Le hollandisme : sinueux ou destructeur ?
Après une première année détestable jusqu'à la honte, on pouvait penser que la politique de F. Hollande allait s'infléchir dans un sens plus digne et plus intelligent, en tout cas, plus compatible avec les nécessités françaises. L' électoralisme démagogique et les mépris idéologiques sont peut être nécessaires pour gagner des élections mais ne sont pas une obligation permanente de gouvernement.
Ce n'est pas l'idée du Président de la République que l'on découvre à nouveau comme un politicien froid et méprisant, bien décidé à casser les reins du capitalisme français en ruinant les entrepreneurs et leur famille, en empêchant toutes les mesures poussant à la production, et en aggravant toutes les charges.
La taxe nouvelle sur la pénibilité est infondée dans quelque perspective où l'on se place. Il est aberrant de charger la barque pour rien, alors que les entreprises sont accablées de charges et qu'on a privé de ressources les investisseurs potentiels.
La fausse réforme des retraites est une honte.
Ce n'est pas de cela que la France a besoin.
On aurait aimé que F. Hollande soit un simple incapable. Mais c'est bien pire que cela : un pervers qui sait qu'il fait du tort et qui aime cela, car il croit que grâce à la communication et à ses astuces politiciennes il tiendra jusqu'au bout et pourra être réélu sur la bassesse semée comme des cailloux électoraux sur le chemin du pays.
On peut craindre que le budget soit à nouveau un exercice non seulement d'imbecillité économique et fiscale mais aussi de haine politicienne ciblée.
La seconde année risque d'être comme la première : un gâchis haineux et destructeur qui aggrave la situation de la France et des Français.
Rarement on a eu en France une équipe dirigeante aussi peu en ligne avec les exigences nationales. Et elle a les pleins pouvoirs .Il y a désormais deux France : celle qui travaille accablée sous les charges et qui paie l'autre France, à peu près égale en taille, qui dépend à 100% de la dépense publique et qui prend ses aises.
Ces deux France sont au Prozac. La première craint de ne plus pouvoir tenir. La seconde craint de ne plus pouvoir être payée.
En s'appuyant sur la seconde contre la première, F. Hollande fait un calcul détestable. Faire carrière consciemment sur la déréliction d'un pays est impardonnable.
Ce qui vient de se passer démontre que l'an deux du hollandisme, dont les deux mamelles sont la démagogie et la fiscalité, sera à l'égal de la première.
La question très clairement posée à la suite de la consternante palinodie sur les retraites et de la hausse nouvelle de la fiscalité, est de savoir si la France pourra supporter cinq années de ce sinistre hollandisme. Partout on entend des voix autrefois modérées qui crient, en privé, "ce n'est pas possible" ; "ce n'est pas tolérable" ;" il est fou" ; "Il va falloir un "printemps français", contre ce Ceaucescu du néant qui promène sa petite taille hargneuse sur les ruines qu'il provoque".
Les journalistes, eux, voient en F. Hollande un sympathique rigolo, qui de petite phrases en peties phrases, se tortille dans les difficultés françaises en évitant toutes les épines et les aspérités. Quelle habileté face à Mélenchon ; quelle subtilité face aux Verts ; quelle astucieuse virevolte face à Bruxelles ! Toute com' dehors n'a-t-il pas profiter de l'été pour monopoliser les medias ? Formidable non ?
Et la France dans tout ce baratin pitoyable ?
La France ? Quelle France ?


Voir nos autres blogs