux sinon le mouvement n’aurait pas cette force. Le camp du bien comprend trop d’hommes connus pour ne pas pouvoir être fondé sur le mensonge. L’isolement sectaire, qui correspond à la mise en branle de certains ressorts bien connus de l’âme humaine, en particulièrement la valorisation de soi même par l’appartenance au camp du bien, fonctionna merveille. Devenir apostat ? Jamais ! Ce serait renoncer au bien. Ecouter un discours contraire à la bonne parole ? Une faute.

-          La concession sans conséquence : Mais oui, votre exemple est bien le témoignage d’un énorme mensonge. D’accord votre autre exemple est un dérapage ennuyeux. Mais oui, tout ou presque de ce que nous disons est un tissu de calembredaines ! Et alors ? Tout cela va dans le bon sens. Et quelle politique inverse et avec qui ?

Ces adeptes demeurent dans le champ de ruines de la vérité soit par bêtise, soit par calcul, soit par confort intellectuel. Et on détruit la société.

Nous sommes bien placés, sur ce site, pour savoir ce que veut dire une opinion publique « construite » et l’impossibilité d’aller contre, du fait du verrouillage de l’information des grands médias ficelés par une poignée de grands intérêts. Dénoncer le rôle des dysfonctionnements lourds du système des changes flottants ou de l’Euro irrite tellement de grands intérêts structurants nos médias qu’il est quasi impossible de forcer la porte des grands médias. Dénoncer l'Énarchie compassionnelle vous met aussitôt dans l'impossibilité d’agir au sein de très nombreuses institutions politiques ou intellectuelles de France. Dénoncer le néo-maccathysme des piloris et les émanations délétères du Klux Klux Klan Lgbt+, entraîne des dénonciations phénoménales.

Internet a été l’occasion de nouveautés abominables quant au respect des libertés. L’exclusion de Donald Trump de Facebook et Twitter est évidemment le symbole le plus fort de la pratique de « l'effacement des mauvais » de l’univers visible. Mais d’autres pratiques sous des formes diverses contribuent aux mêmes conséquences. C’est en mode mineur le cas des notations qui entraînent une forme de boycott larvé organisé par des inconnus. On peut ruiner un médecin, un restaurant ou un hôtel ou quoi que ce soit qui est noté, par ces procédés.  Le comble est la note de citoyenneté des Chinois qui fait dépendre votre vie de la notation des quelques apparatchiks cinglés.

Un autre phénomène incroyablement délétère est la création par des intérêts douteux de véritables sociétés de dénigrement qui se chargent de « tuer » ou de menacer de tuer, par le boycott, les procès, les campagnes de presse, des personnes ou des institutions qui leur déplaît pour une raison ou une autre. La prétendue « Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf) » s’en est ainsi prise au Dr Raoult pour le disqualifier et le faire taire par des actions intolérables, en même temps que l’ensemble de l’UHM était soumis à un harcèlement incessant. Né aux Etats-Unis pour prétendument « contrer les fakes news de la droite radicale », le réseau d'activistes Sleeping Giants cible désormais les médias avec des méthodes de gangsters allant de la pression sur les annonceurs pour renoncer à passer leur pub dans certains médias « ennemis », l’instrumentation de boycott, les campagnes de haine, la menace, le harcèlement… Aux Etats-Unis des officines de ce genre se créent tous les jours, et se font les chiens ou les chiennes de garde des mille et une causes LGBT.

De mêmes qu’Edwy Plenel, spécialiste de ce type de guerre comme trotskiste militant depuis des lustres, après avoir ruiné de réputation le journal Le Monde, devenu un pitoyable pilori, entraîne son site-égout, Mediapart, à des actions ciblées contre des entreprises (Mac do récemment), avec la plus parfaite mauvaise foi, les équivalents américains WOKE harcèlent les grandes entreprises pour servir la messe LGBT. Et obtiennent ce qu’ils veulent par la menace. Parité non seulement dans les conseils d’administration mais dans les postes de direction, « égalité » salariale, promotion massive de minorités, toilettes transgenres, … sont imposées sous peine de discrédit sur les réseaux sociaux, boycott etc.

Ces minorités agissantes obtiennent du législateur des textes ambigus ou explicites qui permettent de mettre en œuvre des menaces judiciaires.

Tous les dirigeants américains chantent donc la chanson WOKE pour éviter les ennuis au détriment de la promotion des jeunes hommes blancs hétérosexuels ou des minorités non incluses dans le camp des bons (aux Etats-Unis les : « jaunes » qui se débrouillent très bien tout seuls).

Ces mœurs fascistes de voyous maîtreèchanteurs, basées sur le pilori, les groupes de la haine et l’huile de ricin médiatique, arrivent en France où elles se généralisent.

On voit Mme Lagarde, président de la BCE parce que femme, bien qu’incapable en matière financière et monétaire, recevoir Greta Thunberg, prendre parti pour les financements verts et l'exclusion des financements des industries consommant du CO2, tenant des propos WOKE en toutes circonstances. Sa réélection est à ce prix. On voit Mme Van Leyen, une étonnante incapable dont les Allemands se sont débarrassés en en faisant la présidente de la Commission Européenne, prendre part à une chasse à l’homme contre un vénérable président du COJO Japonais qui avait osé dire que les femmes intervenaient de façon très longue et parfois inarrêtable dans les conseils. Il devra se retirer et sera remplacé… par une femme.

Tous les mouvements de gauche, de LREM à la gauche insoumise, sont désormais dans l’emballement WOKE, sans vergogne. Les pires sont évidemment les extrêmes gauches universitaires, comme on l’a vu à Grenoble et les Verts qui se moquent de l’écologie et veulent « détruire le capitalisme et détruire le Patriarcat ».

A Paris sous Hidalgo comme en île de France si la liste Bayou passe, ce sera toujours les subventions massives aux associations « bien pensantes », des dizaines de millions, la destruction de l’orthographe (fasciste) par l’écriture « genrée », les visites et ateliers « genrées », c’est-à-dire interdits aux hommes blancs hétéros sexuels, la destruction des mobilités, la transformation des cours d’écoles, dégenrées (sic) et mille autre mesures vexatoires et destructrices. Le saccage de Paris est désormais constaté par tous. Imaginons l’île de France dirigée par cette engeance !

Ce jour même, plusieurs évènements soulèvent le cœur :

-          Les homosexuels allemands ont exigé qu’un stade de « l’Euro de Football » (on ne sait plus dire championnat d'Europe) soit coloré aux couleurs du mouvement des lesbiennes et homos. Refus de la Fédération Européenne ! La Chasse à l’homme est engagée avec procès en déviation politique et phobie anti-homosexuelle. Dire non est un acte de haine fascisant.

-          « Dans une décision rendue ce mardi 22 juin, la plus haute juridiction administrative a en effet suspendu l'entrée en vigueur, prévue le 1er juillet 2021, des nouvelles règles de calcul du montant de l'allocation-chômage. Faisant suite à la saisine de plusieurs organisations syndicales, le Conseil d'État justifie cette décision en arguant que « les incertitudes sur la situation économique ne permettent pas de mettre en place, à cette date, ces nouvelles règles qui sont censées favoriser la stabilité de l'emploi en rendant moins favorable l'indemnisation du chômage des salariés ayant alterné contrats courts et inactivité. » Les législateurs et l’exécutif n’ont qu’à aller se faire voir chez Plumeau. Quelques énarques nommés en ont ainsi décidé. Où est la démocratie ?

-          On retend rouvrir le procès d’Omar Haddad parce que le jugement le condamnant est marqué par un racisme anti-arabe. Une femme ayant tué son mari fait l’objet d’une campagne en sa faveur en prétendant qu’elle ne doit pas être condamnée car victime de la prédation violente de son mari ! Selon l’identité raciale ou sexuelle du « mis en cause », la justice ne doit pas condamner ou revenir sur ses condamnations.

-          Le GIEC sort un rapport selon lequel on est tous foutus, sauf actions délirantes dans les 5 ans. On invite les lecteurs à lire deux livres fondamentaux : « Le Mensonge écologique » et « la Religion écologique » respectivement de Kersvadoué et Gérondeau. Ils apprécieront ce qu’est le Giec et le sérieux scientifique de ses analyses. Gérer par la peur, un grand axe de la modernité.

-          Un taré tue un chat. Six mois fermes ! Trois braqueurs masqués, armés, attaquent un bar et s’empare de la recette. Reconnus, récidivistes, ils écopent de trois mois avec sursis !

 

-       

Élections régionales : l’effondrement dans le ridicule et la honte !

La démocratie fonctionne lorsque les élections permettent au pays de débattre de questions cruciales, sur la base d’une information honnête, approfondie et complète, et de choisir des options claires dont il pense qu’elles seront bénéfiques.

Deux élections ne correspondent en rien à cette obligation.

La première est l’élection européenne. Personne ne peut savoir pour quoi on vote puisqu’il n’y a pas de programme. Celui-ci est défini principalement par la Commission et accessoirement par les États après coup. La campagne électorale est un concours de beauté entre partis où on ne parle que de questions qui sont hors de portée du Parlement européen. La proportionnelle permet de fragmenter l’offre politique. Quelques élus dispersés dans un magma de plus de 700 membres de l’Assemblée européenne n’ont strictement aucun pouvoir et ne sont généralement là que pour « prendre l'argent et se casser ».

La seconde est l’élection régionale. La décentralisation a été un des échecs les plus navrants de la Mitterrandie et la création de conseils régionaux à géométrie variable et à fonctions changeantes et sans signification a conduit à une inflation de fonctionnaires territoriaux et de rémunérations d’élus ainsi qu’à un gaspillage de budgets totalement ahurissant. On a commencé par construire des régions très petites qui auraient eu un sens si on avait supprimé les départements et des fonctions spécifiques. On s’en est bien gardé. Il en est résulté des dépenses somptuaires dans des palais régionaux et des recrutements massifs. Puis on s’est avisé que tout cela coûtait vraiment trop cher. Alors François Hollande, entre deux balades à scooter et trois visites de journalistes, a crayonné une nouvelle division, absolument arbitraire tout en faisant voter une restriction massive des attributions de ces parlements d’anciens régimes sans ancienneté et sans régime.

Rappelons que pour l’essentiel les Régions s’occupent de la maintenance des lycées et collèges et de l’entretien des routes, et, un peu, des soutiens à l’économie. Mais il n’impulse aucune vraie politique et ne peut donc produire aucun résultat. Comme pour les Européennes, le vote ne débouche sur rien d’utile et de sérieux. Comme pour les Européennes les pauvres débats qui n'intéressent personne portent sur des questions qui ne sont pas du pouvoir de ces assemblées. Sécurité ? Eoliennes ? Actions économiques ? Gestion des transports ? Immobilier ? Tout est entre les mains des préfets et des maires ou des intercommunalités.

Les débats, dès qu’on se concentre sur les mesures concrètes, portent sur des questions ancillaires minables ou sur des distributions de pognon, les contribuables français ayant des poches profondes et la pompe régionale un appétit sans limite. Les régions sont des machines à subventions plus ou moins douteuses, plus ou moins démagogiques, doublonnant à qui mieux mieux avec les autres étages administratifs, y compris l’Europe.

À ces difficultés structurelles s’ajoutent des délires circonstanciels.

Le premier est la volonté farouche d’Emmanuel Macron de tuer ces élections qui vont démontrer son absence quasi-totale d’enracinement dans le pays et la marginalité de LREM. Depuis trois ans, il organise la destruction de l’élection avec une constance politicienne et une passion anti démocratique parfaitement honteuse. Comment tuer cette élection ! rappelons qu’il a attrapé le COVID lors d’une réunion après couvre-feu qui avait comme seul sujet la destruction des élections régionales ! Il lance une campagne pour les reporters en 2022 après les présidentielles en essayant de faire endosser la décision par l’opposition. C’est un flop. Elles seront déplacées en juin. Il réagit aussitôt en déplaçant les dimanches prévus pour le vote de deux semaines. Cela permet de faire couvrir la campagne par le championnat d'Europe de football, et le second tour par le Tour de France, sans parler de Roland Garros ! En plein pendant la campagne on enlève les masques et les couvre-feux : partez, partez et profitez de la route, de la mer et de la campagne. Le second tour aura lieu le jour du grand départ en vacances ! Formidable ! Si avec cela on ne parvient pas, comme aux municipales de tuer la droite et à déconsidérer les résultats de l’élection, avec un taux d’abstention historique, c’est à vous décourager de fausser la démocratie.

Mais cela ne suffit pas. Il faut encore organiser une tournée publicitaire dans toute la France pour la bobine du Président soit partout présente dans les médias pendant que les candidats aux régionales font campagne dans le désert médiatique et l'égout des réseaux sociaux. Naturellement cette initiative est complétée par une pluie de cadeaux électoralistes bien préparée : ah cette subvention de 300 euros pour les jeunes « pour la culture » ! Quelle astuce en ce moment où les organisations culturelles sont effondrées ! C’est encore mieux que la cantine à 1 euro et les serviettes hygiéniques périodiques gratuites pour les étudiants. Et tout est prévu pour l’après élection. Le Président « reprendra la main » comme il dit. Tout est préparé. En septembre il ne restera rien de l’échec cinglant qu’il anticipe. Les farces et attrapes seront distribuées avec le soutien des médias complices pendant tout l’été.

Pour bien faire on a évidemment essayé de troubler le jeu politicien, en Paca et dans le Nord, avec les ficelles les plus grosses. Il s’agit de faire perdre la droite pour se présenter comme le seul rempart contre marine Le Pen. Une ambition nationale des plus médiocres et un calcul électoral des plus éculés. Les problèmes du pays ? Quels problèmes ? Surtout pas de programme ! Simplement des mesurettes pour dire qu’on a fait quelque chose. L’efficacité ? On s’en fout.

Un tel mépris pour l’électeur, à un tel niveau de pauvreté politique, sur fond de grand déclassement et de grands effondrements, restera une curiosité du temps.

Les partis politiques sont tous à la ramasse.

-        Les Verts tentent de faire croire qu’ils s’intéressent à l’écologie. Il faut lire leur programme interne notamment celui qui est expliqué aux jeunes qui intègrent la mouvance : « nous sommes là pour détruire le capitalisme et le patriarcat ». Les petits oiseaux ? Quels petits oiseaux. On appelle cela l’escroclogie. On n’a pas tort. On sait que s’ils parviennent au pouvoir un flot de mesures islamo gauchistes, LGBT+ et « cancel culture » va envahir les dépenses régionales. Écriture genrée pour commencer, cours de récréations dégénérées pour continuer, blocage des circulations dans l’hystérie la plus totale. Ce qu’on a vu à Paris mais en grand. L’horreur et le pourrissement partout. Aucun effet sur le CO2 et sur quoi que ce soit. Et une pluie de subventions aux copains après avoir augmenté la rémunération des élus.

-        Le PS est à la remorque des Verts et on sait leur cupidité et leur mépris pour l’électeur. À part les effets de coiffure de Mme Pulvar, le programme est vide.

-        La droite a tellement peur d’avoir un programme qu’elle n’a d’autre ambition que d’être un rempart contre les sottises de gauches et les ambitions de l’extrême droite tout en essayant de séduire et la droite droitière et le centre gauche. De la dentelle si peu fine qu’à la fin on ne voit que les trous.

D’après les sondages, l’abstention pourrait dépasser 60 %. On n’ose pas le publier, mais on constate que plus de la moitié des électeurs ne savent même pas qu’un scrutin arrive dimanche prochain. On jugera que ce sont les Français qui ont décroché de la démocratie. Quelle ignominie.

Lorsqu’on crée des institutions sans signification et que l’on fait tout pour les escamoter, vraiment tout, on récolte ce qu’on a semé. Les Français n’y sont pour rien.

Soit on régionalise des politiques et il faut dire lesquelles et prouver qu’elles seront mieux gérées à un échelon régional. Soit on supprime les régions. Telle est la vérité profonde qui ressort de ces élections ratées. Il est vrai que l’abaissement des nations par la division régionale est dans le programme des fédéralistes européens. Il faudra donc lever cette hypothèque. Est-ce que la France doit devenir une somme insignifiante de territoires ouverts à tout vent et gérée principalement par les directives européennes ?

Le mieux serait sans doute de supprimer les régions et de n’envoyer au Parlement européen qu’une délégation des députés, au prorata des groupes, en refusant de jouer le jeu des élections européennes.

On commence à savoir que l’ambition ultime d’Emmanuel Macron est de devenir un président de l’Union Européenne, élu au suffrage direct par l’ensemble des peuples européens. Sa réélection et ses innombrables simagrées européistes, son alignement antinational sur les intérêts allemands, son atlantisme sans nuance, toute cette gymnastique honteuse pour un précisent de la république française, n’ont d’autres objets que cette sublime ambition : devenir un Jupiter Européen, échappant à toutes les contraintes et à toutes obligations de faire pour être enfin rassuré sur ce qu’il est. Un projet antinational fou ? Le projet d’un fou ?

Les Français feraient bien de commencer à s’intéresser à l’essentiel : le grand redressement. L’inconscience nationale à ses limites.

 

Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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