"L'échéance" de François de Closets
François de Closets s'est fait une spécialité de livres sérieux, consciencieux et honnêtes sur des sujets de société fondamentaux qui marquent des évolutions majeures et potentiellement dangereuses pour les Français.
On ne pouvait échapper à un livre sur "la crise". "L'échéance" est là qui est un livre sérieux, consciencieux et honnête. Il passe en revue tous les évènements économiques qui nous assaillent en remontant suffisamment loin pour ne pas commettre une analyse sans racines et en couvrant la plupart des domaines qui "font problème" : dettes, Euro, produits financiers complexes, dérégulation, finance incontrôlée etc. A ce titre il permettra au lecteur de se remettre en mémoire bien des faits qui doivent être connus pour comprendre la situation actuelle.
La difficulté, c'est que le livre reprend toutes les banalités qui sont généralement exposées pour expliquer la crise. L'auteur n'est pas économiste. Il ne peut pas creuser. Alors il répète souvent les phrases creuses et parfois vides de sens qui trainent dans tous les commentaires qu'on entend dans les médias audiovisuels ou qu'on lit dans la presse. Alors on retrouve ces idées courantes qu'il y a une bonne et une mauvaise monnaie, une bonne et une mauvaise dette, une bonne et une mauvaise finance, une bonne et une mauvaise protection sociale, un bon et un mauvais protectionnisme, de bons impôts "pour les riches" et de mauvaises charges sociales excessives, les mauvais Islandais et les bons Canadiens, etc.
Jamais on ne retrouve la moindre précision analytique qui permettrait réellement de comprendre et de maîtriser les phénomènes.
La dérive budgétaire depuis 1974 n'est pas réellement comprise. On voit bien que la pression des prélèvements passe de 34% à 43% du PIB. Que la droite et la gauche se partage également la dérive. Qu'on est arrivé à un sommet insurpassable sauf à s'enfoncer dans l'asphyxie définitive. Mais pourquoi est-on parti sur ce chemin sans issue ? Et pas seulement la France ? Là, silence ! L'explication par la démagogie politique est un peu courte.
L'auteur rate les conséquences du changement systèmique qui s'est produit à partir de 71. Il voit bien que la crise de 73-74 est la première grave crise depuis la guerre, mais il ne comprend pas pourquoi elle survient. De même qu'il ne fera aucun lien entre les différentes crises décennales.
L'absence de toute prise de conscience du cycle et de l'aggravation progressive des phases majeures de récession (1974, 1993, 2009) ne lui permet pas de formuler une explication, encore moins une explication convaincante.
De même, il n'a pas compris qu'on est entré depuis 71 dans un système monétaire international qui n'a exactement aucun rapport avec le précédent et qui rend caduques bien des politiques. L'échec particulièrement démonstratif de la relance keynésienne de J. Chirac en 74-75 n'est pas compris. A partir de là comment comprendre l'échec de la relance keynésienne globale de 2009 !
Nous prétendons sur ce site que sans compréhension du cycle décennal et sans analyse de la situation nouvelle que représente un système monétaire mondial basé sur des monnaies administratives gérées par des banques centrales plus ou moins indépendantes et s'échangeant librement sur des marchés de devises, il est strictement impossible d'analyser correctement ce qui se passe depuis quarante ans en matière économique.
Nous le vérifions une fois de plus. Pour François de Closets les difficultés ne viennent pas de défauts systèmiques mais du comportement des acteurs. La "crise" est toujours la faute à "Jules", le vilain polymorphe et polyvalent. Voici le trader cupide, la banque dévoyée, les mathématiciens fous, les agences de notation sous influence, les règles comptables foireuses, les ordinateurs déréglés, les politiciens hagards et démagogues, le populo inconscient qui vote pour eux, etc.
La nature humaine semble soudain s'être aggravée spontanément dans des proportions jamais vues.
Parfois l'auteur frôle la vérité. Il détecte bien que c'est après 1971, la rupture de tout lien entre le dollar et l'or et la flottaison des monnaies, que les banques commencent à spéculer sur les marchés et que les produits complexes apparaissent. Mais il n'en tire pas parti. Oui les techniques de hedging et les moyens de spéculation sophistiqués sont bien nés et se sont généralisés à partir du moment où les devises sont devenues flottantes. Et alors ? On fait quoi ? On abandonne la flottaison ? Silence absolu de l'auteur.
Du coup le livre manque totalement d'idées pour éviter que les désordres ne se poursuivent et pour en sortir. On retombe dans les mille et uns conseils moraux qui embuent les médias sans donner prise sur la réalité. Oh oui il faudrait être raisonnable, gentil et tout quand on est banquier. Oh oui il faudrait éviter d'être démagogue quand on fait carrière politique. Oh oui !
Les explications "comportementales" finissent toujours par un prêchi-prêcha sur les beautés à venir du comportement des acteurs politiques et économiques.
Donc sur rien.
Non pas que la vertu ne soit pas importante. Mais les exhortations de ce type ont un caractère plus religieux qu'autre chose. Pourquoi ne pas tuer quelques milliers de moutons, quelques centaines de boeufs et quelques dizaines de vierges en sacrifice aux Dieux pendant qu'on y est, pour expier le pêché originel et parer aux conséquences ?
Didier Dufau pour le Cercle des économistes e-toile.
Le cercle des économistes regroupés dans E-TOILE autour de Didier Dufau, Economiste en Chef, aborde des questions largement tabous dans les media français et internationaux soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l'esprit du temps interdit qu'on en discute a fond. Visions critiques sur les changes flottants, explications sur le retard français, analyses de la langueur de l'Europe, réalités de la mondialisation, les économistes d'E-Toile, contrairement aux medias français, ne refusent aucun débat. Ils prennent le risque d'annoncer des évolutions tres a l'avance et éclairent l'actualité avec une force de perception remarquable. Association loi 1901 |
Je suis très souvent (tout letemps) d'accord avec vous, mais sur le point évoqué plus haut sur l'explication simpliste par la démagogie politique de la hausse de nos prélèvements sociaux, je n'en vouis guère d'autres, à part l'intoxication idéologique marxiste et keynésienne de nos dirigeants, de droite comme de gauche, et de la populatino française en général.
Car on ne peut quand même pas attribuer à la fin de Bretton Woods la hausse continue des prélèvements obligatoires et des dépenses de l'état en France.
Que les hommes politiques français à tous les niveaux Européens, nationaux, régionaux, départementaux et municipaux ne pensent qu'à dépenser plus c'est une évidence. En France tout problème doit être réglé par l'état et par l'argent public. Nous avons dénoncé ici des maniaques dangereux comme le maire de Paris M. Delanoë qui n'hésite pas et même se vante de doubler les impôts fonciers sur des valeurs qui ont elles mêmes doublées soit un quadruplement du coût de possession d'un local dans sa ville. Et tout le monde trouve cela très bien et applaudit des deux mains.
Mais pourquoi diable a-t-on vu les déficits enfler à partir de ... 74, première grande crise depuis la guerre ? D'abord parce que toute récession entraîne mécaniquement, compte tenu des amortisseurs sociaux une montée des déficits. Plus forte la récession plus forte la dépense. Or nous avons vu que les récessions décennales sont beaucoup plus creusées depuis 74. Nous avons donc un gonflement conjoncturel des dettes à chaque récession qui est lui même plus important depuis 40 ans. D'autre part les relances keynésiennes ne fonctionnent pas en régime de changes flottants. Les reprises ont été molles et les gonflements de dettes iont continué. Enfin le dérèglement des émission de monnaies administratives a été telle, avec des injections quasi permanentes depuis 87 que le coût de la dette a beaucoup baissé. L'Euro a également favorisé les emprunteurs français.
A côté des aspects purement comportementaux il faut donc ajouter des analyses un peu plus systémiques et techniques.
Cela dit la grande faute des politiques c'est de toujours augmenter les impôts pour réduire les dettes accumulées pendant la récession sans tenir compte qu'à la reprise : du fait du caractère progressif des impôts, les recettes croissent toujours plus vite que le PIB. Cliquet à la baisse des dépenses pendant les récessions, accélérateur de recettes pendant la phase de haute . conjoncture du cycle sont le mamelles de l'endettement chronique depuis 1974.
C'est pour cela que des premiers ministres comme Jospin et surtout Rocard sont particulièrement coupables : en pleine hausse du PIB ils ont laissé filer la dépense au lieu de réduire l'endettement accumulé pendant la phase récessive, tout en creusant des trous dans la ligne de flottaison (RMI, 35 heures ...).
La première chose à comprendre pour les politiques est qu'il existe un cycle et que la politique en phase de haute conjoncture ne peut pas oublier qu'il y a des moments de mauvaises conjoncture. Les facilités d'accès aux capitaux extérieurs liés à des dérèglements systémiques du système monétaire international et à la situation biscornu de l'Euro sont des poisons capiteux qu'il faut également fuir avec détermination.
Il faut aussi que les Français comprennent ces choses là et ne laissent pas faire les politiciens happés par la facilité. Ne rien comprendre à l'économie et crier inlassablement "vive l'impôt", "vive les politiciens dépensiers" est le chemin de l'esclavage fiscal et de la décadence nationale. On sait bien que ce n'est pas eux qui crient ainsi ces slogans imbéciles mais les médias (couverts de subventions et d'exonérations fiscales) et qu'au moment du vote ils ont en face d'eux l'énarchie compassionnelle en bloc sous une fausse alternative droite gauche. .Et pour l'Ena, l'impôt c'est le sang dont un pays doit se nourrir. Ce n'est pas doctrinal, c'est anatomique.
Commencée avec Giscard en 1974, l'énarchie compassionnelle a coûté aux Français autonomes 10 points de PIB et la confiscation de tous les fruits de la croissance.
Ceux qui comptaient sur Sarkozy pour faire la rupture avec cette énarchie compassionnelle mortifère auront été déçus. Le confusionnel s'est simplement ajouté au compassionnel. On fait on défait ; on annonce on renonce. La jactance ne peut remplacer la gouvernance. Et on sombre dans les sondages. Avec la perspective d'avoir un combat entre l'énarque Hollande et l'énarque Copé pour les prochaines années.
Sylvain
.
Lol.
D'accord avec vous sur tout.
Merci pour votre réponse.
Stéphane
premièrement il est méprisant : les non économistes n'ont pas le droit à la parole
deuxièmement parce qu'il oublie que l'économie c'est d'abord de la politique (pourquoi certains pays s'en sortent-ils mieux que d'autres ?)
Le livre de F. de CLOSET , un peu méprisé par l' article ci dessus,comme c' est souvent l' avis de spécialistes sur des avis non spécialisées.
Je trouve ce livre exellent et pas différent de ce que j' entends dire des économistes patentés.
A ce sujet , s' il est patent que l' économie est une science, admettez mrs les " spécialistes" qu' elle est fort embryonnaire; Je n' ai pas vu arrivé la crise des subprimes et la crise financière qui lui est liée sous vos plumes, mais plutôt en discutant avec plusieurs personnes éclairées et de bon sens,qui ont été éduquées avec l' idée que des dettes accumulées aux dettes , jusqu' à l' emprunt pour payer les intérèts d' emprunts précédents, entrainait toujours et depuis toujours la faillite. Cette règle a été "oubliée" par nos auto proclamés " économistes" qui n' ont compris les crises qu' après leur survenue.
A bientôt et sans rancune.
Il n'y a aucun mépris dans cet article. Au contraire nous trouvons le livre honnête et consciencieux. Les non économistes ont parfaitement le droit à la parole. Mais on peut parfaitement comprendre qu'un non spécialiste ait un peu de mal avec certaines questions techniques qui échappent à beaucoup d'économistes ou qui sont très discutées. Les questions monétaires et particulièrement internationales sont complexes et peu de gens en sont averties même chez les économistes.
Il n'y a pas besoin d'être économiste pour constater que le gonflement permanent des impôts et des dettes consécutif à une hausse continue et radicale des dépenses publiques ne peut pas rester indéfiniment sans provoquer de graves difficultés. Mais cela ne suffit pas totalement pour aboutir à des directives précises et des remèdes.
Nous mêmes ne nous privons pas de critiquer des comportements. Mais il est rare qu'à eux seuls des comportements malsains soient réellement explicatifs et le retour à de bonnes manières la solution ad hoc. Rechercher des boucs émissaires n'est pas non plus une solution.
Nous avons souvent traité ce thème ci : les acteurs économiques ne se voient pas comme des démons. Par exemple les banquiers se voient généralement comme exemplaires et victimes. Lire par exemple :
http://cee.e-toile.fr/index.cfm/2008/10/3/Bienvenu...
Les hommes politiques sont également bien intentionnés et en plus ce sont les citoyens qui les élisent. S'en prendre de façon indifférencié aux hommes politiques français pour expliquer un désastre mondial ne conduit à rien sinon à se faire plaisir.
Des dizaines de livres ont depuis 1974 montré que nous partions dans une voie sans issue en matière de dépense publique, impôts, et dettes. Bloch Morange avait écrit un livre parfaitement clair sur la dérive fiscale dès les années 70. Les rapports de l'IFRAP était ifrapé du coin du bon sens. Et il y en a eu pas mal. Et tant d'autres. Sans parler des rapports de la cour des comptes.
Il est donc plus intéressant de s'intéresser aux systèmes de pensée défaillants , et aux défauts d'organisation.
La tension idéologique entre gauche et droite a été telle que toute observation ou toute interpellation un peu nette ont été rejetée sur des principes doctrinaux. A gauche la dette, l'impôt, la dépense, c'est bien. La droite dit : inconscients ! La droite arrive et aggrave les dettes, les impôts et la dépense publique ! Le critère gauche droite n'est plus pertinent.
Le concept de "classe politique" professionnalisée et bunkerisée par la régionalisation se distinguant de la masse des contribuables et devenant une privilégiature au fond indifférente aux exigences du peuple et suivant son propre "calendrier" est un peu plus exacte. Pour la France nous l'avons décrite sous le nom " d'énarchie compassionnelle". Une classe qui se veut arbitre et qui pour arbitrer confisque une partie croissante de la richesse nationale.
Mais cela n'explique pas tout et en ce qui concerne la crise en cours presque rien. Lorsque presque tous les pays développés finissent avec des dettes globales à plus de 250% du PIB, avec des dettes d'état en 2007 en général inférieures à 60%, dont ne représentant pas le quart, on voit bien qu'une explication uniquement par l'irresponsabilité des dirigeants n'est pas valable.
Il s'est passé autre chose à partir de 71-72. Ces nouvelles forces se sont exercer de façon précises et ont eu des effets précis qu'on peut analyser et détailler. C'est ce que nous faisons ici ne serait-ce que pour aboutir à des solutions.
Le grand reproche que l'on peut faire au livre de de Closets est justement de ne proposer aucune solution claire et à la hauteur des causes et des enjeux. Non pas que ce qu'il dit soit faux ou discutable. Mais il manque certaines dimensions que nous essayons inlassablement d'expliquer ici. Nous ne reprochons même pas ces manques à l'auteur. Le livre aura certainement un grand succès parce qu'il catalyse contre les décideurs politique la rancune des citoyens sommés de supporter chômage et impôts. Mais à part donner une mauvaise conscience très relative à certains candidats il n'apporte aucune luieur réelle sur ce qu'il faut faire.
"Je n' ai pas vu arrivé la crise des subprimes et la crise financière qui lui est liée sous vos plumes,"
C'est dommage car nous n'avons cessé d'avertir publiquement à compter mai juin 2006. Regrettons que ce blog ne commence qu'en juin 2008. Dès décembre 2007 nous indiquons que le krach aura lieu en septembre 2008 et qu'il prendra la forme d'une récession très sévère, plus sévère que celle de 93. Et nous disons pourquoi : l'empilement maladif de dettes provoquées par les défauts du système monétaire international ; et nous précisons que la France malade de ses dépenses publiques, de ses impôts s'est mise dans une situation impossible.
Nous donnons déjà un classement des responsabilités des gouvernements français "incapables" :
http://cee.e-toile.fr/index.cfm/2008/7/18/Economie...
Que la plupart des économistes officiels n'aient rien vu venir nous en sommes bien d'accord et nous les brocardons pour cette défaillance à l'occasion, surtout quand leur incompétence passée ne les empêche pas de pérorer indéfiniment sur les médias.
Nous avons tout de suite indiqué que la crise était d'abord et avant tout une grande crise de la dette et pas seulement une grande récession. Nous considérons que les causes de la crise et les remèdes possibles sont toujours aussi peu présents dans les médias et l'expression politique.
Mais en tant qu'économistes nous avons une responsabilité particulière : aller au fond des choses et pas seulement commenter l'écume des évènements.
Nous continuerons d'essayer d'être compris et de pousser à des analyses qui vont au delà du simple "tous des nuls ces hommes politiques", "tous des voyous cupides et des banksters, ces banquiers". Ils vivent dans un système qui s'est mis en place sans excès de doctrine mais sur des credo qui se sont révélés peu pertinents.
Évidemment il est un peu plus difficile d'essayer de répondre à la question "faut-il continuer à gérer des monnaies administratives confiées à la sagesse de gnomes dont la mission est d'en conserver la valeur interne, la valeur externe flottant au gré des pulsions des marchés totalement libérés, avec une monnaie directrice nationale servant de monnaie de réserve générale ? " que de montrer que les syndicats en veulent toujours plus, que les politiciens dépensent toujours plus, que les banquiers sont stupides, que les Grecs sont menteurs et pervers, que les les Allemands sont butés, que les Japonais sont des fourmis, que les Chinois nous volent notre emploi, etc.... ,
Je reste fasciné par la justesse de vos analyses et notamment la démonstration que la crise n'ayant pas été bien comprise les politiques menées sont décalées par rapport aux réalités et ne permettent pas de sortir du trou. Les trois ans qui viennent de se passer ont confirmé point par point toutes vos annonces faites AVANT les évènements et non après ce qui est rare et méritoire.
Amicalement à tous.
Je suis d'accord avec deux idées : le livre ne fournit pas de pistes de solutions et l'économie des monnaies est un domaine compliqué et esquivé par l'auteur
en revanche il a le mérite d'exister et d'ouvrir un débat destiné à poser questions avant un choix electoral à venir. J'aimerai vraiment qu'un courant indépendant et professionnel naisse pour expliquer le plus simplement possible les choses complexes qui restent dans l'ombre : la monnaie me semble etre un sujet essentiel à démocratiser
merci a ceux qui savent d'expliquer aux autres
dans l'attente
Il est bien difficile de toutes les façons de trouver des réponses exactes à tous nos problèmes alors que s'entremêlent tellement de facteurs différents.
on peut dire en tous cas que nos problèmes sont des problèmes de pays riches.
Toutes les civilisations ont connu cela: les vieilles civilisations ont connu, après la gloire, le déclin, la décadence et souvent la disparition.
C'est un ordre normal de la nature.
Je ne pense pas que cela va nous arriver bien sûr, je souhaite qu'avec la montée en puissance des pays émergents, nos pays d'Europe trouvent un nouvel élan et le salut
MVL