Une autre manière d'analyser la situation économique mondiale

Un des drames de la réflexion économique est qu’elle manipule des valeurs consolidées en monnaie courante corrigées de l’inflation. Ce choix assez naturel masque la plupart des problèmes et provoque des incompréhensions majeures.

En géométrie, on aime bien les « transformées ». Aussitôt une figure en apparence très compliquée se simplifie et des démonstrations limpides peuvent être conduites. En économie aussi, il importe de se libérer des habitudes et de revoir les évolutions des grands agrégats en des unités de valeur différentes.

Appelons « valeur de référence » un panier d’objets qui représentent depuis toujours le bien patrimonial « qui ne ment pas », parce qu’il est rare. Mettons-y l’or, et éventuellement un autre métal rare, une matière première de nécessité absolue, disons le pétrole, et le m2 dans une ville monde (Paris, Londres, Tokyo, New York…). Le panachage est toujours arbitraire, mais on est surpris que les résultats ne dépendent pas tellement du choix des ingrédients de notre indice et de leur proportion quand on déflate les séries économiques sur une assez longue période, par exemple le demi-siècle.

Le graphique ci-dessous, fait à main levée, est une approximation grossière du résultat ( Nous suggérons aux nouveaux doctorants en économie de faire ls calculs exacts en imaginant quelques paniers de valeurs de référence).  Le graphique présenté commence en 1973 et se termine en 1922.

La ligne rouge fixe la valeur de référence par construction constante.

On voit que les prix courants s’effondrent sur une longue période calculée en valeur de référence.  Depuis 1971 et la fin du système de Bretton Woods, on est entré dans un système de monnaie fondante alimentée par les émissions massives de monnaies banques centrales et aussi par l’ouverture totale à la concurrence des pays très pauvres à forte population, et/ou à ceux des pays maintenus dans la déroute économique par le communisme pendant des décennies.

On voit également qu’en valeur de référence le PIB baisse, avec des accélérations dans la baisse à chaque crise décennale, 1973, 1992, 2001, 2 008… Les objets de luxe ont toujours l’air de fuir devant le revenu. Mais depuis 1973, la chute est devenue réellement importante. Une sacoche Hermès à deux soufflets est passée de 10.000 francs à 16.000 euros ce qui en francs fait plus de 100.000 Francs. Il ne reste plus que 10% de la valeur de la monnaie française par rapport à 1970. Le titre Hermès se porte très bien !

Comme les prix se sont effondrés plus encore, le pouvoir d’achat, qui a aussi baissé en valeur de référence, n’a pas baissé en valeur courante. Pour simplifier, il a augmenté en proportion de la baisse des prix liée aux importations chinoises.

En revanche, la hausse de l’immobilier est presque entièrement gommée dans notre graphique.  L’immobilier a conservé sa valeur intrinsèque.

Ce qui se passe à partir de 2020 c’est le blocage de la production et la désarticulation des flux de la mondialisation. On libère des sommes gigantesques de monnaies banque centrale sans production. La courbe des prix vient à croiser celle du PIB et efface toute hausse de pouvoir d’achat et au-delà. C’est ce qui explique l’irruption des mouvements violents, Gilets Jaunes, refus de la réforme des retraites etc.

Tant qu’on ne comprend pas la machinerie qui s’est mise en place à partir de l’instauration des changes flottants et de la suppression de l’obligation de contrôler les grands déficits et les grands excédents, on ne peut dire que des sottises majestueuses à partir d’apparences bizarres qui flottent allégrement dans une caverne platonicienne légèrement déjantée.

L’acceptation des grands déficits américains, pour fournir la monnaie internationale d’usage, entraîne automatiquement la création d’excédents équivalents. Le pays qui les accumule ne sait pas quoi en faire, puisqu’il est déjà hypercompétitif et en excédent. Le pays déficitaire voit ses entreprises chavirer et en manque de liquidité ne peut pas investir. Le système se retrouve en sous-investissement productif permanent. Les liquidités excédentaires cherchent des emplois qui ne se trouvent que dans des opérations financières et boursières, en un mot dans la spéculation, et dans des stratégies de défense patrimoniale comme l’immobilier.

Bien sûr, le transfert de la production vers les pays pauvres entraîne une hausse formidable du niveau de vie dans ces pays (au moins 400 000 000 de personnes sorties de la grande pauvreté depuis 50 ans) tout en enrichissant parfois de façon extravgante la petite élite qui s’est placée dans les circuits de la mondialisation et du recyclage des masses financières.

Les classes moyennes occidentales sont les premières victimes : la croissance s’arrête et le pouvoir d’achat ne dépend plus que des produits importés à bas prix.Cela ne suffit pas vraiment.  Il faut développer le crédit et les subventions pour maintenir une forme de croissance et une apparence de continuité dans la société d’abondance. La dette et les impôts deviennent critiques. Lorsque, comme en France, le système fiscal est globalement progressif on aboutit à cette situation intenable où il faut 1.9 % d’augmentation de la dette pour obtenir 1 % de hausse du PIB qui provoque une hausse de 1.7 % de hausse des impôts et prélèvements !

Jusqu’en 2020, une crise décennale venait purger les bulles financières provoquées par les excédents de balances de paiement. Les banques centrales rechargeaient la machine sans inflation grâce aux importations à bas coûts en provenance de la Chine et des pays à salaires extrêmement bas. On avait une inflation monétaire sans inflation des prix à la consommation, mais une hausse de la valeur de l'immobilier et de la bourse. La classe moyenne s’en sortait en allant chez Liedl puis Aldi, et en s’endettant sur des dizaines d’années !

La crise sanitaire puis la guerre en Ukraine ont détruit cette machinerie faussement vertueuse. Utiliser les banques centrales pour compenser le revenu perdu par la disparition de la production, alors que la perturbation des circuits logistiques de la mondialisation devenait critique, ne pouvait qu’entraîner une forte inflation non compensée par les importations à très bas prix. Le choc de la guerre sur les coûts énergétiques et la disponibilité de biens agricoles, a aggravé une situation déjà intenable. La poussée massive des prix commence trois-quatre mois avant le début de l’invasion Russe en Ukraine.

L’inflation excessive  a aussitôt obligé les banques centrales à freiner des quatre fers provoquant aussitôt des perturbations supplémentaires en mettant en défaut les entreprises trop endettées, les banques ayant prêté pour des opérations spéculatives et les pays qui avaient choisi la dette à outrance comme la France.

Pour corser la situation, une peur millénariste a été insufflée à partir de mouvements idéologiques américains relayant des passions anti capitalistes en déshérence depuis l’effondrement de l’Union soviétique et une religiosité également en jachère depuis l’effondrement du christianisme. Elle a diabolisé l’humanité et sacralisé la nature et l’animal. L’homme prométhéen avait volé le feu de l’Olympe et mit le feu à la terre. Il massacrait la faune sauvage sans vergogne et vidait les sous-sols de tout ce qu’il jugeait utile. Le CO2, qui touche absolument toutes les activités humaines, est devenu le vecteur de condamnation de la race humaine outrecuidante et folle. Démarrée aux Etats-Unis, l’idée saugrenue et scientifiquement fausse d’une influence radicale du CO2 sur le climat, au point de cuire la terre et de la faire se noyer sous l’élévation massive du niveau de la mer, s’est imposée dans les mouvements radicaux américains puis, peu après la conférence de Rio qui voulait dénoncer le rôle de l’homme sur l’avenir de la nature, dans les mouvances internationales et dans la tête des élites dirigeantes de nombreux pays. La propagande a été si forte, si générale, portée pendant si longtemps qu’une peur panique s’est emparé des esprits au pont de créer un état de sidération individuelle et d’hystérie collective. On se rappelle qu’à Carthage, lorsque le climat faisait des siennes, notamment avec des sécheresses calamiteuses, les élites offraient leurs filles vierges et pubères en sacrifice au Dieu Baal. Le spectacle de ces pauvres enfants drogués avant le supplice et brûlant allègrement dans des brasiers terrifiant était censé émouvoir les Dieux, une idée fréquente dans les sacrifices religieux, depuis l’origine de l’humanité, tout en calmant la révolte des administrés vis-à-vis des familles dirigeantes.  Aujourd’hui, sous l’influence des ONG, les instances internationales se sont mis en tête de réussir en quelques années une conversion totale des activités en supprimant toutes celles émettant du CO2. Ils ont eu surtout de l’écho en Europe où les gouvernements multiplient les règlements malthusiens et les dépenses contraintes infinançables. Et cela au moment même où le coût de l’argent pénalise les états ultra-dépensiers. C’est évidemment une totale folie irrationnelle, qui apparaîtra comme telle quand soudain les yeux se décilleront et que le sortilège s’évanouira, ce qui est le destin des peurs millénaristes. Mais que de dégâts sont à craindre ! 

On stigmatise allègrement les propriétaires « qui ont profité de la hausse phénoménale de l’immobilier ». Et on croit qu’ils pourront payer pour toutes les folies en cours. En termes d’unités de valeur de référence, les prix sont restés stables. Il est tout de même simple à comprendre que le propriétaire qui a acheté un appartement disons entre 1970 et 1990 a toujours le même appartement en 2023 et n’a pas augmenté ses possessions. En revanche il a perdu beaucoup de revenus avec tous les prélèvements accumulés sur l’immobilier : IFI, taxe foncière, frais de « notaire »,... , et l’accumulation des frais liés à des contraintes réglementaires effroyablement coûteuses. En revanche les étrangers, qui ne paient pas les mêmes taxes et qui se sont enrichis avec la mondialisation ont racheté une bonne part de l’immobilier le plus luxueux. Et l’État leur a consenti dans certains cas des dégrèvements fiscaux pour se faire. Bravo !

Les entreprises françaises qui n’ont pas fait faillite ont été rachetées par les entreprises des pays accumulant des excédents. Les Allemands ont racheté une part colossale du patrimoine d’entreprises Français. Sous-investissement, délocalisation, transfert de la propriété vers l’étranger ont été de règle depuis quarante ans !

Le secteur public a lui-même été ravagé par le sous-investissement. Certes on peut trouver des tee-shirts à quelques euros dans les surfaces commerciales qui cassent les prix, mais l’hôpital a souffert, la recherche s’est étiolée, les armées vivent de bouts de ficelles, les prisons nécessaires n’ont jamais été construites, les ponts ne sont plus maintenus sur les routes secondaires, la SNCF ne fonctionne plus, les aérogares sont devenues non fonctionnelles, l’université n’a plus que des locaux quasiment insalubres, les postes diplomatiques ont fondu, et plus rien ne marche.

On voit en observant ls courbes du graphique tout le risque qui pèse sur la « réindustrialisation ». Les prix nationaux de production en l’état des législations, sont de 2 à 10 fois ceux des produits importés. Sauf dans des cas très spéciaux, la relocation ne peut pas marcher sans d’énormes changements fiscaux et réglementaires. Au moment où les flux d’articles à bas prix se tariront, la courbe des prix recroisera celle du PIB et éliminera le pouvoir d’achat !

La seule solution pour l’Occident, qui globalement souffre des mêmes maux, avec moins d’acuité dans les pays où les dépenses et la dette ont été maîtrisées depuis 1990, est de revoir le mode d’organisation du système monétaire international et de l’Euroland. Il faut éviter les excédents systémiques et les déficits endémiques. En éliminant les déséquilibres, on retrouvera une logique de la production et de l’emploi plus maîtrisable. Notamment il redeviendra possible de parler en termes d’investissement productif et plus seulement en termes d’augmentation de la valeur des titres.

C’est le message fondamental que suggère le « graphique de Dufau », comme disait mes élèves. Je regrette d’en avoir réservé le commentaire à mes conférences. Il mériterait d’être recalculé avec plus de soin et utilisé à plus grande échelle pour sa vertu d’explication limpide de la situation mondiale . Quand la folie déclenchée par les gourous de la décarbonation totale à réaliser de toute urgence sera retombée, et en espérant que le champ de ruines ainsi créées ne soit pas trop étendu, il sera temps de penser à retrouver un peu de raison et de reconstruire un système mondial des échanges plus rationnel fondé sur l’équilibre des flux, plus que sur des rapports de force destructeurs même pour les pays qui croient posséder des capacités de domination.

 

Didier Dufau pour le Cercle des économistes e-toile



Le retour de l'inquisition : exemple pratique , le "décret tertiaire".

Pour ceux qui ne savent à quelles extrêmités réglementaires la folie écologique a entraîné nos élites énarchiques, voici un exemple de courrier reçu par un propriétaire loueur de bureau.
 
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Messieurs, 

Le décret n°2019-771 du 23 juillet 2019 dit « Décret tertiaire » est entré en vigueur le 1er octobre 2019.

Son objectif est de réduire le niveau de consommation d’énergie du bâtiment d’au moins 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence qui doit être choisie par le Propriétaire. 

Les immeubles concernés doivent répondre à deux conditions cumulatives d’usage et surface, à savoir : 

-           le bâtiment hébergeant exclusivement des activités tertiaires sur une surface cumulée supérieure ou égale à 1.000 m² (les surfaces accessoires aux activités tertiaires étant prises en compte sur la base de la définition de l’entité fonctionnelle fixée à l’article 2 de l’arrêté « Méthode ») ;

-           le bâtiment à usage mixte hébergeant des activités tertiaires sur une surface de plancher cumulée supérieure ou égale à 1.000 m² ;

-           le bâtiment faisant partie d’un ensemble de bâtiments situés sur une même unité foncière ou sur un même site hébergeant des activités tertiaires sur une surface de plancher supérieure ou égale à 1.000 m².

Pour le suivi de cet objectif, l’ensemble des données de consommation énergétique annuelle des bâtiments concernés devront être déclaré sur une plateforme numérique spécialement créé à cet effet, appelé OPERAT. 

Ces obligations de déclaration et réduction des consommations d’énergies concernent autant les propriétaires que les preneurs à bail des bâtiments ou parties de bâtiment assujettis

Et chacun pourrait être visé par les sanctions fixées en cas de non-déclaration / inaction face aux objectifs fixés, notamment via une amende administrative (1 500 € par personnes physiques, et jusqu’à 7 500 € par personnes morales et par site), ainsi qu’un système de « name and shame » qui impliquera la mise en ligne publique des mauvais élèves, tant pour les propriétaires que les locataires). 

Pour mémoire, une société filiale du Groupe EMERIA occupe les locaux sis 98 avenue Saint Mandé à PARIS. 

En votre qualité de bailleur, nous vous saurions gré de bien vouloir nous indiquer si les locaux loués entrent dans le périmètre d’une des trois catégories. En effet, les clauses du bail ne nous permettent pas d’identifier ce point. Si vous ne disposez pas de ses informations il vous est possible de vous rapprocher de vos interlocuteurs privilégiés immobiliers (syndic représentant le conseil des propriétaires, Président du conseil syndical, ASL, AFUL, gestionnaire, property Manager/gestionnaire technique, etc.) lesquels disposent des données exactes ou plus précises sur le bâtiment dont fait partie le local. Pour conclure, nous vous remercions de nous donner les informations suivantes, à l’adresse mail indiquée en tête des présentes :

-       Si l’immeuble entre dans le champ d’application du Décret tertiaire ;

-       Dans l’affirmative, merci de nous confirmer qu’une démarche globale est menée par vous-même, votre gestionnaire, ou par le syndic, relative à :

(i)            La déclaration de l’immeuble sur la plateforme OPERAT pour renseignement des données relatives à l’immeuble (activités tertiaires exercées, surfaces etc.). En nous notifiant une fois ces démarches effectuées pour parfait suivi.

(ii)           L’année de référence que vous aurez choisie, en fonction des critères posés par le décret tertiaire, et nous préciser votre choix ;  

(iii)          La communication des consommations de référence (pour répondre aux objectifs de réduction énergétique) et des consommations annuelles, par type d’énergie. Et s’il s’agira de l’ensemble des consommations de l’immeuble, tant privatives que communes, ou uniquement de celles relatives aux parties communes de l’immeuble.  

 En effet, il est impératif que nous puissions obtenir ces informations rapidement, afin de nous organiser suffisamment tôt pour respecter les exigences du décret dans le délai qui nous incombe (soit pour rappel avant le 30 septembre).


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On notera que le propriétaire doit choisir une année de référence : sur quels critères ? La perplexité est de mise.

Il lui faut réduire le niveau de consommation d’énergie du bâtiment d’au moins 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à cette année de référence.

On ne dit pas que la norme au m2 est ceci ou cela. On dit que même si la consommation esst parfaitement optimisée depuis la création de l'immeuble, il faudra qu'il fasse des gains effectif de consommation de 60%.  Comment ? On ne sait pas ! La part du propriétaire, du syndicat de l'immeuble et du locataire ? On ne sait pas !

Les sanctions sont terrifiantes et concernent toutes les parties prenantes. En cas de non-déclaration / inaction face aux objectifs fixés, notamment: une amende administrative (1 500 € par personnes physiques, et jusqu’à 7 500 € par personnes morales et par site).

On appréviera le système de « name and shame » qui impliquera la mise en ligne publique des mauvais élèves, tant pour les propriétaires que les locataires).

Il faut s'affilier à la base de données OPERAT. Chouette !

Et tout cela avant le 30 septembfe 2023. Formidable !

Que chacun se regarde deux secondes et se dise je vais réduire ma consommation en la déclarant à l'administration de 60% en quelques années sous peine d'exposition déshonorante en place publique (on n'a pas pensé à raser le crâne des femmes propriétaires) et d'amendes prédatrices ! 

S'il ne se dit pas : nous sommes en Iran sous le régime du Parti de la Vertu, c'est grave. 

Nous sommes en France en Aout 2023 ! L'inquisition est revenue ! 

Quelle honte !

Rôle du CO2 dans le réchauffement climatique (2). Liste des principaux scientifiques critiques

Alors qu'une véritable chasse aux sorcières a été organisés contre les scientifiques qui ne voulaient pas simplement colporter une "vérité "venue des associations travaillant avec les organismes internationaux parce qu'ils ne voyaient pas de preuves convaincantes de la véracité des thèses avancées, il faut noter le nombre et la qualité des scientifiques concernés.

Je donne ici une courte liste des plus connus d’entre eux sachant qu'il y en a des centaines d'autres.

Patrice, professeur émérite des Universités, pour le Cercle des économistes e-toile.



Elliott D. Bloom, physicien, professeur à la Stanford University, membre de l'équipe du Stanford Linear Accelerator Laboratory , prix Nobel de physique, Senior Scientist Award de la fondation Alexander von Humboldt, insiste sur l'inadéquation des modèles invoqués par le GIEC.


Reid Bryson, professeur émérite de météorologie à l'université du Wisconsin, un des pères fondateurs de la climatologie moderne considère que les variations climatiques ont toujours existé et que le réchauffement climatique depuis le XIXe siècle est dû à la sortie du Petit Âge Glaciaire.


John Christy, professeur de sciences de l'atmosphère et directeur du centre des sciences de la terre à l'université de l'Alabama, ancien rédacteur des rapports du GIEC (leading author), médaille d’or de la NOAA : « Il n’y a aucune preuve évidente que l'activité humaine doive être mise en cause dans le réchauffement que l'on peut observer ; la coïncidence entre augmentation de la concentration en CO2 et réchauffement qui fonctionne de moins en moins avec le temps ». Son bureau à l'université a été visé par sept coups de feu en avril 2017, à l'occasion du "Jour de la Terre".


John Clauser, physicien quantique, prix Nobel de physique 2022. Ses déclarations figurent en incipit de cette petite synthèse. Après ses déclarations la conférence qu’il devait donner au FMI a été annulée !


Richard Courtney, relecteur expert du GIEC, consultant en science du climat et de l'atmosphère, admet qu'aucune preuve convaincante d'un réchauffement climatique causé par l'homme n'a été découverte.


Judith Curry, professeur à l'école des sciences de la terre et de l'atmosphère au Georgia Tech d'Atlanta. Décorée par l'American Meteorological Society, l'American Geophysical Union, la NASA, la NOAA et la Fondation Nationale des sciences. Elle affirme que « presque la moitié du réchauffement constaté au XXe siècle s'est produite lors de sa première moitié, avant le
développement mondial ». Pour elle, « la climatologie est devenue un parti politique de tendance totalitaire » et « une science douteuse au profit d'un projet politique ». En 2017, elle démissionne de son poste de professeur d'université, en soulignant qu'un scientifique est obligé d'adhérer à l'idéologie du GIEC pour obtenir des crédits et avancer dans sa carrière : soit on renonce à l'intégrité scientifique, soit on peut faire une croix sur sa carrière.


Richard Dronskowski, professeur de chimie et de physique à l'Université d'Aix la Chapelle, Allemagne, au Département de Chimie des Solides et Chimie Quantique. Lauréat du Prix Otto Hahn de l'Institut Max Planck, membre du Collegium de la Deutsche Forschung et de l'American Chemical Society. Il a déclaré que "la courbe en crosse de hockey est une falsification grossière destinée à répandre la peur", "qu'il n'y a absolument aucun consensus, zéro consensus [au sujet du réchauffement climatique]" et qu'il connaît "des collègues qui financent des instituts entiers grâce au climat. Ils n'ont aucun moyen de faire machine-arrière car leurs instituts seraient ruinés".


David Evans, mathématicien, qui a mis au point des modèles du cycle du carbone destiné au mécanisme de réduction de CO2 dans le cadre du protocole de Kyoto (1999-2005). Sur la base de nouvelles données, il a déclaré ne plus croire à l’influence du CO2 dans le réchauffement climatique.


Georges Geusken, chimiste quantique, professeur émérite à ULB. Il a montré que les modèles d’émission d’une back-radiation par le CO2 de la troposphère ne fonctionnait pas.

 

Ivar Glaever prix Nobel et principal signataire de la Déclaration sur le climat mondial affirme qu’il n’y a pas d’urgence climatique, précisant que les modèles climatiques « n’ont pas la moindre crédibilité en tant qu’outils de politique mondiale ».


Stanley Goldenberg, météorologue à la division de recherche sur les ouragans de la NOAA, ex-directeur au National Hurricane Center. Selon lui, « c’est un mensonge éhonté colporté par les médias que de faire croire qu’il n’y aurait qu’une frange marginale de scientifiques sceptiques sur l’origine humaine du réchauffement climatique ».


Howard Hayden, professeur émérite de physique à l'Université du Connecticut. Il a écrit une lettre ouverte au Département d'État américain pour exprimer son scepticisme, en déclarant que "les activistes du réchauffement climatique, comme des fourmis qui considèrent que le monde est fait de
rochers de 1 mm de diamètre, regardent les 3 derniers millionièmes de 1% de l'histoire de la Terre et font des conclusions extravagantes sur le climat et en particulier sur leur compréhension du climat".


Steven E. Koonin, physicien, spécialiste des modèles prévisionnels en physique, ancien directeur du Californian Institute of Technology (Caltech), ancien conseiller scientifique du président Barack Obama. Il considère que les modèles utilisés par le GIEC sont plus fragiles les uns que les autres.


Christopher Landsea, météorologue à la NOAA, spécialiste des ouragans, Ancien rédacteur du rapport du GIEC, il l'a quitté en en dénonçant l'instrumentalisation : « je ne peux pas continuer, en conscience, à contribuer à un processus que je considère être et conduit par des objectifs préconçus et
scientifiquement non valables ».


Robert Laughlin, prix Nobel 1998, déclare que « nous n’avons pas le pouvoir de maîtriser le climat ; l’humanité ne peut et ne doit rien faire pour réagir au changement climatique ».


Harold Lewis, professeur émérite de physique (1923 - 2011), ancien directeur du département de physique à l'Université de Californie, Santa Barbara. Il a déclaré que "l'arnaque du réchauffement climatique est la fraude pseudo-scientifique la plus grande et la plus réussie jamais vue de toute ma
carrière de physicien" et il dénonce le « torrent d'argent » issu des subventions gouvernementales qui « corrompt » l'American Physical Society.


Richard Lindzen, professeur à Harvard, un des plus grands noms de la climatologie, directeur au MIT, est sceptique sur la réalité d'un réchauffement exceptionnel et écrit : « Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21e siècle, le monde développé s'est plongé dans une panique hystérique à propos d'une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d'exagérations grossières, de projections informatiques hautement incertaines, combinées en déductions improbables, il s'est trouvé en face d'un recul de l'âge industriel » .


Stephen McIntyre mathématicien à l'université de Toronto : avec Ross McKitrick, il a fait reculer le GIEC sur l'utilisation de la courbe en crosse de hockey de Michael E. Mann, qui s'est révélée être une manipulation totale.


Horst Malberg, professeur en météorologie et climatologie, ancien directeur de l'Institut de Météorologie de l'Université de Berlin. Il a été co-signataire d'une lettre ouverte de plus de 100 scientifiques allemands à la Chancelière allemande en juillet 2009 qui dénonce la croyance du réchauffement anthropique comme une pseudo-science.


Istvan Markó, président de l'European Chemical Society, affirme en 2011 : « Nous ne savons que peu de choses du climat terrestre, et les déclarations du GIEC sont utilisées dans un but politique. (...) De plus, affirmer que le taux de CO2 augmente la température du globe est erroné. La hausse de température précède l’augmentation du taux de CO2 (...).


Kary Mullis, Prix Nobel de chimie. Il est sceptique sur l'alarmisme actuel, pointant en particulier du doigt l'erreur de croire que l'on peut prévoir le climat à dix ou trente ans, alors que notre connaissance du climat est très parcellaire. Il affirme que "la climatologie actuelle est une plaisanterie".

 

Etc.


 

Rôle du CO2 dans le réchauffement :pourquoi de nombreux scientifiques résistent

Comme nous l'avons démontré dans de multiples articles, sous l'influence d'une théorie qui explique le réchauffement par la création anthropique de CO2, des politiques économiques suicidaires sont en train d'être mises en place notamment en Europe et particulièrement en France.

Cette théorie est considérée sous l'influence du GIEC comme la seule vraie, toute dissidence étant vue soit comme un complotisme ou une sottise navrante ou une action déplorable des lobbies de la croissance. Les opposants sont donc des primates antiscientifiques dont la bêtise risque de tuer la terre ou des pauvres types influencés par le patronat. En fait des salauds au sens sartrien du terme  !

Il était intéressant de faire un point exhaustif des aspects purement scientificques de la question. Notre ami Patrice, grand scientifique et professeur émérite de l'université, a passé de longs mois à tenter cette synthèse. Son approche est totalement libre de préjugés et ne cherche pas à prouver une thèse a priori quelconque. Elle est simplement technique et d'une neutralité absolue.  Quels sont les mécanismes en cause ? Permettent-ils d'aboutir à des conclusions ?  Qu'en disent les grands scientifiques ?  Impossible de trancher sans aller au plus près des équations et des calculs.

Le résultat est une surprise par rapport au catéchisme imposé par les instances internationales. On ne parvient pas à justifier le scénario proposé en partant des acquis de la science. Au contraire, tout le long du chemin apparaissent des impossibilités absolues. Alors brusquement, on constate que les promoteurs du scénario CO2 quittent la science pour se livrer à des conjectures dont beaucoup de scientifiques mesurent l'invraisemblance. Et dont nous, au Cercle des économistes e-toile, ressentons très vivement le danger. Peut-on ruiner l'économie pour un jeu d'hypothèses que beaucoup de grands scientifiques tiennent pour douteuses  ?

Nous livrons ce rapport pour que chacun puisse avoir les informations qui sont au coeur du réacteur. Merci Patrice !

 

Etude de synthèse sur le rôle allégué du CO2 sur le réchauffement de la planète.

Première question : le CO2 absorbe-t-il bien la radiation infra-rouge troposphérique ascendante ?
La réponse est oui. Dans le spectre infra-rouge du CO2 (celui qui nous intéresse, puisque la radiation atmosphérique est dans l’infra-rouge) il existe bien une bande d’absorption qui est détectée à 15μm. L’absorption de cette longueur d’onde à 15μm va transférer au CO2 une énergie donnée par la formule de Boltzman Ev= hc/lambda, lambda étant la longueur d’onde, h la constante de Planck et c, la vitesse de la lumière.  Il est clair que les capacités d’absorption du CO2 sont discrètes et ne jouent que pour certaines longueurs d’onde. Il s’agit d’un phénomène quantique et le gain d’énergie du CO2 est par définition quantifié. Ce n’est pas le cas des autres molécules gazeuses, on le verra plus bas.

Seconde question : cette absorption et l’énergie correspondante emmagasinée vont-t-elles bien exciter la molécule de CO2 ?
La réponse est oui. Le CO2 est une molécule tri-atomique 0=C=0 ; en emmagasinant l’énergie Ev, elle peut vibrer de trois façons :
par étirement symétrique ν1, à 7,5 μm,
par déformation angulaire ν2, à 15 μm,
par étirement asymétrique ν3, à 4,3 μm
Les deux derniers sont actifs dans l’infrarouge mais seul ν2 (déformation angulaire) se situe dans le domaine du rayonnement infra-rouge de la Terre (de 5 à 40 μm).
La bande 15μM correspond bien à la seule bande de radiation infrarouge terrestre ascendante qui peut-être captée par le CO2 Cet élément est absolument capital car il constituera une des limitations majeures (et même quasi intégrale) du rôle qui pourrait être attribuée au CO2 dans le réchauffement terrestre.

Troisième question : lorsque la molécule de CO2 se désactive (perte de l’excitation) renvoie-t-elle de la chaleur ? La réponse théorique en laboratoire serait oui. La réponse « réelle » au niveau de la troposphère est non, ou à un niveau très faible, selon les auteurs.

C’est le point crucial de l’ensemble du « scénario CO2 ». Théoriquement, et en laboratoire, une molécule de CO2 excitée par l’absorption à 15μm d’une radiation infra-rouge se désactive (se « dés-excite ») et rend son énergie en émettant une bande de fluorescence (en se désactivant elle est supposée réchauffer le milieu). Mais dans la troposphère ce n’est pas le cas, ou bien c’est un phénomène mineur. Pour quelle raison ? Simplement parce que le CO2 n’est pas seul. Le CO2 de la troposphère ne se désactive pas, ou à la marge, en émettant un rayonnement thermique (désactivation radiative) mais se désactive avant tout par collision et transfert d’énergie d’excitation en énergie cinétique (qui ne génère pas de chaleur).


Le CO2 de la troposphère se désactive avant tout par collision et transfert d’énergie et non par émission d’un rayonnement thermique.


Dans la basse atmosphère 78 % des molécules sont des molécules d’azote (N2), 21 % sont des molécules d’oxygène (O2) et 1 % sont des molécules d’argon Ar. Le CO2 ne représente que 0,04 % des gaz de la basse atmosphère. A la température de 15°C ces molécules sont animées de vitesses de translation de l’ordre de 500m par seconde. A la pression d’une atmosphère, chacune d’entre elles subit plusieurs milliards de collisions par seconde. Ces collisions sont en majorité élastiques et il n’y a pas d’interaction (c’est à dire pas de transfert d’énergie). On peut facilement calculer l’énergie cinétique moyenne des molécules de N2 et O2 par la formule de Bolzman Em = 5/2 kT ou k est la constante de Boltzman et T la température en Kelvin. L’énergie et la vitesse des molécules va donc augmenter avec la température et partant le nombre de collisions également Il s’agit bien chaque fois d’énergie de translation, qui est une énergie continue, augmentant avec la température et non d’énergie de vibration, comme celle du CO2, qui est, elle, quantique et indépendante de la température. Le CO2 subit, on l’a vu une déformation angulaire et vibre lorsqu’il est excité. Ainsi l’absorption dans la bande de 15μm d’un rayonnement infra-rouge est un des mécanismes d’excitation de la molécule avec accumulation d’une énergie de vibration (et non pas de translation comme les molécules de O2 et N2). Si le CO2 était seul il perdrait cette énergie de vibration par l’émission d’un rayonnement de fluorescence. Mais il n’est pas seul ! Il se trouve dans un milieu où plusieurs milliards de chocs par seconde sont liés aux molécules de CO2 et de N2.  La désactivation par collision précède la désactivation radiative


La question pertinente est alors : le CO2 va-t-il avoir le temps de se désactiver en émettant un rayonnement thermique avant de subir le choc permanent des autres molécules ?


La réponse est non. Il a été calculé que la durée de vie du plus bas état excité de CO2 était de 0,64s. Or la désactivation par collision concerne des états excités de très courte durée de vie (10-9s à 10-7s). Des millions de collision interviendront donc avant qu’une désactivation radiative du CO2 par émission de fluorescence puisse avoir lieu. Par ailleurs à 15°C, 40 % des molécules de N2 et O2 ont une énergie cinétique Ec supérieure à l’énergie de vibration Ev du CO2. Lors de collisions inélastiques (autrement il n’y a pas d’échange d’énergie) elles vont donc transférer au CO2 une énergie de vibration correspondante. En retour le CO2 restituera aux molécules de N2 et O2 cette énergie sous forme d’énergie cinétique lors de collisions suivantes. Cet équilibre ne dépend que de la température et de la pression. A la température de 15°C le pourcentage de molécules de CO2 en vibration est donc constant ; l’ajout de molécules éventuellement excitées par radiation ne modifiera pas cet équilibre et comme on l’a vu une désactivation radiative n’aura pas le temps d’avoir lieu avant de nouvelles collisions.

La question se pose également de savoir si la conversion après choc de l’énergie de vibration du CO2 en énergie cinétique de translation des molécules de N2 et O2 peut avoir un effet sur la température des basses couches atmosphériques ? Pour estimer l’importance d’un tel effet il faudrait connaître le volume d’air dans lequel cette énergie sera dissipée. En utilisant la relation de Beer-Lambert avec Io = intensité incidente et I = intensité transmise :log Io/I = A.C.L A et C étant les coefficients d’absorption molaire du CO2 et L l’épaisseur atmosphérique correspondant au volume occupé par le gaz (volume qui a tendance à augmenter actuellement).  En introduisant des valeur A = 20,2 m2/mol pour le coefficient d’absorption molaire du CO2 et C = 1,78 10-2 mol m-3 (pour 0,04 % de CO2 en volume) on trouve que log Io/I vaut 3 (99,9 % d’absorption) pour une épaisseur atmosphérique L = 8 m. Connaissant le nombre de molécules dans une colonne d’air de 8 m de hauteur et de 8 m3 de volume dans lequel seront dissipés 1,3 ou 7 W (selon les auteurs) on trouve que l’énergie cinétique moyenne Em des molécules N2 et O2, n’augmenterait en une seconde que d’environ 0,0001 %. Le gradient de température existant déjà dans les basses couches atmosphériques ne sera donc pas affecté par la présence de CO2.

La conversion en énergie cinétique n’a pas d’effet sur la température des basses couches de l’atmosphère.

Toutes ces données sont valables dans la troposphère à une température de 15°C. A de plus hautes altitudes le nombre de collisions dues aux molécules de N2 et de O2 est infiniment plus faible, de l’ordre de quelques milliers par seconde, puisque la température est plus basse. Entre 80 et 100 kms d’altitude les molécules de CO2 vont pouvoir se désactiver en émettant un rayonnement fluorescent. Mais étant donné l’altitude, cette radiation de désactivation n’aura aucun effet thermique sur la terre. (Remarque : les molécules de N2 et d’O2 peuvent également avoir des capacités de vibration, mais il faut alors les soumettre à des énergies considérables, ce qui n’est pas le cas de ce qui est observé dans la troposphère).


Une conclusion provisoire ?


Au strict plan de la transformation possible d’une énergie quantique, le CO2 n’émet pas de back-radiation thermique dans la troposphère, et l’effet de serre du CO2 à ce niveau ne peut pas être établi.


Il est évident que les climatologues payés pour aller dans le sens du GIEC contestent absolument ce raisonnement en arguant que tous les satellites ont capté une émission infra-rouge de l’atmosphère avec une bande de fréquence qui correspond exactement à la fenêtre de capture du CO2. Ce fait est interprété comme une ré-émission de radiation infrarouge vers la terre car les satellites sont orientés vers le haut.


De nombreuses questions se posent néanmoins. Une émission infra-rouge importante dans l’atmosphère est évidemment l’émission solaire entrante où toute la bande infra-rouge est représentée. L’hypothèse que les satellites captent la ré-émission infra-rouge CO2 est basée sur la « signature » de la bande d’absorption du CO2. Mais il peut s’agir simplement de la capture par le CO2 de la portion infra-rouge du rayonnement solaire à une altitude élevée (celle des satellites), avec ré-émission vers la terre sans conséquences thermiques. En effet l’élément le plus important à prendre en considération est l’altitude du satellite, en général supérieure à 200 kms. Même si le CO2 capte à cette altitude une partie de la radiation infra-rouge ascendante, la « back-radiation » vers la terre est sans conséquence thermique. La conversion thermique d’une éventuelle ré-émission intervenant dans la stratosphère est juste une hypothèse sans preuve.

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Il semble maintenant admis, même par certains scientifiques sélectionnés par le GIEC que le rayonnement infra-rouge émis dans l’atmosphère dans la bande d’absorption du CO2 est quasi entièrement absorbé par le CO2 déjà présent dans l’atmosphère. Mais ils considèrent que l’essentiel du réchauffement résulte de la modification de l’altitude à partir de laquelle le rayonnement thermique s’échappe vers l’espace, altitude qui augmente avec la concentration de CO2 en raison de l’épaississement de la couche opaque au sein de laquelle toute émission dans le spectre infrarouge du CO2 est réabsorbée ou diffusée. En clair le rayonnement thermique ne peut s’échapper qu’en « allant de plus en plus haut » étant donné l’épaississement de la couche de CO2. La température diminuant avec l’altitude, l’émission directe est diminuée, ce qui renforce le forçage radiatif de l’atmosphère.

En fait, l’impact sur la température de surface de la planète serait faible, de l’ordre de 0.2 – 0.3 °C depuis 1970. Qui plus est, le fait que le réchauffement d’une région infiniment plus froide que la terre puisse réchauffer la terre contredit absolument toutes les lois de la thermodynamique.

Mais il y aurait des boucles de rétroaction positives qui amplifierait le processus de réchauffement. Celles-ci n’ont jamais été mises en évidence. Et le calcul de l’augmentation de la température (même faible, 0,4°C par siècle dans le futur étant 6 fois inférieur aux prévisions du GIEC) liée au blocage de la radiation thermique reste assez obscur. Différentes versions de cette hypothèse existent. Elles ont en commun de supposer que les concentrations de CO2 augmentant dans la haute atmosphère, beaucoup plus froide, la rétroaction qui en résulte entraîne une augmentation de la densité du nuage de CO2, ce qui augmente le forçage radiatif et la température des couches basses. Or, même avec cet effet, l’augmentation des températures de la troposphère serait très inférieure à celle observée et surtout ce transfert de température serait opposé avec ce que l’on sait des lois de la radiation thermique d’un corps noir.

Nous avons gardé pour la fin une des preuves les plus irréfutables du rôle limité de l’augmentation des taux de CO2 dans le réchauffement climatique. On l’a vu le domaine d’absorption du CO2 pour les radiations infra-rouges se situe entre 14 et 16μm. La question est alors très simple : quel pourcentage du rayonnement thermique ascendant est émis dans cette longueur d’onde ?

En intégrant l’équation de Planck de 14 à 16 μm on s’aperçoit que 9,3 % de la radiation infra-rouge ascendante terre-atmosphère est émis dans cet intervalle de longueurs d’ondes. Ce qui signifie que quel que soit son coefficient d’absorption (et quelle qu’en soit les conséquences) le CO2 ne peut absorber au maximum que 9,3 % du rayonnement thermique ascendant. Or les quantités de CO2 actuellement présentes dans l’atmosphère absorbent déjà entièrement ces 9,3 % de rayonnement thermique dans une couche de 8m de la troposphère ! Le rayonnement thermique terrestre correspond selon la NASA à 21 % de l’énergie totale reçue du soleil au sommet de l’atmosphère (légèrement inférieur au 15 % de 51 % =29 % attendus) , et au niveau de la terre à  4 % de l’énergie totale reçue du soleil. Le CO2 au mieux absorberait donc 10 % (9,3%) de ces 4 % d’énergie solaire, soit 0,4 % de 342W/m² = 1,37 W/m². Ce rayonnement est déjà entièrement absorbé par les quantités de CO2 présentes dans la troposphère (quel que soit ce qui se passe « après absorption »). On dit que l’absorption est « saturée ». « Rajouter » du CO2 ne peut qu’avoir un effet à la marge (vibration aux extrémités angulaires).

Deux données physiques fondamentales rendent donc très improbable l’attribution du réchauffement climatique à un effet de serre lié au CO2 :

L’absorption par le CO2 de la radiation infra-rouge de la troposphère obéit à une loi quantique et ne se fait que dans un spectre de longueur d’ondes de 14 à 16 μm. 9,3 % seulement de la radiation infra-rouge terrestre ascendante sont émis dans ce spectre. La quantité de CO2 présente dans l’atmosphère est déjà suffisante pour absorber ces 9,3 % de radiations. On dit que l’effet est saturé. Rajouter du CO2 ne produit qu’un effet à la marge.

Qui plus est, dans la troposphère, le CO2, après absorption de la radiation infra-rouge précédemment décrite se désactive avant tout par collisions et non par émission d’un rayonnement thermique. Le CO2 ne se désactive avec émission d’un rayonnement qu’à une altitude de 80 à 100 kms, ce qui est sans effet sur la température terrestre.


Ces deux éléments fondamentaux (caractère quantique de l’absorption, présence dans la troposphère de millions de collision/seconde avec des molécules de N2 et de O2) ne sont bien sûr pas ignorés des climatologues qui justifient pour le GIEC le rôle majeur du CO2 mais ils ne sont délibérément pas pris en compte au prétexte que les « satellites renvoient bien une radiation infra-rouge CO2 », ce qui prouve l’émission d’une radiation thermique du CO2 vers la terre. Et ces mêmes climatologues d’ajouter « si les faits ont raison contre la théorie, ce sont les faits qui comptent ».

Mais justement ce sont les faits qui en l’occurrence posent problème. L’émission infra-rouge captée par les satellites à plus de 200 kms ne prouvent nullement que cette émission corresponde au renvoi vers la terre d’une radiation thermique due au CO2 (cf supra). Dans la troposphère le CO2 ne peut pas connaître de désactivation radiative thermique ou alors il faut changer les lois de la physique.

Pour quelle raison le GIEC maintient-il alors sa position ? La raison est simple : le GIEC a été créé pour étudier le rôle de l’activité humaine sur le réchauffement climatique. Or le témoin le plus évident de l’activité humaine est la combustion d’énergies fossiles et l’émission de CO2.  L’augmentation des températures étant en apparence corrélée à celle des concentrations de CO2, le CO2 devenait le principal responsable du réchauffement dû à l’homme. L’hypothèse était peut-être séduisante, mais elle ne résiste pas à l’analyse physico-chimique des processus d’absorption.


Les tentatives de court-circuiter l’analyse du processus d’absorption en invoquant des boucles de rétro-action liées à l’augmentation des concentrations de CO2 dans la stratosphère et la haute atmosphère sont totalement floues et de toute façon ne peuvent pas rendre compte des augmentations de température constatées.

Bien d’autres éléments apparaissent contradictoires lorsque l’on analyse l’hypothèse de l’effet de serre du CO2. Si le CO2 se mélange d’une façon homogène au bout de 2 ans aux autres gaz atmosphériques, pourquoi l’augmentation des températures n’est-elle pas homogène sur la surface du globe (elle est au contraire totalement hétérogène) ? Entre 1998 et 2012 les taux de CO2 ont continué de croître très rapidement. Pourquoi la température a-t-elle été stable à la même période ? L’évolution des températures mensuelles, non lissées, montre deux hausses de 0,6°C chacune sur une période similaire de 30 ans : l’une de 1915 à 1945, l’autre de 1975 à 2005. Comment attribuer ces deux hausses parallèles exclusivement au CO2 alors que sa concentration était 6 à 10 fois inférieure de 1915 à 945 à ce qu’elle était en 2005 ?  L’effet de serre lui-même est une énigme pour les thermodynamiciens et les physiciens car d’une part il n’a rien à voir avec l’effet de serre radiatif d’une serre botanique et d’autre part il contredit toutes les lois du rayonnement d’un corps noir.

Restent bien sûr à expliquer les deux grandes données initiales : réchauffement et parallélisme de l’augmentation des concentrations du CO2, ce qui n’est pas l’objet de la présente synthèse.

Une des explications du « parallélisme » actuel (et non de la corrélation évidemment) pourrait être que les augmentations des concentrations du CO2 suivent immédiatement les épisodes de réchauffement. Le CO2 atmosphérique proviendrait alors du réchauffement des océans et serait lié à l’augmentation de l’évaporation (figures 4 et 5 ci-dessous), ce qui amène à se poser des questions sur les caractéristiques actuelles du réchauffement des océans.  La question majeure restant bien sûr : quel phénomène est à l’origine du réchauffement observé ces dernières décennies ? Les modèles abondent, proposés par les plus grand scientifiques (modification du nombre de tâches solaires, des vents solaires c’est-à-dire de l’activité corpusculaire solaire, de l’inclinaison terrestre, de la périhélie, de la précession et rétrocession (paramètres de Milankovitch), modification de la circulations des courants chauds, du gradient tropique/pôles, effet cumulatif d’ El Nino, etc.) mais comme ils ne sont pas « anthropocentrés » ils sont systématiquement censurés.

Par exemple :

Pascal Richet dans History of Geo- and Space Sciences, 12, 97-110 (2021) a exploité l’Enregistrement de Vostock : les pics d’émission de CO2 suivent les pics de température et pourraient être dus à une évaporation par réchauffement des océans.

Un graphique essentiel cité par Humlum et al. (2013) Global and Planetary Change 100:51–69, montre qu’entre les années 1998 et 2012 la « température moyenne du globe  n’a pas augmenté.  Par contre les pics de concentration atmosphérique de CO2 ont continué de suivre les pics de température ».

Note de l’éditeur :

Aucun scientifique n’a été capable de fournir une preuve scientifique convaincante de l’influence du CO2 sur le réchauffement. Les mécanismes physiques de base prouvent en revanche le contraire. Pour s’en sortir, les partisans de cette explication font un pari pascalien : « Je n’en sais rien mais puisqu’il y a réchauffement il doit se passer quelque chose que nous ne sommes pas capables d’expliquer mais qui se passe quand même. En attendant j’exclue par principe toutes les autres explications que celle basée sur le rôle du CO2 ».

Il faut se rappeler que la conférence de Rio qui est à l’origine du GIEC avait pour but, sous l’influence de prêcheurs diabolisant l’homme et son action sur la nature, de rechercher les effets de la malfaisance des activités humaine sur la nature.  Cette approche quasi religieuse, de purge du mal qui est en nous, a trouvé dans le CO2 le moyen de criminaliser toutes les activités humaines, puisqu’elles ont toutes une interaction avec le CO2, au point qu’une partie notable des jeunes occidentaux ne veulent même plus avoir d’enfants pour ne pas tuer la terre. Cette intoxication de la jeunesse s’accompagne d’une chasse aux sorcières impitoyable contre tous ceux qui ne plient pas l’échine devant les nouveaux Savonarole.  Elle se produit tous les jours dans les milieux de la science, prétendue unanime, alors qu’elle ne l’est pas du tout. Le rôle du CO2 dans le réchauffement que nous constatons est une pomme de discorde d’autant plus âpre que l’approche scientifique s’oppose clairement à une démarche à caractère religieux, même s’il s’agit de purger le mal qui est dans l’homme. Le retour de la notion d’hérétique est dramatique.

Cette action de changement de l’homme est en marche avec les mêmes méthodes dans tous les champs LGBT+++. Il faut « déconstruire » et l’homme et les activités humaines. Pour ce faire la violence et le mensonge sont des moyens acceptables. Alors apparaîtra l’homme nouveau, purifié et salvateur qui aura sauvé le monde par la Vertu pendant que les sorciers auront été brûlés en place publique.   

Impuissance des électeurs. La question des fuites démocratiques

De nombreuses évolutions problématiques ont aggravé la distance entre dirigeants et électeurs. On peut les appeler des « fuites démocratiques ».  Elles ont des conséquences très fâcheuses. Elles doivent être rebouchées.

 

La première fuite démocratique est le développement de l’Europe institutionnelle qui, à partir du traité de Maastricht, a capté une part croissante du domaine de la loi, la représentation nationale se devant d’inscrire les ordonnances dans la législation nationale sans les altérer. Un parti national n’aaucune influence sur le contenu des ordonnances qui seront proposées à sa guise par la Commission et votées par le Parlement européen, où les groupes partisans nationaux sont totalement noyés dans la masse, pourquoi se préoccuper de savoir si le programme convient au pays. Il ne sait même pas ce qui se passe à Bruxelles.

La seconde fuite démocratique est la capture du domaine journalistique et culturel, politique, économique et financier par la haute administration, déviation antidémocratique que l’on appelle ici l’Enarchie Compassionnelle et Bienveillante. Il en est résulté un blocage fondamental de la représentativité et l’impossibilité pour l’électeur de peser sur les choix fondamentaux. Une forme de caste a fini par s’emparer des partis de gouvernements, désormais en famille. Elle bloque toute carrière politique d’intrus venant du terrain en monopolisant les grands postes.

La tentation de la régionalisation a entraîné également un dessaisissement partiel du gouvernement. Son absence d’objet important stérilise le vote. La gestion matérielle des écoles ne mobilisent pas les foules.

Le droit a connu une double évolution également préjudicielle à la vie démocratique par les élections.  Les cours constitutionnelles ont pris le pouvoir législatif en interprétant les préambules consacrés aux droits de l’homme. En s’appuyant les unes sur les autres, CEDH, cours de justice Européenne, Conseil d’État, cour de Cassation, ont retiré aux parlementaires le monopole de l’effort nécessaire pour traduire concrètement t les espoirs portés par le concept de droit de l’homme et s’arrogent la mission de juger toutes les lois à l’aune des droits de l’homme, préférant toujours l’individu au groupe et empêchant souvent de régler efficacement diverses difficultés. Ces aspects sont désormais assez bien nommés et connus. Le suivant, pas du tout !  Une déviance judiciaire, au plus près des justiciables, la doctrine « justicialiste », s’est largement imposée dans le monde des juges. Elle prétend s’autonomiser par rapport à la loi par l’action syndicale, des tentatives jurisprudentielles ou des jugements politiquement orientés, et promeut une action discriminatoire en fonction de personnes mises en cause. Il devient difficile de savoir comment seront mises en œuvre les règles votées par le Parlement et même si elles le seront. On se souvient du refus général d’appliquer les peines planchers mises en place par la majorité qui soutenait Nicolas Sarkozy.

Devenir ministre est certes une belle promotion politique. Mais l’heureux promu constate vite une impuissance presque totale. Au dernier remaniement, les chefs de cabinets ont été choisis avant les ministres ! Du coup l’Enarchie triomphante ne considère pas anormal de choisir comme Premier ministre une fonctionnaire dirigeant une société d’autobus publique, et de la remplacer ce poste par le précédent premier ministre, également fonctionnaire. Personne ne relève cette stupéfiante situation. On ravale la nation à la RATP ! Et personne ne moufte ! La politique ne peut pas se réduire à un jeu de chaises musicales entre les différents postes politiques et administratifs.

Du fait de l’emprise quasi absolue aujourd’hui de la haute administration sur les choix politiques et leur mise en œuvre, la fiscalité, la dette et la réglementation détaillée et pointilleuse sont devenues le moyen d’expression préféré voire exclusif du gouvernement. Tout devient délit de façon tellement envahissante et contraignante que partout les amendes pleuvent et les décisions administratives contraignent. À tel point que tout le monde devient plus ou moins délinquant. On compte à Paris plusieurs millions de trajets automobiles tous les jours, qu’il s’agisse d’habitants intra-muros, de banlieusards ou de touristes. Qui peut dire qu’à chaque trajet le respect des 30 km/h a été effectif ? Voilà aussitôt des millions de délinquants routiers ! Ne parlons pas des cyclistes… l’incivilité qui pédale.

Tout est devenu pénal : les relations entre les différents moyens de transport, entre salariés et patrons, entre homme et femme, entre adultes et enfants, entre salariés et patron.

Des associations outrancières et maximalistes s’appuient sur des lois indéfiniment contraignantes pour faire régner une « pression sociale » illégitime et injuste, amplifiée par les réseaux sociaux et le vide politique.

La liberté et la fraternité se sont fracassées sur cette pression bureaucratique et idéologique délirante.

La démagogie ouverte des cadeaux catégoriels a tué l’idée d’une égalité des droits et des devoirs.

Des droits acquisitifs excessifs distribués sans contrepartie, accompagnés par l’abandon de toute répression des violences de masses venues des banlieues envahies par des millions d’immigrés Africains, près de 400 000 arrivées par an, ont conduit à la perte de contrôle de nos finances, de la délinquance et des services publics.

La dépense publique atteint l’équivalent de 56 % de la richesse produite, avec un financement qui repose majoritairement sur un tiers de la population assommée de prélèvements divers, et il faut trois mois pour avoir un passeport ou un rendez-vous avec un ophtalmo, et des mois voire des années pour obtenir un jugement, ou une réponse administrative sur des sujets qu’on a indéfiniment compliqués.

Le président Macron et Mme Borne, habitués des résidences publiques, ont décidé de faire passer sans crier gare une loi présentée ainsi : « Nous ne devons plus laisser la seule loi de l'offre et de la demande, conjuguée à la cupidité humaine traditionnelle, créer une bulle d'enrichissement de quelques-uns. Il faut un changement fondamental de paradigme sur le droit de propriété ».

Et hop : Foin d’un des droits de l’homme sacralisés par la Constitution

La nervosité a fini par gagner toute la population agacée dans tous les actes de la vie par des contraintes et des exactions excessives. La violence a fait des progrès spectaculaires dans la société. La révolte des « gilets jaunes » est venue d’une taxe et d’une interdiction de trop.

On comprend que s’est créé un énorme vide entre la population souveraine et une sphère politique tenue par une caste qui la gère désormais en famille.

La presse ne joue plus son rôle d’information et de médiation. Elle est tenue par huit milliardaires qui tous dépendent de l’État. L’énorme secteur public de l’information a été totalement colonisé par la gauche depuis la prise de pouvoir par F. Mitterrand. Tous les « déviants » ont été virés. Les équipes « de gauche » se sont installées en force d’une façon indéracinable et exclusive. Du coup la presse est devenue la caisse de résonance des opérations image de la petite caste dirigeante étatiste et socialisante, et de la propagande gauchiste. Elle a désormais décidé de purger le pays des esprits critiques. La liberté de penser et de s’exprimer connaît un recul inouï. L’affaire des vaccins contre le Covid a été très démonstrative.

Toutes ces évolutions posent de graves difficultés aux partis politiques de gouvernement. Ils doivent faire face à la triple accusation d’impuissance, de démagogie et de d’illégitimité démocratique. Comme il n’y a plus de carrière politique intéressante possible, sauf rare exploit, pour des non-fonctionnaires, dans les partis de gouvernement, les amateurs sont partis dans les partis « antisystème » qui eux ont ouvert la porte au peuple de base. On trouve peu d’Énarques au RN ou à LFI.

L’exceptionnelle réussite de la manipulation tentée par Emmanuel Macron qui a choisi d’unifier la Caste sous sa houlette et de lui permettre de prospérer en famille, est à souligner. Il est vrai que les nuances entre Chirac et Jospin, Fabius et Juppé, Rocard et Villepin, Hollande et Copé, etc. sont impossibles à définir. Ce sont des nuances de postures et de narratifs mais personne ne sait quelles différences programmatiques les séparent. S’il existe un expert capable de démêler ce qui distingue Mme Pécresse de Madame Borne, ou M. Wauquiez de Monsieur Philippe, cela prouverait qu’on a progressé dans le domaine de la microscopie de l’infiniment petit.

En réunissant tous les Énarques opportunistes et carriéristes, Emmanuel Macron a vidé de l’intérieur et le PS et LR.

Comment s’étonner que le triomphe pendant 50 ans de l’étatisme socialisant sans limite, qui est la religion commune des hauts fonctionnaires, ait produit une bureaucratie hors normes dans tous les domaines, une première place pour la fiscalité et les taxes, un excès de dettes colossal, le tout paradoxalement accompagné de la faillite des services publics et de tous les domaines régaliens sous la pression d’une immigration incontrôlée ?

Suturer les fuites démocratiques qui découragent l’électeur et l’empêche d’influencer les politiques conduites est une des urgences nationales critiques.

 

Le blog du cercle des économistes e-toile

Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef,   aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit  parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants,  explications  sur le retard français,   analyses de la langueur de l'Europe,  réalités de la mondialisation,  les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable.

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