Le tabou des changes flottants
Le Cercle des économistes E-toile m’a confié une mission un peu particulière : essayer de comprendre pourquoi les changes flottants sont un sujet absolument tabou alors que leur responsabilité dans les crises qui se succèdent ne peut pas être niée, constat qui forme un bonne part de notre apport à la discussion économique depuis près de 15 ans.
Il n’y a pas trente six possibilités : ou les changes flottants sont un désastre comme nous essayons de le prouver de façon constante et leur non dénonciation est une attitude collective malsaine dont il faut tenter de comprendre les ressorts. Ou c’est nous qui nous trompons.
Le point de départ incontestable est le fait qu’il n’y a pas dans la presse, dans la littérature économique, dans les débats télévisés, lors des travaux des instances économiques officielles internationales et même nationales, la moindre référence à un débat sur le flottement des monnaies. Jamais. Et lorsqu’on essaie de forcer le débat il s’arrête aussitôt. Lorsque vous développez une critique des changes flottants dans de petits cénacles, la conversation s’arrête. Il n’y a jamais de relance. C’est comme si on avait prononcé une énorme grossièreté et commis une inconvenance.
Les politiques se taisent en général en arguant que la question est complexe et ils indiquent que par honnêteté ils ne veulent pas discuter d’un sujet trop technique. Ils se contentent de renvoyer sur « le silence des techniciens ». Combien de fois avons-nous entendu cette phrase : cette question n’est jamais abordée par nos conseillers économiques ni par les responsables des grandes institutions économiques. En un mot : vous vous lancez dans un débat technique auquel nous n’avons pas les moyens de participer mais vous êtes totalement isolés et seuls de votre espèce. Si les maîtres auxquels nous nous adressons se taisent sur cette question c’est que vous devez avoir tort. Tilt !
Essayons alors de débattre avec les économistes ou les détenteurs d’un éditorial économique dans les grands medias. La réaction est immédiate : une sorte de sourire et…le silence. Faites vous-même l’expérience : envoyez un texte nourri de détails explicites mettant en cause les changes flottants dans un journal ou comme proposition d’intervention dans un symposium économique. On ne vous répondra même pas.
Nous sommes bien confrontés à un mur du silence, un trou noir du débat, un tabou.
Existe-t-il alors un texte incontournable qui ferait des changes flottants un monument insurpassable de la science économique, une sorte de « théorie générale » à la Keynes qui règlerait définitivement la question ?
Evidemment non. Comme nos différents articles l’ont souvent souligné, les changes flottants ont été imposés au monde sans aucune théorie généralement acceptée. Les changes flottants des débuts de la science économique jusqu’à la fin des années soixante tiennent une place presque nulle dans les manuels d’économie, et lorsqu’on trouve quelques lignes, le flottement est présenté comme une réalité accidentelle et malsaine. Le consensus des économistes n’est pas à la source de l’implantation du système. Depuis 1973, date des derniers efforts pour créer un semblant d’unité monétaire international, aucun livre magistral de grand économiste n’est venu justifier techniquement la supériorité des changes flottants. Nous trouvons là une première raison du silence des économistes : ils n’ont aucun texte fondamental auquel se raccrocher pour faire taire le vilain canard qui ose troubler le marigot.
On dira : vous exagérez, il y a tout de même Milton Friedmann. Il a expliqué que les monnaies étaient « des marchandises comme les autres », dont le cours devait s’apprécier et se déprécier en fonction de l’offre et de la demande. Que la prétention keynésienne au contrôle du plein emploi par les états était un leurre. Que la libre circulation des capitaux à long et court termes nivellerait les taux d’intérêt et optimiserez la répartition du capital pour une croissance optimale. Que les changes flottants en plus éviteraient aux Etats de conserver des réserves de changes trop importantes : du capital ne serait pas stérilisé inutilement et ce serait à nouveau bon pour la croissance. Que les corrections de changes se feraient de façon incrémentale donc de façon indolore, Qu’en l’absence de tout choc extérieur le système tendrait à la stabilité. Seule l’indécence des Etats, en poursuivant des politiques obscènes, pourrait troubler les changes. La sanction des marchés serait immédiate et ferait rentrer le goujat dans les clous. De façon fort convaincante il ajoutait que tout effort de fixité donnait un avantage au spéculateur puisqu’il n’avait aucun risque à « shorter » une monnaie sur la sellette puisque si la monnaie résistait à une dévaluation le spéculateur n’aurait rien perdu et sinon il allait gagner beaucoup. Les gains prodigieux de grands spéculateurs lors des tentatives de retour à la fixité de certaines monnaies ont donné plus que du crédit à cette thèse. La spéculation étant invincible dans un monde de libre circulation des capitaux toutes les digues nationales ou internationales qu’on voudra bien mettre en œuvre céderont rapidement. L’Euro pour Milton Friedmann ne se ferait jamais et disparaîtrait presqu’aussitôt sous cette pression incontrôlable.
Le seul ennui est que quarante ans de fonctionnement chaotique des changes flottants ont prouvé que ces hypothèses ne rencontraient pas la réalité.
La croissance globale a ralenti depuis l’instauration des changes flottants. Les « spreads » de taux d’intérêt n’ont jamais cessé et ils n’ont jamais été aussi grands. La flottaison a vu les grandes monnaies s’échanger avec des valeurs passant en quelques mois du simple au double sans jamais se stabiliser. Les états ont accumulé comme jamais des réserves monétaires et stérilisé une part croissante du capital. Les crises sont devenues de plus en plus violentes et comme annoncée (notamment par nous) l’endettement global a atteint des sommets intenables en même que la spéculation sur tout, l’économie casino, l’emportait sur l’économie réelle. Les déséquilibres des balances de paiement n’ont jamais été plus forts. Les faits ont démenti la totalité des prévisions de Milton Friedmann. Le système n’a jamais fonctionné comme il avait dit qu’il le ferait.
Sauf sur un point : l’absence de toute législation globale permet en effet à la spéculation de faire de jolis coups contre les Etats en mobilisant des sommes colossales entre les mains de quelques grands manipulateurs qui « créent la tendance du marché » et peuvent faire des gains prodigieux au détriment des nations. Ce qui se passe aujourd’hui avec la Grèce en est la preuve manifeste. Du coup on en revient à crier au génie de Milton Friedmann qui aurait prévu l’éclatement de l’Euro et son impossibilité constitutionnelle. Sans ce rendre compte que lorsqu’on fait sauter la banque, la banque c’est l’économie globale et tout le système bancaire avec les conséquences que l’on voit.
Nous commençons à nous rapprocher de la vérité : la solidité théorique de l’économie des changes flottants est nulle. La réalité a constamment contredit ses postulats. C’est pour cela qu’il n’ya pas de « théorie générale » : elle ne résisterait à la critique et aucun économiste ne veut se coller à une entreprise vaine. En revanche l’impuissance des Etats devant la spéculation en cas de liberté totale des mouvements de capitaux est réelle. Elle correspond à l’impuissance des Etats, souverains par nature, à s’accorder. L’échec de Bretton Woods l’a bien montré : les Etats unis devaient gagner la guerre contre le monde soviétique. La place de sa monnaie lui permettait l’inonder de dollars la planète quitte à provoquer partout de l’inflation. Les autorités monétaires allemandes n’ont pas voulu de cette inflation. Le système s’est effondré. En dehors de toute coordination économique étatique aucun système de monnaie à rapport fixe ne peut résister. Comme elle est impossible oublions tout système monétaire organisé. Laissons faire et subissons. Pour le meilleur et pour le pire.
Les politiques et les économistes ont intériorisé cette impuissance. L’explication du tabou est là et pas ailleurs. Les économistes voient bien qu’ils ne peuvent pas construire une théorie générale de la croissance et de l’emploi basée sur les changes flottants : cela ne marche pas. Mais ils ne peuvent rien contre l’impuissance politique. Alors ils se taisent. Ou au mieux tentent d’habiller cette impuissance en sagesse. Au milieu d’un champ de ruines. Les politiques ne peuvent pas reconnaître leur impuissance. Alors ils se taisent aussi et refusent de prendre part au débat au prétexte que les économistes eux-mêmes n’en parlent pas. Pourquoi le feraient-ils?
Le résultat : alors que nous vivons la crise la plus grave depuis 1929, on s’agite autour de mesurettes plus ou moins ridicules sans rien changer de fondamental pendant que la spéculation internationale ratiboise tout ce qui dépasse en se moquant bien des conséquences sociales.
L’échec des changes flottants est un échec technique alors que celui d’un système monétaire organisé est un échec politique. L’impuissance politique conduit à tenter de vivre malgré tout avec un système qui ne marche pas en collant des rustines. Personne ne veut reconnaître son impuissance. Personne n’ose trop dire que les rustines sont des faux semblants.
« Voilà pourquoi votre fille est muette » et les changes flottants un tabou presqu’absolu.
Lewis Holden pour le Cercle des économistes e-toile
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Quand aux politiques ayant eux mêmes instaurés ce système qui a fini par créer l' hyper puissance de la finance actuelle, on ne peut compter que sur la pression de leur peuple et de l'économie réelle pour leur faire reconnaître enfin leurs erreurs et changer de cap s'ils le peuvent encore ...
La finance ayant malheureusement gangréné la démocratie parlementaire surtout aux USA , je souhaite bien du plaisir aux politiques désireux d'y changer quoique ce soit en ce domaine...
J'ai bien peur que nous ne soyons obligés d'attendre la fin du système actuel avant de pouvoir entreprendre les réformes nécessaires.
En espérant que l'agonie et la chute de celui ci ne seront ni trop longues ni trop rudes mais j'en doute...
Il montre avec justesse sa démonstration n’a jamais été démentie) que la politique de la FED après le choc de 29 a aggravé la crise (en supprimant près d’un tiers des liquidités). Tout en expliquant que les banques centrales doivent être neutres en se contentant de fournir de la monnaie à concurrence de la croissance naturelle.
Surtout Milton Friedman tient un discours anti keynésien qui dévalue le rôle de l’Etat en montrant que la plupart des actions prises globalement sont sans efficacité à terme en dépit d’apparences. Il n’aura aucune influence réelle tant que le gouvernement américain sera tenté par la fuite en avant dans la dépense publique.
L’arrivée de Kennedy puis surtout de Lyndon Johnson qui fait danser l’anse de panier avec d’une part son projet de « great society » (repris ensuite par Chaban Delmas) creuse les déficits de façon irrécupérables et dès 1966 beaucoup pensent que les accords de Bretton Woods sont désormais caduques. S’accentue alors la critique de ces accords (qui avaient commencé dès leur conclusion) en même temps que s’aggravent les doutes sur les vertus du keynésianisme. Milton Friedmann, fort débateur, difficile à contrer, amusant, prend alors sa dimension. Pris pour un iconoclaste dans un premier temps il finira par museler toute critique économique articulée de ses principales recommandations , surtout les changes flottants, tout en prêtant le flanc à une aversion politique totale de la part de, disons, « la gauche », qui en fera un pinochettiste à détester, sortant sa figure de la discussion proprement économique pour en faire un « grand satan », ce qui ne facilitera pas la critique technique de ses assertions.
Lorsque le système de Bretton woods entre en agonie à cause de ses propres faiblesses (dissymétrie fondamentale des droits et des devoirs, gold exchange standard) et d’une politique débridée de dépenses, avec comme perspective soit une très forte dévaluation par rapport à l’or (dans un rapport de 10) ou le flottement des monnaies, les thèses de Milton Friedman se retrouvèrent seules en lice. Il devient alors le chouchou des medias américains. Les américains trouvaient très bien de pouvoir continuer à faire n’importe quoi avec la caution d’un économiste qui justifiait les expédients qui allaient être pris pour continuer. En gros le discours de M. Friedman est : les défenseurs de l’or sont grotesques (un point commun avec Keynes) ; le flottement c’est la liberté et la souveraineté. Que chacun fasse ce qu’il veut et le Dieu des monnaies, aidés par les marchés, y reconnaîtra les siens.
On entrera dans le flottement non pas en fonction d’une doctrine économique détaillée et fondée, mais par la force des choses tout en continuant majoritairement des politiques keynésiennes, MF étant suivi comme justification des changes flottants mais pas comme contempteur du keynésianisme de la dépense publique. On aura la très grave crise de 72-74 puis la stagflation suivante. Puis la récession Volker. Puis cette phase très particulière qui voit l’économie repartir sur la base de politique publique moins keynésienne, avec moins d’inflation, et où on théorise « le risque » et « la finance » en faisant sauter tous les contrôles du secteur financier, la Fed d’Alan Greenspan devenant l’alpha et l’oméga de la réflexion générale. Crise de 1991-93, crise dite « des pays émergents », crise dite des « Ntic », puis grande récession actuelle donne la mesure d’une pratique des changes flottants totalement assimilée par les Etats et les économistes. Les théoriciens de la microéconomie financière ont glorifié les adaptations techniques faites par la finance internationale pour exploiter les défauts structurels des changes flottants. La finance devient la science du risque parce que les changes flottants ont fait du risque le cœur du système. Banque et assurance fusionnent. Il n’y a plus de théorie économique globale. Les économistes se taisent. C’est l’âge des financiers. Par trois fois les Etats sont amenés à sauver le système financier au bord du chaos. La politique de la FED devient aberrante. Greenspan est un Dieu. Il dégringolera bientôt dans l’enfer des idoles brisées.
L’empire des changes flottants est en morceaux. Mais les esprits prisonniers des diatribes précédentes n’ont pas encore bougés. Nous sommes en pleine crise intellectuelle. Paradoxalement les Etats pour faire face à l’effondrement de la montagne de dettes ont suivi et Keynes (relance par l’investissement) et Milton Friedman (relance par la largesse monétaire). Mais ils sont maintenant Grosjean, comme devant. Ils sont sans architecte pour la reconstruction d’un cadre économique international efficace. Il n’y a plus de pensée économique globale depuis longtemps. L’habitude du « chacun pour soi et les marchés pour tous » a été trop longue pour qu’un changement soit facile.
Les changes flottants, comme le socialisme, cela ne marche pas. Une réflexion profonde sur la macro économie internationale monétaire de notre temps s’impose. On en est loin.
Didier Dufau
Si l'on se réfère au passé, les drames ont toujours malheureusement été le catalyseur de certaines prises de conscience et je ne vois pas de raison à l'heure actuelle de penser qu'il puisse en être autrement...
Nous avons aussi, comme par le passé, des personnes isolées qui ont compris les véritables tenants et aboutissants du drame qui est en train de se nouer et qui essayent d'agir, mais il faut bien dire que l'on ne leur porte pas bien grand intérêt, pour l'instant...
Rendez vous après le dénouement de cette crise, s'il advient ...
Ce simple souvenir historique devrait rappeler à certains que l'Allemagne peut parfaitement faire capoter aussi l'Euro qui est une affaire de moindre ampleur (quand on se souvient dans quelle dépendance vis à vis des Etats unis se tenait la RFA). L'Euro est un gage donné lors de la réunification. L'Allemagne a depuis retrouvé sa capitale historique Berlin, engagé une politique à l'est totalement unilatérale, vient de s'affirmer pour la première fois depuis 45 comme puissance belligérante, a stipulé que ses cours judiciaires étaient au dessus de celles de l'Europe. Elle dicte la politique européenne vis à vis de la Grèce. Certains Allemands, comme moi même, ne voient pas revenir cet Hubris sans de nombreuses réserves. Beaucoup d'entre nous croient que nous serions capables de faire face dans n'importe quelle équation monétaire ou institutionnelle, que si nous laissions tomber les apparences de l'union entre France et Allemagne, c'est la France qui apparaitrait toute nue et sans armes, pas l'Allemagne, que la Chine a prioritairement besoin de l'Allemagne plus que du Japon, que le triangle Chine, Russie Corée est la clef de l'avenir allemand, avant même les Etats-Unis...
Bref, nous ne sommes pas du côté allemand sur une pente très favorable au multilatéralisme monétaire.
Keynes n'a jamais été très populaire en Allemagne et plus du tout après la période de stagflation des années 70. Quant à Milton Friedman, l'échec de la politique de la FED, lorsque Volcker a voulu céder à la mode de l'objectif unique du contrôle quantitatif des agrégeats monétaires au lieu de se focaliser sur les taux d'intérêt, l'a durablement exclu de la conception de la politique monétaire. Il est accepté pour ses thèses libérales mais pas pour la conduite de la politique monétaire.
Les Allemands ne sont pas des doctrinaires économiques. Ils veulent un pays de faible inflation capable de tirer parti de son Mittelstand et raisonnable dans sa dépense publique comme dans sa gestion monétaire. Le pragmatisme est total.
Karl Peiper
Jean-Marc
De même personne ne propose que les monnaies de zones monétaires différentes soient dans un rapport perpétuel en elle. Mais que dans la mesure du possible chacune fasse l'effort de maintenir les grands équilibres et la valeur extérieure de sa monnaie avec des ajustements lorsque nécessaire.
Lorsque nous disons que tous les institutions actuelles sont en porte à faux avec le raisonnement économique nous pensons aussi à la zone Euro. On ne gère pas une zone monétaire par traité. Mais si la zone Euro est sous pression spéculative, elle n'est pas la cause des difficultés économiques actuelles. Alors que les changes flottants et le double déséquilibre chinois et américain ont une responsabilité majeure dans la crise.
Un ilot de rigidité dans un océan de flexibilité est toujours en danger. Mais la flexibilité des changes est une pratique sans doctrine sousjacente convaincante et la réalité a fait litière de tous les raisonnements qui en soulignaient de possibles bénéfices.
DD
Micromegas
DD
DD
Il n'est en effet pas prévue dans la théorie, l'intervention des gens de l'état, vous savez, ces politichiens qui manipulent la monnaie comme ils l'entendent. Ils en créent pour leurs programmes politiques, ils en créent pour acheter des clientèles électorales en promettant la lune, ils en créent pour leurs amis banquiers, même les plus pourris, vous savez, toutes les gosbank francaises par exemple (cela dit, il y a des banques françaises bien gérées, je peux vous les conseiller au besoin), quand ils veulent en créer encore plus, ils stoppent la convertibilité or, ...
En conclusion, le fonctionnement actuel de la monnaie n'est pas conforme à la théorie, difficile donc de dire que la théorie ne fonctionne pas, non ???
Moi, à l'analyse de la situation telle qu'elle est, je conclurai plutôt que les hommes de l'état forment la plus grande mafia que nos pays ont jamais eu à supporter.
Madoof, à coté de ces gens là, c'est un enfant de coeur !!!!!!
Je pense pour finir que les meilleurs banquiers du monde sont les suisses, exception faite de UBS notamment.